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Communiqué de presse du groupe Ecologiste et Citoyen à la Région Pays de la Loire
Réforme de la formation professionnelle, en marche vers une complexification et non une simplification !
7 mars 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Conseil régional - #Format. Profession.Le détricotage continue… Après la privatisation de l’apprentissage, le Gouvernement vient d’annoncer les principaux axes de la réforme de la formation professionnelle. Le groupe Ecologiste et Citoyen livre ses premières alertes.
Contrairement à l’objectif affiché,
le système en projet ne facilitera pas la formation professionnelle des moins qualifiés.
Christelle CARDET, conseillère régionale : « Aujourd’hui, il n’y a qu’un ouvrier ou employé sur 4 qui utilise son Compte Personnel de Formation (CPF). S’y retrouver dans l’évolution des métiers et la formation professionnelle n’est pas simple : il faut prendre en compte ses aptitudes et souhaits personnels, mais aussi les évolutions des métiers (actuelles et prévisibles), ainsi que la situation économique de chaque bassin d’emploi. Contrairement à ce qu’affiche le gouvernement, ce n’est pas une application internet qui va régler cela, sans contacts directs, sans suivi, sans accompagnement. C‘est une illusion technocratique. Et le fait de libeller le CPF en euros n’est qu’une mesure idéologique qui ne change rien. »A nouveau, une centralisation de la gestion de la formation au détriment de l’équilibre des territoires.
Patrick COTREL, Vice-président EELV à la région en charge de la formation professionnelle et de l’emploi de 2004 à 2010 poursuit : « Les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) vont perdre leur mission historique - la collecte des fonds de formation - qui va être assurée par les Urssaf. Mais la gestion du dispositif (certification des organismes de formation, …) sera assurée par une nouvelle agence de l’Etat : « France compétences ». C’est bien à une recentralisation de la formation professionnelle continue à laquelle on assiste. »
L’analyse du Groupe Écologiste et Citoyen repose sur une forte expérience : pendant deux mandats les responsabilités concernant la formation professionnelle et l’apprentissage ont été exercées par des écologistes dans de nombreuses Régions, dont les Pays de la Loire.
Le Groupe Écologiste et Citoyen appelle le Gouvernement à écouter ses alertes et proposer des solutions pour éviter les écueils qui mettraient à mal le droit à la formation tout au long de la vie de toutes et tous.Le Groupe Écologiste et Citoyen demande par ailleurs :
Que les Congés Individuel de Formation (CIF) soient maintenus : le CPF n’est pas assez long pour permettre d’acquérir une qualification complète. Seul le CIF peut permettre une véritable reconversion ;
De prendre pleinement en compte les conditions annexes à la formation (restauration, hébergement, transport…), essentielles pour assurer l’accès à la formation de toutes et tous, dans le cadre du CIF (c’est déjà le cas) et du CPF.
Que le Service de conseil en accompagnement professionnel soit assuré par les salariés du FONGECIF et des OPCA, en lien avec le Service Public Régional de l’Orientation, soit sous la responsabilité des régions, avec une approche prospective prenant pleinement en compte l’émergence de nouveaux métiers et les besoins en nouvelles compétences ;
Que les Conseil régionaux assurent le pilotage territorial du triptyque apprentissage, lycées professionnels et formation professionnelle des Demandeurs d’emploi, pour une action au plus près des besoins. Elles devront continuer à accompagner les organismes de formation pour modulariser les formations professionnelles, de façon à ce qu’elles soient accessibles à des salariés utilisant leur compte professionnel de formation.
Marie MAHIEU-RIVALS
Chargée de communication du Groupe Ecologiste et CitoyenIl y a 0 message(s) de forum -
Conseil de NantesMétropole du 16 février
Une métropole en transition énergétique, avec un nouveau Plan Climat
7 mars 2018, par Patrick Cotrel - #Développement Durable - #Nantes MétropoleAprès plusieurs mois d’échanges riches et fédérateurs avec 53 000 participants dont 11000 impliqués dans des contributions ou actions de proximité, la feuille de route du Grand Débat sur la Transition Énergétique, Co-piloté par Julie Laernoes, a été adopté à l’unanimité !
Saluons le travail remarquable des acteurs, citoyens, élus, entreprises, associations qui ont permis d’aboutir à une feuille de route ambitieuse. Parmi les 33 projets collectifs inscrits dans la feuille de route nous relevons l’objectif « zéro passoire énergétique » avec 100 millions d’euros investis d’ici 2030 et le doublement du nombre de chantiers pour résorber la vulnérabilité énergétique ou encore 100 % des toits disponibles pour du solaire ou de la végétalisation.
Nous vous invitons toutes et tous à amplifier la dynamique en signant la pétition sur change.org : Ensemble, faisons de Nantes et des 23 communes, une métropole de la transition ! cliquer ici.
Second dossier majeur de la transition présenté également par Julie Laernoes : le nouveau Plan Climat de Nantes Métropole qui devient un PCAET : Plan Climat Air Énergie Territorial avec une nouvelle ambition de réduction de -50 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 ! CLe Budget 2018 : Pour un budget résolument tourné vers la transition écologique et solidaire
Nicolas Martin est intervenu sur le budget afin de rappeler nos priorités : les déplacements avec la nécessaire accélération de la liaison des lignes 1 et 2 du tramway et la connexion à Nantes Atlantique, la transition énergétique, un développement économique donnant la priorité à l’économie sociale et solidaire et à la coopération plutôt que la compétition et l’attractivité, sans oublier notre positionnement sur l’accueil des migrants : un devoir de solidarité que nous devons intensifier avec les associations mobilisées sur cette question.Pour lire les interventions (et voir les vidéos) des élu.e.s Ecologistes et Citoyens lors de ce Conseil, cliquer ici.
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Fuite de documents au GIEC : le scénario catastrophe se confirme…
1er mars 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurablePlusieurs médias ont évoqué ces fuites. Le texte ci-dessous est un résumé de l’article publié par le site ‘Mr Mondialisation’. (pour lire l’article complet, cliquer ici).
Il y a un peu plus de deux ans, les États du monde se réunissaient à Paris pour trouver un accord pour empêcher une hausse des températures au delà des 2° par rapport à l’ère préindustrielle, et si possible 1,5° afin de limiter les dégâts. Dans un document de travail fuité du GIEC, base d’un rapport qui sera publié en octobre, les experts de l’ONU se montrent particulièrement pessimistes quant à la possibilité d’atteindre cet objectif : il est désormais peu probable que les objectifs des accords de Paris, qui sont de limiter la hausse des températures "bien en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels" et si possible de viser à "poursuivre les efforts pour limiter la hausse des températures à 1,5 °C" d’ici 2100, soient atteints .
Si l’humanité souhaite encore empêcher un tel scénario, il faudra un effort sans précédent pour se passer des énergies fossiles. Mais peut-on vraiment croire que les Etats prendront aujourd’hui leurs responsabilités, alors qu’ils ont repoussé la question devant eux pendant des dizaines d’années ?
Dans ce contexte, les catastrophes climatiques risquent d’être encore plus puissantes, générant des coûts économiques et humains importants. Lespopulations seront soumises à un risque accru de sécheresses, tempêtes violentes et feu de forêt. Le GIEC note par ailleurs qu’une hausse des températures globales de 1,5° aura des conséquences pour tous les habitants de la planète, indépendamment du niveau de développement des pays dans lesquels ils vivent. Enfin, quel que soit le scénario, le niveau des mers et des océans continuera de s’élever pendant des siècles, avertissent les scientifiques. Ces changements font également peser de graves menaces sur la biodiversité, notamment marine, en raison du phénomène d’acidification et d’hypoxie (les zones mortes se multiplient déjà aujourd’hui, comme le constatait dernièrement une étude planétaire). Au rythme actuel des émissions, la barre des 1,5° supplémentaires sera franchie dès 2040 environ.
Les conséquences de ces perturbations touchent déjà les populations les plus vulnérables des pays du Sud, font croître les inégalités et font craindre la déstabilisation géo-politique de régions entières.
Pour éviter cela, il faudrait que les États du monde s’accordent immédiatement afin de coopérer dans cette lutte. Trois leviers sont évoqués pour atteindre cet objectif. Il faudrait réduire la demande énergétique des bâtiments, de l’industrie et des transports et réduire l’incidence climatique des énergies dont nous dépendons mais aussi celle de l’agriculture. Le GIEC préconise également le développement de technologies de captage de carbone.
En d’autres mots, seule une rupture immédiate et radicale avec le modèle économique actuel pourrait nous sortir de l’impasse…Même inquiétude du côté du Conseil Economique, Social et Environnemental français
Trois ans après l’adoption de la Loi pour la Transition Energétique et la Croissance Verte (LTECV), le CESE a fait un premier bilan de sa mise en oeuvre.
Et le constat est sévère :LA TRAJECTOIRE OBSERVÉE N’EST PAS LA BONNE : "Les moyens mis au service de la transition énergétique demeurent insuffisants et leur stabilité n’est pas assurée."
LE PILOTAGE NATIONAL N’EST PAS OPTIMAL : "Des questions difficiles comme le nucléaire ou les agrocarburants n’ont pas été tranchées lors des premières programmations."
LES TERRITOIRES ONT DU MAL À PRENDRE PLACE : "La LTECV reconnait une place centrale des territoires dans la transition énergétique. Mais les collectivités locales n’ont pas été dotées de moyens supplémentaires pour assurer cette mission."
L’avis est adopté avec 105 votes pour, 23 contre et 27 abstentions.
Pour plus de précisions, cliquer ici. -
Annonce d’une baisse du chômage par l’INSEE :
La prudence s’impose !
25 février 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiL’INSEE vient d’annoncer que le taux de chômage en métropole est passé de 9,3% (fin septembre) à 8,6% de la population active à la fin 2017.
On nous l’avait bien dit : tous les voyants de la croissance étaient passés au vert. Seuls les grincheux en doutaient !
Rappel : le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et l’ensemble de la population active (constituée les personnes en emploi et des chômeurs). Cette ‘bonne‘ nouvelle peut donc se traduire par le constat de la diminution du nombre de chômeurs (en un trimestre, la population active n’a sans doute pas beaucoup varié).
Regarder de plus près :
Si le nombre de chômeurs a diminué, cela devrait se voir dans les chiffres publiés fin décembre par Pôle Emploi (et commentés sur ce blog : cliquer ici).
Selon Pôle Emploi, au dernier trimestre 2017, le nombre de chômeurs de catégorie A a diminué de 2 700 (soit 0,08%), tandis que l’ensemble des chômeurs de catégories A, B et C a augmenté de 1 100 (soit 0,02%) !
Y’a un truc !
Si on regarde de plus près les séries de chiffres de l’INSEE, le nombre de chômeurs aurait diminué de 205 000 au cours de ce trimestre. Et c’est un record, puisqu’en remontant jusqu’à l’année 2000, l’INSEE n’a jamais enregistré une telle baisse sur un trimestre : le record précédent était de 133 000 au dernier trimestre 2007 !
Comparer les chiffres, les définitions et les méthodes :
Valeurs en millions
Remarque : la définition du chômeur au sens du BIT étant très restrictive, l’INSEE a comptabilisé le ‘halo autour du chômage’.
Malgré cela, les chiffres enregistrés sont très différents : 4 millions au total pour l’INSEE, contre 5,6 millions pour Pôle Emploi. Ce constat n’est pas nouveau.
Par contre, et presque plus inquiétant, on constate des tendances très divergentes : diminution autour de 10% pour l’INSEE et augmentation de 2,5% pour Pôle Emploi !
Comment comprendre une telle divergence entre ces deux indicateurs ?
Les définitions :Pour Pôle Emploi, un chômeur de cat. A est une personne privée involontairement d’emploi, à la recherche d’un emploi à temps plein et durée indéterminée, immédiatement disponible, qui fait des actes positifs de recherche d’emploi et n’a effectué aucun travail au cours du mois précédent. Pour attester cela, il actualise sa demande chaque mois (le ‘pointage’).
Lors de l’actualisation, s’il déclare avoir effectué quelques heures ou quelques jours de travail durant le mois précédent, tout en étant toujours à la recherche d’emploi à temps plein, sa demande est basculée en catégorie B ou C.La définition de l’INSEE est plus restrictive : est chômeur une personne qui n’a pas travaillé (même une heure) au cours de la semaine de référence, qui est disponible pour prendre un emploi dans les deux semaines et a effectué des démarches de recherche d’emploi dans le mois précédent.
Le halo autour du chômage est composé de personnes qui recherchent un emploi mais qui ne sont pas disponibles dans les deux semaines pour travailler, ainsi que des personnes qui souhaitent travailler mais qui n’ont pas effectué de démarche active de recherche d’emploi dans le mois précédent, qu’elles soient disponibles ou non
Hervé Péléraux, économiste à l’Office Français des Conjonctures Economiques dans le hors-série d’Alternatives économiques (« L’état de l’économie 2018 ») exprime ses doutes par rapport à ces définitions : les malades, les personnes exerçant une activité bénévole, les chômeurs de longue durée découragés qui ne sont plus assidus dans leur recherche d’emploi, …ne sont pas considérée comme chômeur. (voir son intervention ci-dessous).
La méthode :
D’un côté, on a un recueil de déclarations individuelles (même s’il y a des variations dues aux conditions de l’actualisation), et de l’autre des sondages. Même s’il y a des règles d’interprétation des sondages, cela génère des incertitudes non négligeables. D’autant que la population actives est, elle aussi le résultat de sondage.
Un essai d’explication
Depuis plusieurs années, on assiste à une montée continuelle du chômage qui se concrétise par des suppressions d’emploi stables. Et la plus grande part des emplois qui se créent sont des emplois précaires,des ‘petits boulots’ de courte durée ou à temps partiel. C’est ainsi que depuis août 2013, le nombre d’intérimaires a augmenté au rythme de 14% par an. De même, le nombre de chômeurs de catégorie B et C augmente continuellement au rythme de 8% par an (voir courbe), alors que la catégorie A est stabilisée depuis l’été.
Or, pour l’INSEE (au sens du BIT), la plupart de ces chômeurs de cat B et C ne sont pas des chômeurs ; de même qu’une bonne partie des chômeurs de longue et très longue durée découragés (ce qui n’est pas surprenant après 2 ou 3 ans de chômage) sont rejetés dans le ‘halo autour du chômage’.
Conclusion : Les définitions adoptées par l’INSEE ne peuvent pas refléter les caractéristiques actuelles du chômage, qui se traduit par une forte montée de la précarité et des temps partiels imposés.
Pas étonnant, dans ces conditions, que la Ministre du travail ait refusé de commenter les chiffres mensuels de Pôle Emploi, et qu’elle ait décidé de supprimer la publication mensuelle de ces chiffres (casser le thermomètre pour combattre la maladie…), puisque son gouvernement a facilité le recours des employeurs à des contrats de travail précaires par les ordonnances travail.
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Brèves de Conseil municipal du 20 février 2018
Vote du Budget Primitif 2018
23 février 2018, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil Municipal - #Développement DurableFinalement, à l’occasion des diverses questions abordées, ce sont trois débats de fond qui ont traversé ce Conseil :
Le débat sur le budget primitif, avec comme sous-débat la question du rythme de l’urbanisation de la commune (et de la construction de nouveaux logements) et son impact sur les finances communales ;
Le débat sur le Développement Durable, et ce qu’est devenu l’Agenda 21 de la commune et son devenir ; avec comme sous débat les projets de la commune sur les bords de Loire ;
Le débat sur l’accueil des familles Roms au 86 rue de la Loire et la présence de campements d’autres familles Rom dans d’autres secteurs de la commune.
Le Budget Primitif 2018 :
Habituellement, un budget communal est présenté en commençant par les recettes et les dépenses de fonctionnement. Cela dégage une épargne brute qui sert à couvrir les remboursements de la dette et à dégager l’épargne nette qui détermine les capacités d’investissements. Mais cette fois, c’est l’ordre inverse qui a été utilisé par l’Adjoint aux finances, ce qui ne facilite pas la compréhension globale.
Cette année 2018 comporte, il est vrai, un montant important d’investissements. Comme l’a souligné l’Adjoint aux finances, nous sommes 2 ans avant la fin du mandat ; c’est donc le moment d’engager des réalisations qui seront achevées en fin de mandat (donc valorisables). Avec 6,8 Millions€ (+ 0,8 M€ de report de 2017), les investissements prévus concernent principalement : La halle sportive à la Minais (2,4 M€ cette année +2,4 M€ l’an prochain), la construction d’un bâtiment pour les Activités Péri-Scolaires à la Reinetière (0,935 M€), la réhabilitation du stade P. Porcher (0,73 M€), la réhabilitation de la salle Ligéria (0,577 M€), les jardins familiaux (0,22 M€) et la création d’un Point Information Jeunesse (0,195 M€).
Pour le Budget de fonctionnement :
La majorité a présenté, comme à son habitude, les investissements comme le résultat des économies de fonctionnement réalisées.
Position contestée par Luc Geismar et Henri Samoyeau : pour eux, l’augmentation de l’épargne brute provient principalement de l’augmentation des recettes, et tout particulièrement de l’augmentation des impôts et taxes locaux résultant de l’augmentation de la population. Luc Geismar précise même qu’il y a maintenant une pénurie de logements abordables à Sainte-Luce, avec un flambée des prix : il faut construire des logements pour répondre à ce besoin (point de vue contesté par le Maire). Pour Henri Samoyeau, "Il n’est pas question pour nous de ne pas reconnaitre que cette augmentation a été trop brutale (elle résultait de la concomitance des deux zones de construction de la Minais et des Islettes décidée par M. Brasselet), et qu’il fallait revenir à un rythme plus raisonnable. Mais on ne peut pas passer sous silence ce que cela apporte aux finances communales."Pour lire le suite, cliquer ici
titre documents joints :- info document (PDF - 377.7 ko)
- info document (PDF - 26.1 ko)
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