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Conseil de NantesMétropole du 16 février
Une métropole en transition énergétique, avec un nouveau Plan Climat
7 mars 2018, par Patrick Cotrel - #Développement Durable - #Nantes MétropoleAprès plusieurs mois d’échanges riches et fédérateurs avec 53 000 participants dont 11000 impliqués dans des contributions ou actions de proximité, la feuille de route du Grand Débat sur la Transition Énergétique, Co-piloté par Julie Laernoes, a été adopté à l’unanimité !
Saluons le travail remarquable des acteurs, citoyens, élus, entreprises, associations qui ont permis d’aboutir à une feuille de route ambitieuse. Parmi les 33 projets collectifs inscrits dans la feuille de route nous relevons l’objectif « zéro passoire énergétique » avec 100 millions d’euros investis d’ici 2030 et le doublement du nombre de chantiers pour résorber la vulnérabilité énergétique ou encore 100 % des toits disponibles pour du solaire ou de la végétalisation.
Nous vous invitons toutes et tous à amplifier la dynamique en signant la pétition sur change.org : Ensemble, faisons de Nantes et des 23 communes, une métropole de la transition ! cliquer ici.
Second dossier majeur de la transition présenté également par Julie Laernoes : le nouveau Plan Climat de Nantes Métropole qui devient un PCAET : Plan Climat Air Énergie Territorial avec une nouvelle ambition de réduction de -50 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 ! CLe Budget 2018 : Pour un budget résolument tourné vers la transition écologique et solidaire
Nicolas Martin est intervenu sur le budget afin de rappeler nos priorités : les déplacements avec la nécessaire accélération de la liaison des lignes 1 et 2 du tramway et la connexion à Nantes Atlantique, la transition énergétique, un développement économique donnant la priorité à l’économie sociale et solidaire et à la coopération plutôt que la compétition et l’attractivité, sans oublier notre positionnement sur l’accueil des migrants : un devoir de solidarité que nous devons intensifier avec les associations mobilisées sur cette question.Pour lire les interventions (et voir les vidéos) des élu.e.s Ecologistes et Citoyens lors de ce Conseil, cliquer ici.
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Fuite de documents au GIEC : le scénario catastrophe se confirme…
1er mars 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurablePlusieurs médias ont évoqué ces fuites. Le texte ci-dessous est un résumé de l’article publié par le site ‘Mr Mondialisation’. (pour lire l’article complet, cliquer ici).
Il y a un peu plus de deux ans, les États du monde se réunissaient à Paris pour trouver un accord pour empêcher une hausse des températures au delà des 2° par rapport à l’ère préindustrielle, et si possible 1,5° afin de limiter les dégâts. Dans un document de travail fuité du GIEC, base d’un rapport qui sera publié en octobre, les experts de l’ONU se montrent particulièrement pessimistes quant à la possibilité d’atteindre cet objectif : il est désormais peu probable que les objectifs des accords de Paris, qui sont de limiter la hausse des températures "bien en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels" et si possible de viser à "poursuivre les efforts pour limiter la hausse des températures à 1,5 °C" d’ici 2100, soient atteints .
Si l’humanité souhaite encore empêcher un tel scénario, il faudra un effort sans précédent pour se passer des énergies fossiles. Mais peut-on vraiment croire que les Etats prendront aujourd’hui leurs responsabilités, alors qu’ils ont repoussé la question devant eux pendant des dizaines d’années ?
Dans ce contexte, les catastrophes climatiques risquent d’être encore plus puissantes, générant des coûts économiques et humains importants. Lespopulations seront soumises à un risque accru de sécheresses, tempêtes violentes et feu de forêt. Le GIEC note par ailleurs qu’une hausse des températures globales de 1,5° aura des conséquences pour tous les habitants de la planète, indépendamment du niveau de développement des pays dans lesquels ils vivent. Enfin, quel que soit le scénario, le niveau des mers et des océans continuera de s’élever pendant des siècles, avertissent les scientifiques. Ces changements font également peser de graves menaces sur la biodiversité, notamment marine, en raison du phénomène d’acidification et d’hypoxie (les zones mortes se multiplient déjà aujourd’hui, comme le constatait dernièrement une étude planétaire). Au rythme actuel des émissions, la barre des 1,5° supplémentaires sera franchie dès 2040 environ.
Les conséquences de ces perturbations touchent déjà les populations les plus vulnérables des pays du Sud, font croître les inégalités et font craindre la déstabilisation géo-politique de régions entières.
Pour éviter cela, il faudrait que les États du monde s’accordent immédiatement afin de coopérer dans cette lutte. Trois leviers sont évoqués pour atteindre cet objectif. Il faudrait réduire la demande énergétique des bâtiments, de l’industrie et des transports et réduire l’incidence climatique des énergies dont nous dépendons mais aussi celle de l’agriculture. Le GIEC préconise également le développement de technologies de captage de carbone.
En d’autres mots, seule une rupture immédiate et radicale avec le modèle économique actuel pourrait nous sortir de l’impasse…Même inquiétude du côté du Conseil Economique, Social et Environnemental français
Trois ans après l’adoption de la Loi pour la Transition Energétique et la Croissance Verte (LTECV), le CESE a fait un premier bilan de sa mise en oeuvre.
Et le constat est sévère :LA TRAJECTOIRE OBSERVÉE N’EST PAS LA BONNE : "Les moyens mis au service de la transition énergétique demeurent insuffisants et leur stabilité n’est pas assurée."
LE PILOTAGE NATIONAL N’EST PAS OPTIMAL : "Des questions difficiles comme le nucléaire ou les agrocarburants n’ont pas été tranchées lors des premières programmations."
LES TERRITOIRES ONT DU MAL À PRENDRE PLACE : "La LTECV reconnait une place centrale des territoires dans la transition énergétique. Mais les collectivités locales n’ont pas été dotées de moyens supplémentaires pour assurer cette mission."
L’avis est adopté avec 105 votes pour, 23 contre et 27 abstentions.
Pour plus de précisions, cliquer ici. -
Annonce d’une baisse du chômage par l’INSEE :
La prudence s’impose !
25 février 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiL’INSEE vient d’annoncer que le taux de chômage en métropole est passé de 9,3% (fin septembre) à 8,6% de la population active à la fin 2017.
On nous l’avait bien dit : tous les voyants de la croissance étaient passés au vert. Seuls les grincheux en doutaient !
Rappel : le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et l’ensemble de la population active (constituée les personnes en emploi et des chômeurs). Cette ‘bonne‘ nouvelle peut donc se traduire par le constat de la diminution du nombre de chômeurs (en un trimestre, la population active n’a sans doute pas beaucoup varié).
Regarder de plus près :
Si le nombre de chômeurs a diminué, cela devrait se voir dans les chiffres publiés fin décembre par Pôle Emploi (et commentés sur ce blog : cliquer ici).
Selon Pôle Emploi, au dernier trimestre 2017, le nombre de chômeurs de catégorie A a diminué de 2 700 (soit 0,08%), tandis que l’ensemble des chômeurs de catégories A, B et C a augmenté de 1 100 (soit 0,02%) !
Y’a un truc !
Si on regarde de plus près les séries de chiffres de l’INSEE, le nombre de chômeurs aurait diminué de 205 000 au cours de ce trimestre. Et c’est un record, puisqu’en remontant jusqu’à l’année 2000, l’INSEE n’a jamais enregistré une telle baisse sur un trimestre : le record précédent était de 133 000 au dernier trimestre 2007 !
Comparer les chiffres, les définitions et les méthodes :
Valeurs en millions
Remarque : la définition du chômeur au sens du BIT étant très restrictive, l’INSEE a comptabilisé le ‘halo autour du chômage’.
Malgré cela, les chiffres enregistrés sont très différents : 4 millions au total pour l’INSEE, contre 5,6 millions pour Pôle Emploi. Ce constat n’est pas nouveau.
Par contre, et presque plus inquiétant, on constate des tendances très divergentes : diminution autour de 10% pour l’INSEE et augmentation de 2,5% pour Pôle Emploi !
Comment comprendre une telle divergence entre ces deux indicateurs ?
Les définitions :Pour Pôle Emploi, un chômeur de cat. A est une personne privée involontairement d’emploi, à la recherche d’un emploi à temps plein et durée indéterminée, immédiatement disponible, qui fait des actes positifs de recherche d’emploi et n’a effectué aucun travail au cours du mois précédent. Pour attester cela, il actualise sa demande chaque mois (le ‘pointage’).
Lors de l’actualisation, s’il déclare avoir effectué quelques heures ou quelques jours de travail durant le mois précédent, tout en étant toujours à la recherche d’emploi à temps plein, sa demande est basculée en catégorie B ou C.La définition de l’INSEE est plus restrictive : est chômeur une personne qui n’a pas travaillé (même une heure) au cours de la semaine de référence, qui est disponible pour prendre un emploi dans les deux semaines et a effectué des démarches de recherche d’emploi dans le mois précédent.
Le halo autour du chômage est composé de personnes qui recherchent un emploi mais qui ne sont pas disponibles dans les deux semaines pour travailler, ainsi que des personnes qui souhaitent travailler mais qui n’ont pas effectué de démarche active de recherche d’emploi dans le mois précédent, qu’elles soient disponibles ou non
Hervé Péléraux, économiste à l’Office Français des Conjonctures Economiques dans le hors-série d’Alternatives économiques (« L’état de l’économie 2018 ») exprime ses doutes par rapport à ces définitions : les malades, les personnes exerçant une activité bénévole, les chômeurs de longue durée découragés qui ne sont plus assidus dans leur recherche d’emploi, …ne sont pas considérée comme chômeur. (voir son intervention ci-dessous).
La méthode :
D’un côté, on a un recueil de déclarations individuelles (même s’il y a des variations dues aux conditions de l’actualisation), et de l’autre des sondages. Même s’il y a des règles d’interprétation des sondages, cela génère des incertitudes non négligeables. D’autant que la population actives est, elle aussi le résultat de sondage.
Un essai d’explication
Depuis plusieurs années, on assiste à une montée continuelle du chômage qui se concrétise par des suppressions d’emploi stables. Et la plus grande part des emplois qui se créent sont des emplois précaires,des ‘petits boulots’ de courte durée ou à temps partiel. C’est ainsi que depuis août 2013, le nombre d’intérimaires a augmenté au rythme de 14% par an. De même, le nombre de chômeurs de catégorie B et C augmente continuellement au rythme de 8% par an (voir courbe), alors que la catégorie A est stabilisée depuis l’été.
Or, pour l’INSEE (au sens du BIT), la plupart de ces chômeurs de cat B et C ne sont pas des chômeurs ; de même qu’une bonne partie des chômeurs de longue et très longue durée découragés (ce qui n’est pas surprenant après 2 ou 3 ans de chômage) sont rejetés dans le ‘halo autour du chômage’.
Conclusion : Les définitions adoptées par l’INSEE ne peuvent pas refléter les caractéristiques actuelles du chômage, qui se traduit par une forte montée de la précarité et des temps partiels imposés.
Pas étonnant, dans ces conditions, que la Ministre du travail ait refusé de commenter les chiffres mensuels de Pôle Emploi, et qu’elle ait décidé de supprimer la publication mensuelle de ces chiffres (casser le thermomètre pour combattre la maladie…), puisque son gouvernement a facilité le recours des employeurs à des contrats de travail précaires par les ordonnances travail.
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Brèves de Conseil municipal du 20 février 2018
Vote du Budget Primitif 2018
23 février 2018, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil Municipal - #Développement DurableFinalement, à l’occasion des diverses questions abordées, ce sont trois débats de fond qui ont traversé ce Conseil :
Le débat sur le budget primitif, avec comme sous-débat la question du rythme de l’urbanisation de la commune (et de la construction de nouveaux logements) et son impact sur les finances communales ;
Le débat sur le Développement Durable, et ce qu’est devenu l’Agenda 21 de la commune et son devenir ; avec comme sous débat les projets de la commune sur les bords de Loire ;
Le débat sur l’accueil des familles Roms au 86 rue de la Loire et la présence de campements d’autres familles Rom dans d’autres secteurs de la commune.
Le Budget Primitif 2018 :
Habituellement, un budget communal est présenté en commençant par les recettes et les dépenses de fonctionnement. Cela dégage une épargne brute qui sert à couvrir les remboursements de la dette et à dégager l’épargne nette qui détermine les capacités d’investissements. Mais cette fois, c’est l’ordre inverse qui a été utilisé par l’Adjoint aux finances, ce qui ne facilite pas la compréhension globale.
Cette année 2018 comporte, il est vrai, un montant important d’investissements. Comme l’a souligné l’Adjoint aux finances, nous sommes 2 ans avant la fin du mandat ; c’est donc le moment d’engager des réalisations qui seront achevées en fin de mandat (donc valorisables). Avec 6,8 Millions€ (+ 0,8 M€ de report de 2017), les investissements prévus concernent principalement : La halle sportive à la Minais (2,4 M€ cette année +2,4 M€ l’an prochain), la construction d’un bâtiment pour les Activités Péri-Scolaires à la Reinetière (0,935 M€), la réhabilitation du stade P. Porcher (0,73 M€), la réhabilitation de la salle Ligéria (0,577 M€), les jardins familiaux (0,22 M€) et la création d’un Point Information Jeunesse (0,195 M€).
Pour le Budget de fonctionnement :
La majorité a présenté, comme à son habitude, les investissements comme le résultat des économies de fonctionnement réalisées.
Position contestée par Luc Geismar et Henri Samoyeau : pour eux, l’augmentation de l’épargne brute provient principalement de l’augmentation des recettes, et tout particulièrement de l’augmentation des impôts et taxes locaux résultant de l’augmentation de la population. Luc Geismar précise même qu’il y a maintenant une pénurie de logements abordables à Sainte-Luce, avec un flambée des prix : il faut construire des logements pour répondre à ce besoin (point de vue contesté par le Maire). Pour Henri Samoyeau, "Il n’est pas question pour nous de ne pas reconnaitre que cette augmentation a été trop brutale (elle résultait de la concomitance des deux zones de construction de la Minais et des Islettes décidée par M. Brasselet), et qu’il fallait revenir à un rythme plus raisonnable. Mais on ne peut pas passer sous silence ce que cela apporte aux finances communales."Pour lire le suite, cliquer ici
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Conférence de presse
Attention à la privatisation de l’apprentissage !
19 février 2018, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Apprentissage - #Format. Profession.Le 9 février, le gouvernement a annoncé les premières mesures phares de sa réforme de l’apprentissage. Désormais, l’apprentissage ne sera plus géré par les Régions (qui décidaient de l’ouverture ou la fermeture des CFA et sections) mais simplement supervisées par les branches professionnelles. Le financement du fonctionnement sera fonction du nombre de contrats d’apprentis, avec un fort risque de mise en concurrence des CFA. Les Régions seront toujours chargées de l’investissement mais ne percevront plus la taxe d’apprentissage.
Le groupe Ecologiste et Citoyen au Conseil régional alerte sur cette forme de privatisation de l’apprentissage, qui risque d’entraîner de très grandes inégalités entre les apprentis.
De très bons résultats par les Régions, pourquoi changer ?
Avec 30 300 apprentis répartis dans 54 centres de formation, la Région Pays de la Loire affiche un taux d’occupation de 75 %. Un chiffre en hausse de 6,6 % par rapport à 2016*. La plupart des formations dépassent 85 % de taux d’insertion professionnelle avec près de 94 % pour le secteur bancaire.
Attention à la privatisation de l’apprentissage, pouvant entraîner de fortes inégalités
Confier l’apprentissage aux branches professionnelles, c’est mettre en péril la formation et l’avenir des jeunes :le financement par le nombre des contrats va favoriser les branches professionnelles fortes (métallurgie, bâtiment,…) et risque de faire plonger les branches les plus fragiles pourtant nécessaires (artisanat, métiers transversaux, …), au détriment des apprentis. Christelle CARDET, conseillère régionale insiste sur ce point : « La Région, en tant que collectivité publique joue un rôle essentiel de régulateur entre les centres de formation et de manière harmonieuse sur son territoire. La loi du marché ne peut pas tout réguler ! »
les volets « accompagnement des jeunes » et « éducation à la citoyenneté » seront également rayés de l’apprentissage puisque les branches n’ont pas cette vocation pédagogique. Patrick COTREL, ancien Vice-président à l’apprentissage et à la formation professionnelle témoigne : « la Région est toujours allée au-delà de la simple formation à un métier : elle accompagne les apprentis dans leurs démarches pour leur logement, transport, sorties culturelles… La sensibilisation à la citoyenneté, au développement durable, au civisme était aussi très importante avec actions éducatives, les démarches de type Agenda 21 (comme les lycées) ou encore la connaissance des institutions. Car former des jeunes c’est avant tout en faire des citoyens éclairés ! »
Une réforme qui rate sa cible
Avec 23 % de taux d’abandon des jeunes apprentis, la véritable question aurait dû être : « Comment renforcer la qualité de l’apprentissage pour éviter les abandons ? ». Ce à quoi le Gouvernement ne répond absolument pas en aggravant les conditions de travail des apprentis : temps de travail pouvant être porté à 40 heures/semaine, ruptures de contrats d’apprentissage échappant aux prud’hommes. Par contre d’autres mesures sont positives (légère augmentation de la paie, Erasmus, crédit permis de conduire, …)
Nous proposons, en outre (comme nous le proposions en 2014) d’attribuer une prime supplémentaire aux employeurs embauchant un(e) apprenti issu des quartiers « politique de la ville ».Le groupe Ecologiste et Citoyen formule 4 propositions simples et concrètes :
1- Favoriser la mutualisation CFA et lycées professionnels dans un même domaine (métallurgie…), faciliter le passage d’un statut à l’autre (lycéen et apprenti), mutualiser les relations avec les entreprises et mieux utiliser les plateaux techniques (pour une bonne part financés par la Région).
2- Renforcer la coordination avec les entreprises par des visites plus fréquentes des formateurs des CFA et professeurs des lycées pro., par une formation systématique des tuteurs en entreprise : il faut mieux coordonner ces deux lieux de formation des jeunes et mieux faire pénétrer les nouvelles techniques professionnelles dans les centres de formation.
3- Inclure les compétences adaptatives et la transition des compétences. Aujourd’hui, savoir acquérir de nouvelles compétences et s’adapter à plusieurs environnements de travail, aux changements d’équipes ou d’entreprises est tout aussi important que d’exceller dans son domaine.
4 – Coordonner les formations professionnelles au niveau de la région : il semble indispensable de donner aux régions la responsabilité de gérer la carte géographique des formations professionnelles, en lycée professionnel et en apprentissage, du CAP aux BTS, IUT et Licences pro. C’est une condition indispensable pour obtenir un équilibre entre les territoires, les demandes des familles, des artisans, des branches… ce que l’Etat (ou le marché) est incapable de faire.Et la formation professionnelle continue dans tout ça ?
Il est préoccupant que le débat se focalise sur l’apprentissage au détriment de la formation professionnelle, tant au niveau du Gouvernement que des régions.La volonté affichée par le gouvernement de prélever 1/3 du budget pour financer la formation des chômeurs et des jeunes sans emploi ni qualification nous parait légitime. Mais qui va gérer (et comment) cette masse financière de plusieurs milliards d’euros ? De notre point de vue, ce sont les Régions qui sont les mieux parées pour gérer ces fonds et d’y intégrer les 3 piliers qui sont :
La formation de toutes et tous et tout au long de la vie
La transition écologique et solidaire
L’aménagement du territoire et la situation particulière de chaque bassin d’emploi.
Voir aussi : l’intéressante interview du Président de la Chambre régionale des Métiers. Pour la télécharger, cliquer ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 175.5 ko)
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