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Yannick Jadot ce matin (mercredi 22 fév.) sur France Inter :
"Nous sommes à quelques heures d’un accord"
22 février 2017, par Patrick Cotrel - #Elections 2017 - #Développement DurableImportante interview de Yannick Jadot sur France inter. Il était questionné à 7h50 par Alexandra Bensaid à propos des négociations avec Benoît Hamon et des relations avec Jean-luc Mélenchon.
"ça avance, on est à quelques heures d’un accord, ce sera cette semaine ou pas"
Question : qu’est-ce qui bloque sur les objectifs ?
Jadot : "La fermeture des 58 réacteurs nucléaires, c’est oui. Le scrutin à la proportionnelle, c’est oui, Notre-dame des Landes, c’est oui."
Alors quels points de blocage ?
Jadot : on a déjà eu une expérience malheureuse de discussion avec le PS il y a 5 ans. Il faut discuter des moyens qu’on se donne d’atteindre les objectifs. "Il ne suffit pas de se donner un objectif : il faut travailler. Que fait-on les 100 premiers jours ?"
Et sur le partage des circonscriptions ?
Jadot : Oui, c’est aussi en discussion, mais ce n’est pas le plus important. Il faut d’abord se mettre d’accord sur le projet, le projet, le projet ! et créer une dynamique.
Et Mélenchon ?
Mélenchon veut rester sur son projet. Créons d’abord une dynamique. On verra après…Pour écouter l’interview, cliquer ici.
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Bure : c’est maintenant que ça se joue !
16 février 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableL’industrie nucléaire tente d’imposer par la force depuis plusieurs années un projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure dans la Meuse.
Ce projet signifie que la quasi-totalité de la radioactivité produite par le nucléaire en France sera enfouie pour des centaines de milliers d’années dans le sous-sol de cette région. À très court terme, il imposerait de raser une forêt et un défrichement illégal a déjà commencé.
Les occupants du Bois Lejuc, entrés en résistance contre le projet d’enfouissement de déchets nucléaires sont menacés d’expulsion. C’est le moment de leur donner un coup de pouce pour que cette lutte se poursuive. Une bataille décisive va se jouer jusqu’à mi-mars, date à laquelle la nidification empêcherait, selon le code de l’environnement, toute déforestation.
Manifestation nationale à Bure le 18 février dans le Bois LejucPour toutes précisions, voir le site du réseau « Sortir du nucléaire » en cliquant ici.
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Un tournant dans la campagne pour l’élection présidentielle
15 février 2017, par Patrick Cotrel - #Elections 2017 - #Développement DurableDernière nouvelle : résultat du vote des écologistes
10 155 votants (participation de 60%)
89,70% de Oui, 2,39% de blancs et 7,91% de Non.
Ce vote est un signal très clair de la part du peuple de l’écologie.
Après l’élimination de plusieurs favoris des primaires (Cécile Duflot, Sarkozy, Jupé,…) cette élection présidentielle nous a réservé une nouvelle surprise : Benoît Hamon a repris une bonne partie des principales propositions et de la logique écologiste de EELV dans sa campagne pour la primaire du PS, ce qu’on percevait déjà depuis pas mal de mois. Mais contre toute attente, cela a créé une dynamique victorieuse au sein des adhérents et sympathisants PS.
Cela constitue donc une situation nouvelle : le social libéralisme de Valls (et Hollande) est minoritaire au sein de la gauche, et les trois candidats de gauche qui sont encore en course se réclament de l’écologie politique. Ne boudons pas notre plaisir : c’est une victoire pour nous. Pas pour notre organisation, qui n’a pas été capable de sortir de la marge ; mais pour notre projet politique qui s’avère représenter le renouveau et l’avenir de la gauche.
En même temps, cela nous donne une responsabilité historique dont les enjeux sont :comment prolonger la dynamique basée sur ce renouveau de la pensée et des propositions de la gauche ? Elle doit se traduire par un programme et un candidat unique en situation de gagner l’élection présidentielle, suivis par la présentation de candidats communs aux législatives, capables de constituer une majorité parlementaire indispensable.
et en même temps, comment, par cette dynamique, renouer avec les couches les plus défavorisées de la population, qui ont perdu espoir en la gauche et se tournent vers l’abstention ou l’extrême droite ?
La question qui est aujourd’hui posée aux trois candidats et à leurs partisans, c’est de savoir s’il est possible de dépasser les intérêts et logiques de chacune des organisations pour parvenir avant tout à un programme commun. La validation de ces négociations est l’objet de la consultation auprès des votants à la primaire des écologistes, qui ont jusqu’à ce jeudi 16 février à 18h pour voter par internet.Bien entendu, il ne s’agit pas de retomber dans des tractations entre les appareils des partis sur le partage des ministères et des circonscriptions législatives. Comme Yannick Jadot l’a clairement indiqué, il faut avant tout se mettre d’accord sur le projet. Ce n’est qu’ensuite que, sur la base de l’accord, on pourra parler des personnes. Sa notion de label « majorité présidentielle » est très clair (y compris vis-à-vis des sociaux libéraux).
Ne le cachons pas, c’est avec JL Mélenchon que la discussion est la plus difficile. D’une part car il semble attaché à sa candidature, dans une espèce d’élan bonapartiste (tout en disant qu’il veut rendre le pouvoir au peuple). Mais aussi en raison de sa position très anti européenne : c’est la sortie de l’Europe (sa solution B), qu’il développe surtout. Et cela constitue une divergence avec les deux autres candidats. Mais si les discussions avec le PC sont positives et si la dynamique populaire s’enclenche, la pression sera importante sur ‘la France insoumise’.
Bien entendu, il ne s’agit pas d’abandonner notre identité et notre capacité à faire entendre notre voix autonome si les négociations échouent. De ce point de vue, il est essentiel d’arriver à collecter les 500 signatures de parrainages. Mais dans ce cas, la candidature de Yannick Jadot aura pris une dimension, à l’occasion de ces négociations, qu’il aurait été difficile d’atteindre sans ces évènements.
Aujourd’hui, nous avons peut-être rendez-vous avec l’histoire. Mais la sanction d’un échec, nous la connaissons déjà : c’est un second tour entre Macron et Le Pen.
Et nous pourrons continuer notre vie de petit groupe persuadé de détenir la vérité, mais sans impact réel sur la réalité (ce n’est pas à 7000 que nous allons faire la ‘révolution écologique’ !). Témoigner, c’est bien, mais transformer c’est beaucoup mieux.
Pour ma part, à mon âge, je suis pressé que la société change pour la qualité du monde offert à nos petits-enfants.
Sachons prendre le risque de la victoire et de la transformation !!! -
Région : Bilan après un an du « laboratoire filloniste »
15 février 2017, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Déplacements - #Développement Durable - #Format. Profession.Intéressant de voir les évolutions de cette région des Pays de la Loire, dirigée par une personnalité très proche de François Fillon.
Au bout d’un an, le groupe écologiste et citoyen au Conseil régional des Pays de la Loire, dresse un premier bilan.
Sophie BRINGUY, Lucie ETONNO, Christelle CARDET, Pascale DEBORD, Franck NICOLON et Christophe DOUGÉ passent en revue les différentes politiques de la Région.La coopération décentralisée a été quasiment abandonnée au profit d’aides à des minorités religieuses ;
La commande publique responsable (préférence aux bâtiments HQE, à l’agriculture bio et au commerce équitable) a été pratiquement abandonnée ;
Le développement économique : abandon de la conditionnalité des aides aux entreprises sur des critères sociaux, environnementaux et démocratiques ; suppression du Fonds à l’investissement des entreprises de l’économie sociale et solidaire, de la prime à la création d’entreprise d’aide à la personne et de 40% des crédits recherche. Malgré une référence à la transition énergétique, nous sommes revenus à une vision productiviste de l’économie.
Formation professionnelle et apprentissage : seul l’apprentissage semble compter, mais la formation professionnelle continue et la formation professionnelle tout au long de la vie régressent face aux formations de simple adaptation au poste de travail. Réduction de 5% des financements aux organismes de formation dans le sanitaire et social ;
Education et lycées : disparition de certains projets d’actions éducatives sur le développement durable et la lutte contre les discriminations, menace des aides aux Missions Locales chargées de suivre les jeunes sortis du système de formation (baisse des crédits de 10%), baisse de 1 million € des crédits de fonctionnement aux lycées mais augmentation des aides aux investissements des lycées privés. Par contre, la politique de qualité de la restauration scolaire et l’accueil des mineurs isolés étrangers semblent sauvegardées.
Transports : retour d’une politique du tout routier (nouvelle politique dotée de 115 M€) et arrêt des investissements pour les rames TER.
Energie, Climat : La question du changement climatique semble avoir disparue : pas de diagnostic et donc pas de préparation aux conséquences de ces changements. Baisse des aides à la rénovation des logements individuels pour le plus modestes (-50%). Point positif : aides au diagnostic énergétique des bâtiments publics accompagnées d’une conditionnalité des aides ;
Environnement : La politique de l’eau est maintenue mais un légère baisse des subventions aux associations de protection de la nature…sauf pour les chasseurs ! Une inquiétude sur la volonté de bétonner le littoral (pour le « protéger » !).
Culture : maintien de l’enveloppe budgétaire, mais attribution des subventions sur des choix idéologiques : suppression pour le Hellfest, Cinépride à Nantes et Gay Pride du Mans. Arrêt des subventions et emplois aidés aux fédérations d’éducation populairer, cez qui va poser des problèmes d’emploi.
Agriculture : la forte croissance de l’agriculture bio continue d’être accompagnée, mais des aides « aveugles » sont données à l’industrie agroalimentaire. Ex., le crédit de 390 000€ pour une recherche sur la fragilité des biscottes !
Aide aux territoires : abandon des quartiers populaires urbains et retour à la politique de guichet des années 80, sans vision d’ensemble.
Pour plus de détails sur ce bilan, téléchargez la newsletter du groupe écologiste et citoyen du Conseil régional, en cliquant ici.
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Départ de Ronan Dantec de Nantes Métropole
14 février 2017, par Patrick Cotrel - #Développement Durable - #Nantes MétropoleComme il était convenu lors des municipales de 2014, Ronan Dantec a été Conseiller communautaire jusqu’à la COP 22, afin de poursuivre son action de représentation, au nom de Nantes Métropole, des villes du monde dans les négociations sur le climat.
Extraits de son discours lors du Conseil de Nantes Métropole du 10 février 2017 :
« Je retiendrai de notre action l’Agenda 21, adopté en 2006, un moment politique que je continue à considérer comme à part, quand des centaines d’acteurs du territoire, de tous statuts et sensibilités, ont donné mandat aux élus, après des mois d’élaboration, du développement de pas moins de 21 politiques publiques nouvelles, comme le plan climat ou la politique des temps. Je voulais donc ici encore en remercier Hélène Combe, trop tôt disparue, qui nous avait accompagnés dans cette démarche plus que participative, et vous inciter à relire le diagnostic de territoires alors élaborés qui me semble encore aujourd’hui particulièrement pertinent. »
« Je voulais enfin vous remercier, madame la présidente, d’avoir dit banco à ma proposition d’organiser un sommet mondial sur le climat à Nantes après la COP21. Le Climate chance aura été un réel succès et nous annoncerons dans quelques jours au Maroc la date et le lieu de l’édition 2017, avant, n’en doutons pas, de retrouver Nantes pour une future édition. La lutte contre le changement climatique et les atteintes à l’environnement auront été, vous le savez tous, le fil de mon action à Nantes Métropole, tant je suis convaincu que nos sociétés ne pourront survivre au XXIème siècle si elles ne répondent pas à ces défis. C’est la raison de mon opposition ferme à certains projets d’infrastructures en contradiction flagrante avec ces priorités. Je suis d’ailleurs très heureux de quitter ce conseil sans que l’irréparable ne se soit produit, j’ai même le sentiment que ce risque s’éloigne durablement (…) »
« Ce territoire s’est très fortement et très positivement développé depuis 25 ans, il crée des emplois, attire des entreprises, assume mieux que d’autres sa capacité à redistribuer les richesses produites vers les plus fragiles. (…) [Mais] trop de territoires s’effondrent, dans la France de la diagonale du vide ou ailleurs dans le monde. Il est aussi de notre responsabilité d’y répondre. Ce n’est pas si facile, c’est un vrai défi pédagogique et démocratique d’expliquer à nos habitants, nos citoyens, plus que jamais tentés par le repli, que leur avenir passe au contraire par plus de solidarité, de répartition de richesse, d’accueil des plus fragiles, qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs, de responsabilité renforcée sur les défis environnementaux planétaires. Nous ne sommes pas seulement responsables de nous-mêmes, mais bien porteurs d’une part de la responsabilité collective. »
Merci, Ronan !
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