Mon parcours
jeudi 5 octobre 2006, par - post-it
Mon parcours professionnel :
Je suis arrivé en région nantaise en 1966 pour suivre mes études à
l’Ecole Centrale de Nantes (ex ENSM).
Après l’obtention du diplôme d’Ingénieur, j’ai choisi de travailler comme Chaudronnier chez Brissonneau et Lotz Marine (entreprise travaillant pour la construction Navale dans la Zone Industrielle de Carquefou). J’ai été secrétaire de la section syndicale majoritaire dans cette entreprise. C’est à cette époque que je suis venu habiter à Sainte Luce (1978).
Après ces 10 années d’expérience syndicale en usine, je suis entré à l’ANPE où j’ai été successivement Directeur de l’ANPE des Herbiers, Responsable Régional Organisation et Informatique à Nantes, Adjoint au Directeur Départemental de la Vendée, puis responsable des sites intranet et internet de l’ANPE Pays de la Loire et de la lettre électronique hebdomadaire destinée aux 1200 Agents.
A l’occasion de mon élection comme Vice-Président du Conseil régional, en 2004, j’ai pris un mi-temps professionnel, puis un congé sans solde fin 2006 pour faire face à la charge de travail ; avant de faire valoir mes droits à la retraite.
Les débuts de mon engagement politique :
Mon engagement politique local sur la scène électorale a commencé dès 1978, où j’ai été candidat aux législatives sur notre circonscription, ainsi qu’en 1981, pour représenter un regroupement proche du Parti Socialiste Unifié (PSU).
A partir de 1992, j’ai représenté localement l’ensemble des écologistes, tant aux élections législatives de 1993 et 1998, qu’aux cantonales de 1992 et 1998.
En 2002, j’ai été candidat commun Verts-PS sur la 5ème circonscription (Nantes-Ancenis) à la législative de 2002, avec un score de 46% (54% à Sainte-Luce), dans des conditions politiques difficiles après l’échec de Lionel Jospin.
Mon parcours régional :
Elu Conseiller régional Vert, dans l’opposition au Président Fillon en 1998, j’ai participé à la victoire de 2004 derrière Jacques Auxiette.
Elu Vice-Président du Conseil régional, j’ai assumé la présidence de la commission ’’Formation Professionnelle, Apprentissage et politiques de l’Emploi’’ durant 6 ans (domaine qui représentait le quart du budget régional).
Ce fut une expérience très importante de responsabilité exécutive, avec des résultats reconnus par une grande diversité de partenaires.
Cette expérience a pris fin en 2010, à l’occasion des négociations pour la fusion des listes Auxiette et Europe Ecologie Les verts entre les deux tours (je suis passé de la 10ème à la 30éme place sur 33 en Loire Atlantique …).
Mon engagement à Sainte-Luce :
Il a débuté véritablement en 1995, lorsque j’ai été élu d’opposition au Conseil municipal, sur une liste d’Union de la Gauche.
En 2001, j’ai essayé d’animer une liste d’union de la gauche et des écologistes trop boiteuse et divisée pour inquiéter le Maire sortant.
Mais en 2007, une crise interne à la droite a provoqué la démission du Maire et de 10 de ses colistiers, entrainant une élection municipale anticipée. La gauche se présenta divisée au premier tour de cette élection, entre une liste Sainte-Luce-Avance (SLA) soutenue par le PS, le PC, le PRG et le MoDem et une listeHarmoniCité, composée de militants associatifs soutenue par les Verts, face à une liste d’une droite elle-même divisée. SLA obtenant 39% des suffrages et HarmoniCité 21%, l’union de second tour s’imposait et l’emportait avec 55% des voix. L’élection municipale normale de 2008 a permis à une liste de gauche, unie dès le premier tour, de l’emporter avec 65% des suffrages.
Pendant 6 ans et demi, j’ai été Adjoint, chargé de l’environnement, du Développement durable et des déplacements, et j’ai été un des 3 représentants de la commune au Conseil de Nantes Métropole.
Les municipales de 2014 :
Malgré un bon bilan et de nouvelles politiques lancées (déplacements, espaces naturels, tarifs sociaux, éducation, …), une division interne au PS (et pilotée depuis le Conseil régional) s’est propagée à l’ensemble de la gauche et a abouti à 2 listes opposées. Les écologistes n’ont pas réussi à trouver leur place dans ce contexte, et je n’ai pas été candidat. C’est cette division, incompréhensible à leurs yeux, ainsi que la politique nationale du PS, qui a été sanctionnée par les électeurs, aboutissant à la victoire de la liste de droite.
Depuis 2014 et à la veille des municipales de 2020 :
Depuis 2014, les partis politiques traditionnels se sont effondrés et sont devenus plus modestes. Et à la mi-mandat présidentiel, il apparaît clairement que le projet libéral du président est largement anti-social et que l’écologie est principalement dans les discours, très peu dans les décisions.
Il naît de tout cela un grand doute sur le personnel politique et un lourd mécontentement social.
Depuis 2014, la prise de conscience du danger climatique a fortement progressé, y compris chez beaucoup de militants des partis de la gauche traditionnelle. Le débat devient donc plus facile.
A Sainte-Luce, les cicatrices de 2014 se sont refermées. Pour ma part, j’ai clairement accroché ma participation à ces débats à la place de l’écologie dans un projet commun pour Sainte-Luce.
Depuis plus d’un an, nous avons débattu des valeurs qui nous animent et d’une vrai vision commune pour l’avenir de Sainte-Luce.
Ensemble Pour Sainte-Luce :
Me voilà donc présent sur la liste « Ensemble Pour Sainte-Luce » menée par Anthony Descloziers, avec quelques autres anciens et beaucoup de jeunes à qui j’espère pouvoir transmettre un peu de mon expérience et de mes convictions.
Patrick COTREL, janvier 2020
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