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Le chômage fin 2022, selon l’INSEE
20 février 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiLe taux de chômage affiché par l’INSEE fin 2022 est de 7,2% de la population active (= population au travail + chômeurs selon la définition utilisée par l’INSEE, soit 30,486 millions fin 2022).
Ce taux est assez stable depuis un an (-0,3%), après une période de baisse plus marquée depuis fin 2021.Le chômage des jeunes :
Si on examine les tranches d’âge, on constate :pour les 25-49 ans : le maximum a été atteint fin du 3ème trimestre 2020 (1,487 Millions). Puis la baisse a été continue jusqu’au 3ème trimestre 2023 (1,146 millions). Au 4ème trimestre 2023, on enregistre une légère hausse (1,151 millions).
pour les plus de 49 ans : on enregistre une légère baisse (0,48 Million) depuis le maximum du 1er trimestre 2020 (0,493 million).
par contre le nombre de jeunes (15-24ans) augmente régulièrement : il était de 0,547 million au 1er trimestre 2020, et il est de 0,564 million fin 2022.
De plus, le nombre de jeunes qui sont sans emploi ni en cours de formation, enregistre une hausse par rapport à fin 2019 (12,3% des jeunes pour 12,5% fin 2022). Cette hausse s’est accélérée fin 2022.
Une baisse du chômage "en trompe l’œil" :
C’est le titre de l’article de Ouest-France du 15 février 2023 qui analyse ces chiffres de l’INSEE.
Il analyse en particulier l’évolution du "halo autour du chômage". Qu’est-ce que c’est ?
L’INSEE a pris la définition du chômage du Bureau International du Travail qui est très sélective : Un chômeur est une personne en âge de travailler (c’est-à-dire ayant 15 ans ou plus) qui n’a pas travaillé, ne serait-ce qu’une heure, au cours de la semaine de référence, est disponible pour travailler dans les deux semaines et a entrepris des démarches actives de recherche d’emploi dans le mois précédent. Conscient de l’écart avec la définition appliquée par Pôle Emploi, par exemple, l’INSEE a créé le "Halo autour du chômage" qui concerne les personnes inactives au sens du BIT : il s’agit des personnes qui recherchent un emploi mais qui ne sont pas disponibles, des personnes qui souhaitent travailler mais qui ne recherchent pas d’emploi, qu’elles soient disponibles ou non.
Ouest-France souligne qu’aujourd’hui, le nombre de chômeurs est de 2,2 millions, avec un halo à 1,9 millions. Mais la dernière fois que le taux de chômage a été aussi bas (en 2008), le halo n’était que de 1,5 millions. Et Ouest-France de conclure que "la baisse du chômage s’est accompagnée d’une hausse de la précarité (...) qui est accrue par le durcissement des règles de l’assurance chômage. Des personnes sans emploi renoncent à s’inscrire."
Exemple : quelqu’un qui déclare à Pôle Emploi qu’il a travaillé quelques jours ou quelques heures dans le mois devra renouveler cette situation pendant 6 mois pour commencer à être indemnisé...
Les différent types de contrats de travail :
Comme on le voit sur le graphique, ce sont les ’autres contrats’ qui ont le plus progressé (+1% de la population des 15-64 ans). Ils comprennent les apprentis et contrats en alternance, les « indépendants » (autoentrepreneurs, emplois ‘hubérisés’, …) et les « sans contrat ni formation ».
Dans cet ensemble hétéroclite, les apprentis qui ont le plus progressé (+0,7% de la population des 15-64 ans), devant les "autres contrats" (+0,5%).Cela accrédite l’hypothèse évoquée plus haut : la baisse du chômage s’est accompagnée d’une hausse de la précarité. Et le durcissement des règles d’indemnisation va encore amplifier le phénomène.
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Dissolution de l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire)
ou : comment casser le thermomètre…
20 février 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat(Cet article emprunte beaucoup aux articles publiés par Reporterre.)
Actuellement, C’est l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) qui prend les décisions concernant les centrales nucléaires : réparations nécessaires, contrôles, arrêts, …
Mais pour étayer scientifiquement ses décisions, elle fait appel à l’IRSN (organisme public et scientifique de recherche, indépendant fondé par un décret en 2002) qui lui rend compte de ses recherches, visites les centrales et y fait des constats accompagnés de recommandations.
Le Président Macron vient d’annoncer la dissolution de l’IRSN : Ses différentes activités doivent être réparties entre l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour ce qui est de l’expertise, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) pour la recherche et le Délégué à la sûreté nucléaire et à la radioprotection pour les activités et installations intéressant la Défense (DSND) et pour ses missions relatives au nucléaire militaire.
Ce projet a été annoncé le 8 février aux représentant syndicaux du personnel, mais la décision a sans doute été prise pendant le Conseil de politique nucléaire (récemment créé par E. Macron) du 3 février. Et il faut aller vite : les directeurs de l’ESN, du CEA et de l’IRSN doivent rendre une première feuille de route dès le 20 février…
Car le Président est pressé de faire avaliser son énorme projet de prolongement des réacteurs existants et la construction de six nouveaux EPR.
Pourquoi cette précipitation maintenant ?
« fluidifier les processus d’examen technique et de prise de décision de l’ASN »
En réalité, ce sont plutôt ses avis parfois discordants et sa liberté de ton qui lui sont reprochés. L’ASN a d’ailleurs salué l’annonce du gouvernement.
Un rappel : l’avis de 2012 de la Cour des comptes qui écrivait : « La fusion de [l’ASN et de l’IRSN] constituerait une réponse inappropriée par les multiples difficultés juridiques, sociales, budgétaires et matérielles qu’elle soulèverait. »Cette décision questionne même des proche du pouvoir, puisque le parti En Commun, cofondé par l’ancienne ministre de la Transition écologique Barbara Pompili et qui réunit des parlementaires de la majorité, a dit « s’inquiéter » du démantèlement de l’IRSN dans un communiqué du 14 février.
Pour M. Marignac (expert nucléaire à l’association négaWatt), l’objectif du gouvernement n’est pas tant d’améliorer la sûreté, que de l’affaiblir pour accélérer la mise en œuvre des chantiers annoncés par le président de la République : « J’ai l’impression que la décision a été prise pour simplifier la vie de la filière nucléaire. »Quoi qu’il en soit, les salariés de l’institut n’ont pas l’intention de se laisser faire. Ils ont publié une pétition sur Change.org. Ils ont également contacté les parlementaires spécialisés dans les dossiers énergétiques pour les appeler à refuser la réforme.
Pour signer cette pétition, [cliquer ici→https://www.change.org/p/disparition-de-l-irsn]. -
Les fausses bonne solutions du « Rassemblement national »
12 février 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiPour lutter contre l’inflation, le RN a proposé de baisser la TVA sur les produits courants, plutôt que l’État fasse des ‘chèques’ ciblant les populations qui sont le plus en difficulté.
Est-ce une bonne proposition ?
Le mieux est de se référer à une expérience récente vécue en France : en juillet 2009, le gouvernement français a baissé le taux de TVA de 19,6 % à 5,5 % dans la restauration de façon, officiellement, à faciliter l’embauche et à faire baisser les prix des repas proposés. Quel a été le résultat de cette ‘expérience’ ?
Un article de ‘Alternatives économiques’ de février 2023 traite cette question.
Les experts de l’IPP (Institut des politiques publiques) ont mené une étude.les prix : 30 mois après la baisse de la TVA, « les prix ont seulement diminué de 12 ;9 % », selon eux :
les embauches : le Conseil des prélèvements obligatoires estime que cela avait occasionné entre 6000 et 9000 emplois supplémentaires, soit un coût exorbitant de 175 000 à 262 000 € par emploi !!
en revanche, « les bénéfices des propriétaires ont augmenté d’environ 24 % », précise l’IPP.
Seconde étape : la sortie du dispositif
Vus ces résultats et compte tenues des pertes importantes de recettes pour l’État (La TVA rapporte beaucoup plus que l’impôt direct), il a été mis fin à cette baisse de TVA.
Le constat de l’IPP est sans appel : « Nous remarquons que les prix ont augmenté entre 4 et 5 fois plus qu’ils n’ont diminué après la réduction de le TVA ».On peut sûrement trouver mieux comme politique de lutte contre la hausse des prix.
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Le coût exorbitant des aides aux entreprises
10 février 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Emploi
Tel est le titre du dossier publié par« Alternatives économiques » dans son N° de février 2023.
Les aides aux entreprises sont nombreuses et très complexes (2000 dispositifs !). Il faut être spécialiste pour s’y retrouver. C’est d’ailleurs pourquoi seulement 10 à 12 % des ces aides profitent aux PME, moins bien organisées.
En 1979, ces aides ne représentaient que 2,4 % du PIB.
Mais cette part n’a cessé d’augmenter, depuis : 65 Milliards€ en 2007, 110 Milliards€ en 2013, 140 milliards en 2018, 157 Milliards€ en 2019 (soit 6,4 % du PIB et 30 % du budget de l’État). Voir graphe ci-dessus publié par L’OFCE - Office Français des Conjonctures Economiques).
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Conséquence, puisque les finances publiques ne sont pas extensibles (même sir l’endettement de l’État a fortement augmenté), il a fallu augmenter fortement les prélèvements sur les ménages, comme le montre le graphe ci-contre publié par l’OFCE).
.Avec quelle efficacité ?
Les principaux dispositifs sont : l exonération des cotisations sociales des entreprises, le crédit Impôt Recherche (7 milliard €), la TVA réduite pour les travaux de rénovation énergétique (1,4 milliard € en 2021) et la taxe au tonnage pour la marine Marchande (3,8 milliards €).
L’exonération des cotisations sociales des entreprises :
Cette exonération était prévue initialement pour favoriser l’embauche des salariés les moins qualifiés (jusqu’à 1,6 fois le SMIC). Mais aujourd’hui, elle concerne aussi le CICE (jusqu’à 2,5 SMIC) et le Pacte de Responsabilité de 2016 (jusqu’à 3,5 SMIC).
Cela fait que 9 salariés su 10 sont concernés par une exonération !
La rénovation thermique :
D’anciens dispositifs demandaient une expertise préalable du local concerné : changer une vieille chaudière dans une passoire thermique mal isolée n’a pas beaucoup d’effet sur le bilan carbone final. Mais aujourd’hui, ce genre de vérification préalable n’est plus demandée...
Le Crédit Impôt Recherche :
Cette aide consiste à prendre en charge 30 % des dépenses de recherche et développement jusqu’à 100 millions€ et de 5 % au-delà. Dans la plupart des pays européens, ce type d’aide est réservé aux PME. Pas en France, où chaque filiale d’un grand groupe peut obtenir les 30 % de 100 Millions€. D’où une répartition « adéquate » des dépenses de R&D entre les filiales dans les grands groupes, pour les « optimiser » : à elles seules, 50 entreprises totalisent la moitié des créances (alors que ce sont elles qui ont le plus de moyens à investir dans la R&D)...
La taxe au tonnage :
L’ensemble des entreprises doivent reverser 25 % de leurs bénéfices à l’État. Mais pas dans la marine marchande, où les armateurs sont imposés à la capacité de leur flotte en tonnes, quelque soient leurs pertes ou bénéfices.
C’est le cas aujourd’hui où le groupe CMA-CGM (N°3 mondial) a enregistré des bénéfices à hauteur de 15 milliards€ (comme Total)… sans augmentation de son imposition !
Pourquoi ce dispositif ? C’est une aide, depuis 2003, pour résister aux pavillons de complaisance et maintenir des flottes nationales.
Mais la France en a rajouté une couche en créant un pavillon de semi complaisance (registre international français), qui permet, par exemple, d’employer jusqu’à 65 % de marins non européens (du tiers monde), qui dépendent des règles et du coût du travail de leur pays d’origine. Cela représente aujourd’hui 85 % du tonnage de la flotte française…
Le piège de ces dispositifs :
Le rapport d’évaluation des politiques de sécurité sociale rapporte que les entreprise représentaient 65,2 % du financement de la sécurité sociale en 1995. En 2020, cette part est tombée à 46,9 %. Les ménages, à travers leurs impôts, sont devenus le premier financeur de la protection sociale.
De plus, cette situation est loin d’être efficace en matière d’emploi et d’innovation. En France, plutôt que d’innover, beaucoup d’entreprises préfèrent attendre de l’État qu’il leur distribue des béquilles fiscales. Certains chercheurs estiment que la commande publique est plus efficace pour favoriser l’innovation des entreprises (c’est le cas aux USA).
« Face à n’importe quel changement économique, la réponse attendue de beaucoup d’entreprises, en particulier les plus grosses, est de réclamer une part croissante des dépenses publiques et une part réduite de contribution aux recettes fiscales.
Conclusion : la France se retrouve avec des aides publiques aux entreprises en pleine expansion, qui coûtent une fortune au budget et nourrissent la dette publique, pour une efficacité qui reste à démontrer. » (Chr. Chavagneux, Alternatives économiques).
De plus, cela éclaire d’une façon particulière le conflit sur l’allongement de l’âge de la retraite,alors que les employeurs participent de moins en moins au financement des retraites...Pour voir les deux courbes de l’OFCE plus en détail, cliquer ici
titre documents joints :- info document (PDF - 105.9 ko)
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Intervention des sénateurs écologistes
Pour une politique territoriale du logement
3 février 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurablePouvoir vivre au pays : les sénateurs écologistes défendent une loi pour une politique
territoriale du logement
Le logement n’est pas un bien comme les autres. Il détermine tous les aspects matériels de notre vie, l’accès à un travail et à l’éducation, aux équipements que nous utilisons au quotidien, les commerces comme les services publics de proximité. Plus encore, il ancre nos existences dans la richesse de nos territoires, dans leurs histoires et leurs traditions, et les multiples connexions collectives et familiales dont ils sont le foyer.
L’augmentation forte du prix des logements remet aujourd’hui en cause ce droit à pouvoir « vivre au pays ». Depuis les années 90, cette hausse est considérable, d’abord à Paris et dans les métropoles, mais aussi dans les zones littorales, où l’explosion des résidences secondaires, confortée par le phénomène Airbnb, a, en quelques années, bouleversé l’équilibre de l’habitat et empêchent de nombreux citoyens de vivre dans les communes où ils ont grandi. Cette dynamique progressive et auto-alimentée par la spéculation immobilière se traduit par un sentiment d’exclusion qui nourrit le populisme. Avec la pandémie, le phénomène s’accélère encore et risque de mener, si nous ne l’inversons pas, à une grave désagrégation sociale et territoriale.
De multiples politiques publiques peuvent concrètement y répondre. Mais, confrontées à la gravité de la situation et à ses conséquences, les collectivités doivent jouer un rôle de premier plan. Nous devons en conséquence les armer en leur donnant les moyens et les outils nécessaires en matière de politique du logement.Au Sénat, « chambre des territoires », les écologistes agissent
Par la proposition de loi du Groupe Écologiste – Solidarité et Territoires du Sénat, discutée jeudi 2 février au Sénat dans le cadre d’une « niche parlementaire », les sénateurs peuvent décider d’agir. Face à la spéculation immobilière concentrée dans certaines zones, les sénateurs écologistes, derrière l’auteur Ronan Dantec et les chefs de file Paulu-Santu Parigi, et Daniel Breuiller, demandent de renforcer le pouvoir des collectivités dans la politique du logement, de renforcer leur capacité à fournir des logements accessibles, notamment en renforçant les moyens des établissements publics fonciers locaux.
Les outils que nous proposons s’inscrivent aussi dans une logique de renforcement de leur autonomie fiscale. Les régions et les EPFL auront la possibilité d’augmenter les taxes sur les résidences secondaires, à un taux qu’elles fixeront. Grâce à ces nouvelles marges de manœuvre, les acteurs locaux pourront renforcer produire et réhabiliter de l’habitat, renforcer l’accès au logement pour le bien-être de tous les habitants.Lutter contre la relégation
La crise du logement se traduit par un phénomène de relégation, alimenté notamment par une spéculation immobilière endogène dans certaines zones tendues, en partie liée au nombre croissant de résidences secondaires, notamment dans les zones où leur part atteint des niveaux insoutenables. En Corse, leur part atteint près d’un tiers, et concerne en grande majorité les non insulaires. Une analyse plus fine éclaire encore davantage l’ampleur du phénomène : leur part dépasse 50 % dans la
Communauté de communes Sud Corse, où elles sont détenues à plus de 50 % par les 10 % les plus aisés[2]. En Bretagne, lephénomène s’intensifie, nourri par la pandémie qui a modifié les aspirations de nombreux français. Cette part s’élève jusqu’à 72 % dans la Communauté d’agglomération de Guingamp Paimpol Armor Argoat, anciennement communauté de communes Callac-Argoat. La même dynamique s’observe, avec la même intensité, en Nouvelle Aquitaine. Ce constat n’est pas exhaustif, et n’épargne pas les villes : Paris compte aujourd’hui 150 000 résidences secondaires.Conséquence directe : une inflation immobilière alimentée par la spéculation.
Des logements vacants, qui ne sont parfois jamais habités par leur propriétaire, simples investisseurs qui misent sur les recettes de Airbnb et la dynamique inflationniste. Des logements que les résidents permanents ne peuvent plus se permettre, pourtant situés où ils travaillent, y vivent la majeure partie de l’année et y sont souvent nés. Des logements construits à la hâte au prix de paysages dénaturés, de la biodiversité et du climat.Conséquences indirectes : une concentration spatiale des activités et une relégation qui s’auto-entretiennent.
A côté des zones d’activités en plein essor, des zones paupérisées consécutives de la relégation, où les lieux de
sociabilisation, les équipements et services de proximité comme la santé disparaissent. Des activités non plus alignées sur le tissu industriel et social dont les territoires font leur plus-value, leur renommée et leur fierté, mais façonnées par une demande touristique éphémère.La proposition de loi des sénateurs écologistes ne remet pas en cause le droit de propriété. Au contraire, elle le protège et le réaffirme comme un droit. En conséquence, le marché du logement doit être réintégré dans des projets territoriaux pensés collectivement. Elle réaffirme que la priorité ne doit pas être une loi pour sanctionner celles et ceux qui n’y ont pas accès, comme le fait la loi « Anti-Squat » actuellement débattue au Sénat. Notre responsabilité est d’apporter rapidement des solutions pour que chacun puisse vivre sous un toit, là où il l’aspire. Pour cela, il faut soutenir la capacité à agir des collectivités et des acteurs locaux.
P.-S. :Dernière nouvelle : La proposition de loi a été présentée en séance publique du Sénat le 2 février 2023. Résultat du vote : REJET.
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