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Crise du logement : Les promoteurs et les bailleurs sociaux dénoncent l’inaction de l’Etat
24 juin 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Nantes MétropoleTout le monde connaît la réalité de la crise du logement : augmentation des prix du foncier et des prix des matériaux de construction et des délais de livraison, augmentation des prix de production des logements et difficultés pour obtenir des prêts à des taux en augmentation, baisse généralisée de la production de logements neufs, y compris des logements sociaux (allongement des files d’attente), ...
L’urgence à agir pour l’État était évidente.Le plan gouvernemental rejeté par les acteurs de la construction :
Réunis au sein du CNR, les principaux acteurs du milieu avaient remis près de 200 propositions à l’exécutif. Ils étaient "alignés" comme jamais et "prêts à agir" pour une véritable "refondation" de la politique du logement, raconte le délégué général de la Fondation Abbé Pierre, Christophe Robert, lundi, sur France Inter.
Après l’annonce du « plan gouvernemental », sept organisations patronales ont ainsi exprimé leur "colère" face aux mesures présentées par l’exécutif. "Il n’y a plus de politique du logement", ont-elles accusé, appelant les autorités à "mesurer l’ampleur de la crise".
Quant à l’habitat social, le gouvernement renvoi à un « pacte » entre l’exécutif et les bailleurs sociaux. L’Union sociale pour l’habitat, qui fédère le mouvement HLM, a dénoncé "un vrai décalage entre le discours offensif du gouvernement et les mesures proposées". Dans Les Echos, sa présidente, Emmanuelle Cosse, "voit mal comment écrire un pacte de confiance avec le gouvernement" après une telle désillusion.
Et les propositions consistant à encadrer le prix du foncier ou bien à accentuer la fiscalité sur les meublés touristiques de type Airbnb, ou bien à encourager les communes à délivrer de nouveaux permis de construire restent sans suite.
Mais, finalement, tout ceci n’est pas une surprise, puisqu’à la mi-mai, sur CNews, le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, a prévenu que le ministère du Logement serait particulièrement sollicité pour faire des économies dans le budget 2024.
(voir le dossier de franceinfo en cliquant ici.Une Mission difficile pour les collectivités locales :
Ainsi, Nantes Métropole vient de faire voter par le Conseil communautaire un plan de relance pour débloquer la construction de logements, qui prévoit, par exemple :d’agir au cas par cas pour faciliter la sortie des opérations
de mobiliser 30 % de financement en plus pour le logement social
d’accélérer la mise en oeuvre des projets par un partenariat renforcé
de mener une action volontariste pour mobiliser davantage de fonciers
de mettre en oeuvre de nouvelles solutions innovantes (faciliter la transformation de bureaux en logements, favoriser l’habitat participatif, favoriser une filière de construction modulaires « hors site », …).
Pour lire le communiqué de presse, cliquer ici
titre documents joints :- info document (PDF - 237.9 ko)
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Ça sent la transition écologique à plein nez !…
19 juin 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatHier le Président Macron recevait à L’Elisées Elon Musk pour lui demander de construire une usine de fabrication de batteries en France.
Elon Musk est actuellement PDG de Space X, directeur général de Tesla et PDG du réseau social Twitter.
Space X a lancé la plus grosse fusée jamais construite, car Musk veut se lancer dans la conquête de l’espace pour y exporter des colonies humaines. Cette fusée a explosé peu de temps après son lancement. Un bel exemple de sobriété énergétique…
Par ailleurs Elon Musk est un grand défenseur de la liberté d’expression. C’est pourquoi, dès son rachat de Twiter, il a rendu à Donald Trump le droit d’utiliser ce ‘réseau social’ dont il avait été suspendu suite à ses multiples mensonges et provocations.
Bref, Musk est un grand défenseur de la démocratie et de la transition énergétique. Cela méritait bien une grande réception officielle…un peu plus tard, le même jour, M. Macron recevait MBS (Mohammed ben Salmane, Prince Héritier de l’Arabie Saoudite). C’est sa deuxième visite officielle en France en moins d’un an. Mohammed ben Salmane, MBS, s’active pour dépoussiérer et redorer son image et celle de son pays : Rapprochement avec la Russie et la Chine, normalisation des rapports avec l’Iran...il vient pour plaider la candidature de Riyad à l’Exposition universelle de 2030. Il a le soutien d’Emmanuel Macron, qui espère faire de lui un allié dans d’autres dossiers.
La France est ainsi disposée "à accompagner l’Arabie saoudite dans le renforcement de ses capacités de défense" et Emmanuel Macron a rappelé "la volonté des entreprises françaises de continuer d’accompagner l’Arabie saoudite dans la mise en œuvre de son ambitieuse Vision 2030", un vaste programme de réformes. Le président de la République a ainsi mis en avant "le savoir-faire reconnu des entreprises françaises, notamment en matière de transition énergétique, de transport, de santé et dans les nouvelles technologies".
Personne ne doute que MBS, qui règne sur ce grand pays producteur de pétrole, soit largement convaincu de l’impérieuse nécessité de sortir des énergies fossiles. Pas de doute, non plus, sur le fait que MBS soit un grand défenseur de la démocratie et de la liberté d’expression. On se souvient, par exemple, comment il a fait kidnapper et découper en morceaux un journaliste opposant Jamal Khashoggi...Enfin, l’Agenda du Président comportait, le 16 juin dernier, une visite à une entreprise sous-traitante de l’industrie aéronautique : "Nous Français, on doit être les champions de l’avion ultrasobre", a lancé Emmanuel Macron, vendredi 16 juin, annonçant l’investissement de 300 millions d’euros chaque année entre 2024 et 2030 pour développer la filière aéronautique.
Où en est la technologie ? La piste la plus concrète est de développer la production de kérosène à partir de déchets organique et agricoles : le SAF. L’objectif de l’UE visant à incorporer 6% de SAF dans les carburants fossiles à l’horizon 2030….
L’autre piste, c’est l’hydrogène. Mais là, on se heurte à plusieurs obstacles de taille :- on sait produire de l’hydrogène à partir des carburants fossile, mais on ne dispose pas des infrastructures permettant de le produire à grande échelle à partir des énergies renouvelables ;
- embarquer du poids et du volume dans un véhicule terrestre est possible : grâce à l’invention de la roue, il n’y a que la résistance au roulement à vaincre. Mais c’est sans commune mesure avec ce qu’impose un véhicule aérien : il faut tout embarquer et vaincre l’attraction terrestre qui est énorme. Or, l’hydrogène, même liquéfié (mais maintenu à - 253°C), prend 4 fois plus de volume que le kérosène !…
- les physiciens spécialistes de l’aéronautique estiment qu’un premier prototype ne pourra pas être mis au point avant 20 ans. "Le défi est colossal", confirme Christophe Turpin, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de l’hydrogène. Et en attendant, D’ici là, le chercheur rappelle la nécessité d’utiliser l’avion "au plus juste" et de procéder à un "gros ménage sur les vols internes".
Cette diminution est impérative, d’après Maxence Cordiez. Avant même une hypothétique arrivée à maturité de l’hydrogène, l’ingénieur estime que les biocarburants et e-fuels, qui surgiront avant l’hydrogène, "sont surtout une solution pour décarboner l’aviation une fois qu’on aura fortement réduit le trafic". Pour lui, "nous ne pouvons raisonnablement pas penser qu’ils permettront de continuer la croissance du trafic aérien, ni même de le maintenir dans son ampleur actuelle".
Voir à ce sujet le dossier de Franceinfo en cliquant ici.
Les avertissement d’Antonio Guterres :
Voir dossier Franceinfo : cliquer ici.
Nul doute que le Président Macron ait pris le temps de prendre connaissance du récent appel de Antonio Guterres (Secrétaire Général de l’ONU), à propos du danger climatique. Mais qu’en a-t-il retenu ???
"Nous nous précipitons vers la catastrophe, les yeux grands ouverts." La réponse collective du monde face au réchauffement climatique est "pitoyable", a dénoncé, jeudi 15 juin, le secrétaire général de l’ONU. "Les politiques actuelles conduisent le monde vers un réchauffement de +2,8°C d’ici à la fin du siècle. Cela annonce une catastrophe", a déclaré Antonio Guterres, qui a critiqué, lors d’une conférence de presse, le fait que "bien trop de gens [soient] prêts à tout miser sur des vœux pieux, des technologies qui n’ont pas fait leurs preuves ou des solutions miracles".
"Le problème, ce sont les énergies fossiles"
Antonio Guterres s’en est pris notamment une nouvelle fois aux énergies fossiles, "incompatibles" avec la survie de l’humanité : "Le problème n’est pas seulement les émissions des énergies fossiles. Ce sont les énergies fossiles elles-mêmes, point final." Les industries du secteur, charbon, pétrole et gaz, sont des cibles privilégiées du secrétaire général, qui les a exhortées à s’éloigner de produits "incompatibles avec la survie des humains".
Le haut fonctionnaire, qui s’est entretenu jeudi matin avec une dizaine de représentants de la société civile sur cette question, a d’autre part dénoncé le fait que "les droits humains des militants climatiques soient bafoués". "Dans toutes les sociétés, sans exception, les voix de la société civile doivent être entendues. Elles doivent participer à la table des négociations pour l’élaboration des politiques, et sur le terrain pour aider au changement", a-t-il insisté. -
Emploi-chômage en mars-avril 2023
18 juin 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiLes chiffres de Pôle-Emploi fin avril :
Pas de grand changement depuis plusieurs mois.
Notons que l’allongement de la période de chômage avant la prise en compte pour le calcul des droits aux indemnités de chômage n’encourage pas à s’inscrire (ou à se réinscrire).
On notera, cependant, une légère hausse du total des catégories A à D par rapport à mars 2023 (+20 000).
Du côté des offres d’emploi recueillies par Pôle Emploi, on constate une baisse assez perceptible sur un mois : -37 000 offres.
De plus, les sorties du chômage pour reprise d’emploi sont en nette baisse : 76 100 en avril pour 81 200 en mars 2023 et 96 100 en avril 2022.Enfin, l’INSEE signale une baisse notable du nombre d’emplois intérimaire au premier trimestre 2023 : - 18 000 postes (-2,2%).
Les chiffres de l’INSEE (1er trimestre 2023) :
Les enquêtes de l’INSEE nous permettent de compléter le tableau de la situation donné par les chiffres de Pôle Emploi.
Les types de contrats de travail :
Jusqu’en milieu de 2022, le nombre des contrats précaires (CDD, Intérim, indépendants) a fortement augmenté. Mais ensuite, les difficultés de recrutement ont permis un ré-équilibrage : le nombre des CDI a ré-augmenté, tandis qu CDD et intérim se sont stabilisés.
Du côté des ‘autres contrats’, on observe surtout une augmentation du nombre de contrats en alternance (apprentissage) et secondairement des indépendants (‘auto-entrepreneurs’, …).Le halo autour du chômage :
Il s’agit de repérer les personnes sans travail, mais pas forcément en situation de reprendre un emploi immédiatement. Ce ’halo’ est loin d’être négligeable : il comprend près de 2 millions de personnes !
Comme on le voit, le nombre de femmes et de jeunes qui sont dans cette situation a augmenté.
Autrement dit, ce n’est pas parce-que les entreprises annoncent vouloir recruter, que le nombre de personnes en situation personnelle de précarité (qui rend la reprise d’emploi difficile) diminue. Et ce n’est pas en accroissant cette précarité par la baisse des minima sociaux et l’accentuation de la crise du logement qu’on va obtenir une amélioration. Seul un travail d’accompagnement individuel, ainsi qu’une meilleure attractivité des conditions de travail peut permettre de diminuer ce ‘halo’ autour du chômage. -
A propos de l’impôt des très riches
13 juin 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableSelon une récente étude publiée le 6 juin dernier par l’Institut des politiques publiques, les ultrariches contribuent moins à l’impôt.
Précision : le principe de l’imposition sur les revenus est que le taux d’imposition augmente avec le niveau des revenus, comme le montre l’infographie publiée le 24 avril 2023 par Ouest-France.
Seul problème : tout n’est pas comptabilisé dans le revenu imposable. Ainsi les bénéfices non distribués par les entreprises, mais qui appartiennent à leurs riches actionnaires, ne sont plus taxés qu’à 25 % (taux de l’impôt sur les sociétés).Les auteurs de l’étude les ont donc réintégrés dans les revenus, et le résultat est très clair : l’impôt effectif total est progressif jusqu’aux 37 800 ménages les plus riches, pour lesquels le taux d’imposition n’augmente plus autant. Pire, même, pour les 3 700 ménages les plus riches, plus leurs revenus sont élevés et moins le taux d’imposition est élevé ; jusqu’à descendre à 26,2 % (taux effectif total comprenant l’impôt sur le revenu, l’ISF, les prélèvements sociaux, les impôts sur les sociétés !).
Le débat sur l’imposition des plus riches est donc relancé.
Il n’est pourtant pas certain que le gouvernement s’y engouffre : sans doute estime-t-il plus ‘normal’ de faire contribuer plus les plus modestes, en augmentant leur temps de travail, en réduisant la qualité des services publics (santé, logements sociaux, …) et des prestations sociales... -
Mobilisation le 6 juin contre la reraite à 64 ans
5 juin 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursRetour de manif
Cette manifestation était annoncée comme un échec prévisible de la mobilisation contre la retraite à 64 ans.
Certes, ces discours défaitistes entendus sur toutes les ondes ont produit un effet : ces manifestions n’ont pas battu un record.
Mais un forte mobilisation était là, avec une ambiance qui n’avait rien d’un enterrement.
Ouest-France a même annoncé 10 000 personnes ! Arrosées par des gaz lacrimo. par la police, comme à chaque fois...
Oui, le mécontentement social reste fort, et il dépasse largement la question de l’âge de la retraite.
Les opérations de diversion d’Emmanuel Macron et de sa majorité ne nous feront pas oublier...MANIFESTATIONS CONTRE LA RETRAITE A 64 ANS
L’Intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) appelle de nouveau à une large mobilisation le mardi 6 juin prochain pour dire non à la réforme des retraites.
En Loire-Atlantique des rassemblements et manifestations sont prévues :
...- à 10 h à Saint-Nazaire (place de l’Amérique latine),
...- à 10 h à Ancenis (station-service Esso),
...- à 10 h 30 à Nantes (miroir d’eau),
...- à 10 h 30 à Châteaubriant (mairie),
...- à 15 h30 à Clisson.
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