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Mercredi 11 avril à 13h00
NDDL : Appel à un grand pique-nique de protestation sur la zad
11 avril 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableNous appelons, pour celles et ceux qui le peuvent, à un grand pique-nique de protestation face aux expulsions et démolitions en cours sur la zad de lieux de vie et projets agricoles ou autres.
Ce pique-nique aura lieu ce mercredi à 13h sur le camp des cheveux blancs.
Cet espace d’accueil pour les "jeunes de tous âges" est situé juste à côté du jardin Rouge et Noir, projet maraîcher, de la cabane des plantes médicinales et des vraies rouges, un des plus vieux regroupements d’habitat autoconstruit de la zad. Tous ces espaces sont menacés de destruction depuis deux jours, comme pleins d’autres lieux de la zad qu’il est encore temps de sauver. Il faut que César 2 s’arrête.
Regroupons nous !Parlez autour de vous de ce pique-nique, amenez vos ami.e.s, un repas à partager et pourquoi pas un peu de ravitaillement à laisser sur place.
Pour lire le contenu de la conférence de presse tenue ce mardi 10 avril à 14h00 par des représentant les diverses activités agricoles, para agricoles, artisanales et culturelles sur la ZAD, cliquer ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 10 ko)
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Les CENT-NOMS détruits : La ZAD de NOTRE-DAME-des-LANDES sous le choc
10 avril 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableLa Préfète a dit "Le plus dur est à venir !" Ça veut dire quoi ? Que d’autres lieux collectifs comme les CENT-NOMS seraient expulsés ?? Ça revient à faire place nette de tout ce qui existe, alors qu’elle avait indiqué que les évacuations se feraient "avec discernement" en fonction des projets agricoles sur la zone ? Celui des CENT-NOMS était des plus emblématiques.
Elle se fout de qui ? Par sa faute, une extrême colère est enclenchée dans les têtesLa préfecture va-telle s’attaquer à un autre projet agricole emblématique de la zad ?
Plusieurs lieux de vie et projets agricoles semblent aujourd’hui immédiatement dans les viseurs de la préfecture : la Chèvrerie une maison magnifique déjà reconstruite après César en 2013 avec ses mosaïques et ses mur en terres chaux.
La maison des vraies rouge un des plus vieux groupement d’habitats auto-construit en terre-paille ou en bois de la ZAD avec son espace collectif sur deux étages.
Les vraies rouges abritent aussi le jardin rouge et noir, projet maraîcher avec ses serres et le champs médicinal avec sa cabane de séchage et de transformation.
Le jardin rouge et noir est un espace agricole emblématique qui alimente le marché de la ZAD ou et des luttes, projets associatifs, et migrants.
Le jardin rouge et noir fonctionne par chantier collectif hebdomadaire ouverts qui permettent à un grand nombre d’habitante.s de la ZAD et voisin.e.s de se réapproprier des savoir-faire maraîchers.
Il s’organise avec le soutien des agriculteurs de COPAIN 44.De nombreuses personnes se rendent sur place pour les défendre et se rejoignent au camps des cheveux blancs. Des barricades ont été érigées.
Les habitants de la Chèvrerie comme d’autres lieux, se sont nommé et identifiés à la préfecture et AGO-vinci. La préfecture le nie et s’apprête à les expulser illégalement et sans procédure nominative comme les autres.
Pour revivre les évènements du lundi 9 avril heure par heure, lire ReporTerre en cliquant ici
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NDDL : Le sentiment d’avoir été bernés...
10 avril 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableAlors que les organisations parties prenantes du mouvement anti-NDDL ont réussi à faire adopter par l’ensemble du mouvement la réouverture de la ‘route des chicanes’ et le principe de régularisation collective des activités agricoles, artisanales et culturelles qui existent sur la ZAD (la Préfecture étant informée des projets en cours d’élaboration), l’intervention policière présentée comme sélective et mesurée s’est révélée comme systématique, brutale, systématique et destructrice (de hangars et bâtiments qui étaient bien plus que des ‘squats’.
Le symbole de cette duperie, c’est l’évacuation de la ferme des 100 noms et la destruction des hangars et bâtiments.
Exemple des 100 noms :
Le site des 100 noms habité depuis plus de 5 ans, développe un projet agricole porté par un jeune agriculteur ingénieur agronome. Il est déjà déclaré porteur de projet à la chambre d’agriculture. Ce projet est réparti en 2 volets autour de l’élevage ovin : un premier en brebis laitière avec transformation fromagère. Un bâtiment de 430 m² a déjà été construit (et aujourd’hui détruit). Un 2ème projet associatif de production de brebis viande destiné à la formation pour la conduite de troupeaux, l’écopaturage, le sylvopastoralisme et la valorisation des pâturages humides. Le projet s’appuie sur des terres occupées depuis 5 ans et ont la potentialité de se développer avec des fermes mitoyennes à reprendre pour atteindre 45 ha. L’ensemble de ce projet est pensé dans l’objectif de la mutualisation des moyens de production. Ce lieu était aussi un lieu de vie regroupant plusieurs habitants déclarés par 3 fois auprès de la préfecture comme résidents à cet endroit.La lettre de l’ACIPA :
Elle comporte les prises de position de l’ACIPA, du CéDpa, des agriculteurs de COPAin 44.
Pour la lire, cliquer ici.
Autre aspect choquant de cette ‘opération policière’ : les journalistes ont reçu l’ordre de rester hors du périmètre de la ZAD, mais la police leur a fourni des vidéos des ‘évènements’ ! A quand des censeurs dans les rédactions de chaque média ???
Malgré cette interdiction, certains témoignages vidéo ont été réalisés (en particulier de Jade Lindgaard de Médiapart). Pour les voir, cliquer ici.D’autre part, Médiapart a lancé une pétition pour défendre leurs habitations et le développement de projets écologiques et agricoles cliquer ici ;
Enfin , ce soir plusieurs milliers de personnes ss sont rassemblées devant la préfecture, malgré un gros dispositif policier. -
NDDL : Menaces d’évacuation policière de la ZAD
9 avril 2018, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Déplacements - #Développement Durable - #Nantes MétropoleDernières nouvelles :
L’intervention policière (massive) a démarré dès 3h du matin, avec quelques heurts.
la Préfecture semble viser bien plus largement qu’annoncé : plus de 40 lieux de vie semblent concernés.
Par exemple, la ferme de Cent Noms semble avoir été évacuée, alors qu’un projet agricole était en cours d’élaboration, pour faire suite à une pratique agricole en cours.
Les organisations qui soutiennent le mouvement anti-aéroport appellent à des rassemblements pacifiques devant les préfectures des Pays de la Loire (Nantes, Saint Nazaire, La Roche, Angers, Le Mans) à 18h00, ce soir.
Pour lire le communiqué des Elu.e.s Ecologistes et Citoyens de Bretagne et des Pays de la Loire, cliquer ici.
On le sait, il y a des divergences à l’intérieur du mouvement de lutte contre l’aéroport à NDDL au sujet de l’avenir de la ZAD.
Quelques dizaines de ’Zadistes’ refusent toute intervention de l’Etat et de toute réglementation sur ce territoire, au nom d’un projet anarchiste et libertaire.
La majorité des Zadistes ont commencé à cultiver, faire de l’élevage ou créer des activités (restaurant, brasserie, ...) et souhaitent pérenniser leur activité. Ils sont appuyés par les associations historiques contre NDDL (ACIPA, COPAIN, Elus, ...) et les riverains, qui souhaitent une régulation collective de l’attribution des terres (comme au Larzac) et une normalisation de toutes les situation, y compris la libre circulation sur la ’route des chicanes’.
Profitant de cette division, le gouvernement semble vouloir provoquer très rapidement une intervention policière dont on ignore les objectifs et les limites.
Voici la position de l’ACIPA :Position de l’ACIPA sur la convention collective et les menaces d’expulsion
L’ACIPA estime urgent, dans le but de désamorcer d’éventuelles expulsions, d’étayer un projet de Convention d’Occupation Précaire global pour l’ensemble des projets concrets en y incorporant tous les présents sur zone, et de communiquer à la Préfecture cette volonté de « régularisation ».
Comme toujours, l’ACIPA appelle à défendre les lieux de vie, mais demande que les axes routiers restent libres pour ne pas donner à l’autorité l’excuse d’une expulsion pour « trouble à l’ordre public », pour nous, seule possibilité restant à l’Etat d’intervenir sur zone.
Nous exhortons l’Etat à ne pas enclencher le processus des expulsions et de la violence, qui plus est alors que le dialogue s’instaure entre les composantes du mouvement et la préfecture.
Pour lire la proposition de Convention collective envoyée à la Préfecture, cliquer ici -
Evolution du chômage en février 2018
5 avril 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiLa Ministre du travail a décidé que son ministère ne ferait des commentaires que sur les chiffres trimestriels du chômage.
Mais, fort heureusement, la DARES (service études du ministère du travail) continue à mettre à jour chaque mois ses séries de chiffres mensuels, comme elle le fait depuis 20 ans.
Nous sommes donc en mesure de faire un point sur les chiffres du chômage de février 2018 (et de les comparer à ceux de déc. 2017).Une légère amélioration, mais des tendances de fond inchangées :
Le nombre de chômeurs de catégorie A diminue de 29 000 par rapport à décembre 2017. Sur un an, on note une diminution de 1,2%.
Par contre, le nombre des chômeurs de catégories B et C (ceux qui ont effectué quelques jours ou quelques heures de travail dans le mois) a augmenté de 39 800 par rapport à décembre. Ce qui fait quele total des chômeurs de cat. A, B et C a augmenté de 10 000.
Regardons les tendances (plus significatives) sur un an :
- Le chômage sur un an en catégorie A diminue de 1,2%
Le chômage de catégories B et C augmente de 7,3% sur un an
Au total, le chômage de catégories A, B et C augmente de 1,94%
L’analyse que nous faisons depuis l’été dernier change peu : la croissance de l’économie française crée très peu d’emplois stables, mais surtout des emplois précaires. On en a la confirmation avec les chiffres de l’intérim de janvier 2018 qui accusent une hausse annuelle de 11,6%. De plus, ces « créations d’emplois » laissent sur le bord de la route les plus en difficulté : la part des chômeurs de longue durée (plus d’un an de chômage) par rapport à l’ensemble des chômeur continue d’augmenter (45,7% en février contre 45,1% en décembre 2017) et la durée moyenne de chômage est passée de 595 jours en décembre à 600 jouirs en février.
En Pays de la Loire :
La situation est un peu meilleure qu’au plan national : l’augmentation sur un an des chômeurs de cat. A, B et C ,’est ‘que’ de 1,3% (1,94% au niveau national). De même la diminution sur un an de la catégorie A atteint 2,67% (1,2% au national).
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