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Pour une parole écologiste dans le débat présidentiel
26 septembre 2016, par Patrick CotrelLa gravité de la situation décrite par Joël Giraud jeudi dernier sur l’antenne de France Inter, et son regret de la non candidature de Nicolas Hulot, souligne la nécessité d’une parole écologiste dans le débat politique actuel, face aux discours négationnistes ou qui minimisent la gravité de la situation. (Pour lire l’article sur cette intervention de Gaël Giraud, cliquer ici).
C’est la raison pour laquelle, il est important de désigner un-e porte-parole de l’écologie politique (potentiellement candidat-e) pour cette période présidentielle.Pour vous inscrire pour participer à la primaire des écologistes, cliquer ici
Attention ! date limite = vendredi 30 septembre
En même temps, il serait suicidaire d’opérer un repli sur nos certitudes et notre petit camp. Il faut viser à une union la plus large possible de tous celles et ceux qui sont conscients des dangers qui nous menacent.
La période actuelle comporte beaucoup d’inconnues. Bien malin qui pourrait prédire ce que sera la situation politique dans 8 mois et quel seront les candidat-e-s à l’élection présidentielle. En conséquence, il me semble que le-la candidat-e potentiel-le, porte parole de l’écologie, devra être le plus possible attentif-ve à toutes les évolutions et les possibilités d’alliance, permettant la prise en compte des priorités écologiques et d’éviter le pire.Du fait qu’il a été un des promoteurs d’une primaire de la gauche et des écologistes, Yannick JADOT me semble être le meilleur candidat.
Pour lire quelques soutiens à Yannick Jadot (Claire Nouvian, Julien Durand, Dany Cohn-Bendit, Matthieu Orphelin, Jean-Paul Jaud), cliquer ici.
Il y a 1 message(s) de forum -
L’urgence écologique :
26 septembre 2016, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableJeudi dernier (le 22 sept), Gaël Giraud était l’invité de la matinale sur France Inter.
Il est le responsable économiste de l’Agence française du développement, organisme essentiel du dispositif français de l’aide publique en faveur des pays en développement et de l’Outre-mer.
Pour écouter des extraits de l’émission, cliquer ici.
Pour Gaël Giraud, le problème crucial posé aujourd’hui aux pays en développement, c’est celui de l’adaptation aux changements climatique et le problème de l’eau. Cette question y est beaucoup plus vitale que chez nous (même si on n’a pas encore réalisé que dans une génération, Bordeaux aura le même climat que celui de Séville aujourd’hui).
Par exemple, les eaux de mer ont commencé à pénétrer dans le delta du Mékong au Vietnam. Conséquence : les terres salées seront bientôt impropres à la culture du riz, alors que cette région est le grenier du Vietnam. Même phénomène au Bengladesh.
Autre exemple : du fait de la fonte des glaciers, la capitale de la Bolivie, La Paz, sera bientôt un désert à 4000 m d’altitude.
Autre exemple : Amman, capitale de la Jordanie, pompe son eau potable dans des nappes à 400 m de profondeur ; mais à un rythme supérieur à sa capacité de renouvellement. Dans 20 ans, les nappes seront épuisées.
Autre point d’alerte pour Gaël Giraud, c’est le réchauffement climatique. "L’accord de Paris est un immense succès diplomatique, et en même temps, il est largement insuffisant". Car si chaque pays respecte ses engagements, nous serons probablement à +3,5° en fin de siècle, et non +2°, ce qui est pourtant l’objectif officiel. De plus, ce chiffre de +3,5° n’est qu’une moyenne, mais il y a 10% de chance pour qu’on soit bien au-delà, de l’ordre de +6°. Et à ce niveau, c’est la survie de l’humanité et de la majeure partie de la vie sur terre qui est en jeu. Imaginez qu’à l’entrée d’un avion, on vous dise qu’il a une chance sur 10 de s’écraser. Nous sommes aujourd’hui dans cette situation par rapport à l’avion « terre » "
Décroissance et crash bancaire : Pour Joël Giraud, le monde est déjà en décroissance, mais une décroissance subie et non organisée : le Japon est en récession depuis des décennies, l’Europe stagne, le Brésil est en crise et la Chine commence à s’essouffler. De plus, les risques de crise bancaire sont toujours très présents. Mais l’union bancaire européenne ne serait pas capable de nous protéger et les Etats seraient obligés, de nouveau, d’intervenir alors que leur situation financière est très dégradée.
Une telle crise peut venir d’un crash bancaire, ou de la Chine dont la dette privée est de 145% de son PIB.
Pour finir, Joël Giraud s’est dit très déçu de la non candidature de Nicolas Hulot. -
Les dernières nouvelles de Notre Dame des Landes
19 septembre 2016, par Patrick Cotrel - #Déplacements - #Développement DurableJ P Dubreuil, patron de compagnie aérienne low cost déclare le 13 septembre : "On a vu sortir ce projet à un moment où le TGV n’existait pas. (…) Mais les gens de Brest ou de Lorient ne viendront pas à NDDL et Rennes voudra garder son aéroport. Et puis il sera éloigné des 20% de passagers du Sud-Loire.(…)
Techniquement, l’aéroport de Nantes n’est pas saturé. (…) Des vols intercontinentaux au départ de Nantes, ce n’est pas envisagé par les compagnies. Pour ce genre de vols, il faut s’appuyer sur des hub comme Paris ou Amsterdam. Dans le contexte actuel, on va dépenser beaucoup d’argent pour quelque chose qui n’est pas techniquement obligatoire."Et cependant, 2 jours plus tard, la Préfecture publie un arrêté autorisant la destruction du campagnole amphibie, espèce pourtant protégée dont la présence avait été "oubliée" dans le dossier initial et qui a été mise en évidence par les naturalistes en lutte.
Les journaux titrent sur la fin des obstacles au démarrage des travaux de l’aéroport. Mais la bataille juridique et réglementaire est loin d’être terminée.Les opposants étudient une attaque en référé de cet arrêté préfectoral. De plus, ils ont saisi le Conseil d’Etat pour annuler la déclaration d’utilité publique en s’appuyant sur le rapport des experts mandatés par me Ministère de l’écologie qui conclue que "le projet NDDL est surdimensionné et que l’optimisation de Nantes-Atlantique n’a pas été détaillée de façon détaillée". Les procédures engagées contre les arrêtés relatifs à la loi sur l’eau et à la biodiversité doivent encore être jugés en appel. Idem pour l’arrêté concernant les aménagements routiers.
De plus, l’Europe a adressé à la France une mise en demeure sur l’aspect environnemental du projet. Le gouvernement a choisi d’inclure une étude sur l’impact du projet dans la révision du SCOT( Schéma de Cohérence Territoriale) Nantes Saint-Nazaire. L’enquête publique sur ce SCOTT démarre aujourd’hui. Pour le consulter, cliquer ici. Pour donner votre avis, envoyer un mail en cliquant ici. Il ne pourra pas être validé avant la mi janvier 2017. En attendant, un démarrage des travaux serait en infraction par rapport aux règles de l’Union Européenne.
Cela n’empêche pas Christophe Clergeau (président du groupe PS au Conseil régional) de demander au gouvernement de "Passer aux actes", c’est-à-dire aux expulsions au nom du résultat de la consultation de juin dernier qui a été limitée à la Loire-Atlantique, alors que des contributions financières sont demandées aux deux régions Bretagne et Pays de la Loire. Or les sondages montrent que :
- Si son périmètre avait été la commune de NDDL : le résultat aurait été NON.
- Si son périmètre avait été la région Pays de La Loire : le résultat aurait été NON.
- Si son périmètre avait été la France entière : le résultat aurait été NON.
D’autre part, Christophe Clergeau oublie les termes de l’accord signé avec les écologistes et citoyens entre les deux tours de l’élection régionale et qui précisait : "Une étude indépendante sur son optimisation [de l’aéroport actuel] sera décidée par la région. Elle intégrera les perspectives actualisées d’augmentation du trafic, le Plan d’exposition au bruit actualisé, les données environnementales, les enjeux juridiques et les coûts d’aménagements nécessaires.". Or cette étude n’a pas eu lieu : comment alors, trancher définitivement sur le projet de NDDL ?
L’accord précisait également : "Aucune date de démarrage des travaux n’est publiquement avancée, ce qui rend incompréhensible l’accélération brutale par AGO Vinci, concessionnaire de l’Etat, des procédures d’expulsion de familles et d’agriculteurs habitant légalement sur le site avant la DUP. Pour nous, ces expulsions ne peuvent pas intervenir sans mise en œuvre effective du transfert d’aéroport."
Que valent les engagements écrits de Christophe Clergeau ?...
Rien n’est joué, mais la situation est tendue. D’où l’importance de la réussite de la mobilisation du 8 octobre prochain !
Pour lire l’appel à la manifestation, cliquer ici -
Grande manifestation à Notre Dame des Landes le 8 octobre
à l’appel de la coordination contre le projet d’aéroport
17 septembre 2016, par Patrick Cotrel - #Déplacements - #Développement DurableLes derniers évènements rendent encore plus urgente une manifestation massive de notre opposition à ce projet inutile.
Comme les paysans du Larzac avaient fait résonner leurs bâtons de marche sur les pavés de Paris, prenons notre bâton pour marcher vers NDDL.
Comme Michel Tarin, grande figure de l’opposition à l’aéroport, l’écrivait : "Toutes et Tous Prenez votre bâton et engagez-vous (…) sur les chemins de convergence des Luttes dans toute la France et au-delà. Ils nous conduiront au Grand Rassemblement (…) sur les Terres de NDDL pour collectivement mettre en marche un nouveau Monde plus Juste et plus respectueux de la Terre, de la Nature, des Hommes et des Générations futures. Toutes et Tous à l’Image de nos Grands Résistants, continuons chaque jour à nous Indigner à Résister et Lutter pour l’avenir de l’humanité ..."Pour lire l’appel de la coordination à manifester le 8 octobre, cliquer ici.
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Participer à la primaire des écologistes
9 septembre 2016, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableUne situation imprévisible :
A quelques mois de l’élection présidentielle, bien malin qui pourrait dire quelle sera la situation à la veille de l’élection.
Hollande accumule un rejet très important, mais veut jouer sa carte. Si la primaire de la droite est favorable à Sarkozy, alors les centristes pointeront leur nez (Bayrou, Macron ?). Si Juppé gagne la primaire, alors les chances de Hollande seront minces et la bataille interne à la gauche sera ravivée. ….
Chaque camp est divisé et l’incertitude règne.
Dans cette situation, il est légitime que chaque courant de la gauche et des écologistes désigne un porte-parole (candidat potentiel), en attendant d’y voir plus clair et que des alliances puissent se dessiner. Car en bout de course, il faudra bien éviter une victoire du FN.
C’est d’ailleurs dans cette perspective qu’une initiative des primaires de la gauche et des écologistes avait été lancée par Dany Cohn-Bendit, Yannick Jadot (député européen EELV et ancien responsable des campagnes de Green Peace) et d’autres personnalités de la gauche du PS. Le pari était d’imposer un débat politique de fond qui aurait révélé que le courant social libéral (Valls, Macron, Hollande) est minoritaire au sein de la gauche et des écologistes, face à un courant de gauche écolo-compatible. On le sait, cette tentative a été sabordée par la direction du PS et par l’annonce de la candidature de Mélanchon.La primaire des écologistes :
Elle aura lieu en octobre et sera ouverte aux non-adhérents de EELV.
L’enjeu de cette primaire est de désigner un "porte-parole des écologistes" pour cette campagne (éventuellement candidat à la présidentielle), qui soit capable de rassembler largement la mouvance écologiste (qui va bien au-delà des militants politiques), et qui soit capable d’ouverture par rapport à d’autres courants de la gauche, afin d’espérer pouvoir sortir par le haut de cette période à haut risque. Le pire serait d’avoir une candidature manifestant un repli sur le parti EELV.On le voit l’enjeu de cette primaire des écologistes n’est pas mince, et il paraît important que le maximum de citoyens ayant une sensibilité écologiste participent au vote. Les quatre candidat.e.s sont : Karima Delli, Cécile Duflot, Yannick Jadot et Michèle Rivasi.
Comment participer ?
Le vote aura lieu par correspondance au début du mois d’octobre. Il est ouvert à toutes et tous, moyennant une participation aux frais de 5€.
Pour y participer, il suffit de s’inscrire en cliquant ici.
Le matériel de vote vous sera envoyé à votre adresse postale.
En parallèle, vous pouvez apporter vos contributions à l’élaboration du programme en cliquant ici.
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