Articles les plus récents
page précédente | 1 | ... | 130 | 131 | 132 | 133 | 134 | 135 | 136 | 137 | 138 | ... | 335 | page suivante
-
La politique régionale de formation professionnelle de Retailleau à l’œuvre :
déjà des dégâts visibles !
6 juillet 2017, par Patrick Cotrel - #Apprentissage - #Format. Profession. - #EmploiEn mars dernier, les élu-e-s du groupe Ecologiste et Citoyen, appuyés par les deux anciens Vice-présidents régionaux à la formation professionnelle, tiraient la sonnette d’alarme face aux décisions de la majorité Retailleau qui mettaient à mal la formation professionnelle et les organismes de formation locaux.
Un article de ce blog, "Casse pour la formation professionnelle : les plus fragiles impactés", retraçait la conférence de presse. Pour la relire, cliquer ici.
Dans un communiqué, les élu-e-s du groupe Ecologiste et Citoyen font un nouveau point sur cette question :
"Trois mois après, nos inquiétudes se confirment : de nombreux demandeurs d’emploi, les plus fragiles, se trouvent privés de formation professionnelle. La Région, qui se doit de répondre aux besoins de tous en matière de formation, manque à ses obligations !"La majorité veut donner la priorité absolue à l’apprentissage et sacrifie la formation professionnelle continue.
Ayant été pendant 6 ans Vice président à la Région, chargé de l’apprentissage et de la formation professionnelle continue, je sais que l’apprentissage est une voie intéressante de la formation professionnelle initiale. Mais elle est exigeante et ne convient pas automatiquement à tous les profils de jeunes. Si un jeune est attiré par un métier précis et que, supportant mal les contraintes de la vie scolaire, il a une forte envie de plonger dans le monde du travail, l’apprentissage pourra lui permettre de se responsabiliser, sans pour autant le limiter, puisque l’apprentissage peut permettre d’obtenir des diplômes à bac+5. Mais c’est plus d’heures de travail, moins de vacances, … C’est un véritable contrat de travail.
Mais il n’est pas obligatoire que tous les jeunes aient une vocation précise pour un métier précis à 16 ans. Et pour les jeunes qui ont déjà décroché depuis plusieurs années, l’apprentissage n’est pas la voie de rattrapage pour les nuls. D’abord, parce que la grande majorité des employeurs estiment que ce n’est pas leur rôle que d’apprendre à un jeune les connaissances de base (lire, écrire, compter,…) ou les comportements de base en société.
Pour qu’un jeune en échec puisse se relancer dans un projet professionnel et d’insertion dans la société, des phases de remise à niveau, d’orientation professionnelle, de reprise de confiance sont indispensables. Or c’est justement les crédits pour ces stages de remise à niveau et d’orientation qui ont été très fortement réduits (5 500 places supprimées), ainsi que les crédits de fonctionnement des Missions Locales (-10%) qui sont chargées d’accompagner ce public jeunes particulièrement en difficulté.
Ces prestations concernent également les chômeurs de longue durée qui sont souvent les plus éloignés de l’emploi.
La conséquence de cette politique, c’est aussi que les Missions Locales et de nombreux organismes de formation, qui font souvent un travail remarquable parce que très ancré sur les territoires, sont aujourd’hui en difficulté financière.
Déjà, des mesures de chômage partiel et des non renouvellement de contrats sont ouvertement envisagées.
On assiste à une véritable casse de la formation professionnelle continue en Pays de la Loire !
Pour lire le communiqué des élu-e-s du groupe Ecologiste et Citoyen, cliquer ici.Il y a 0 message(s) de forum -
Evolution du chômage en mai 2017
1er juillet 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Conseil régional - #EmploiLes constats :
Le nombre de chômeurs de cat A a augmenté de 22 300. Mais nous savons que cela n’est pas forcément significatif (cela peut venir des opérations de ‘pointage’ mensuel). Et d’ailleurs, l’évolution sur un an en pourcentage reste à la baisse (-0,74%). Mais si on élargit notre vision à l’ensemble du phénomène du chômage, en prenant en compte l’ensemble des catégories A, B et C, la situation difficile se confirme : +25 800 sur un mois et surtout une évolution annuelle (courbe de tendance) de +2,4%.
Ce sont les plus de 50 ans qui paient un lourd tribut : l’évolution annuelle pour cette tranche d’âge est de +6,5%, tandis que la tranche 25-49 ans augmente de 2%. Seul le nombre des jeunes continue de diminuer (-2,7% en un an).
Le chômage de longue durée (plus d’un an) continue d’augmenter : le nombre de CLD représente maintenant 44% de l’ensemble des chômeurs, et la durée moyenne du chômage égale son record à 583 jours.
Après quelques espoirs de baisse, le chômage est reparti sur une tendance annuelle de hausse de 2%.
Les questions :
Pourtant, on entend parler de reprise économique. Et effectivement, on peut observer quelques signes intéressants.Par exemple, Pôle Emploi enregistre plus d’offres d’emploi 301 000 offres, contre 268 000 en avril.
Par exemple, le nombre d’intérimaires est en augmentation continue depuis juin 2016 : 586 000 en juin 2016, pour 689 000 en mai 2017. Mais si on y regarde de plus près, le nombre de contrats d’intérim en Equivalent-emplois à Temps Plein augmente moins, même si nous n’avons pas encore les statistiques en ETP d’avril et mai).
Mais au total, ces constats amènent à poser des questions : est-ce que ce "redémarrage de l’activité économique" n’est capable que de générer seulement des emplois précaires qui ne mordent pas sur le chômage de masse ???
Du coup, cela éclaire d’un jour particulier les conversations entre les partenaires sociaux et le gouvernement qui vont se dérouler cet été à propos du code du travail (et en particulier des types de contrats de travail). Et si la précarisation des contrats de travail n’avaient pas d’impact sur le niveau de chômage ???
En pays de la Loire :
Alors que la région paraissait privilégiée par rapport à la situation nationale, on constate un décrochage depuis les derniers mois.
On constate une perturbation du cycle saisonnier sur les valeurs brutes (courbe du haut) : habituellement le mois de mai marquait un point bas ; ce n’est plus le cas en 2017.
Et le pourcentage d’évolution sur un an (courbe de tendance du bas) marque une très forte hausse.Ce constat doit immédiatement alerter les responsables qui peuvent influer sur l’économie régionale.
Les responsables politiques régionaux (et dans une moindre mesure des métropoles régionales) ne doivent pas tarder à interroger leur action. -
Des nouvelles de NDDL
Rassemblement festif des 8 et 9 juillet 2017
30 juin 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableUne tribune de Gérard Brovelli :
Dans une tribune publiée le 28 juin dans Ouest-France, Gérard Brovelli (maître de conférences honoraire à Université de Nantes) revient sur l’étude sénatoriale concernant les mesures compensatoires des atteintes à la biodiversité résultant des grands équipements. Il rappelle en particulier que le triptyque « éviter-réduire-compenser » a rarement été mis en œuvre, en particulier pour NDDL : on a commencé par la fin, « compenser »), en sautant la première étape (« éviter ») qui aurait consisté à étudier sérieusement les alternatives au projet. Et il rappelle à ce sujet "les conclusions très fouillées de la rapporteure publique, pour l’arrêt rendu par la Cour d’appel le 19 décembre dernier, [qui] donnent de précieuses indications " et indiquent que l’agrandissement de Nantes Atlantique est bien une "alternative avérée".
Il conclut en souhaitant que le nouveau gouvernement ait le courage de remettre ce dossier à plat, en le traitant dans le bon ordre.
Pour lire l’intégralité de la tribune, cliquer ici.Grand rassemblement festif les 8 et 9 juillet 2017
Cette année, le rassemblement à NDDL
sera sur le thème "de nos terres à la terre...résister, agir, vivre !"
Vous y trouverez les stands des organisations qui soutiennent la lutte et de nombreux débats. Pour consulter la liste des débats, cliquer ici.
C’est aussi un rassemblement festif et musical, où on peut manger boire et danser. Pour consulter la programmation musicale (avec Miossec et HK), cliquer ici.
Dimanche matin : un temps fort collectif :
Il se déroulera sur le terrain du Chêne des Perrières de 10h30 à 12h30 le dimanche 9 juillet et s’appuiera cette année sur deux modes d’expression créatifs et festifs.
Nous érigerons des totems, décorés sur place par des enfants et leurs parents, conçus par des participants ou apportés par des collectifs proches ou lointains ; ils diront notre respect des vivants de notre territoire, de notre volonté de les protéger autant qu’eux-mêmes nous protègent ; ils exprimeront tout autant notre élan collectif vers un futur engageant car solidaire, porté par les résultats de nos luttes ici et ailleurs.
Nous ferons la fête autour de ces totems pour exprimer notre pleine et profonde satisfaction de pouvoir ensemble “résister, agir, vivre” en lien avec les terres et la Terre. Une chorégraphie collective sera proposée à tous les participants. Quels que soient son âge ou ses compétences, chacun pourra s’y insérer et participer.Pour consulter le plan d’accès au site, cliquer ici
Pour renseignement complémentaire, consulter le site du rassemblement : http://www.notredamedeslandes2017.org/
titre documents joints :- info document (PDF - 189 ko)
- info document (PDF - 123.5 ko)
-
Brèves de Conseil
Conseil municipal du 27 juin 2017
29 juin 2017, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalLe point principal de ce conseil est le compte administratif 2016 (bilan définitif des comptes de l’année 2016).
Le compte administratif 2016 :
Une fois de plus, la présentation de ce Compte Administratif 2016 par la majorité est une « belle » histoire qui a peu de choses à voir avec la réalité. : encore une fois on nous détaille les frais de fonctionnement supplémentaires et l’investissement engendrés par le groupe scolaire-multi accueil de la Minais, qui seraient la source d’énormes problèmes financiers de la commune ; Encore un fois, la construction trop rapide de nouveaux logements a entrainé un afflux d’enfants dans les écoles, obligeant la municipalité de rouvrir l’école des Tilleuls, avec tous les frais de travaux et d’investissements que cela a entrainé…
Mais heureusement, la nouvelle majorité, telle Zorro, est arrivée et a réalisé des économies de fonctionnement (de personnel, en particulier), permettant de revenir à une situation financière saine.
Dans son intervention, Henri Samoyeau (BVESL) a démontré que cette explication n’est pas sérieuse : Si on prend pour référence l’année 2013 (dernière année pleine de la gestion de l’ancienne municipalité), on constate que les dépenses de fonctionnement ont augmenté de près de 700 000 €, avec près de 1 million € d’augmentation des frais de personnel.
Remarque : Sur le budget 2017, vous tentez de masquer cette augmentation de la masse salariale en sous-traitant le multi accueil de la Minais. Mais c’est plus pour un effet d’affichage et des raisons idéologiques, puisque la commune n’en tirera aucun bénéfice financier.
Les seules baisses un peu notables concernent la baisse des dépenses des services (mais cela avait déjà été le cas de 2012 à 2013 et de 2013 à 2014) et la baisse de 127 000 € des subventions aux associations.
Donc, l’amélioration de l’épargne brute (différence entre les recettes et les dépenses de fonctionnement) résulte de l’augmentation des recettes, en particulier de l’augmentation de 1 million € du produit des impôts locaux (du fait de l’augmentation de la population) ; mais aussi de l’augmentation des dotations de Nantes Métropole (+260 000 €) et des recettes des services pour 330 000 € (plus d’enfants aux restaurants scolaires, …). Elle provient aussi du remboursement de la TVA par l’Etat sur l’investissement de l’école et du multi accueil de la Minais (2,4 millions € !). En clair, la partie dynamique du budget provient de l’accroissement de la population. C’est cela qui a permis de compenser la baisse des contributions de l’Etat (de 470 000 €) et d’éviter une baisse très forte (prévue à 1,5 millions €) de l’épargne brute.
Voir l’annexe sur l’évolution des recettes et des dépenses depuis 2013.
Il n’est pas question de prétendre que le rythme antérieur de construction de logements neufs était bon. Cela résultait de la conjonction de 2 programmes simultanés (Les Islettes et la Minais, décidés par la municipalité de M. Brasselet) ; et la municipalité de gauche avait commencé à diminuer ce rythme excessif. Mais une réduction trop brutale, comme vous l’avez faite en 2014 et 2015, implique,à terme, un déséquilibre financier qui risque de se traduire par une diminution de l’aide aux associations et par une réduction des services publics à la population.
Pour Alain Lizé (Une Energie Nouvelle) on ne peut nier la bonne santé financière de la commune. Mais nous appelons à la vigilance sur plusieurs points. Il faut garder un service public de qualité et ne pas multiplier les externalisations. Les dotations de l’Etat baissent, mais vous y ajoutez une diminution de la construction de nouveaux logements. En conséquence, la baisse de l’épargne brute constatée en 2016 risque de se poursuivre. Et cependant, nous avons besoin d’augmenter la part des logements sociaux pour combler notre retard. Quels sont vos projets en la matière ?
Réponse du Maire : La construction de logements neufs est repartie au rythme prévu par le PLH (166 logements par an), le redémarrage de la ZAC de la Minais est négocié et la Préfette vient de nous féliciter dans un courrier pour avoir respecté nos engagements.
Globalement, nous tenons nos engagements concernant à la fois la création d’équipements nouveaux et la non augmentation des impôts et de l’emprunt.
J’espère que nous pourrons réaliser une maison de la fraternité lors d’un second mandat.Pour prendre connaissance des autres points abordés lors de ce Conseil et de l’annexe sur l’évolution du budget de fonctionnement, cliquer ici
titre documents joints :- info document (PDF - 255.5 ko)
-
Plus que 4 jours pour dire NON à l’EPR !
22 juin 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableDepuis 2005, L’Autorité de Sûreté Nucléaire savait que les procédures de fabrication de la cuve de l’EPR de Flamanville comportent de graves manquements. Or, la cuve est une pièce maîtresse d’un réacteur nucléaire. L’ASN avait à l’époque averti EDF et Areva des risques encourus, mais ces derniers ont tout de même lancé sa construction.
Le gendarme du nucléaire doit rendre un avis définitif sur la question en septembre prochain mais subit une pression considérable de la part d’EDF, d’Areva, de l’État français et même de la Commission Européenne dans l’optique de faire homologuer cette cuve défectueuse. C’est dans 6 jours que se réunit le prochain groupe d’experts mandaté par l’ASN.
Empêchons les intérêts de l’industrie nucléaire de l’emporter sur la sécurité de chacun.e d’entre nous,
interpellons l’ASN pour qu’elle refuse d’homologuer cette cuve !
Je signe la pétition en cliquant ici
page précédente | 1 | ... | 130 | 131 | 132 | 133 | 134 | 135 | 136 | 137 | 138 | ... | 335 | page suivante