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Quelques nouvelles du nucléaire
…tirées du dernier N° (hiver 2018) de la revue "Sortir du nucléaire"
6 février 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableL’impossible preuve scientifique de la sûreté de l’enfouissement des déchets
"Le Monde" a eu accès à la thèse d’un chercheur qui a étudié la gestion des incertitudes entourant le stockage des déchets nucléaires à Bure.
L’universitaire, qui revient sur la genèse du choix de l’enfouissement pour les déchets à haute activité et à vie longue et sur les recherches engagées à cette fin, explique qu’"à partir des années 2000, l’impossibilité épistémique d’apporter une preuve de la sûreté d’un stockage est reconnue par l’Andra", aucun modèle scientifique ne pouvant simuler l’évolution du site...
Pour lire l’article du Monde, cliquer ici.Dossier EPR : Pourquoi et comment un projet initialement livrable en 2012 pour un prix de 3,5 milliards € a déjà coûté 10,5 milliards € et n’est toujours pas terminé (aucune centrale EPR n’a pu être mise en service dans le monde, à ce jour …). Voici un dossier très pédagogique, qui permet aux non spécialistes de comprendre la succession des erreurs et mensonges d’AREVA et EDF pour masquer cet énorme échec industriel et financier qui risque de plomber EDF (après AREVA)…et que les citoyens devront payer !
Pour télécharger le dossier, cliquer ici"Nucléaire, danger immédiat", c’est le titre d’un livre à paraître mercredi prochain, de Thierry Gadault et Hugues Demeude, Flammarion.
Le JDD a publié hier des extraits de ce livre qui dénonce avec précisions l’état du parc nucléaire français, avec 48 réacteurs sur 58 qui ont maintenant plus de 40 ans d’âge. Il détaille, en particulier, l’énorme danger des réacteurs de la centrale du Tricastin que l’ASN vient d’arrêter en attendant des travaux de mise en sécurité.
Pour lire les extraits publiés par le JDD, cliquer ici.L’armée contre les éoliennes ? : Un projet de construction de 2 éoliennes porté par une association citoyenne et Enercoop (distributeur d’électricité d’origine renouvelable) en Ardèche est bloqué par l’armée. Ces éoliennes ne font pourtant que 65 mètres (la norme en Allemagne es tde 180 mètres), et le projet est soutenu par la Région Rhône-Alpes et le Parc Régional des Monts d’Ardèche. Les porteurs du projet ont formé un recours devant le Tribunal Administratif. Pour les soutenir, signer la pétition en suivant le lien.
Cachez ces thyroïdes que je ne saurais voir ! En marge de l’affaire de la modification du médicament Levothyrox (substitution de la thyroïde), la CRIIRAD (laboratoire indépendant sur la radioactivité) souligne la hausse très importante du nombre de malades utilisant ce médicament. Et elle met cette hausse en relation avec les retombées du nuage de Tchernobyl, il y a 30 ans. Son Président déclare : "Après 15 à 20 ans d’efforts, la CRIIRAD est parvenue à faire reconnaitre le niveau réel des retombées radioactives sur le territoire français, mais le volet sanitaires reste tabou. La censure continue de s’exercer (…).Les autorités sont parvenues à bloquer les recherches sur les effets les plus manifestes." Et malheureusement, cette histoire va se répéter au Japon, après Fukushima.
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Grand rassemblement à NDDL le 10 février
4 février 2018, par Patrick Cotrel - #Déplacements - #Développement DurableUne vidéo d’appel au rassemblement du 10 février : Histoire des mobilisations et pandas combattifs. cliquer ici
Attention !
En raison des conditions météo de ces dernières semaines, les terrains sont détrempés. Il n’est pas possible de faire des parkings de voitures dans les champs. En conséquence, il a été établi un plan de circulation qu’il est impératif de suivre. Imprimez-le pour vous repérer sur place.
Pour télécharger le plan de circulation, cliquer ici.GRANDES DEAMBULATIONS CARNAVALESQUES
Depuis la décision du gouvernement, nous pouvons le dire clairement : le 10 février sera un jour d’allégresse, l’occasion de fêter tous ensemble la victoire du mouvement contre le projet d’aéroport et d’enraciner encore un peu plus l’avenir de la zad.
Cette célébration se déroulera trois jours avant le mardi gras, en pleine période de carnaval. S’il est une fête qui permet de narrer la geste des humbles chahutant les puissants, c’est bien celle-ci. Nous souhaitons donc qu’elle vienne inspirer le ton, le rythme et l’esthétique de la journée. Mais le carnaval dispose d’un autre attrait : fête des passages, il survient quand l’hiver n’a pas encore laissé place au printemps, que les jours peinent à rallonger, qu’une saison vient de se finir sans qu’on ait encore basculé dans la suivante. (...)
Le 10 février, deux cortèges forts de musiques et de chants partiront donc du Gourbi et de Saint-Jean-du-Tertre aux alentours de 13h. Nous vous y convions déguisés autour d’un thème large et équivoque : « Nous sommes bocage ». Revêtez vos plus belles cornes de buis, arborez un superbe pelage de boue ou des plumes de granit… peu importe, nos costumes seront du bois dont on a défendu et sauvé cette terre. Armés de cette exubérance, nous pousserons des chars et des charrettes pleines d’objets. Nous avons besoin de vous pour les remplir. Nous vous proposons d’apporter des représentations de choses qu’il vous tiendrait à cœur de voir disparaître avec l’aéroport. Certaines luttes sœurs envisagent déjà de construire de grosses maquettes en carton symbolisant ici un méga-transformateur aveyronnais, là une poubelle nucléaire meusienne, ou encore un TGV transalpin. Ce sera donc le moment de mettre en avant nos combats communs et la solidarité entre nos luttes. Mais rien n’exige de limiter notre imagination à des infrastructures ou des GPII, et nous sommes sûrs que les idées ne vous manqueront pas pour illustrer ce contre quoi vous luttez.
Les cortèges convergeront jusqu’à la ferme de Bellevue où un énorme caramentran représentant l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes nous attendra. Grâce aux bagagistes du mouvement, nous l’agrémenterons de tous les objets trimballés dans les défilés puis nous laisserons le soin à l’animal totémique le plus célèbre de la zad d’y bouter le feu. Nous n’aurons plus qu’à danser et chanter à nos succès passés et à venir.
Programmation musicale : cliquer ici
Communiqué de EELV : cliquer ici.
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Télérama et NDDL
1er février 2018, par Patrick Cotrel - #Déplacements - #Développement DurableIntéressant article sur NDDL dans le dernier N° de Télérama. Il se présente sous la forme d’une interview de Luc Semal, chercheur politologue, spécialiste de la pensée écologiste.
Pour lui, l’abandon de la construction d’un nouvel aéroport à NDDL constitue une victoire, mais qui n’a pu s’obtenir qu’en restreignant la question de fond à une situation technique et locale. Les questions de fond sont passées en second plan.
Pourtant elles restent fondamentales et sans réponse :Le transport est très fortement émetteur de Gaz à Effet de Serre. Et malgré les progrès effectués sur la consommation et les nuisances (bruit, …) des avions, la croissance du transport aérien entraine un fort accroissement de la consommation de carburant fossile (qui n’est pas comptabilisé dans les émissions des pays !...). On abandonne NDDL, mais on agrandit les aéroports de Nantes Atlantique et de Rennes.
L’artificialisation des sols poursuit sa course accélérée : "Chaque décennie, l’équivalent d’un département est artificialisé sous l’effet des grands et surtout des petits projets d’aménagement."
Et finalement, la question du réchauffement climatique est passée à l’arrière-plan : tout en refusant l’aéroport à NDDL, le gouvernement prévoit 9 millions de passagers à Nantes en 2040 (contre 1 million en 1990, soit une croissance de 800%, principalement pour les loisirs des plus riches et de la classe moyenne).
Comment cette vision productiviste est-elle compatible avec l’objectif de diviser par 4, voire 5 les émissions de GES de la France ? On a là un bel exemple de double langage.
Cette victoire des opposants à NDDL a au moins l’avantage de mettre l’accent sur cette contradiction.
Pour télécharger l’article de Télérama, cliquer ici.
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Evolution du chômage en décembre 2017
25 janvier 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiPas de gros changement dans les chiffres du chômage publiés hier par le Ministère du travail ; mais une confirmation des tendances constatées depuis 6 mois.
En un mois, le nombre de Chômeurs de cat A (aucun travail durant le mois) a baissé de 3000. Mais dans le même temps, le nombre de chômeurs de cat. B et C (qui ont effectué un ‘petit boulot’ de quelques heures ou quelques jours dans le mois) a augmenté de 4000. Ce qui fait que le total des cat. A, B et C a légèrement augmenté de 1000. Si on examine les entrées/sorties du chômage (pour les motifs les plus marquants), il y a eu 14 000 inscriptions supplémentaires pour sorties d’emploi, et 8 000 sorties du chômage supplémentaires pour reprise d’emploi, 12 500 pour entrées en stage et 7 000 pour défaut d’actualisation.
Pour avoir une meilleure idée des tendances, on a les évolutions annuelles suivantes : une légère baisse de 0,6% du nombre de chômeurs de cat.A (3,45 millions), mais une augmentation de 7,9% des cat B et C. Ce qui fait qu’au total, le nombre de chômeurs de cat A, B et C a augmenté de 2,5% en un an (+137 000, pour atteindre 5,612 millions).
Le schéma décrit dans mes précédents articles depuis août 2017 se confirme donc : "Malgré l’allègement des charges des entreprises depuis plusieurs années et les signes de retour de croissance annoncés, l’économie continue à supprimer des emplois stables et à les remplacer par des emplois précaires. Ce ne sont pas les ordonnances travail qui vont arranger cette situation."
En Pays de la Loire, on enregistre la même tendance, avec un léger avantage : l’augmentation sur un an du nombre des chômeurs de cat A, B et C n’est ‘que’ de 2,39% (318 400), contre 2,5% au national.Changer le thermomètre quand il y a trop de fièvre ?
C’est maintenant officiel : il n’y aura plus de publication mensuelle des chiffres du chômage, mais seulement chaque trimestre, à partir de 2018.
La raison invoquée : mois par mois, on enregistre des mouvements de yo-yo non significatifs. C’est vrai que les variations mensuelles tiennent souvent plus aux conditions d’actualisation qu’à la réelle situation de l’emploi : je l’ai souvent montré dans mes articles. Mais c’est quand même très dommage, car ces chiffres mois par mois permettaient de suivre les évolutions annuelles, bien plus significatives de la tendance. Et puis, si les chiffres trimestriels sont jugés plus significatifs, la Ministre du travail aurait pu les commenter chaque trimestre.
Mais non ! Me Pénicaud n’a pas pris la peine de commenter la moindre statistique depuis avril 2017, où elle a annoncé qu’elle ne commenterait plus les chiffres mensuels du chômage. A croire que la question du chômage est sortie de son horizon !...Les ruptures conventionnelles :
Leur nombre va sans doute augmenter, après la création des ruptures
conventionnelles collectives ( !). Il parait donc intéressant de suivre cette évolution à l’avenir.
Voici pour point de départ l’évolution du nombre de ruptures conventionnelles depuis 2009, en cumuls annuels. -
Brèves de Conseil municipal du 23 janvier 2018
Débat d’Orientations Budgétaires (DOB)
24 janvier 2018, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalCe Conseil était spécifiquement convoqué pour le Débat d’Orientations Budgétaires (DOB) initialement prévu le 19 décembre, mais dont l’élaboration avait pris du retard. D’autres points ont aussi été évoqués. Certains débats ont été vifs et pas toujours très clairs…
Le DOB :
Les exposés budgétaires de Monsieur BOURGEOLET nous emmènent toujours dans de belles histoires simples et édifiantes, mais qui ne collent pas toujours avec la réalité.
Quelle est cette belle histoire ? En résumé : l’ancienne majorité dépensait sans compter et menait les finances communales à la catastrophe.
Heureusement, la nouvelle majorité a eu la volonté de réduire les dépenses de fonctionnement, et en particulier les dépenses de personnel. Grâce à cela, les finances communales ont été redressées, et il est possible aujourd’hui d’investir dans de nouvelles réalisations importantes.
Examinons les faits : (cf annexe financière)Les dépenses de fonctionnement :
Entre 2013 et 2016, les dépenses de personnel réalisées ont augmenté de près de 1 million €. Et même si elles vont être un peu masquées par la sous-traitance du multi-accueil de la Minais et du ménage dans les locaux municipaux (hors écoles), cela ne produit aucune économies pour la commune, comme l’a souligné Georges Projean. La preuve ? Les dépenses de fonctionnement n’ont cessé d’augmenter, comme le montre votre graphique page 29.
Et votre seule ambition dans ce domaine semble être de stabiliser ces dépenses de fonctionnement … en 2020 ! (...)Les recettes de fonctionnement :
Le rapport est assez discret sur ce domaine. Pourtant, comme l’ont souligné Georges Projean et Luc Geismar, ce sont ces recettes qui constituent la part dynamique du budget communal. Avec 15,86 Millions € en 2016 (dernier chiffre réalisé), ces recettes ont augmenté de 1,54 Million € depuis 2013 (dont près de 1 million € de taxes locales, ce qui équilibre l’augmentation des frais de personnel). Et pour 2018, la majorité prévoit encore une augmentation de ces recettes pour atteindre 16,1 millions € (page 26 du document).
On comprend cette discrétion, puisque cette dynamique est la conséquence de l’augmentation de la population, que la majorité a critiquée au cours de la campagne.
(...)
Pour lire la suite, cliquer ici.
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