Articles les plus récents
page précédente | 1 | ... | 76 | 77 | 78 | 79 | 80 | 81 | 82 | 83 | 84 | ... | 335 | page suivante
-
Sainte-Luce
Rassemblement des coquelicots vendredi 6 décembre à 18h30
à La Cadoire
1er décembre 2019, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Energies - Climat - #Développement DurableLes manifestations de la FNSEA :
Depuis quelques semaines, la FNSEA mobilise contre ce qu’elle appelle "l’agri-basching".
C’est une façon de détourner l’attention par rapport au véritable problème de fond que nous posons avec notre mouvement "Nous voulons des coquelicots" : celui du système agricole productiviste et chimique.
Les agriculteurs ne sont pas nos ennemis. Car nous savons bien qu’ils sont les premières victimes de ce système à bout se souffle : même si une omerta plane dans le milieu agricole, les maladies professionnelles provoquées par les pesticides sont nombreuses. Et en plus, de nombreux agriculteurs, enchaînés par leurs emprunts, ne parviennent pas à dégager un salaire décent... Voir à ce sujet l’écho de la réunion publique du jeudi 29 novembre à St Julien de Concelles où ont débattu des représentants des maraichers de la vallée de la Loire et des victimes des pesticides (y compris des paysans !). Pour télécharger l’article, cliquer ici.
Aujourd’hui, il faudra bien tenir compte de ce fait de société : 88% des françaises et français veulent l’interdiction des pesticides qui nuit à leur santé.NOUS VOULONS DES COQUELICOTS !
titre documents joints :- info document (PDF - 1.3 Mo)
Il y a 0 message(s) de forum -
Climat :
Les scientifiques démontrent que l’écart entre les objectifs et la réalité s’accroît
29 novembre 2019, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement DurableCe rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et ses contributions ont été dévoilés lors d’une réunion scientifique de haut niveau, le 22 septembre à l’ONU et seront de nouveau présentées devant les dirigeants mondiaux participant au Sommet Action Climat, le 23 décembre à Madrid.
Il souligne plusieurs faits importants. La température moyenne mondiale de la période 2015–2019 devrait être la plus élevée jamais enregistrée toutes périodes équivalentes confondues.
L’étendue de la banquise arctique en été a diminué à un taux d’environ 12 % par décennie entre 1979 et 2018 et la perte de masse des glaciers pour 2015–2019 est la plus élevée jamais enregistrée pour une période quinquennale. L’élévation du niveau de la mer et l’acidification de l’eau de mer se sont accélérées.
Les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont de nouveau atteint des niveaux record, selon l’OMM.
Les gaz à effet de serre :Le CO2 (gaz carbonique), associé aux activités humaines, est le principal gaz à effet de serre persistant dans l’atmosphère. La concentration de CO2 a battu un nouveau record en 2018 : 407,8 ppm, soit 147 % du niveau préindustriel de 1750.
Le CH4 (méthane), qui figure au deuxième rang des plus importants gaz à effet de serre persistants, contribue à hauteur de quelque 17 %. Environ 40 % des rejets de CH4 dans l’atmosphère sont d’origine naturelle (zones humides, termites, etc.) et environ 60 % d’origine humaine (élevage de bétail, riziculture, exploitation des combustibles fossiles, décharges, combustion de biomasse, etc.).
Le CH4 atmosphérique a atteint un nouveau pic en 2018 : 1 869 parties par milliard (ppb), soit 259 % du niveau qu’il avait à l’époque préindustrielle.Protoxyde d’azote (N2O) : Les émissions de N2O dans l’atmosphère sont d’origine naturelle (environ 60 %) et humaine (environ 40 %), puisqu’elles proviennent notamment des océans, des sols, de la combustion de biomasse, des engrais et de divers processus industriels.
En 2018, la concentration atmosphérique de N2O a été de 331,1 ppb, soit 123 % de ce qu’elle était à l’époque préindustrielle. Son taux d’accroissement de 2017 à 2018 a également été supérieur à celui observé entre 2016 et 2017 et à la moyenne du taux d’accroissement de ces 10 dernières années. Ce gaz joue aussi un rôle important dans la destruction de la couche d’ozone stratosphérique, qui nous protège des rayons ultraviolets nocifs émis par le Soleil. Il contribue, à hauteur d’environ 6 % [à l’effet de serre].
Conclusions :
« Il n’y a aucun signe de ralentissement, et encore moins de diminution, de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère malgré tous les engagements pris au titre de l’Accord de Paris sur le climat », a déclaré le Secrétaire général de l’OMM, M. Petteri Taalas. « Nous devons traduire ces engagements en actes et revoir à la hausse nos ambitions dans l’intérêt de l’humanité », a-t-il ajouté. Sinon, « les générations futures seront confrontées à une aggravation des conséquences du changement climatique, y compris la hausse des températures, l’augmentation du nombre et de l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes, le stress hydrique, l’élévation du niveau de la mer et la perturbation des écosystèmes marins et terrestres. »
« Il convient de rappeler que la dernière fois que la Terre a connu une teneur en CO2 comparable, c’était il y a 3 à 5 millions d’années : la température était de 2 à 3 °C plus élevée qu’aujourd’hui, et le niveau de la mer était supérieur de 10 à 20 mètres au niveau actuel », a‑t‑il précisé.
Pour lire le communiqué de l’OMM, cliquer ici. -
Voiture électrique ou à hydrogène, quelle est la solution d’avenir ?
26 novembre 2019, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Déplacements - #Développement DurableDans son N° de juin dernier, le journal de l’association des Ingénieurs Centraliens de Nantes présente un dossier sur l’automobile, et en particulier un article de Eric Trochon qui a inspiré ce qui suit.
Remarques préalables :
La multiplication des voitures individuelles à moteur thermique nous conduisent très rapidement à une impasse.Impasse pour les effets climatiques : les déplacements représentent une part importante des dégagements de gaz à effet de serre.
Impasse de santé publique : la pollution de l’air, en particulier dans les métropoles, rend l’air dangereux pour la santé. Plusieurs dizaines de milliers de morts prématurées par an sont dus aux particules fines et aux oxydes d’azote émis particulièrement par les moteurs diesel.
Nous ne sortirons pas de cette impasse sans réduire la part de l’automobile individuelle dans ces déplacements, en développant les déplacements doux, les transports en commun et l’auto en partage…
Mais pour ce qui continuera à exister comme véhicules de taille familiale, il est intéressant de savoir quel véhicule « propre » il faut développer.
Point communs et différences :
Soulignons tout d’abord que les deux types ont un point commun : le moteur électrique, qui a un excellent rendement (plus de 90 % (alors que le moteur thermique n’est qu’à moins de 40%) et qui est beaucoup plus résistant, puisqu’il n’a qu’un mouvement rotatif (contrairement au va et vient des pistons). Son seul problème, c’est la difficulté à stocker l’énergie électrique.La voiture électrique stocke l’énergie dans des batteries fabriquées avec beaucoup de matières premières : manganèse, graphite, lithium, cobalt issus de pays (Afrique, Chine, Argentine,…) où les conditions d’extraction (pollution, conditions de travail) posent problème. Par contre, lorsqu’elles ne sont plus aptes à convenir aux voitures, elles sont réutilisées comme batteries stationnaires pour stocker l’électricité avant un recyclage compliqué.
Le poids des batteries limite aussi l’autonomie sans recharge : de 200 à 250 km en hiver (il faut bien chauffer l’habitacle et dégivrer) à 350 km en été, par exemple pour la Zoé de Renault. Enfin, le temps de recharge est aussi un inconvénient fort pour les déplacements longs : 15 mn au minimum pour une recharge rapide à 80 %. Par contre, l’électricité est présente partout. Et si on se limite à des parcours courts, la recharge se fait aisément à domicile, la nuit.
La qualité environnementale de la production de l’énergie électrique dépend aujourd’hui des choix individuels. Par exemple, ENERCOOP distribue de l’électricité d’origine renouvelable, en injectant dans le réseau l’équivalent de la consommation de ses abonnés (qui a été négocié avec des producteurs ayant des panneaux photovoltaïque ou des éoliennes). Le tarif de l’électricité est un peu plus élevé, mais le prix de revient au km reste inférieur à 3 centimes au km (au lieu de 9 centimes pour le diesel).La voiture à hydrogène : Son ‘carburant’ est de l’hydrogène liquide (sous pression). Une pile à hydrogène associe l’hydrogène à l’oxygène de l’air et produit de la vapeur d’eau (donc, pas de pollution) et de l’électricité qui va alimenter le moteur électrique.
La pile à hydrogène pose moins de problème à produire que les batteries, même s’il faut du platine pour la fabriquer (produit surtout en Afrique du Sud). Quant à l’autonomie, avec une consommation de 1kg d’hydrogène aux 100 km et un réservoir de 5kg (Toyota Mirai), on peut pousser à 500 km.
Mais disons-le clairement, le problème de ce type de véhicule, c’est toute la chaîne complexe de production d’hydrogène : pour produire de l’hydrogène, il faut soit utiliser des hydrocarbures (mais avec des émissions de CO2 équivalentes aux 100km aux l’émissions de CO2 d’un moteur diesel !)(voir note en fin d’article), soit procéder à l’électrolyse de l’eau avec de l’électricité renouvelable. A l’évidence, il faut abandonner la première solution. Mais la seconde solution est beaucoup plus chère, surtout si on prend en compte le rendement très moyen de la pile à hydrogène (50%, avec émission de chaleur). Résultat, le coût d’utilisation d’un véhicule à hydrogène est très cher : 15 centimes aux 100km (9 centimes pour le diesel et 3 centimes pour l’électrique).
Les questions posées à plus grande échelle :
En plus des questions évoquées plus haut, il faut aussi évoquer les questions de réseaux et de distribution.
Plaçons-nous en 2050. Les moteurs thermiques ont disparu et, vu le développement des transports en commun, de l’auto-partage et du covoiturage, le parc automobile a diminué de 35 % : 25 000 véhicules au lieu de 38 500 (mais avec un kilométrage moyen plus élevé : 20 000 km au lieu de 13 000),Si ces 25 000 voitures sont électriques, il faudra produire 19 % d’électricité en plus. De plus, il faut déployer un réseau de postes de charge rapide sur les grandes routes. Et là, il faut prévoir un réseau électrique assez puissant. Cela ne s’improvise pas !
Si ces 25 000 véhicules sont à hydrogène, c’est une augmentation de la production électrique de plus de 60 % !!! Sauf énorme progrès technique, c’est impossible. De plus, même s’il n’y a pas besoin de charge rapide, il faut de l’hydrogène dans les stations services, avec de nombreux camions (à hydrogène) hautement sécurisés, car l’hydrogène pur peut exploser au contact de l’air…
Conclusions provisoires (dans l’état actuel des techniques) :
Il semble clair que le développement des automobiles électriques est sans doute plus simple, surtout si on prend en compte les recherches sur les performances des batteries qui sont en cours ; au moins pour les déplacements faisant moins de 100km qui sont la majorité,
Par contre pour les gros rouleurs (camons, taxis, …), il est probable que l’hydrogène s’imposera.
Mais dans tous les cas, si on veut être à la hauteur des enjeux, il faut dès maintenant investir massivement dans la production d’électricité à partir des énergies renouvelables.
Avis à nos dirigeants et décideurs !Note : Produire de l’hydrogène (H2) à partir d’un hydrocarbure (formule chimique du méthane : CH4) par reformage produit des molécules d’hydrogène (H2) et dégage du gaz carbonique (CO2), suivant la formule :
CH4 + 2O -> 2H2 + CO2
C’est cette méthode qui est aujourd’hui utilisée à 95%. -
Campagne municipale à Sainte-Luce
Dernière réunion participative : ’Alimentation saine’
23 novembre 2019, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Municipale2020Depuis plusieurs semaines, l’équipe "Ensemble pour Sainte-Luce" propose une démarche participative dont le but est de recueillir la parole des Lucéens pour construire notre projet. Après « la Loire, une richesse à valoriser », « Aménagement de la ville : imaginons Sainte Luce demain », "Construisons ensemble la solidarité", "Education : grandir à Ste Luce" et "démocratie" l’équipe « Ensemble pour Sainte-Luce », a le plaisir de vous inviter à la soirée :
Alimentation : pour une transition avec une agriculture locale
Mercredi 27 novembre 2019 à 20h30
Manoir de Bellevue
Promenade de Bellevue à Sainte-Luce-sur-LoireAvec Mahel Coppey, Vice-présidente de Nantes Métropole en charge de l’Economie Sociale et Solidaire, et de l’économie circulaire et Jean-Roch Vinet, Président, Fondateur de "Les Nourritures Urbaines", nous débattrons pour mettre en place un nouveau pacte écologique. Il s’agira d’un contrat moral entre la ville et les Lucéens pour préserver la planète, la biodiversité, la santé des habitants. Cela passera notamment par la préservation des terres agricoles et une nouvelle ambition en faveur d’une alimentation locale. Alors que peut-on exactement faire à Sainte-Luce, notre commune au passé maraicher et comment mettre en œuvre un projet alimentaire de territoire à Sainte-Luce ?
Nous serions heureux de pouvoir vous compter parmi nous et de recueillir votre regard et votre éclairage.
-
CLIMAT
Comment faire de Nantes la plus grande ville verte de France ?
22 novembre 2019, par Patrick Cotrel - #Nantes Métropole - #Municipale2020Pour que Nantes devienne LA ville exemplaire en matière de lutte contre le dérèglement climatique et de protection de ses habitant.e.s, Julie LAERNOES et la campagne Nantes Ensemble ont mis sur pied "un scénario énergie/Climat 1,5°C" qui permet à Nantes de planifier sa transition de manière globale, en lien avec les entreprises, les collectivités, les associations et citoyen.ne.s.
Sobriété énergétique, déploiement des énergies renouvelables et implication citoyenne, rénovation des logements, politique ambitieuse des transports, industrie, déchets... L’ensemble de nos politiques publiques phares ont été analysées sous le prisme de la transition. Nous vous les présenterons le 22 novembre.N’hésitez pas à partager largement l’événement autour de vous !
page précédente | 1 | ... | 76 | 77 | 78 | 79 | 80 | 81 | 82 | 83 | 84 | ... | 335 | page suivante