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Conférence de presse
Attention à la privatisation de l’apprentissage !
19 février 2018, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Apprentissage - #Format. Profession.Le 9 février, le gouvernement a annoncé les premières mesures phares de sa réforme de l’apprentissage. Désormais, l’apprentissage ne sera plus géré par les Régions (qui décidaient de l’ouverture ou la fermeture des CFA et sections) mais simplement supervisées par les branches professionnelles. Le financement du fonctionnement sera fonction du nombre de contrats d’apprentis, avec un fort risque de mise en concurrence des CFA. Les Régions seront toujours chargées de l’investissement mais ne percevront plus la taxe d’apprentissage.
Le groupe Ecologiste et Citoyen au Conseil régional alerte sur cette forme de privatisation de l’apprentissage, qui risque d’entraîner de très grandes inégalités entre les apprentis.
De très bons résultats par les Régions, pourquoi changer ?
Avec 30 300 apprentis répartis dans 54 centres de formation, la Région Pays de la Loire affiche un taux d’occupation de 75 %. Un chiffre en hausse de 6,6 % par rapport à 2016*. La plupart des formations dépassent 85 % de taux d’insertion professionnelle avec près de 94 % pour le secteur bancaire.
Attention à la privatisation de l’apprentissage, pouvant entraîner de fortes inégalités
Confier l’apprentissage aux branches professionnelles, c’est mettre en péril la formation et l’avenir des jeunes :le financement par le nombre des contrats va favoriser les branches professionnelles fortes (métallurgie, bâtiment,…) et risque de faire plonger les branches les plus fragiles pourtant nécessaires (artisanat, métiers transversaux, …), au détriment des apprentis. Christelle CARDET, conseillère régionale insiste sur ce point : « La Région, en tant que collectivité publique joue un rôle essentiel de régulateur entre les centres de formation et de manière harmonieuse sur son territoire. La loi du marché ne peut pas tout réguler ! »
les volets « accompagnement des jeunes » et « éducation à la citoyenneté » seront également rayés de l’apprentissage puisque les branches n’ont pas cette vocation pédagogique. Patrick COTREL, ancien Vice-président à l’apprentissage et à la formation professionnelle témoigne : « la Région est toujours allée au-delà de la simple formation à un métier : elle accompagne les apprentis dans leurs démarches pour leur logement, transport, sorties culturelles… La sensibilisation à la citoyenneté, au développement durable, au civisme était aussi très importante avec actions éducatives, les démarches de type Agenda 21 (comme les lycées) ou encore la connaissance des institutions. Car former des jeunes c’est avant tout en faire des citoyens éclairés ! »
Une réforme qui rate sa cible
Avec 23 % de taux d’abandon des jeunes apprentis, la véritable question aurait dû être : « Comment renforcer la qualité de l’apprentissage pour éviter les abandons ? ». Ce à quoi le Gouvernement ne répond absolument pas en aggravant les conditions de travail des apprentis : temps de travail pouvant être porté à 40 heures/semaine, ruptures de contrats d’apprentissage échappant aux prud’hommes. Par contre d’autres mesures sont positives (légère augmentation de la paie, Erasmus, crédit permis de conduire, …)
Nous proposons, en outre (comme nous le proposions en 2014) d’attribuer une prime supplémentaire aux employeurs embauchant un(e) apprenti issu des quartiers « politique de la ville ».Le groupe Ecologiste et Citoyen formule 4 propositions simples et concrètes :
1- Favoriser la mutualisation CFA et lycées professionnels dans un même domaine (métallurgie…), faciliter le passage d’un statut à l’autre (lycéen et apprenti), mutualiser les relations avec les entreprises et mieux utiliser les plateaux techniques (pour une bonne part financés par la Région).
2- Renforcer la coordination avec les entreprises par des visites plus fréquentes des formateurs des CFA et professeurs des lycées pro., par une formation systématique des tuteurs en entreprise : il faut mieux coordonner ces deux lieux de formation des jeunes et mieux faire pénétrer les nouvelles techniques professionnelles dans les centres de formation.
3- Inclure les compétences adaptatives et la transition des compétences. Aujourd’hui, savoir acquérir de nouvelles compétences et s’adapter à plusieurs environnements de travail, aux changements d’équipes ou d’entreprises est tout aussi important que d’exceller dans son domaine.
4 – Coordonner les formations professionnelles au niveau de la région : il semble indispensable de donner aux régions la responsabilité de gérer la carte géographique des formations professionnelles, en lycée professionnel et en apprentissage, du CAP aux BTS, IUT et Licences pro. C’est une condition indispensable pour obtenir un équilibre entre les territoires, les demandes des familles, des artisans, des branches… ce que l’Etat (ou le marché) est incapable de faire.Et la formation professionnelle continue dans tout ça ?
Il est préoccupant que le débat se focalise sur l’apprentissage au détriment de la formation professionnelle, tant au niveau du Gouvernement que des régions.La volonté affichée par le gouvernement de prélever 1/3 du budget pour financer la formation des chômeurs et des jeunes sans emploi ni qualification nous parait légitime. Mais qui va gérer (et comment) cette masse financière de plusieurs milliards d’euros ? De notre point de vue, ce sont les Régions qui sont les mieux parées pour gérer ces fonds et d’y intégrer les 3 piliers qui sont :
La formation de toutes et tous et tout au long de la vie
La transition écologique et solidaire
L’aménagement du territoire et la situation particulière de chaque bassin d’emploi.
Voir aussi : l’intéressante interview du Président de la Chambre régionale des Métiers. Pour la télécharger, cliquer ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 175.5 ko)
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La filière nucléaire française en pleine déroute
19 février 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableLa technologie française des centrales EPR est un lourd échec : aucune centrale n’a pu démarrer, malgré l’accumulation des retards et des coûts (triplement pour Flamanville).
De plus, ’Reporterre’ démontre que la filière du retraitement des déchets nucléaires est également dans l’impasse.
Quand le gouvernement français va-t-il le reconnaître et rediriger les investissements vers les filières d’avenir : économies d’énergie, énergies renouvelables, stockage de l’énergie ?Dans une brève (13 fév), je relayais la révélation de Reporterre : EDF et l’ASN réfléchissent dans la plus grande opacité à un nouveau bassin de stockage (une "piscine") de combustibles usés, brûlants et hautement radioactifs (pour des milliers d’années), qui doit être noyé sous plusieurs M3 d’eau pour être refroidi sans discontinuité. Reporterre révèle que la centrale de Belleville-sur-Loire, dans le Cher, a été choisie pour les accueillir, car le site de La Hague déborde : plus de 1000 tonnes de Mox usagé y sont entreposés (Mox=mélange d’uranium et de plutonium).
Suite à cette révélation, une pétition a été initiée par les élus régionaux EELV de la région Centre, afin de montrer l’opposition au projet de méga piscine de déchets nucléaires : cliquer ici.Pour lire l’article de Reporterre, cliquer ici.
Le second article de Reporterre traite de la saturation du site de la Hague
La capacité réelle de stockage est de 12,35 mille tonnes. Fin 2016, EDF et AREVA estimaient à 7,4 % seulement la capacité réelle d’entreposage encore disponible. Et chaque année, ce sont des centaines de tonnes qui convergent vers l’usine. D’autant plus que la France a multiplié les différents types de déchets ayant des caractéristiques différentes. Le Mox, en particulier, est particulièrement lourd et chaud et ne peut pas être réutilisé…
C’est la relative urgence de cette question de la capacité des piscines de La Hague qui explique le projet caché de Belleville..
Pour lire l’article, cliquer ici.Le troisième article traitre de la dangerosité du transport de déchets et des piscines.
Le stockage en piscine est dangereux car il y a des risques de brèche sur les parois (séisme, avion suicide, …), d’autant qu’à La Hague, elles ne sont pas complètement enterrées. Si les déchets ne sont plus refroidis, leur température peut très rapidement augmenter au point de produire un nuage radioactif sur plusieurs centaines de km. "Si l’on veut tirer le retour d’expérience de Fukushima pour la sûreté et du 11 septembre 2001 pour la sécurité, il est irresponsable de poursuivre sur la voie de l’entreposage de long terme en piscine", affirme Yves Marignac, consultant international et directeur de Wise-Paris, une agence associative d’étude et de conseil sur le nucléaire et l’énergie. De plus, les toits des piscines sont de simples bardages en tôle ! Et fin 2011, un drone de Greenpeace a réussi à survoler le site !
Du côté des transports, les risques sont importants : "Ces convois transitent régulièrement sur des parcours qui soumettent ces emballages à des épreuves supérieures à leur résistance (par exemple des ponts de plus de 30 mètres de hauteur pour des emballages résistants à une chute de neuf mètres). " (Greenpeace). Et les enveloppes des conteneurs de plutonium ne peut pas résister à l’impact d’une roquette antichar….
Le pire, c’est que l’entreposage à sec est une solution plus sûre, moins couteuse, qui a été adoptée par la plupart des pays nucléaires. Mais le lobby français du nucléaire n’a pas encore renoncé à sa filière de retraitement, malgré sa faillite évidente.
Pour lire l’article, cliquer ici.Le dernier article traite de l’impasse française à force de mauvais choix en matière de déchets.
Les autorités nucléaires estiment que tous les déchets pourront être retraités pour redevenir des combustibles, par exemple dans les futures centrales de 4ème génération à neutrons rapides (qui n’existent pas encore, mais devraient être construites dans la seconde moitié du siècle !).
Le dernier prototype de centrale à neutrons rapides, c’est Superphénix… qui a été abandonné en 1997, après de graves incidents. Depuis, le CEA a lancé en 2006 le projet Astrid, qui devait démarrer en 2020. Mais la date a été repoussée en …2039 ! Et même si c’est (probablement) pour rien, cela aura quand même coûté près d’un milliard €.
Finalement, le seul retraitement qui a fonctionné, c’est la création du mox (uranium usagé+plutonium) pour faire tourner les vieilles centrale. Mais le mox usagé est très difficile à stocker : il lui faut 150 ans en piscine avant d’avoir une température identique à l’uranium usagé.
Pour lire l’article, cliquer ici.
Conclusion : le retraitement est un lourd échec, mais il nous reste des milliers de tonnes de déchets dans des piscines qui débordent ! -
Nouveau !
Le Roman photo du 10 février à NDDL
10 février 2018, par Patrick Cotrel - #Déplacements - #Développement DurableUn avion se dirigeant vers l’agglo. nantaise apprend, par France-Inter, qu’une manifestation organisée à Bouguenais par les partisans d’un aéroport à NDDL a réuni… 160 personnes !
Alerté et inquiet, l’avion se dirige vers NDDL … et constateque des milliers de personnes sont en train de fêter l’abandon du projet d’aéroport (coûteux et inutile).
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Complètement dépité, l’avion s’écrase et prend feu.
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Du coup, une vache, apeurée par les flammes, s’est envolée..
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Souhaitons que, désormais, les vaches de NDDL –et leurs paysans- pourrons ne plus avoir peur ni des avions, ni des expulsions…
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« Accueillir une partie de la misère du monde »
6 février 2018, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Développement Durable - #Nantes MétropoleDans son édition de lundi 2 février, Ouest-France rendait compte de la démarche en direction du Maire de certains habitants de la rue de la Rongère à Sainte-Luce, pour se plaindre de l’occupation d’un terrain voisin par des camps de Roms.
Philippe Barbo, président de Soleil rom (Sainte-Luce), membre du collectif Romeurope de l’agglomération nantaise, réagit sur cette situation. Ce texte a été publié dans l’édition du mardi 6 février de Ouest-France (Nantes forum)."Président de l’association Soleil rom, qui accompagne depuis 2009 la dizaine de familles roumaines installées sur le terrain municipal (et donc légal) du 86, rue de la Loire, à Sainte-Luce-sur-Loire, je ne peux rester indifférent à la situation des riverains du quartier de la Minais, décrite dans l’article d’Ouest-France de ce lundi 5 février. Si l’on peut contester la circulation d’armes, le voisinage et l’état des deux bidonvilles dans ce quartier posent évidemment problème en matière de sécurité, d’hygiène et de tranquillité publique.
Mais que faut-il faire ? Sainte-Luce, comme toutes les autres communes qui voient s’installer illégalement des bidonvilles, est victime de quelque dix années de la politique nationale et locale qui a prôné "la fermeté et l’humanité", sans s’en être donné les moyens humains et matériels.
Depuis 2007, le collectif Romeurope de l’agglo nantaise dénonce cette politique de la patate chaude et quelques trop rares communes, comme Sainte-Luce, la première, en 2009, puis Indre, Vigneux et Treillières, en 2010, ont joué la carte de la solidarité intercommunale et du courage politique.
Qu’ont fait les autres grosses communes ? Rien, pas grand-chose, sinon favoriser le pourrissement de cette question de l’accueil des migrants roumains.
Quand, comme à Sainte-Luce, une mairie et une association se donnent les moyens pour accueillir une partie de la misère du monde (comme disait l’autre l), il n’y a pas de délinquance sur le terrain, les enfants vont tous à l’école, la médiation sanitaire est assurée, les adultes travaillent régulièrement et l’habitat en logement ordinaire devient envisageable. Sachez que sur le terrain du 86, plusieurs familles ne bénéficient pas de la CMU complémentaire, pour dépassement du plafond de ressources !
« Les enfants vont tous à l’école »
Sur les camps illégaux, on en est bien loin : l’absence de perspectives, la peur de l’expulsion et la précarité sociale et financière n’engendrent que combines, dérives et non-droit. C’est inadmissible, intolérable, oui, mais c’est ainsi !
Alors, soulignons la démarche de Rezé et le tout nouveau projet de la Mous (Maîtrise d’œuvre urbaine et sociale), portée par Nantes métropole et l’État, qui sont une réponse (partielle) à cette question des migrants roumains.
Donnons surtout aux associations locales les moyens d’intervenir pour favoriser la cohésion et le lien social, facteurs de lutte contre la crispation, la stigmatisation, la discrimination et le repli sur soi.
Avec quelques adhérents d’une autre association (Roata), j’interviens également dans un bidonville (un camp illégal, quoi !) du Vieux-Doulon, auprès d’une dizaine de familles roumaines. Dès lors qu’elles sont accompagnées et reconnues socialement, ces familles commencent à entrer dans un processus d’inclusion, certes lent et fastidieux : les hommes travaillent tous en intérim ou en CDD et délaissent progressivement le ferraillage, les femmes suivent des cours de français, quelques enfants vont à l’école, il n’y a pas de problèmes de voisinage.
Mais il faut du temps ! Et beaucoup de courage ! Et un peu d’humanité !
Et quelques moyens matériels et financiers dérisoires, comparés au coût réel de la politique de la gestion des bidonvilles : démantèlement et remise en état des terrains, frais de justice, conséquences de la rupture des soins de santé, scolarisation perturbée, pour aucune autre perspective que de se réinstaller sur un autre terrain illégal. Et la roue (roata, en roumain) continue de tourner !" -
Quelques nouvelles du nucléaire
…tirées du dernier N° (hiver 2018) de la revue "Sortir du nucléaire"
6 février 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableL’impossible preuve scientifique de la sûreté de l’enfouissement des déchets
"Le Monde" a eu accès à la thèse d’un chercheur qui a étudié la gestion des incertitudes entourant le stockage des déchets nucléaires à Bure.
L’universitaire, qui revient sur la genèse du choix de l’enfouissement pour les déchets à haute activité et à vie longue et sur les recherches engagées à cette fin, explique qu’"à partir des années 2000, l’impossibilité épistémique d’apporter une preuve de la sûreté d’un stockage est reconnue par l’Andra", aucun modèle scientifique ne pouvant simuler l’évolution du site...
Pour lire l’article du Monde, cliquer ici.Dossier EPR : Pourquoi et comment un projet initialement livrable en 2012 pour un prix de 3,5 milliards € a déjà coûté 10,5 milliards € et n’est toujours pas terminé (aucune centrale EPR n’a pu être mise en service dans le monde, à ce jour …). Voici un dossier très pédagogique, qui permet aux non spécialistes de comprendre la succession des erreurs et mensonges d’AREVA et EDF pour masquer cet énorme échec industriel et financier qui risque de plomber EDF (après AREVA)…et que les citoyens devront payer !
Pour télécharger le dossier, cliquer ici"Nucléaire, danger immédiat", c’est le titre d’un livre à paraître mercredi prochain, de Thierry Gadault et Hugues Demeude, Flammarion.
Le JDD a publié hier des extraits de ce livre qui dénonce avec précisions l’état du parc nucléaire français, avec 48 réacteurs sur 58 qui ont maintenant plus de 40 ans d’âge. Il détaille, en particulier, l’énorme danger des réacteurs de la centrale du Tricastin que l’ASN vient d’arrêter en attendant des travaux de mise en sécurité.
Pour lire les extraits publiés par le JDD, cliquer ici.L’armée contre les éoliennes ? : Un projet de construction de 2 éoliennes porté par une association citoyenne et Enercoop (distributeur d’électricité d’origine renouvelable) en Ardèche est bloqué par l’armée. Ces éoliennes ne font pourtant que 65 mètres (la norme en Allemagne es tde 180 mètres), et le projet est soutenu par la Région Rhône-Alpes et le Parc Régional des Monts d’Ardèche. Les porteurs du projet ont formé un recours devant le Tribunal Administratif. Pour les soutenir, signer la pétition en suivant le lien.
Cachez ces thyroïdes que je ne saurais voir ! En marge de l’affaire de la modification du médicament Levothyrox (substitution de la thyroïde), la CRIIRAD (laboratoire indépendant sur la radioactivité) souligne la hausse très importante du nombre de malades utilisant ce médicament. Et elle met cette hausse en relation avec les retombées du nuage de Tchernobyl, il y a 30 ans. Son Président déclare : "Après 15 à 20 ans d’efforts, la CRIIRAD est parvenue à faire reconnaitre le niveau réel des retombées radioactives sur le territoire français, mais le volet sanitaires reste tabou. La censure continue de s’exercer (…).Les autorités sont parvenues à bloquer les recherches sur les effets les plus manifestes." Et malheureusement, cette histoire va se répéter au Japon, après Fukushima.
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