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Projet de loi sur l’accélaration des Energioes Renouvelables
Si rien n’avance, les député.e.s écologistes s’abstiendront
8 janvier 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatCi-dessous le communiqué de presse du groupe des Ecologistes à l’Assemblée nationale du 4 janvier 2023.
"Pour les écologistes et une grande partie de français, c’est une évidence, il faut sortir de notre dépendance aux énergies fossiles. Le projet de loi d’accélération des ENR aurait pu être un grand texte qui aurait marqué le début du changement. Soyons clair, ce n’est aujourd’hui pas le cas.
Aucun objectif, aucun financement, aucune mesure pour renforcer la capacité à faire, un mécanisme de planification inabouti ... à ce stade ce texte passe à côté de l’ambition affichée. Pourtant, nous avons formulé de nombreuses propositions comme par exemple l’obligation de poser des panneaux photovoltaïques sur les centres commerciaux et les bâtiments publics, la mise en place d’un agrément public des développeurs, un processus de planification plus clair...
Ce texte ne fixe pas d’ambition pas plus qu’il alloue des moyens efficaces. Il arrive alors même que le démantèlement d’EDF et la privatisation de sa branche ENR se profile, privant ainsi l’État de son seul instrument d’intervention publique en matière de déploiement des ENR. Nous attendions un sursaut de la part d’un gouvernement condamné pour inaction climatique. Il n’est toujours pas à la hauteur du défi.
Comme l’enjeu est fondamental, nous avons minutieusement évalué et travaillé ce texte autour de grands critères qui nous ont permis d’avoir une vision globale sur son impact réel : planification, partage territorial de la valeur, déploiement équilibré des ENR sur l’ensemble des territoires et en priorité sur les zones déjà bâties, structuration des filières économiques. Les écologistes ne peuvent pas aujourd’hui décemment laisser sous-entendre que ce texte va apporter les solutions dont la France a besoin.
Pour autant, le cheminement de ce texte n’est pas fini et suite à cette première lecture, il est encore possible d’aboutir à un texte renforcé, lors de la commission mixte paritaire [Députés-Sénateurs] ou en seconde lecture. Sauf si, bien sûr, au final le gouvernement préfère un compromis a minima pour satisfaire sa majorité de droite, alors même que celle-ci bloque à l’Assemblée toute réelle perspective d’accélération du déploiement des Enr.A ce stade, le groupe écologiste a décidé de s’abstenir. Le gouvernement est face à un choix stratégique : persévérer sans objectif, ni moyen adapté à l’urgence ou offrir de véritables perspectives aux français·es en accélérant réellement les énergies renouvelables. S’il choisit cette dernière option, il pourra compter sur notre soutien."
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Des vœux ‘droit dans ses bottes’
5 janvier 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement DurableSamedi dernier Emmanuel Macron a présenté ses vœux aux français pour 2023.
Il a tenté de nous présenter ses orientations comme de évidences, alors qu’elles sont largement discutables et discutées.
Certaines de ces évidences sont même un peu grossières.
Une des plus contestées concerne le réchauffement climatique : "Je repense aux vœux que je vous présentais à la même heure il y a un an […]. Qui aurait pu prédire […] la crise climatique aux effets spectaculaires encore cet été dans notre pays ?"
Il y a seulement quelques dizaines d’années que les scientifiques du GIEC, sous l’égide de l’ONU, alertent sur ce réchauffement climatique et s’adressent directement aux dirigeants politiques… mais sans doute beaucoup d’entre-eux sont-ils sourds ?
Mais cette fois-ci, il a entendu ? Alors que propose-t-il de nouveau pour en sortir ?
Rien, sinon ses vieilles recettes, comme un peu de renouvelables et surtout beaucoup de nouvelles centrales nucléaires !
Alors que tout le monde peut constater que :le coût de l’électricité nucléaire est aujourd’hui 2 à 4 fois plus cher que celui de l’électricité issue des énergies renouvelables (note), selon l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) ;
le nucléaire français de nouvelle génération (EPR) est un échec technique : au minimum 12 ans de retard à la livraison de l’EPR de Flamanville (sans compter le temps d’études) et un prix multiplié par 5 (au minimum) ;
alors que le remplacement des énergies fossiles par l’électricité (par exemple) est extrêmement urgent (il faudrait avoir déjà baissé nos émissions de CO2 de façon importante dès 2030), un projet de développement de nouvelles centrales nucléaires demande au moins 15 ans ;
le nucléaire est aussi difficilement pilotable que les renouvelables : aux visites périodiques pour l’entretien s’ajoutent les arrêts d’urgence pour des incidents graves (détection de fissures dans les soudures sous contrainte) ;
le nucléaire produit des monceaux de déchets hautement dangereux pendant des centaines de milliers d’années. Les ‘piscines’ où ils sont entreposés (pour les refroidir en permanence) débordent et sont mal protégées…
Bref, pour quelqu’un qui vient de découvrir le problème vital du réchauffement climatique, cela ne semble pas le conduire à changer sa façon de penser…
Même constat en ce qui concerne le projet de porter l’âge de la retraite à 65 ans : pour lui, cela semble être une évidence, alors que l’unanimité des syndicats de salariés sont fortement mobilisés contre ce projet, et que le COR (Conseil d’Orientation des Retraites) ne dit pas du tout que le financement des retraites est en grand danger…
Bref, il semble bien que le Président ait de grosses difficultés à questionner ses principes et à adapter ses projet aux changements de la réalité...
"Allô Jupiter, ici la Terre"
Note : Selon l’AIE, le prix de revient du kwh (amortissement des investissements compris) est de 16,3 cents de $ pour le nucléaire, alors que l’éolien marin est à 8,6, l’éolien terrestre à 4 et le solaire photo-voltaïque à 3,7
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La centralisation de la Formation Professionnelle Continue par l’Etat : avec quels résultats ?
31 décembre 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Conseil régional - #Apprentissage - #Format. Profession.C’est décidément une habitude pour l’État macronien : recentraliser le maximum de leviers et ne laisser que peu de marges de manœuvre au ‘terrain’, en particulier aux collectivités locales ou aux syndicats, …
C’est exactement ce qui se passe pour l’Assurance Chômage qui, jusqu’à présent était gérée par les partenaires sociaux. Aujourd’hui, ils sont à peine informés du contenu des réformes que l’État décide de mettre en place…
Pour la formation professionnelle et l’apprentissage, cette recentralisation est également en marche.L’apprentissage :
Pour l’apprentissage, les régions avaient développé une vision complémentaire entre lycées pro et Apprentissage ; mais aussi une large concertation avec les branches professionnelles pour bien cibler les besoins des différentes zones d‘emploi, avec des objectifs prioritaires communs : introduire de la souplesse dans des parcours individualisés pour chaque jeune et viser à la qualité des apprentissages pratiques et théoriques, par exemple par la formation pédagogique des tuteurs en entreprises, …
Alors que de nombreuses régions avaient investit des moyens humains et des compétences, l’État a repris en main tout ce secteurs, pour mettre en place une concertation nationale avec les branches professionnelles et une mise en concurrence des CFA pour l’attribution des agréments (avec le financement correspondant), sans prise en compte de l’individualisation des parcours, de la qualité des formations, des besoins du tissu économique local, …
Mais, le résultat est là : le nombre d’apprentis augmente, ce qui permet d’augmenter la population active et de diminuer le taux de chômage (les apprentis ont un contrat de travail et sont donc comptabilisés comme étant en activité).La formation Professionnelle continue :
Le rôle passé des régions :
Sur la base de ses compétences en matière de formation professionnelle des Demandeurs d’Emploi et de pilote de l’apprentissage, la Région Pays de la Loire, et de nombreuses autres régions, ont acquis une expertise et un poids dans ce domaine.
Nous avons réussi à faire partager avec de nombreuses branches professionnelles (et des interco) des objectifs communs aux grands acheteurs de formation (ASSEDIC, employeurs, Région) :Agir sur la qualité des formations, en incitant à ce que chaque action de formation débouche sur l’obtention d’un Certificat de Formation Professionnelle (= partie d’une qualification complète) reconnue par les partenaires sociaux ;
Agir pour la mise en place d’un réseau de Conseil en évolution professionnelle gratuit pour tous et permettant de mieux s’orienter dans le monde de la formation professionnelle assez complexe ;
Par ex : convergence à accorder la priorité à la formation des publics les moins formés (et donc, les plus fragiles en cas de problème économique). Dans ce sens, des actions communes ont eu lieu avec le MEDEF régional pour lutter contre l’illettrisme.
Par ex : l’importance de maintenir certaines formations, mêmes coûteuse, pour ne pas mettre en difficulté les branches d’activité correspondantes …
La recentralisation :
L’État a donc repris en mains directement tous ces secteurs de la formation professionnelle continue.
Comment et avec quels résultats ???
La réforme a eu lieu dans une logique libérale intégrale : le salarié connaît ses droits (en argent) et doit être mis en situation d’acheter des formations auprès d’organismes offreurs de formation, dans le cadre d’une concurrence avec les autres organismes concurrents.Pour cela, l’État a institué la traduction des droits individuels à la formation en somme d’argent (plutôt qu’en durées de formation). C’est vrai que les coûts de formation varient beaucoup en fonction du matériel à mettre en œuvre. Mais précédemment, il y avait des négociations de terrain entre partenaires pour définir des équivalences. Négociations qui n’ont plus lieu…
l’État a mis en place un serveur national des offres de formation professionnelle continue. Ainsi, le salarié peut directement faire son choix, sans conseil ni médiation…
Résultat : Les salariés ont été harcelés par téléphone par les organismes de formation pour enregistrer leur Compte Individuel de Formation (DIF), assortis d’offres alléchantes… qui ont donné lieu à des fraudes massives.
Devant cet échec de la méthode ultra-libérale, qu’a décidé le gouvernement ?
Obliger les salariés à financer individuellement une partie des frais de formation, qui étaient initialement intégralement pris en charge par de DIF.
On en arrive donc à une remise en cause complète de droits sociaux acquis : ce sont en effet les moins qualifiés (avec les plus faibles salaires), qui ont le plus besoin de cette FPC, mais qui pourront le moins y accéder, maintenant.Au nom de son dogmatisme libéral, ce gouvernement en arrive à interdire la Formation Professionnelle à celles et ceux qui en ont le plus besoin !!!
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Voeux pour 2023
21 décembre 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours -
Ma réponse à l’enquête publique de l’Etat sur l’énergie
21 décembre 2022, par Patrick Cotrel - #Energies - Climat - #Déplacements - #Développement DurableDans un article récent, j’ai donné le lien vers la concertation publique (assez discrète...) lancée par L’Etat jusqu’en fin janvier.
Vous trouverez ci-dessous ma participation à cette consultation, qui répond aux thèmes avancés par l’Etat.N’hésitez pas à en faire de même !
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
La question qui nous est collectivement posée n’est pas celle de notre consommation individuelle, mais l’impact de notre société (tous pays confondus, mais particulièrement les pays les plus « développés ») sur la terre et les espèces vivantes qui nous entourent.
La question du climat en est un bon exemple ; mais pas le seul, car il y a aussi la question de la menace sur la biodiversité.
La neutralité carbone en 2050 est un objectif juste, mais il ne sera atteint que si les objectifs de baisse annoncés lors de la COP de Paris pour 2030 sont atteints.
L’énergie la moins chère est celle qu’on ne dépense pas : La première question que nous devons poser est de savoir comment on peut diminuer notre consommation d’énergie fossile, en regard de son utilité.Exemple : Nos automobiles sont de plus en plus lourdes parce que de plus en plus de dispositifs et de gadgets y sont installés.En conséquence, elles consomment de plus en plus d’énergie. Est-ce vraiment utile (hors dispositifs de sécurité) ?
Autre exemple : Limiter la vitesse maximale des voitures sur autoroutes à 110 km/h au lieu de 130 km/h aurait un impact tout à fait réel sur la consommation d’énergie et un impact assez peu perceptible sur les temps de parcours. En plus, c’est une mesure qui ne coûte rien à personne, mais rapporte un peu à chaque automobiliste.
Autre exemple : obtenir des fabricants une garantie effective de réparabilité des objets fabriqués.
De plus, l’État doit avoir un engagement fort (en particulier financier) pour réduire nos émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) dans les domaines qui en produisent le plus :Les aides à l’isolation des locaux d’habitation et d’activités : un engagement fort de l’État est indispensable, car le retour sur investissement est assez long. De plus il est essentiel d’aider, encore plus, les ménages qui ont peu de revenus.
Le développement des transports en commun et du ferroutage, et l’arrêt les travaux routiers (hors travaux de sécurité) : il faut pouvoir donner aux particuliers d’abord, mais aussi aux commerçants et industriels des solutions pour pouvoir renoncer en bonne partie aux véhicules thermiques (essence, gazole, gaz).
Il faut aussi encourager la recherche sur les procédés industriels moins gourmands en énergie (fossiles en particulier).Thème 2 : Comment satisfaire nos besoins en électricité, et plus largement en énergie, tout en assurant la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles ?
Le schéma qui nous est proposé par Mr Macron consiste à remplacer, pour la plus grande part, les énergies fossiles par l’électricité nucléaire complétée par les énergies renouvelables.
Ce modèle est tout à fait contestable de plusieurs points de vue.La question du coût : d’après l’Agence Internationale de l’Energie, le coût du kwh (en cents de $) était en 2020 pour les installations nouvelles de 16,3 pour le nucléaire, 8,6 pour l’éolien offshore, 4 pour l’éolien terrestre et de 3,7 pour le photovoltaïque.
Nous en faisons la triste expérience en France, avec l’EPR de Flamanville qui va accuser (au mieux) 12 ans de retard par rapport à la date initiale de livraison, pour un coût de 20 milliards€ (coût initialement prévu de 3,5 Milliards€).,La question de la rapidité de mise en œuvre : Si les démarches administratives sont allégées, un projet de production d’électricité à partir d’une énergie renouvelable peut demander 3 à 4 ans de délai avant sa mise en route. Par contre, nous savons bien, par expérience, qu’un projet de centrale nucléaire va demander à peu près 15 ans (pour Flamanville, la construction seule aura demandé au moins 12 ans).
Dans ces conditions, le projet gouvernemental de construction de 6 EPR2 peut-il sérieusement résoudre notre problème de production d’électricité avant de très nombreuses années : déjà, la France a été le seul pays européen à ne pas respecter ses promesses (faites à la COP de Paris) de mise en route de projet d’énergies renouvelables. S’entêter sur le nucléaire, c’est être certains que nous ne tiendrons pas nos engagements pour 2030 et que la neutralité carbone en 2050 ne sera pas obtenue.La question de l’efficacité énergétique : Les énergies renouvelables produisent simplement de l’électricité, soit directement (panneaux photovoltaïques), soit à partir d’une énergie mécanique qu’il est assez facile de transformer en électricité.
Par contre les centrales nucléaires, comme toutes les centrales fonctionnant à partir de combustibles fossiles, sont des centrales thermiques ; c’est à dire qu’elles produisent de la chaleur dont une partie sera transformée en énergie mécanique, puis électrique, et l’autre partie devra être évacuée sous peine d’explosion (à plus petite échelle, on a le même problème avec les véhicules thermiques qui doivent impérativement être refroidis).
Cette question du refroidissement représente tout d’abord une perte très importante d’énergie qui doit être disséminée dans la nature : ces centrales nucléaires sont toutes situées à proximité d’un fleuve ou de la mer pour rendre possible ce refroidissement. Et avec le réchauffement climatique cela pose de plus en plus de problèmes, si on veut éviter de porter atteinte aux écosystèmes impactés par cette dissémination de chaleur. C’est la raison pour laquelle plusieurs centrales nucléaires ont dû être stoppées au moment des fortes chaleurs d’été, sous peine d’atteintes graves sur la faune et le végétal environnant.
En plus des problèmes de soudures, cette question du refroidissement va accroître les risque d’indisponibilité des centrales nucléaires, avec le réchauffement climatique. Les arrêts imprévus qu’on constate de plus en plus sur le parc nucléaire français rendent cette énergie intermittences, au même titre que les renouvelables.La question de la dangerosité des déchets et des installations :
Les centrales nucléaires sont de installations à haut risque, même si leur surveillance est actuellement assurée en France, en temps de paix. Par contre, on perçoit le danger qu’elles représentent en temps de guerre avec la situation en Ukraine.
Mais reste la question du démantèlement de ces centrales après leur arrêt : elles restent dangereuses pour des centaines de milliers d’années, et le démantèlement de la centrale de Brénilis n’est toujours pas terminé, plusieurs dizaines d’années après son arrêt définitif...
Enfin les déchets nucléaires produits par les centrales nucléaires s’entassent dans les piscines (pour les refroidir), sans qu’on sache quoi en faire. Mais sans qu’elles soient correctement protégées contre les risque extérieurs (attentats, accident d’avion, guerre).La dépendance vis à vis de pays tiers : L’uranium utilisé dans les centrales nucléaires françaises provient pour 60 % du Niger et pour 40 % du Kazakstan (contrôlé par la Russie) ! Ajoutons que Rosatom (entreprise russe du nucléaire) retraite une partie des déchets nucléaires français, dont on ne sait plus quoi faire...
Nos « amis russes » nous tiendraient-ils par la barbichette ?
Il faut tirer le bilan de l’échec industriel et financier du nucléaire français.
EDF est archi-endettée. Le nucléaire est devenu très cher par rapport aux énergies renouvelables, d’autant qu’il faut payer des pénalités de retard pour les centrales EPR exportées : 3 milliards€ pour l’EPR de Finlande (payé par l’État !) ; combien pour les 2 EPR anglaises ?
La nationalisation forcée d’EDF a pour but de boucher ces trous financiers béants !Thème 3 : Comment planifier, mettre en œuvre et financer notre transition énergétique ?
Les grandes lignes découlent de ce qui précède.
1/ Renoncer aux projets de développement du nucléaire
Le renoncement aux projet de développement d’un « nouveau nucléaire » donne déjà à l’État des marges financières importantes. Elles doivent rapidement être utilisées pour démarrer tout ce qui peut être fait rapidement dans le domaine des économies d’énergie.
2/ développer les économies d’énergie et la sobriété :limiter la vitesse sur les autoroutes et réduire les travaux routiers (hors sécurité)
Lancer un grand plan d’aide à l’isolation des logements et locaux d’activité. Cela a aussi l’avantage de soulager les problèmes financiers de tous ceux qui ne peuvent plus faire face aux augmentations de prix actuelles.
Lancer un plan national de développement des transports en commun et du ferroviaire, de façon à réduire nos émissions de GES, mais aussi à aider les citoyens qui ont le plus de difficulté dans la période actuelle. Dans ce domaine, une participation des collectivités locales peut être recherchée pour co-financer, mais aussi trouver une efficacité qui colle à la réalité du terrain.
Encourager la construction et la mise sur le marché de véhicules individuels électriques légers (et économes).
3/ Démarrer un plan pluriannuel de développement des Energies Renouvelables :
Il faut accélérer le rythme des projets, de façon à, progressivement, pouvoir fermer les centrales nucléaires les plus vétuste (plutôt que de vouloir, à tout prix les maintenir en activité au-delà de 40, voire 50 ans). Cette sortie du nucléaire doit obligatoirement se faire au fur et à mesure que les économies d’énergie et la capacité de production des Energies Renouvelables se développera.RAPPEL : Pour participer à la concertation, cliquer ici
Attention ! Cette enquête "publique" prend fin le 18 janvier 2022 !!
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