Articles les plus récents
page précédente | 1 | ... | 138 | 139 | 140 | 141 | 142 | 143 | 144 | 145 | 146 | ... | 335 | page suivante
-
La crise de la gauche
28 mars 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Elections 2017 - #Développement DurableA l’occasion de cette campagne pour l’élection présidentielle, on ne peut que constater l’état de crise du système politique français.
Bien entendu, cela traduit une crise de société profonde, marquée par un chômage massif et durable, qui rend les discours sur la croissance inopérant ; un accroissement des inégalités qui percute les révélations sur les affaires financières, les fraudes fiscales (quelque fois avec la complicité de personnages politiques) ; la crise écologique avec ses menaces qui se précisent même chez nous (pollution de l’air dans les villes) et ses catastrophes déjà à l’œuvre dans les pays du Sud ; un développement accéléré du numérique qui menace les emplois d’exécution et les productions bas de gamme, tout en fliquant la vie courante de chacun.
Face à cela, nos institutions politiques semblent incapables d’apporter des débuts de réponse crédibles. Cela explique cette aspiration profonde à un changement réel des institutions et du personnel politique.
A l’occasion de cette crise, d’autres failles apparaissent aujourd’hui : le système ultra présidentiel appuyé sur un mode de scrutin uninominal majoritaire par circonscription était efficace pour apporter une stabilité lorsque le bipartisme était dominant. Mais la montée de l’extrême droite le rend inopérant : les pays qui ont un mode d’élection proportionnel pour les députés se trouvent mieux protégés contre l’extrême droite, même s’il oblige à des compromis (inconnus en France) pour dégager des majorités négociées.
Enfin, la gauche est en pleine crise d’orientation et de représentation. Et la domination du PS depuis 1981 est aujourd’hui menacée.
Quelle analyse faisons-nous de cette crise de la gauche et quelles conséquences en tirons-nous pour sa recomposition ?Pour lire l’analyse, cliquer ici
titre documents joints :- info document (PDF - 177.5 ko)
Il y a 1 message(s) de forum -
Evolution du chômage en février2017
24 mars 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiComparaison avec janvier :
Le nombre de chômeurs de cat A a diminué de 3 500. Mais, sur l’ensemble des cat. A, B et C, on a une forte hausse de 28 800. Autrement dit, on a une nette augmentation des chômeurs qui ont exercé un petit boulot dans le mois.
Si on examine les flux d’entrées/sorties du chômage, on constate une forte diminution des entrées en stage (près de 20 000 de moins qu’en décembre dernier).Les indicateurs de tendance :
L’évolution du nombre de chômeurs de cat.A, B et C sur un an était de 0% en décembre ; il est en augmentation de 1% en février (+52 400).
Toutes les tranches d’âge sont touchées : les plus de 50 ans sont à la peine (+5,5% sur un an) ; les 25-50 ans repartent à la hausse. Seule le nombre de jeunes continue de baisser, mais nettement moins vite que les mois précédents.
La part des chômeurs de longue durée (plus d’un an) reste stable par rapport à l’ensemble, et la durée moyenne de chômage évolue peu : 580 jours.
En Pays de la Loire :
La tendance en Pays de la Loire suit l’évolution nationale, même si elle est un peu meilleure : le nombre de chômeurs de cat.A, B et C ne baisse plus que de 0,3% sur un an.Même constat en Loire-Atlantique où la baisse du nombre de chômeurs de cat.A, B et C sur un an n’est plus que de 0,5%.
-
Affaires Fillon
Cette fois-ci, c’est grave, Docteur ?...Oui !
23 mars 2017, par Patrick CotrelJusqu’à présent, les "affaires Fillon" semblaient révéler un personnage avide de récolter beaucoup d’argent, sans être trop regardant sur les méthodes, la morale et la légalité.
Mais les dernières révélations semblent indiquer une toute autre dimension.Au lendemain de la victoire de Fillon à la primaire de la droite, un certain Robert Bourgi ("successeur" de Foccart pour la Françafrique et porteur de valises de billets pour plusieurs millions € entre certains dictateurs africains et des responsables politiques français de premier plan, comme il l’a lui-même confessé) lui offre des costumes pour plusieurs dizaines de milliers €. Ce cadeau spontané ressemble fortement à une proposition de services. Et Fillon se précipite chez le tailleur. Cette acceptation ressemble à une acceptation de marché. La réponse « Et alors ? » est un peu courte…
En juin 2015, le député Fillon signe, pour le cabinet 2F Conseil dont il est l’unique actionnaire, un contrat avec un milliardaire libanais qui travaille dans les pipelines pour le mettre en contact avec Vladimir Poutine et le PDG de Total (qui se trouve être son ancien directeur de cabinet au ministère des télécom) pour un montant de 50 000$. Ces contacts ont effectivement eu lieu.
Et là, ce ne sont plus seulement des affaires de fric, mais aussi du lobbying politique. Comment imaginer que de telles affaires n’auraient aucune influence sur la politique française en Afrique et vis-à-vis de la Russie de Poutine, si Fillon était élu Président de la République ?
D’ailleurs, au hasard, Fillon est clairement partisan d’un rapprochement avec Poutine pour gérer les affaires du monde... Comme Le Pen (et un petit peu Mélenchon, aussi).
Nous sommes là en présence d’affaires beaucoup plus graves que de "simples" affaires de fric ! -
Conseil régional PdL
Quelques échos de la session plénière du 17 mars
19 mars 2017, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Développement Durable - #Apprentissage - #Format. Profession.Le sujet principal de cette session était le débat sur le plan "Industrie du futur". Mais d’autres points , comme le décrochage scolaire, les actions éducatives ou la formation professionnelle continue, ont également discutés.
Industrie du futur :
Pour Sophie BRINGUY : "Le mouvement de numérisation et d’automatisation doit être gagnant-gagnant. Ce que propose Bruno Retailleau c’est de la destruction d’emplois, du mal-être au travail, et une société d’exclusion pour celles et ceux qui ne pourraient pas suivre.
Les points clé de son intervention :A noter, car cela est rare : un avis très critique du CESER, sur tous les points du plan.
Ce plan régional est un effet d’annonce : peu de nouveautés, budget annoncé opaque (on ne sait pas quelles lignes vont être ponctionnées, aucun nouveau budget voté à cette session)
Un plan qui ne prend pas en compte les enjeux du futur (dimension environnementale et sociétale)
Question : dans sa version actuelle, est-ce un plan de destruction de l’emploi ? Il n’y a en effet aucune évaluation ni même aucun début de réflexion sur les impacts sociétaux de ce plan.
Nous demandons la mise en place de critères de sélection des projets (nombre d’emplois créés, innovation sociétale, bénéfice environnemental, amélioration des conditions de travail).
Nous demandons une réflexion approfondie sur les impacts socio-économiques d’un tel plan en Pays de la Loire et les perspectives possibles pour une transition gagnant-gagnant, avec le soutien à un projet de recherche en sciences humaines.
Pour lire l’intégralité de son intervention, cliquer ici
Education et formation professionnelle continue :
Seulement 6 millions d’euros consacrés à la lutte contre le décrochage scolaire (-14%) et réduction de 10% des subventions de fonctionnement aux Missions Locales (qui prennent principalement en charge les décrocheurs)
Le décrochage scolaire commence vers 13/14 ans ; il ne faut pas attendre 16 ans pour intervenir, comme le laisse supposer ce plan.
Plan éducatif régional : il n’y a plus d’ouverture sur le monde. Citation de Franck Nicolon : "La lutte contre les discriminations et le thème du développement durable ont disparu des projets d’actions éducatives de la majorité Retailleau. La lutte contre le racisme et l’homophobie, l’inégalité hommes-femmes sont pourtant plus que jamais d’actualité !".
En ce qui concerne la Formation Professionnelle Continue, Christelle Cardet est intervenue dans le sens de ce qui avait été dénoncé lors de la conférence de presse du 14 mars. Pour lire l’article sur ce sujet, cliquer ici.
-
Meeting Hamon à Bercy : pari gagné
19 mars 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Elections 2017Selon les quotidiens à paraitre demain, "Avec près de 20 000 personnes présentes, l’ancien ministre de l’Éducation a réussi le pari de la mobilisation. En comparaison, environ 10 000 personnes s’étaient rendues au meeting parisien d’Emmanuel Macron, porte de Versailles, au mois de décembre." (Le Parisien).
"Benoît Hamon n’a cessé de bout en bout de son discours d’invoquer le « siècle de combats et de conquêtes démocratiques » de son camp. Un héritage qu’il « assume, revendique, et continue », assure-t-il, citant pêle-mêle Bourdieu, Camus, Marcuse, Beauvoir mais aussi Césaire ou Rabhi. Une façon de se positionner comme seul candidat de toute la gauche, et de répondre aux procès de l’aile droite de son propre camp . « Ils nous disent : Oubliez votre histoire et vos espoirs. Il faudrait que nous oubliions quoi exactement ? Les ouvriers de Florange et de Whirlpool ? Les congés payés de Blum ou les 35 heures de Martine Aubry ? L’abolition de la peine de mort avec Badinter ou le mariage pour tous de Christiane Taubira ? Non, nous n’oublions pas ! » (Le Parisien).
"Lors de son fameux discours du Bourget, François Hollande avait brocardé cet ennemi « qui n’a pas de nom, pas de visage » la finance. Cinq plus tard, Benoît Hamon prend le contre-pied, fustigeant un ennemi « qui a plusieurs noms, plusieurs visages. » « Le parti de l’argent a trop de candidats dans cette élection », continue-t-il." (Le Parisien)
"Moquant aussi bien les costumes de Fillon que les invitations de Macron à devenir « milliardaires », Benoît Hamon en a profité pour s’en prendre au vote utile : « C’est cela le vote utile ? Ce serait soit les candidats rattrapés par les affaires soit le candidat du monde des affaires, soit les candidats des intérêts cachés soit la candidate de la haine assumée ? » (Le Parisien)
"La gauche dite « de gouvernement » rejette son revenu universel ? Hamon réplique en le resituant dans la ligne des acquis sociaux du Front populaire et du Conseil national de la résistance (CNR)." (Libération)
« Quelle clause Tartuffe que cette clause Molière. Comment aurait-on reconstruit la France sans les étrangers ? », « Tartuffe Wauquiez, Tartuffe Pécresse, Tartuffe Fillon ! Et tout ça pour plaire à qui ? A Marine Le Pen ! » (Le Parisien)
"Hamon fait sa propre adresse à la jeunesse, menacée par l’extrême droite : « N’admettez jamais qu’un seul de vos amis soit obligé de baisser la tête dans la rue en raison de ce qu’il est ou de ce qu’il paraît ! » clame-t-il." (Libération)
page précédente | 1 | ... | 138 | 139 | 140 | 141 | 142 | 143 | 144 | 145 | 146 | ... | 335 | page suivante