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Massacre en Palestine
15 mai 2018, par Patrick CotrelEst-ce un hasard ? Le jour du déménagement de l’ambassade des USA décidée par Trump (en contradiction avec les décisions de l’ONU) coïncidait avec le 70ème anniversaire de l’expulsion de centaines de milliers de Palestiniens lors de la création d’Israël.
Comme prévu, une manifestation de palestiniens de Gaza a eu lieu à la frontière avec Israël. Mais face à cette manifestation sans armes, l’armée israélienne a utilisé ses armes de guerre, provoquant au moins 55 morts (dont 8 enfants) et 2400 blessés.
Cette situation est doublement dramatique ; parce que ce massacre de palestiniens de Gaza, victimes d’un embargo très dur, sont maintenant victimes des tirs d’une armée fortement équipée ; mais surtout parce que chaque mort palestinien est source supplémentaire de haine entre les deux peuples : chaque palestinien assassiné par l’armée israélienne prépare inévitablement les futurs attentats… C’est un mince espoir de paix que le pouvoir colonialiste d’Israël et Trump sont en train d’assassiner !...Alors que Donald Trump a salué le transfert à Jérusalem de l’ambassade des États-Unis, y voyant « un grand jour pour Israël », de nombreuses protestations ont lieu dans le monde.
Le gouvernement palestinien basé en Cisjordanie occupée a, lui, accusé Israël de commettre un « horrible massacre » dans la bande de Gaza.
Face à ces violences, dans une déclaration écrite, le Comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination raciale « exhorte l’État (Israël) à mettre immédiatement fin à l’usage disproportionné de la force contre les manifestants palestiniens, à s’abstenir de tout acte qui pourrait faire de nouvelles victimes et à garantir que les blessés palestiniens aient un accès rapide et sans entrave aux soins médicaux ».
Les 18 experts indépendants de ce comité, qui dépend du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme, se disent « gravement préoccupés par le fait que de nombreuses personnes décédées ou blessées ne semblaient représenter aucune menace imminente au moment où elles ont été abattues ». Amnesty international dénonce, elle, une « violation abjecte » des droits de l’Homme.
Le Koweït a demandé la tenue mardi d’une réunion publique du Conseil de sécurité. La réunion a été programmée à 14H00 GMT, selon des sources diplomatiques.
L’Afrique du Sud a rappelé son ambassadeur en Israël…
A Nantes, APPEL à RASSEMBLEMENT Mercredi 16 mai à 18 h Carrefour rue de la Barillerie – 50 Otages. Installation d’une plaque "rue de la Nakba". Et le jeudi 17 mai à 17 h au même endroit : La Plateforme44 est avec AMNESTY INTERNATIONAL pour faire signer la pétition "Interdiction des produits des colonies"
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A l’appel de COPAIN 44, ACIPA, des habitant.e.s de la zad, Naturalistes en lutte.
Rassemblement le 14 mai, 13h place du Pont Morand à Nantes
12 mai 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableLe 14 mai va se tenir en préfecture un second comité de pilotage censé examiner les projets portés par les habitants de la zad. Nous – paysan.ne.s, associations, habitant.e.s, naturalistes qui avons défendu les terres de la zad contre le projet d’aéroport et nous projetons dans leur avenir - appelons à un pique-nique et rassemblement calme et déterminé devant la préfecture lors de la tenue du comité de pilotage.
Il s’agira d’y affirmer le refus de toute nouvelle expulsion sur la zad et d’y apporter un soutien aux différents projets présentés, à la vision coopérative qui s’en dégage. Nous refusons qu’on impose à ce qui s’est construit d’unique dans le bocage de notre-dame-des-landes les critères du modèle agricole classique dont on connaît partout les conséquences : désertification rurale, disparition des petites exploitations et individualisme entrepreneurial, sujétions aux groupes de l’agrochimie, dégradation continue des sols et de la biodiversité.
Nous souhaitons toujours pour notre part enraciner sur la zad une pratique des communs et d’une paysannerie solidaire, réellement soucieuse du soin du bocage et de l’environnement. Nous voulons toujours un territoire vivant et partagé, qui laisse la place à des manières de l’habiter qui ne soient pas qu’agricoles et à diverses formes d’expérimentation sociales. Il faut que le temps nécessaire soit laissé pour un dialogue réel autour de l’avenir du bocage de Notre-Dame-des-Landes. Ceci implique un calendrier crédible et des délais tenables et la fin des ultimatums et des menaces. Le rassemblement du 14 mai marquera la vigilance accrue de tous et toutes sur la suite du processus.
Pour lire l’intégralité de l’appel sur la ’lettre de l’ACIPA’, cliquer ici
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Communiqué de presse du groupe Ecologiste et Citoyen à la Région Pays de la Loire
Formation-apprentissage-chômage : pour dynamiser l’emploi, privatiser et recentraliser n’est pas la solution
27 avril 2018, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Apprentissage - #Format. Profession. - #EmploiCe vendredi 27 avril sera présenté par la Ministre du Travail, Muriel Pénicaud, le projet de loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » en Conseil des ministres. Les élu.e.s régionaux écologistes ligériens ont cosigné une tribune avec leurs homologues de toute la France pour exprimer leurs inquiétudes vis-à-vis de ce projet qui vise à réformer fondamentalement la formation professionnelle, l’apprentissage et l’assurance chômage, au détriment des Régions.
Sophie BRINGUY, co-présidente du Groupe Écologiste et Citoyen au Conseil Régional des Pays de la Loire, dénonce "un retour en arrière historique sur le mouvement de décentralisation : pourquoi déposséder les Régions de compétences qu’elles pilotent avec efficacité, dans l’intérêt des jeunes, de l’équilibre des territoires et des métiers ? La Région s’est pourtant affirmée comme le meilleur échelon, bénéficiant d’une hauteur de point de vue et d’une proximité avec les bénéficiaires."
Pour Christelle CARDET, conseillère régionale et membre de la commission emploi, apprentissage, formation professionnelle et insertion, ce texte va à l’encontre de "l’égalité des apprentis et des territoires. De plus, le Compte Personnel de Formation (CPF) doit rester alimenté en heures de formation pour une équité entre les métiers. Le fait de le libeller en euros introduit un risque d’inflation du prix des formations et un accroissement des inégalités, le coût horaire d’une formation dépendant de nombreux facteurs."
Egalement parmi les signataires de la tribune, Patrick COTREL, ancien vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire, chargé de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’emploi (2004-2010), rappelle "que les élus écologistes ont l’expérience des responsabilités qu’ils ont exercé dans ces domaines au sein des Conseils régionaux". Il souligne également les "dangers du transfert de la gestion du dispositif d’apprentissage aux branches professionnelles : mise en concurrence entre branches et entre métiers et entre CFA et lycées professionnels, risque de privatisation des CFA, enfermement des métiers dans leurs spécialités".
Retrouvez à cette adresse la tribune des élus régionaux écologistes sur le projet de loi ’pour la liberté de choisir son avenir professionnel’ : [https://blogs.mediapart.fr/les-elus-ecologistes-rcvl/blog/250418/formation-apprentissage-chomage-ou-est-passe-le-volet-social-des-promesses-macron]
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Communiqué commun des élu-e-s de gauche de la ville de Nantes
Loi « Asile et immigration » : un recul important en matière de droits et de conditions d’accueil
27 avril 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable - #Nantes MétropoleAprès une semaine intense de débat, le texte de la loi « asile et immigration » a été adopté en première lecture dimanche 22 avril par les députés français, à 228 voix contre 139 et 24 abstentions, malgré une opposition forte des groupes parlementaires de gauche.
Si le droit d’asile est un droit fondamental reconnu et garanti par la Déclaration universelle des Droits de l’homme, la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne et la Convention de Genève, force est de constater que les grands axes de ce texte de loi restreignent un peu plus sa mise en application. Rétention des mineurs, doublement de la durée de rétention, maintien dans les faits du "délit de solidarité". Ce projet de loi marque un durcissement des conditions d’accueil des migrant.e.s et ne répond en rien aux enjeux posés par les acteurs et les associations qui se battent au quotidien pour garantir un accueil solidaire.
N’oublions pas qu’il s’agit d’abord de vies humaines, de femmes, d’hommes et d’enfants, poussées dans les bras de passeurs par des conditions de vie difficiles, pour des raisons politique, économiques ou climatiques, et en quête de perspectives moins sombres, en Europe.
Les élu.e.s des groupes politiques de gauche de la Ville de Nantes rappellent leur attachement à l’inconditionnalité de l’accueil. Ainsi, alors que l’État n’assume pas suffisamment ses propres responsabilités, la ville de Nantes a décidé récemment de créer 145 places d’hébergement. Elle accueille plus d’une centaine de migrant.e.s, en lien avec la Préfecture, dans un Ehpad désaffecté. Elle met également à disposition des locaux permettant de créer 45 places d’accueil dédiées aux personnes exilées sous statut et prend en charge les dépenses d’hébergement de migrants hébergés dans un camion frigorifique aménagé.
Nationalement, comme dans les territoires, la solution, c’est l’organisation de l’accueil. Au-delà de la crise humanitaire, c’est d’abord pour notre société à une crise de l’accueil qu’il faut faire face, quand de nombreux citoyens posent des actes de solidarité et à ce titre peuvent toujours être condamnés. Nous pensons qu’intégrer au mieux les personnes migrantes, richesse culturelle et économique, serait bénéfique pour notre pays tout entier, comme il a su le faire à maintes reprises par le passé.
Suite au vote par l’Assemblée nationale, en première lecture, nous appelons les sénateurs et sénatrices à faire preuve de responsabilité et à faire vivre, par leur vote, les valeurs de la République, celles de l’intérêt général et du bien commun, dans notre pays et dans tous ses territoires.Les élu-e-s Écologistes et Citoyens, UDB, Communistes, Socialistes Républicains Démocrates et société civile, Génération-s, Gauche Démocratique et Sociale
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Evolution du chômage en mars 2018
26 avril 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiAlors que les statistiques de l’INSEE de décembre laissaient penser à un brutal reversement de tendance et annonçait une baisse historique du chômage, les chiffres de janvier, février et maintenant mars 2018 de Pôle Emploi (et du ministère du travail) viennent surtout montrer que les sondages de l’INSEE (qui considèrent qu’un chômeur qui accepte un petit boulot de quelques heures ou quelques jours n’est plus au chômage), ne reflètent pas la situation actuelle du chômage.
Les chiffres de mars 2018 révèlent une très faible évolution par rapport à février : légère baisse de la catégorie A et légère hausse des cat.B et C, rien de significatif.Par contre, les évolutions sur 1 an témoignent de tendances plus marquées (voir courbes) : baisse de 2,4% de la cat.A et hausse de 10,3% des cat.B et C. L’ensemble des cat.A, B et C augmente de 2,15%.
Un constat inchangé depuis l’été dernier
On peut considérer que le chômage est plus ou moins stabilisé. Mais la "croissance retrouvée" se traduit par le remplacement d’emplois stables par des emplois précaires. Cette évolution est accompagnée par les modifications récentes du code du travail.
Ajoutons que certains indicateurs complémentaires n’incitent pas à l’optimisme :L’ancienneté moyenne des chômeurs est de 602 jours et la part des chômeurs de longue durée atteint 46% de l’ensemble des chômeurs, en hausse quasi continue depuis 2012 (excepté de mars à août 2016) ;
Le nombre de chômeurs entrés en stage diminue nettement : 72 000 en déc. 2017, pour 40 000 en mars ;
Pour la première fois depuis nov.2015, l’évolution annuelle du nombre de jeunes au chômage (cat.A, B et C) est repartie à la hausse. C’est la conséquence directe de la très forte diminution des contrats aidés ;
Depuis le début de l’année, les sorties du chômage pour reprise d’emploi ont tendance à baisser et les entrées au chômage pour sorties d’emploi ont tendance à augmenter. Mais tout cela est masqué par une assez forte hausse des sorties du chômage pour défaut d’actualisation.
En Pays de la Loire :
La situation est un peu meilleure qu’au plan national : l’augmentation sur un an du nombre de de chômeurs de cat.A, B et C n’est ‘que’ de 1,9% (2,15% au national). Par contre, en Loire Atlantique on a un chiffre un peu supérieur : 2,5%.
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