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NDDL : de plus en plus de colère...
11 avril 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableDernières nouvelles : Les expulsions sur la zad reprennent en plein pique-nique
Alors qu’un pique-nique rassemblait ce midi des centaines de personnes venus de toutes la région sur le "camp des cheveux blancs", les gendarmes ont violemment gazé et envoyé des grenades sur la foule joyeuse et multi-générationnelle réunie sous le soleil au son de la musique. De nombreux blessés sont à compter sur des personnes de tous âges.
Simultanément, ils sont en train de se déployer en nombre impressionnant et d’attaquer deux nouvelles zones : d’une part autour du lieu d’habitation "la Grée", maison historique de la zad ; et d’autre part aux alentours du carrefour de la Saulce, entouré de nombreux habitats.EXPULSION DE LA ZAD DE NDDL ET DES 100 NOMS LA PRÉFÈTE DE LOIRE ATLANTIQUE VA DEVOIR S’EXPLIQUER DEVANT LA JUSTICE
LE 12 AVRIL À 9 HEURES
Un rassemblement est appelé devant le tribunal en plus de l’appel quotidien à se rendre sur la zad.
Un habitant de la ZAD de Notre Dame des Landes, résidant depuis plusieurs années au lieu dit « Les Cents Noms », a assigné en urgence Madame Nicole Klein, préfète de la Loire Atlantique, devant le Tribunal de grande instance de Nantes, pour faire constater l’illégalité de son expulsion de son domicile.
Le Président du Tribunal de grande instance a fait droit à la demande de ses avocats pour qu’une audience se tienne au plus vite : elle aura lieu le 12 avril à 9 heures, alors que les expulsions sur la zad se poursuivent.
Pour plus d’explications, cliquer ici.
Selon Presse-Océan, "Les forces de l’ordre ont repris progressivement ce mercredi 11 avril leurs opérations d’expulsion des occupants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, (...) opération dont la violence s’est accrue et qui suscite de plus en plus la colère dans le bocage."
À proximité, au "camp des cheveux blancs", les opposants ont appelé à 13 H à un "grand pique-nique de protestation". De source policière, 6 squats ont été détruits ce mercredi matin. Un squat pouvant regrouper plusieurs cabanes. Il y a notamment la Dalle, la Gaité et la Mandragore.
De son côté, La Confédération paysanne appelle, ce mercredi, "les paysannes et paysans à converger massivement en tracteur vers Notre-Dame-des-Landes". Elle demande également "instamment l’arrêt de l’intervention pour permettre une reprise du dialogue et assurer l’avenir".
Dès mardi, une quinzaine de "tracteurs vigilants" du Collectif des organisations professionnelles agricoles indignées par le projet d’aéroport (COPAIn 44) ont pris place près des Fosses noires, pour protéger des habitats et un jardin maraîcher.
Dans un communiqué, la Confédération paysanne dénonce "une opération de destruction massive de projets agricoles et de lieux de vie, à l’image de la démolition des « 100 Noms », lieu emblématique de cette Zone Agricole en Développement. Le dialogue et les engagements pris de part et d’autre depuis l’annonce de l’abandon du projet d’aéroport sont aujourd’hui réduits à néant avec ces destructions qui trahissent la parole de l’État après son choix d’une issue policière. Le fait que la préfète de Loire-Atlantique refuse de prendre en compte les projets collectifs qui avaient commencé à s’engager dans un processus de reconnaissance et exige qu’ils soient portés nominativement est inacceptable. Il sert surtout à justifier les destructions en cours."
Pour le syndicat, les autorités "ont refusé la main tendue hier par des habitant-e-s de la ZAD de se mettre autour d’une table, avec comme préalable l’arrêt des opérations policières. Le gouvernement doit aujourd’hui l’accepter pour obtenir un retour au calme. Sinon, il prend le risque que l’escalade de la violence constatée hier, avec des blessés de part et d’autre, ne conduise à un drame."Par ailleurs, les porte-paroles nationaux de EELV ont publié un communiqué de soutien à la lutte et condamnant l’intervention policière. Pour le lire, cliquer ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 195.3 ko)
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Mercredi 11 avril à 13h00
NDDL : Appel à un grand pique-nique de protestation sur la zad
11 avril 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableNous appelons, pour celles et ceux qui le peuvent, à un grand pique-nique de protestation face aux expulsions et démolitions en cours sur la zad de lieux de vie et projets agricoles ou autres.
Ce pique-nique aura lieu ce mercredi à 13h sur le camp des cheveux blancs.
Cet espace d’accueil pour les "jeunes de tous âges" est situé juste à côté du jardin Rouge et Noir, projet maraîcher, de la cabane des plantes médicinales et des vraies rouges, un des plus vieux regroupements d’habitat autoconstruit de la zad. Tous ces espaces sont menacés de destruction depuis deux jours, comme pleins d’autres lieux de la zad qu’il est encore temps de sauver. Il faut que César 2 s’arrête.
Regroupons nous !Parlez autour de vous de ce pique-nique, amenez vos ami.e.s, un repas à partager et pourquoi pas un peu de ravitaillement à laisser sur place.
Pour lire le contenu de la conférence de presse tenue ce mardi 10 avril à 14h00 par des représentant les diverses activités agricoles, para agricoles, artisanales et culturelles sur la ZAD, cliquer ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 10 ko)
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Les CENT-NOMS détruits : La ZAD de NOTRE-DAME-des-LANDES sous le choc
10 avril 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableLa Préfète a dit "Le plus dur est à venir !" Ça veut dire quoi ? Que d’autres lieux collectifs comme les CENT-NOMS seraient expulsés ?? Ça revient à faire place nette de tout ce qui existe, alors qu’elle avait indiqué que les évacuations se feraient "avec discernement" en fonction des projets agricoles sur la zone ? Celui des CENT-NOMS était des plus emblématiques.
Elle se fout de qui ? Par sa faute, une extrême colère est enclenchée dans les têtesLa préfecture va-telle s’attaquer à un autre projet agricole emblématique de la zad ?
Plusieurs lieux de vie et projets agricoles semblent aujourd’hui immédiatement dans les viseurs de la préfecture : la Chèvrerie une maison magnifique déjà reconstruite après César en 2013 avec ses mosaïques et ses mur en terres chaux.
La maison des vraies rouge un des plus vieux groupement d’habitats auto-construit en terre-paille ou en bois de la ZAD avec son espace collectif sur deux étages.
Les vraies rouges abritent aussi le jardin rouge et noir, projet maraîcher avec ses serres et le champs médicinal avec sa cabane de séchage et de transformation.
Le jardin rouge et noir est un espace agricole emblématique qui alimente le marché de la ZAD ou et des luttes, projets associatifs, et migrants.
Le jardin rouge et noir fonctionne par chantier collectif hebdomadaire ouverts qui permettent à un grand nombre d’habitante.s de la ZAD et voisin.e.s de se réapproprier des savoir-faire maraîchers.
Il s’organise avec le soutien des agriculteurs de COPAIN 44.De nombreuses personnes se rendent sur place pour les défendre et se rejoignent au camps des cheveux blancs. Des barricades ont été érigées.
Les habitants de la Chèvrerie comme d’autres lieux, se sont nommé et identifiés à la préfecture et AGO-vinci. La préfecture le nie et s’apprête à les expulser illégalement et sans procédure nominative comme les autres.
Pour revivre les évènements du lundi 9 avril heure par heure, lire ReporTerre en cliquant ici
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NDDL : Le sentiment d’avoir été bernés...
10 avril 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableAlors que les organisations parties prenantes du mouvement anti-NDDL ont réussi à faire adopter par l’ensemble du mouvement la réouverture de la ‘route des chicanes’ et le principe de régularisation collective des activités agricoles, artisanales et culturelles qui existent sur la ZAD (la Préfecture étant informée des projets en cours d’élaboration), l’intervention policière présentée comme sélective et mesurée s’est révélée comme systématique, brutale, systématique et destructrice (de hangars et bâtiments qui étaient bien plus que des ‘squats’.
Le symbole de cette duperie, c’est l’évacuation de la ferme des 100 noms et la destruction des hangars et bâtiments.
Exemple des 100 noms :
Le site des 100 noms habité depuis plus de 5 ans, développe un projet agricole porté par un jeune agriculteur ingénieur agronome. Il est déjà déclaré porteur de projet à la chambre d’agriculture. Ce projet est réparti en 2 volets autour de l’élevage ovin : un premier en brebis laitière avec transformation fromagère. Un bâtiment de 430 m² a déjà été construit (et aujourd’hui détruit). Un 2ème projet associatif de production de brebis viande destiné à la formation pour la conduite de troupeaux, l’écopaturage, le sylvopastoralisme et la valorisation des pâturages humides. Le projet s’appuie sur des terres occupées depuis 5 ans et ont la potentialité de se développer avec des fermes mitoyennes à reprendre pour atteindre 45 ha. L’ensemble de ce projet est pensé dans l’objectif de la mutualisation des moyens de production. Ce lieu était aussi un lieu de vie regroupant plusieurs habitants déclarés par 3 fois auprès de la préfecture comme résidents à cet endroit.La lettre de l’ACIPA :
Elle comporte les prises de position de l’ACIPA, du CéDpa, des agriculteurs de COPAin 44.
Pour la lire, cliquer ici.
Autre aspect choquant de cette ‘opération policière’ : les journalistes ont reçu l’ordre de rester hors du périmètre de la ZAD, mais la police leur a fourni des vidéos des ‘évènements’ ! A quand des censeurs dans les rédactions de chaque média ???
Malgré cette interdiction, certains témoignages vidéo ont été réalisés (en particulier de Jade Lindgaard de Médiapart). Pour les voir, cliquer ici.D’autre part, Médiapart a lancé une pétition pour défendre leurs habitations et le développement de projets écologiques et agricoles cliquer ici ;
Enfin , ce soir plusieurs milliers de personnes ss sont rassemblées devant la préfecture, malgré un gros dispositif policier. -
NDDL : Menaces d’évacuation policière de la ZAD
9 avril 2018, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Déplacements - #Développement Durable - #Nantes MétropoleDernières nouvelles :
L’intervention policière (massive) a démarré dès 3h du matin, avec quelques heurts.
la Préfecture semble viser bien plus largement qu’annoncé : plus de 40 lieux de vie semblent concernés.
Par exemple, la ferme de Cent Noms semble avoir été évacuée, alors qu’un projet agricole était en cours d’élaboration, pour faire suite à une pratique agricole en cours.
Les organisations qui soutiennent le mouvement anti-aéroport appellent à des rassemblements pacifiques devant les préfectures des Pays de la Loire (Nantes, Saint Nazaire, La Roche, Angers, Le Mans) à 18h00, ce soir.
Pour lire le communiqué des Elu.e.s Ecologistes et Citoyens de Bretagne et des Pays de la Loire, cliquer ici.
On le sait, il y a des divergences à l’intérieur du mouvement de lutte contre l’aéroport à NDDL au sujet de l’avenir de la ZAD.
Quelques dizaines de ’Zadistes’ refusent toute intervention de l’Etat et de toute réglementation sur ce territoire, au nom d’un projet anarchiste et libertaire.
La majorité des Zadistes ont commencé à cultiver, faire de l’élevage ou créer des activités (restaurant, brasserie, ...) et souhaitent pérenniser leur activité. Ils sont appuyés par les associations historiques contre NDDL (ACIPA, COPAIN, Elus, ...) et les riverains, qui souhaitent une régulation collective de l’attribution des terres (comme au Larzac) et une normalisation de toutes les situation, y compris la libre circulation sur la ’route des chicanes’.
Profitant de cette division, le gouvernement semble vouloir provoquer très rapidement une intervention policière dont on ignore les objectifs et les limites.
Voici la position de l’ACIPA :Position de l’ACIPA sur la convention collective et les menaces d’expulsion
L’ACIPA estime urgent, dans le but de désamorcer d’éventuelles expulsions, d’étayer un projet de Convention d’Occupation Précaire global pour l’ensemble des projets concrets en y incorporant tous les présents sur zone, et de communiquer à la Préfecture cette volonté de « régularisation ».
Comme toujours, l’ACIPA appelle à défendre les lieux de vie, mais demande que les axes routiers restent libres pour ne pas donner à l’autorité l’excuse d’une expulsion pour « trouble à l’ordre public », pour nous, seule possibilité restant à l’Etat d’intervenir sur zone.
Nous exhortons l’Etat à ne pas enclencher le processus des expulsions et de la violence, qui plus est alors que le dialogue s’instaure entre les composantes du mouvement et la préfecture.
Pour lire la proposition de Convention collective envoyée à la Préfecture, cliquer ici
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