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Les Brèves de l’écologie :
2 octobre 2025, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement Durable
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Colère de Trump...
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Malfaiteur et bienfaiteur...
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Suicide de Caroline Grandjean : portons le noir le 29 septembre
Une directrice d’école, victime d’insultes et de menaces homophobes, s’est donné la mort le jour de la rentrée dans le Cantal. Une pétition a été lancée pour que les professeurs de toutes les écoles, collèges et lycées de Métropole et d’Outre-mer puissent porter un vêtement ou un accessoire noir le lundi 29 septembre en soutien à l’épouse de leur collègue.
Signez la pétition lancée par sa compagne en cliquant ici"Skyshield" : sauvons les civils des drones russes, protégeons le ciel de l’Ukraine !
L’agression russe : Chaque nuit, des vagues de centaines de drones et de missiles russes tuent des civils ukrainiens. Depuis le début de l’invasion russe, plus de 40 000 missiles ou drones longue portée ont frappé le pays.
Selon les dernières données du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, 13 883 civils ukrainiens ont été tués et 35 548 blessés — et cela ne concerne que les territoires libres.
De plus, 93 % des missiles visent délibérément des infrastructures civiles : installations de santé, écoles, réseau électrique et les systèmes de chauffage urbain, pompes de distribution d’eau, super-marchés, hôtels, ...
Les Russes cherchent à rendre la vie normale impossible en Ukraine, en frappant volontairement des cibles illégitimes.
Nous appelons donc notre gouvernement à mettre en œuvre l’initiative « Skyshield », soutenue par des élus, des anciens généraux et amiraux, ainsi que des membres de la société civile issus de toute la France, du Royaume-Uni et de l’Europe, et de tous les horizons politiques.
Pourquoi Skyshield ?
La défense du ciel ukrainien doit reposer sur deux dimensions :
• Le déploiement d’équipements directement en Ukraine : radars, systèmes d’interception ;
• L’organisation de patrouilles aériennes par des avions basés dans des pays voisins comme la Pologne ou la Roumanie.
Ces forces resteraient loin de la ligne de front, à plusieurs centaines de kilomètres, sans aucun contact direct avec l’aviation russe. Leur rôle serait strictement limité à intercepter les missiles et drones visant les civils dans les zones arrière.
Abandonner le peuple ukrainien reviendrait à renoncer à nos responsabilités morales, politiques, militaires et démocratiques.
Nous appelons tous nos pays à rejoindre formellement la coalition Skyshield et, en particulier, le président Emmanuel Macron et le Premier ministre Keir Starmer, en engageant leurs moyens aériens et logistiques pour protéger l’espace aérien ukrainien.
Pour signer la pétition, cliquer iciUn triste anniversaire :
"Savez-vous quel terrible anniversaire nous fêtons aujourd’hui ? Le 10 juillet 1985, deux bombes explosaient, collées à la coque du Rainbow Warrior par les services secrets français. Notre bateau coulait au fond du port d’Auckland en Nouvelle-Zélande, et notre photographe Fernando Pereira trouvait la mort.
40 ans plus tard, nous sommes pourtant toujours là, et je suis plus que jamais fier d’être le Directeur général de Greenpeace France. Hier comme aujourd’hui, les militant·es écologistes et pacifistes sont dans le collimateur des puissants. En témoigne le procès-baillon à 660 millions de dollars qui vise à nous museler aux États-Unis actuellement.
(…)
Il y a 40 ans, l’État français cherchait à nous empêcher de dénoncer les essais nucléaires en Polynésie. En 2025, la répression persiste sous de nouvelles formes. Qu’elles soient physiques, judiciaires, politiques ou médiatiques, ces attaques traduisent une volonté manifeste de faire taire toutes celles et ceux qui dénoncent les dérives d’un modèle fondé sur l’exploitation et la destruction."
(…)
Jean-François Julliard, Directeur général de Greenpeace France« Budget » : les sacrifices pour le monde du travail ça suffit !
Pétition intersyndicale adressée au premier Ministre par l’intersyndicale : CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRESLe 15 juillet, le premier Ministre François Bayrou a présenté les axes d’un budget d’une brutalité sans précédent.
Après le mouvement social inédit de protestation contre la réforme des retraites, sans tenir compte des aspirations des travailleuses et travailleurs comme de l’évolution du monde du travail, le gouvernement nous annonce à nouveau une litanie de mesures là encore, brutales, injustes et inefficaces !
Citons la suppression de deux jours fériés, des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage, le gel des prestations sociales et celui des salaires des fonctionnaires comme des contractuel·les, la désindexation des pensions de retraites, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la 5ème semaine de congés payés… Le gouvernement a choisi de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraité·es, les malades.
Or, face au sérieux des déficits publics, il existe des solutions qui intègrent les plus hauts revenus comme la contribution des entreprises.
Il est temps de reposer la question :
• des entreprises qui continuent à percevoir chaque année 211 milliards d’euros d’aides publiques, sans transparence, ni évaluation, et surtout sans conditionner ces aides à l’atteinte de quelconques objectifs en matière d’emploi, de qualité de l’emploi, ni de respect d’ambitions sociales ou environnementales.
• des dividendes records, surtout, en cas de licenciements ou délocalisations,
• de la justice fiscale concernant les hauts revenus qui échappent à toute contribution réelle.
Et tout cela alors que des rapports récents montrent l’indécence de cette situation au vu de l’explosion des inégalités et du nombre dramatique de personnes basculant en dessous du seuil de pauvreté.
Le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes. Il est temps d’accepter d’ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale !
Pas question que ce soient encore les travailleuses et travailleurs, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraité·es qui payent la facture, à la fois financièrement, mais aussi dans une flexibilité encore intensifiée !
L’ensemble des organisations syndicales appelle à refuser ce musée des horreurs, à défendre ensemble notre modèle social et la dignité au travail.
Ce que nous attendons, c’est un projet respectueux pour le Pays, porteur d’espoir et de justice.
Pour signer cette pétition et exiger l’abandon immédiat de ces mesures, cliquer ici
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Pour lire l’ensemble des brèves sur le "débloque-notes", cliquer iciIl y a 0 message(s) de forum -
Les derniers articles publiés
2 octobre 2025, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursEchos (rapides) du Conseil Municipal du 24 sept. 2025 cliquer ici
Reconnaissance de l’État de Palestine cliquer ici
Le monde selon Trump... cliquer ici
Les brèves de l’écologie
- 2 Oct. : Colère de Trump...
- 26 sept. : Malfaiteur et bienfaiteur...
- 14 sept. : Suicide de Caroline Grandjean : portons le noir le 29 septembre
- 8 sept. : "Skyshield" : sauvons les civils des drones russes, protégeons le ciel de l’Ukraine !
- 7 sept. : Triste anniversaire...
- 3 sept. : « Budget » : les sacrifices pour le monde du travail ça suffit !
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Echos (rapides) du Conseil Municipal du 24 sept. 2025
27 septembre 2025, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalL’ordre du jour de ce Conseil était assez chargé. Cependant, les sujets abordés étaient assez techniques, puisqu’ils concernaient principalement des conventions à renouveler.
Le résultat a été assez surprenant, puisque cette séance du conseil municipal a été la plus brève depuis le début du présent mandat, et que toutes les délibérations ont été approuvées à l’unanimité...Ainsi, ont été approuvées les conventions avec le CCAS, le renouvellement du contrat local de lutte contre les violences sexistes et sexuelle, le renouvellement de la convention relai Petite Enfance avec la CAF, le renouvellement de la convention et les tarifs de Bidibulle, les conventions avec les piscines de Carquefou et de Basse-Goulaine pour l’accueil des élèves du primaire de Sainte-Luce et la subvention de 500 € pour le voyage d’une semaine de 40 élèves du collège de la Reinetière à Herzogenaurach, pour marquer le 35ème anniversaire du jumelage.
Par ailleurs, la convention avec l’UGAP pour la téléphonie fixe avec SFR, à un coût réduit, sera renouvelée.
Les délégataires du service public pour la fourrière municipale (garage Louis XVI), la gestion du marché hebdomadaire (SOGEMAR) et la gestion du multi-accueil Félix Tessier (Soc. Les Petits Chaperons Rouges) ont rendu leur rapport annuel sur leur gestion de l’année passée. Le Conseil municipal a pris acte de ces rapports…
Après le changement du prestataire pour l’animation de la Sablière (Boissons, restauration, animations), un nouvel appel à manifestation d’intérêt a eu lieu en décembre 2024 et le même prestataire a été choisi, avec l’ajout d’un modulaire et une cinquantaine de places assises supplémentaires. Le montant éligible au fonds de concours 2025 de Nantes métropole est de 29 863 €. La somme attribuée à la municipalité sera de 11945 €, sous réserve du vote du Conseil métropolitain du 3 octobre prochain.
Les employeurs de la fonction publique territoriale doivent mettre en place une couverture des risques de prévoyance (janvier 2025) et santé (janvier 2026) des agents. Les 5 centres de gestion des Pays de la Loire ont décidé de se coordonner pour mettre en concurrence les assureurs. Pour cela, il faut donner mandat au centre de gestion de Loire Atlantique.
Modification du tableau des effectifs, en fonction des promotions internes ou avancements de grade de plusieurs agents.
Afin d’installer 3 bornes de recharge électrique sur le parking de Ligéria, il faut passer une convention avec Enedis pour installer une liaison électrique souterraine et pour pouvoir en assurer la maintenance.
Afin de relier la rue du Président Coty à l’entrée du parc Auvigne, la commune doit acheter la venelle située entre la parc Auvigne et la résidence Archipel. Ce terrain est cédé au prix de 1 €.
Depuis plusieurs années, la municipalité confie à l’association FoDé Ouest, qui forme des « élagueurs- grimpeurs », des travaux pour une équipe de 8 à 10 stagiaires encadrés par 2 formateurs pendant 15 à 20 jours. Une nouvelle convention est signée, qui prévoit une participation forfaitaire de la municipalité de 250 € par jour de travail.
Chaque commune de Nantes Métropole doit présenter chaque année le rapport d’activité de Nantes Métropole, en particulier sur le territorial de la commune (Voirie, espaces publics, assainissement, Habitat et Urbanisme, environnement, développement économique, commerce,…) Le Conseil municipal prend acte de cette présentation.
Par ailleurs, en début de séance, Michel Leclanche a présenté sa démission des mandats qui lui ont été confiés par le Maire (tout en restant Conseiller Municipal), en raison de divergences de valeurs et d’orientations.
Le Maire enregistre cette démission et remercie Michel Leclanche pour le travail qu’il a effectué. -
Reconnaissance de l’État de Palestine
les collectivités locales saluent un acte symbolique fort
21 septembre 2025, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursLors de l’Assemblée générale des Nations unies (ONU) prévue lundi 22 septembre, le président de la République, Emmanuel Macron, devrait enfin procéder officiellement à la pleine reconnaissance de la Palestine comme État.
Et 32 Communes : Ancenis, Blain, Bouguenais, Bouvron, Chaumes-en-Retz, La Chevallerais, Corsept, Couëron, Erbray, Fay-de-Bretagne, Fercé, Geneston, Guenrouët, La Grigonnais, La Chapelle-sur-Erdre, Loireauxence, Les Sorinières, Orvault, Plessé, Rezé, Saint-Aubin-des-Châteaux, Saint-Herblain, Saint-Jean-de-Boiseau, Sainte-Luce-sur-Loire, Saint-Malo-de-Guersac, Saint-Mars-de-Coutais, Saint-Nazaire, Saint-Nicolas- de-Redon, Saffré, Sainte-Pazanne, Saint-Vincent-des-Landes
COMMUNIQUE de PRESSE :
Le Département de Loire-Atlantique et 32 communes engagées dans un Pacte d’amitié et de soutien politique avec le Gouvernorat de Jérusalem saluent la décision attendue du président de la République de reconnaître officiellement l’État de Palestine lors de l’Assemblée générale de l’ONU.« À notre échelle, nous affirmons depuis longtemps notre soutien au respect du droit international et aux droits du peuple palestinien. Cette reconnaissance, demandée et tant attendue depuis des années, est un acte symbolique fort. En rejoignant les 147 pays qui reconnaissent déjà l’État palestinien, la France assume enfin sa responsabilité historique pour la stabilité régionale. Reconnaître l’État palestinien, c’est poser un acte de dignité et offrir la seule garantie d’une paix véritable.
Cet acte symbolique doit s’accompagner d’actes concrets et immédiats : un cessez-le-feu et une vaste opération humanitaire internationale. La France, fidèle à ses valeurs et à l’impératif moral de préserver l’humanité de chacun, a le devoir de faire pression sur le gouvernement de Benyamin Netanyahou et de dénoncer les violations quotidiennes du droit international.
Nous réaffirmons ainsi notre engagement pour une paix juste et durable, et appelons la France à poursuivre son action en cohérence avec ses valeurs et sa responsabilité historique au Proche-Orient. »
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Le Monde selon Trump...
17 septembre 2025, par Patrick Cotrel - #Energies - Climat - #Développement Durable« L’Economie politique » consacre son N° du troisième trimestre 2025 au début du nouveau mandat de Trump.
Sans vouloir faire un compte-rendu exhaustif de ces différents textes, la suite évoque quelques aspects importants.Les 100 premiers jours de Trump…
Donald Trump a battu tous les records : 143 décrets en 100 jours. Ils ont l’intérêt de ne pas être débattus par les chambres parlementaires, et de montrer très rapidement ses orientations politiques : plus d’investissements de l’industrie dans les énergies verte, mais priorité au secteur pétro-gazier ; guerre commerciale contre les importations pour ramener les emplois aux USA ; chute de l’immigration et chute des impôts (avec les coupes budgétaires correspondantes).
Cette guerre éclair a provoqué un affolement des marchés financiers mondiaux, avec une envolée des taux de rendement des bons du trésor américain, ce qui renchérit le coût de la dette fédérale que Donald Trump cherche à réduire… D’où la décision de Trump de réduire provisoirement ces taux à +10 % pour tous les pays (sauf la Chine) pendant 90 jours, le temps de négocier.
En même temps, Trump a voulu réduire les dépenses de l’État de 2000 milliards de $ (20 % du budget fédéral !) pour financer son programme de baisse des impôts. Mais après avoir licencié les fonctionnaires fédéraux en période d’essai, ce sont des agences fédérales entières qui ont été supprimées : L’agence des USA pour un média global, dont Voice of America (1 200 emplois), L’Agence pour le développement international (4 800 emplois), l’Agence de protection de l’environnement (16 800 emplois), la moitié du département de l’éducation (4 200 emplois) et une bonne part de l’Administration de la sécurité sociale (58 400 emplois)…
Mais les économies ne sont pas suffisantes : les emplois ne représentent que 9,5 % des budgets. Et Trump a proposé au Congrès une réduction de 23 % touchant presque toutes les administrations (les transports, l’éducation, le logement, les services sociaux, les organisations scientifiques et environnementales)... Seul le budget de la défense, lui, augmenterait de 13 %.
Mais les prévisionnistes estimaient, compte tenu des ces réductions, que la dette des USA atteindrait 156 % du PIB en 2055. Ce qui a conduit D. Trump à émettre l’idée d’augmenter provisoirement les impôts des plus riches (création d’une tranche supplémentaire pour les revenus supérieurs à 2,5 millions de $ par an).La référence de Trump : Stephen Miran
Stephen Miran est le chef du groupe des économistes chargé de conseiller Donald Trump. Il a d’ailleurs écrit une publication en Novembre 2024.
Selon lui, il est indispensable d’obtenir une dévaluation du dollar (qui représente un fardeau pour les USA) par la hausse des droits de douane, de façon à diminuer le déficit commercial des USA (actuellement de plus de 900 milliards de $) et attirer des entreprises qui voudraient éviter ces droits de douane.
Ainsi, D. Trump déclarait au cours de sa campagne : « sous [ma] direction, nous allons prendre les emplois des autres pays, nous allons prendre leurs usines, nous allons ramener des milliers et des milliers d’entreprises et des milliers de milliards de dollars de richesse dans notre bon vieux pays, les Etats-Unis ».
Mais, en même temps, il veut préserver le statut de monnaie de référence internationale du $ (ce qui semble contradictoire !). En décembre 2024, D. Trump déclarait : « Nous exigeons de ces pays qu’ils s’engagent à ne pas créer une nouvelle monnaie des BRICS [= Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud], ni à soutenir une autre monnaie pour remplacer le puissant dollar américain, faute de quoi, ils seront soumis à des droits de douane de 100 % et devront s’attendre à dire adieu à leurs ventes dans la merveilleuse économie américaine. »Créer un « mur tarifaire mondial autour de la Chine »
Stefan Miran et D. Trump estiment que la plus grosse menace pour l’économie américaine, c’est la Chine. C’est pour cela que les importations chinoises vers les USA promettent d’être les plus taxées : annonce de 34 % dans un premier temps, puis 145 % lorsque la Chine a menacé de taxer également les importations des USA vers la Chine. Mais cela ne s’arrête pas là : les USA veulent que les autres pays mettent en place un « mur tarifaire mondial autour de la Chine », c’est à dire qu’il augmentent les droit de douane sur les importation chinoises … sous menace de ne plus pouvoir compter sur la protection du parapluie atomique américain.Une nouvelle phase du capitalisme ?
Comme on le constate, on est bien loin de la « libre concurrence » qui va permettre l’innovation, le progrès, la baisse générale des coûts de production, l’existence illimité des ressources naturelles…
On est aujourd’hui confronté à un haut mélange d’économie, de politique et de militaire.
Arnaud Orain tente de « décrire l’émergence d’un « capitalisme de la finitude », c’est-à-dire un capitalisme conscient de la finitude des ressources naturelles et politiques, et qui ne s’embarrasse plus de promettre ni de croire en une mondialisation heureuse. Ce nouvel état est un conflit perpétuel où le commerce devient un jeu à somme nulle, visant l’appropriation maximale des richesses mondiales. Cela implique :de contrôler les réseaux de transport de marchandises ;
de contrôler l’extraction des matières premières nécessaires au fonctionnement de l’économie ;
de contrôler les processus de production en les concentrant dans de gigantesques entreprises monopolistiques, qui acquièrent, de fait, un véritable souverain. » (Margaux Falise)
« Arnaud Orain identifie trois période de ‘capitalisme de la finitude’ : la périodes des grande découvertes et la colonisation d’un monde aux limites encore inconnues (XVIè – XVIIIè siècles) ; celle du boom démographique post-révolution, qui pousse les Etats européens vers la quête d’un « espace vital » (1880-1945) ; et, enfin, la nôtre à partir d’environ 2010.
L’histoire récente est faite de cycles, tantôt prédateurs, tantôt libéraux, mais certainement toujours capitalistes, dans la mesure où c’est la possession du capital qui donne un pouvoir de décision sur la production économique, et sur les décisions politiques. » (Margaux Falise)
« Les Etats Unis rejouent aujourd’hui le rôle d’une Europe colonisatrice qui, par le passé, s’est étendue frénétiquement par peur de manquer ou de perdre face à la concurrence, en abandonnant derrière elle les principes libéraux qui l’ont construite. » (idem)Pour l’avenir, « Arnaud Orain estime qu’on ne dirige pas nécessairement ver une troisième guerre mondiale, mais vers un affrontement contenu entre blocs commerciaux alliés. » . Mais que se passera-t-il lorsque nous seront confrontés au manque d’eau, au manque d’espace, d’air respirable ou de terres émergées ? « Comment penser un nouveau capitalisme de la finitude lorsqu’on n’essaie pas de s’approprier une ressource limitée, mais de conserver un bien qui est en train de disparaître ? » (idem)
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