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Evolution du chômage en novembre 2017 et projet du gouvernement
28 décembre 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Format. Profession. - #EmploiLes chiffres du chômage sont pratiquement équivalents à ceux de septembre : sur un mois, le nombre de chômeurs de cat.A diminue légèrement (-30 000) mais augmente sur un an (+0,2%).
Par contre le nombre de chômeurs de cat. B et C (qui ont fait un ‘petit boulot’ au cours du mois) augmente de 25 000. Au total le nombre de chômeurs de cat A, B et C est pratiquement stable sur un mois, mais en hausse de 135 600 sur un an (+2,5).
La description faite depuis août de la situation du chômage reste valable : le nombre total de chômeurs (A, B et C) continue d’augmenter au rythme de 2,5% par an. La cat A semble stabilisée, mais le nombre de chômeurs de cat B et C subit une augmentation annuelle de 6,5 à 7,5% par an. En confirmation de ce constat, on note que le nombre d’intérimaires augmente sans cesse depuis octobre 2014 (hausse annuelle de 14,5% actuellement).
Autrement dit, "Malgré l’allègement des charges des entreprises depuis plusieurs années et les signes de retour de croissance annoncés, l’économie continue à supprimer des emplois stables et à les remplacer par des emplois précaires. Ce ne sont pas les ordonnances travail qui vont arranger cette situation."
Les projets du gouvernement pour l’assurance chômage :
Le Canard enchaîné vient de révéler, ou plutôt de préciser, les intentions du gouvernement à propos de l’assurance chômage (pour voir l’article, cliquer ici).
Il me semble y reconnaître cette vieille idée consistant à dire que si le chômage continue d’augmenter (malgré les « bonnes » réformes libérales), c’est finalement de la faute des chômeurs qui ne recherchent pas assez du travail. La « solution » est alors claire : renforcer les contrôles et les sanctions. Cela semble cohérent avec la volonté du candidat macron de faire faire des économies à l’UNEDIC…
Cette logique fait bondir l’ancien directeur d’Agence locale ANPE que je suis.
Va-t-on encore plus dévier le Service Public de l’Emploi de sa mission fondamentale, qui est l’intermédiation entre les offres et les demandes d’emploi ?
Déjà, la fusion de l’ANPE et de l’ASSEDIC a ajouté une tâche comptable et administrative à la mission opérationnelle de l’ANPE sur le marché du travail.Confronté à la forte montée du chômage et à la difficulté d’articuler deux missions qui ont des logiques complètement différentes, Pôle Emploi n’a plus le temps de faire correctement ce travail d’intervention sur le marché du travail et qui comprend :
le recueil des offres d’emploi auprès des employeurs et le conseil en recrutement ;
le suivi des demandeurs d’emploi : propositions d’offres d’emploi, conseil pour la recherche d’emploi ou sur la formation professionnelle, en cas de qualification insuffisante ou de changement de métier.
Pourtant, si le service public de l’emploi fait ce travail, tout naturellement, il réactive les demandeurs découragés, et il découvre ceux qui ne recherchent pas de travail (ainsi que des employeurs qui ne respectent pas les règles – par exemple en matière de discrimination).
Pour ma part, en tant que Directeur d’Agence local, j’ai le souvenir d’avoir signé, sans état d’âme, quelques radiations pour refus répété d’offres d’emploi, dans le cadre d’opérations de recrutement pour des entreprises.
Car, il faut le rappeler : cette sanction de radiation temporaire pour refus de 2 offres d’emploi existe depuis des dizaines d’années ; et plus récemment pour refus de formation – même si c’est plus délicat, car la motivation est essentielle pour réussir une formation. Il faut aussi préciser que chaque mois, entre 45 000 et 50 000 radiations sont prononcées, souvent pour non présentation à convocation (et plus rarement pour refus d’emploi ou de formation).
En ce moment de redéfinition (et de négociation ?) du fonctionnement de l’assurance chômage et du Service Public de l’Emploi, deux orientations sont possibles :soit recentrer Pôle Emploi sur son cœur de métier d’opérateur sur le marché du travail, consistant à accompagner les employeurs et les demandeurs et leur intermédiation, en y consacrant un maximum de moyens humains ;
soit renforcer fortement un corps de contrôleurs, au détriment du cœur de métier de Pôle Emploi, et accroître sa bureaucratisation !
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Voeux 2018
26 décembre 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable
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NDDL : les dernières prises de position
26 décembre 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableLa pétition des patrons vendéens contre NDDL :
Cette pétition, soutenue par Jacques Bankir (ancien directeur chez Air France, ancien PDG de Régional Airlines), Jean-Paul Dubreuil président du Groupe Dubreuil (Air Caraïbes, French Blue compagnie aérienne low-cost long courrier), Yves Gonnord (président d’honneur de Fleury Michon) et Philippe de Villiers (sans doute un petit souvenir à son ex-numéro2, Bruno Retailleau), a recueilli plus de 6000 signatures et est envoyée au Premier ministre
Pour lire la pétition, cliquer ici.Le rapport de la mission de médiation :
Pour lire le rapport, cliquer ici.
Mais pour aider celles et ceux qui ont moins de temps, vous pouvez lire un résumé réalisé par Gérard Feldzer (un des trois médiateurs), en cliquant ici.Demande d’audience au 1er ministre des élus écologistes & citoyens de Nantes Métropole :
Suite à la remise du rapport de la médiation sur le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, le 1er ministre a annoncé vouloir rencontrer les élu-e-s locaux. Dans une lettre ouverte, les élu-e-s écologistes et citoyens de Nantes Métropole lui demandent audience.
Pour lire leur lettre ouverte, cliquer ici.Message de l’ACIPA :
"L’ACIPA comprend l’attente d’informations formulées par certains comités et souhaite, par ce mail, répondre à certaines questions.
La période actuelle n’est pas, de toute évidence, facile à vivre pour les militants de Notre Dame des Landes.
Le rapport des médiateurs vient d’être remis au gouvernement, lequel doit annoncer sa décision courant janvier.
(…)
Concernant les rassemblements des militants le soir de l’annonce du gouvernement, l’ACIPA participera à l’organisation d’une soirée à la Vache Rit, lieu dit Les Domaines, à Notre Dame des Landes à partir de 19h30. Cette soirée sera sobre quel que soit le contenu de la décision gouvernementale (abandon ou poursuite du projet). Les comités de soutien les plus proches géographiquement sont bien sûr invités à y participer. Nous invitons les comités les plus éloignés à organiser leur propre rassemblement dans un lieu qui leur conviendra, dans la non-violence et le respect des personnes et sans dégradations.Une mobilisation est prévue sur la ZAD le samedi 10 février 2018, le lendemain du jour où la Déclaration d’Utilité Publique deviendra caduque si elle n’est pas prolongée. L’organisation de cette journée par un groupe “inter-composantes” est en cours. D’autres infos seront données en temps voulu.
Quelle que soit la suite des évènements, un autre rendez-vous nous attend : celui du rassemblement des 7 et 8 juillet 2018 organisé par la Coordination des opposants. Le projet de Notre Dame des Landes sera peut-être déjà abandonné ou pas...
Dans l’attente de toutes ces échéances, nous souhaitons à toutes les personnes des comités de soutien, de bonnes fêtes de fin d’année !"
titre documents joints :- info document (PDF - 131.3 ko)
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Echos de la réunion plénière du Conseil régional de décembre 2017
23 décembre 2017, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Apprentissage - #Format. Profession.A lire les journaux, on peut avoir l’impression que le débat sur le Budget Primitif 2018 (BP2018) a surtout porté sur le niveau de dépenses de la Région : peut-elle dépenser plus en fonctionnement et en investissements, ou bien faut-il réduire la toile, comme le prétend l’actuelle majorité de droite ?
En réalité, si on creuse les débats, on s’aperçoit que ce sont deux visions de l’avenir de la société et du rôle du Conseil régional, qui sont en confrontation. Pour lire l’intervention de Franck Nicolon sur ce sujet, cliquer ici.
Et les débats budgétaires sur les domaines de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage illustrent très bien cette confrontation.
L’apprentissage :
La majorité se veut promotrice de cette voie de formation, avec les assises pour l’apprentissage, organisées il y a un an. Mais son objectif semble être principalement d’augmenter le nombre d’apprentis. Et elle crie victoire pour avoir enregistré plus de 30 000 apprentis au dernier trimestre 2017. Et pour améliorer son « score », la majorité semble vouloir ouvrir beaucoup de sections nouvelles. Mais le problème, c’est ensuite de les remplir (seules 70% des places reçoivent effectivement un apprenti). Est-ce la bonne recette ?
En 2008, la Région avait déjà enregistré plus de 30 000 apprentis. Mais à l’époque, l’objectif de la majorité écologiste-socialiste-communiste n’était pas de battre des records, mais :d’adapter la formation dans les CFA à tous les profils de jeunes, par l’individualisation des parcours et la création de centres de ressources animés dans les CFA ;
d’investir dans l’amélioration des locaux et des équipements des CFA ;
d’améliorer les conditions de vie des apprentis (outillage professionnel, restauration en CFA, hébergement) ;
d’améliorer l’accueil, de bonnes conditions de travail et l’apprentissage dans les entreprises (formation des tuteurs, coordination entreprise-CFA, …) ;
de faciliter le passage entre l’apprentissage et l’enseignement professionnel et inversement ;
de créer de véritables filières de formation sous statut d’apprentissage, du CAP au diplôme d’ingénieur. C’est ainsi qu’ont été ouvertes de nombreuses licence professionnelles et des sections d’apprentissage à l’Ecole Centrale de Nantes et à Audencia.
Et c’est bien tout ce travail de fond qui a crédibilisé la voie de la formation par apprentissage.
La Formation Professionnelle :
Nous le savons, l’économie et les métiers vont être rapidement impactés par l’informatisation accélérée et par l’indispensable transition écologique et énergétique si on ne veut aller à la catastrophe climatique. On sait déjà que des nouveaux métiers vont se créer, mais surtout que tous les ‘anciens’ métiers vont être impactés dans leurs connaissances nécessaires et les techniques mises en œuvre.
L’objectif fondamental devrait donc être que tous les ligériens soient en capacité de suivre ces évolutions, pour leur bien personnel et pour le bien de la Région.
Pour cela, le Conseil régional devrait avoir pour priorité :de proposer des actions aux jeunes sans emploi ni qualification, afin qu’ils acquièrent les connaissances de base indispensables à toute évolution professionnelle et à l’exercice de leur citoyenneté. Mais on constate que dans ce budget 2018, ces actions sont en forte baisse et que les crédits donnés aux Missions Locales diminuent de 10%.
de proposer aux ligériens des actions de formation conduisant à des qualifications au moins partielles, pour marquer leur inscription dans un parcours de formation tout au long de la vie. Au lieu de cela, l’actuelle majorité favorise les actions d’adaptation au poste de travail qui n’apportent aucune qualification réelle et qui doivent être à la charge des entreprises (avec les OPCA).
Cela peut apporter un avantage à certaines entreprises : il est vrai qu’il y a une forte hausse, depuis plusieurs années, des emplois précaires ; et ce genre de ‘formations’ peut faciliter ce recours à ces emplois précaires. Mais dans quelques années les entreprises se plaindront encore plus de ne pas trouver la main d’œuvre qualifiée dont elles ont besoin…
On le voit, il n’y a aucune vision d’avenir dans la politique de l’actuelle majorité. Et, malheureusement, nous allons peut-être le payer dans les prochaines années…
Pour lire l’intervention de Christelle Cardet sur ce dossier, cliquer ici.
Pour lire l’ensemble des interventions des Elu.e.s écologiste et citoyens, cliquer ici.
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Brèves de Conseil municipal du 19 décembre 2017
21 décembre 2017, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalCe Conseil devait débattre principalement des Orientations Budgétaires. Mais ce débat a été reporté au 23 janvier. Cependant, ce Conseil a débattu de deux questions principales : le rythme scolaire hebdomadaire et la redistribution des responsabilités au sein de la majorité municipale.
Le rythme scolaire hebdomadaire :
Une enquête auprès des familles (plus de 60% de réponses) effectuée par la mairie a donné les résultats suivants :82% des familles participent aux TAP et 85% estiment que la réforme (4 jours et demi, dont le mercredi matin) est positive pour les apprentissages des enfants ;
seuls 27% des familles demandent la modification de ce rythme hebdomadaire (retour à 4 jours).
A lire : l’intéressante intervention de Véronique Cadieu sur cette question en cliquant ici.
Cependant, les conseils de 4 écoles (avec les enseignants) se sont déclarés favorables à un retour à 4 jours par semaine, et 2 pour le maintien de 4 jours et demi.
La majorité reprend l’avis du Maire exprimé avant la consultation des familles et se prononce pour la semaine de 4 jours et la suppression des TAP. Le Directeur Académique de l’Education Nationale devrait rendre sa décision en février 2018.
(...)
Pour lire la suite, cliquer ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 234.9 ko)
- info document (PDF - 130.1 ko)
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