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Des nouvelles du climat
22 septembre 2019, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement DurableA deux jour du sommet de l’ONU sur le climat, l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) alerte sur la situation actuelle :
Depuis les premières mesures mondiales (au XIXème siècle), nous battons tous les records de température du globe sur la période 2015-2019 ; déjà, « la température moyenne de la planète a augmenté de 1,1 °C depuis l’époque préindustrielle, et de 0,2 °C depuis la période 2011–2015. »
Concernant les émission de GES, l’année 2019 va battre tous les records : malgré les engagements de la COP 21, la plupart des pays n’ont pas réduit, mais ont augmenté leurs émissions ; et cela verrouille « la trajectoire de réchauffement pour plusieurs générations à venir. »
Si nous voulons avoir une chance de rester en-dessous de la limite fatale d’un réchauffement moyen du globe à +1,5°C, il faudrait que tous les pays multiplient par leurs efforts financiers …par 5 !
l’élévation du niveau des mers s’accélère, les banquises arctique et antarctique se rétrécissent, les océans s’acidifient (en absorbant plus de CO2 (+26 % depuis le début de la révolution industrielle), les phénomènes météorologiques extrèmes se multiplient, ainsi que les feux de forêt...
Plus les études et les rapports se multiplient, plus l’alerte est forte.
Il est grand temps de se réveiller...Pour lire le communiqué de l’OMM publié le 22 septembre 2019, cliquer ici.
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Brèves de Conseil municipal du 25 juin 2019
19 septembre 2019, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil Municipal - #Développement DurableIl n’y a pas eu de décision importante votée et débattue à ce Conseil municipal.
Finalement, l’évènement principal était la mise en débat du vœu de soutien à l’appel « Nous voulons des coquelicots », qui demande l’interdiction de tous les pesticides de synthèse.« Nous voulons des coquelicots » :
Rappelons que le collectif lucéen des coquelicots avait demandé au Maire de proposer un vœu de soutien à l’occasion du Conseil municipal de juin dernier. Le Maire avait alors refusé de faire cette proposition du fait de la division de son bureau municipal et de l’aspect trop « clivant » de notre appel vis à vis des agriculteurs. Voir les « échos » de ce conseil sur ce blog en cliquant ic.
Considérant que le vote de soutien à notre appel est le résultat de notre mobilisation, à Sainte-Luce et ailleurs, une trentaine de militant.e.s des coquelicots de Sainte-Luce se sont réunis devant la mairie avant le début de la réunion du Conseil municipal.
Le débat en Conseil municipal :
Le Maire a reconnu que depuis 2008, cette question de la diminution de l’utilisation des pesticides est fixée comme objectif des différents gouvernements qui se sont succédés. Mais le volume des pesticides utilisés (principalement par l’agriculture) n’a cessé d’augmenter.
C’est pourquoi Anthony Descloziers (qui figure parmi le collectif des coquelicots de Saint-Luce) a évoqué les alertes de plus en plus pressantes des scientifiques à propos de l’effondrement de la biodiversité en cours et de la gravité des dérèglements climatiques qui s’annoncent. Il a ajouté : « L’heure est donc désormais à l’action ! Et dans ce domaine, il faut prendre des décisions courageuses. Car il faut aller vers une véritable révolution de nos modes de produire et de consommer. On ne peut plus se permettre d’attendre. S’il faut attendre que l’on trouve des projets de substitutions aux pesticides, alors on risque d’attendre longtemps étant donné le poids des lobbies industriels et leur influence sur les organes de pouvoir. »
Le Maire a admis qu’il fallait annoncer une date butoir pour l ‘utilisation des pesticides de synthèse. Mais pour le moment, le gouvernement a refusé de mettre dans la loi cette date butoir. C’est pourquoi Anthony Descloziers a salué « le courage des maires qui, envers et contre tout, ont soulevé un débat de société important et mis la pression sur le gouvernement pour qu’il se saisisse du sujet et prenne des mesures. On peut d’ailleurs ironiser sur la proposition dérisoire du gouvernement d’instaurer une distance minimale de 5 à 10m entre les champs traités avec des pesticides et les habitations. Une proposition qui n’est pas à la hauteur, il faut donc continuer à mettre la pression ! » … alors que M. Alix a dénoncé un « coup de com’ » de ces Maires.
Concernant la pratique des services municipaux, il a semblé y avoir un flottement, puisque Patrick Myran (Adjoint à l’environnement, qui présentait ce vœu) a indiqué que les pesticides de synthèse n’étaient plus employés par les services, sauf aux quelques rares endroits où cela semblait indispensable. Affirmation aussitôt contredite par le Maire qui a affirmé avoir donné des instructions pour qu’il n’y ait « plus aucune utilisation des pesticides de synthèse ».
Enfin, M. Alix a souhaité une position commune des Maires de l’agglomération. Espérons qu’il va prendre une initiative pour aboutir à un arrêté municipal commun interdisant l’épandage de pesticides de synthèse à proximité des habitations, mais aussi des exploitations agricoles en bio ou en transition. Il ne faudrait pas que les agriculteurs faisant des efforts soient lésés par les pratiques de ceux qui n’en font pas (encore). C’est le sens du récent communiqué du GAB44 (Groupement des Agriculteurs Bio 44).
Pour lire l’intégralité de l’intervention d’Anthony Descloziers, cliquer iciAutres décisions concernant le développement durable :
Borne de recharge pour voitures électriques : une borne pour deux voitures et un vélo électriques sera installée début 2020 place de Gaulle (entre la poste et la salle Renée Losq). Les places handicapés seront déplacées vers le Nord.
Indemnité kilométrique vélo pour le personnel : une prime va être mise en place rapidement et un garage vélo sera installé sur le parking de la mairie (question de Marie Do Jourdon). 8 Membres du personnel semblent intéressés.
Lutte contre les frelons asiatiques : La convention avec POLLENIZ pour la destruction des nids de frelons dans la commune est renouvelée.
Questions sociales et personnelViolences conjugales : La Préfecture organisera une réunion d’information le 9 octobre salle Dagorne sur ce sujet. Un N° de tél. d’urgence est mis en place : le 3919. La commune réservera un logement d’accueil d’urgence pour de tels cas et recherche la collaboration avec l’association « Solidarité Femmes ».
Bilan 2018 du multiaccueil Félix Tessier : La municipalité indique que l’écart de coût avec Bidibulle tend à s’amenuiser. En réponse à une question d’Anthony Descloziers sur les conditions de travail, Mme Pichon indique qu’après une première année, où les 2/3 du personnel est parti (refus du statu proposé), la situation est maintenant stabilisée.
Guinée 44 : Après une année marquée sur place par des conflits sociaux dans les écoles, les municipalités participant à la convention guinée 44 vont prolonger d’un an leur participation.
Parcours Emploi-Compétence : La municipalité va remplacer 6 postes (3 ATSEM et 3 adjoints d’animation) par des emplois d’insertion de 12 à 24 mois, en collaboration avec Pôle Emploi, pour insérer et former des personnes sans emploi et rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières d’accès à l’emploi. La municipalité bénéficiera d’un aide de l’État.
Astreintes tout au long de la semaine : Jusqu’à présent, le système d’astreintes ne fonctionnait que durant les weekend, Un nouveau système est mis en place pour fonctionner tout au long de la semaine, en dehors des heures d’ouverture de la mairie. Un véhicule municipal sera dédié à cette fonction.
titre documents joints :- info document (PDF - 108.8 ko)
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Nous voulons des coquelicots
Rassemblement à Sainte-Luce le 17 septembre à 18h00
devant la mairie
13 septembre 2019, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil Municipal - #Développement Durable - #Nantes MétropoleLa résistance à l’utilisation des pesticides de synthèse est aujourd’hui en plein essor,
Des maires de plusieurs dizaines de petites villes ont publié des arrêtés d’interdiction des épandages à moins de 150 mètres de toute habitation, comme le Maire de Langouët. En réponse, le gouvernement (et le Ministre de l’agriculture) évoque la possibilioté d’interdire les épandages … à moins de 5 mètres des habitations ou des écoles !!!
Face à ce qui peut être ressenti comme une provocation, la mobilisation monte d’un cran : plusieurs Maires de grandes villes (Paris, Nantes, Rennes, Lille, Grenoble, Clermont-Ferrand, Dijon, …) viennent de prendre des arrêtés d’interdiction des épandages à moins de 150 mètres de toute habitation.
Bien sûr, ces arrêtés n’entreront pas en application, puisqu’ils seront contestés par les Préfectures devant les Tribunaux Administratifs, comme pour Langouët. Mais ils traduisent une volonté grandissante de voir cesser l’utilisation de ces pesticides chimiques.C’est dans ce contexte qu’aura lieu mardi 17 septembre prochain un Conseil municipal à Sainte-Luce où doit être débattu (entre autres) un vœu de soutien à l’appel « Nous voulons des coquelicots », qui avait été refusé lors du Conseil municipal du 25 juin dernier.
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Les faits sont têtus…
L’industrie nucléaire française en difficulté
12 septembre 2019, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement DurableUne histoire ancienne :
A partir de 2008, l’usine des forges du Creusot (AREVA) a produit de grosse pièces pour différentes centrales nucléaires en France et à l’étranger (Belgique, par exemple), accompagnées de certificats de qualité largement « bricolés ». Il s’agit d’une vingtaine de générateurs de vapeur pour plusieurs centrales, ainsi que la cuve et le couvercle de la centrale EPR de Flamanville (toujours pas terminée).
Ce sont les Belges qui ont alerté en 2012 (Pour lire l’article à ce propos, cliquer ici) : l’acier de ces grosses pièces, qui sont soumises à des températures élevées et des efforts importants, est trop riche en carbone et risque donc d’être plus fragiles que ce qui est prévu par les normes. Pire, même, des fissures peuvent exister dans cet acier.
En France, l’Autorité de Sécurité Nucléaire a « écrasé le coup ». Sans doute ne se sentait-elle pas assez forte pour mettre par terre le chantier de l’EPR. Elle a donc seulement exigé que le couvercle de la cuve de l’EPR de Flamanville soit changé au bout de 5 ans d’activité.L’étau se resserre :
L’ASN se sent quand même obligée de suivre l’histoire, et elle le fait en suivant la qualité des soudures autour des générateurs de vapeur et de la cuve de l’EPR.
D’où la reprise exigée des soudures de l’EPR, ce qui a pour conséquence un nouveau retard de l’EPR de Flamanville (démarrage reporté à 2022 pour un coût de 12 milliards € - pour une prévision initiale à 3,5 milliards €).
Sur ce sujet, voir l’article de juin dernier [en cliquant ici→http://www.patrickcotrel.com/EPR-de-Flaman-ville-jusqu-a-la-lie].
D’où une commande d’EDF de générateurs de vapeur à l’américain Westinghouse et au japonais Mitsubishi Heavy Industries !…Les déchets nucléaires, aussi :
Dans le même temps, Green Peace révélait que tous les sites d’entreposage des déchets nucléaires sont saturés, Et même si le site d’enfouissement de Bure était mis en service, il serait très rapidement saturé, également ; sans parler des dangers d’éboulements et d’incendies que comportent ce projet d’enfouissement à 500 mètres sous terre…
Voir à ce sujet l’article publié sur ce site [en cliquant ici→http://www.patrickcotrel.com/Dechets-nucleaires-l-entetement-francais].Quand donc, un gouvernement aura-t-il le courage et la clair voyance d’amorcer une sortie de ce gouffre financier et de cet échec industriel ???
Référence : l’article de Jean-Michel Bezat publié mercredi dans Le Monde (’Nucléaire : soudures, maintenance… EDF accumule les déboires’) -
Notre Dame des Landes :
Fin du feuilleton judiciaire en faveur des associations
6 septembre 2019, par Patrick Cotrel - #Déplacements - #Développement DurableLe gouvernement actuel a annoncé l’abandon du projet de construction d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes en janvier 2018, après plusieurs décennies de combats y compris juridique. Toutefois, au moment de cette prise de décision, des recours juridiques étaient toujours en suspens. Le Conseil d’État vient de statuer sur le dernier, reconnaissant une illégalité pointée du doigt par les associations. Une question demeure : comment garantir l’autonomie de l’Autorité Environnementale ? C’est désormais au gouvernement d’agir.
(Note 1)Parmi les recours toujours en cours d’instruction devant le Conseil d’Etat, restait le pourvoi des associations relatif à la déclaration d’utilité publique du programme d’accompagnement routier lié au projet d’aéroport (programme viaire).
Le Conseil d’État a pointé une illégalité que les associations dénonçaient depuis le début du projet : le préfet de Loire-Atlantique a cumulé dans ce dossier le rôle de valider les autorisations du projet, de donner un avis sur celui-ci en tant qu’autorité environnementale, mais aussi d’être le maître d’ouvrage du barreau routier du projet. Il était en somme juge, conseil et partie.
Une telle situation de non-autonomie de l’autorité environnementale est profondément non-démocratique, faisant peser un doute sur la véritable prise en compte des impacts environnementaux des projets. Cette situation est d’ailleurs reconnue contraire aux directives européennes par la Cour de Justice de l’Union européenne.
Il est urgent de garantir l’autonomie de l’autorité environnementale
Cette décision confirme l’importance et l’urgence pour le gouvernement français de garantir une véritable autonomie dans l’exercice de la fonction d’autorité environnementale.
(note 2)
En dépit des demandes des associations, ces exigences issues du droit européen ne sont à ce jour pas respectées. Fortes de cette décision du Conseil d’Etat, France Nature Environnement, FNE Pays de la Loire, Bretagne Vivante – SEPNB, LPO Loire-Atlantique, Eau et Rivières et Bretagne, et SOS Loire-Vivante – ERN France appellent donc le gouvernement à ses responsabilités pour consolider l’autonomie de l’autorité environnementale en région et la doter de moyens humains et financiers suffisants.Note 1 : Pour lire l’intégralité du communiqué des associations, cliquer ici
Note 2 : Pour une explication complémentaire sur ’l’autorité environnementale en région’, cliquer ici.
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