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Communiqué de presse du groupe Ecologiste et Citoyen à la Région Pays de la Loire
Formation-apprentissage-chômage : pour dynamiser l’emploi, privatiser et recentraliser n’est pas la solution
27 avril 2018, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Apprentissage - #Format. Profession. - #EmploiCe vendredi 27 avril sera présenté par la Ministre du Travail, Muriel Pénicaud, le projet de loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » en Conseil des ministres. Les élu.e.s régionaux écologistes ligériens ont cosigné une tribune avec leurs homologues de toute la France pour exprimer leurs inquiétudes vis-à-vis de ce projet qui vise à réformer fondamentalement la formation professionnelle, l’apprentissage et l’assurance chômage, au détriment des Régions.
Sophie BRINGUY, co-présidente du Groupe Écologiste et Citoyen au Conseil Régional des Pays de la Loire, dénonce "un retour en arrière historique sur le mouvement de décentralisation : pourquoi déposséder les Régions de compétences qu’elles pilotent avec efficacité, dans l’intérêt des jeunes, de l’équilibre des territoires et des métiers ? La Région s’est pourtant affirmée comme le meilleur échelon, bénéficiant d’une hauteur de point de vue et d’une proximité avec les bénéficiaires."
Pour Christelle CARDET, conseillère régionale et membre de la commission emploi, apprentissage, formation professionnelle et insertion, ce texte va à l’encontre de "l’égalité des apprentis et des territoires. De plus, le Compte Personnel de Formation (CPF) doit rester alimenté en heures de formation pour une équité entre les métiers. Le fait de le libeller en euros introduit un risque d’inflation du prix des formations et un accroissement des inégalités, le coût horaire d’une formation dépendant de nombreux facteurs."
Egalement parmi les signataires de la tribune, Patrick COTREL, ancien vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire, chargé de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’emploi (2004-2010), rappelle "que les élus écologistes ont l’expérience des responsabilités qu’ils ont exercé dans ces domaines au sein des Conseils régionaux". Il souligne également les "dangers du transfert de la gestion du dispositif d’apprentissage aux branches professionnelles : mise en concurrence entre branches et entre métiers et entre CFA et lycées professionnels, risque de privatisation des CFA, enfermement des métiers dans leurs spécialités".
Retrouvez à cette adresse la tribune des élus régionaux écologistes sur le projet de loi ’pour la liberté de choisir son avenir professionnel’ : [https://blogs.mediapart.fr/les-elus-ecologistes-rcvl/blog/250418/formation-apprentissage-chomage-ou-est-passe-le-volet-social-des-promesses-macron]
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Communiqué commun des élu-e-s de gauche de la ville de Nantes
Loi « Asile et immigration » : un recul important en matière de droits et de conditions d’accueil
27 avril 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable - #Nantes MétropoleAprès une semaine intense de débat, le texte de la loi « asile et immigration » a été adopté en première lecture dimanche 22 avril par les députés français, à 228 voix contre 139 et 24 abstentions, malgré une opposition forte des groupes parlementaires de gauche.
Si le droit d’asile est un droit fondamental reconnu et garanti par la Déclaration universelle des Droits de l’homme, la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne et la Convention de Genève, force est de constater que les grands axes de ce texte de loi restreignent un peu plus sa mise en application. Rétention des mineurs, doublement de la durée de rétention, maintien dans les faits du "délit de solidarité". Ce projet de loi marque un durcissement des conditions d’accueil des migrant.e.s et ne répond en rien aux enjeux posés par les acteurs et les associations qui se battent au quotidien pour garantir un accueil solidaire.
N’oublions pas qu’il s’agit d’abord de vies humaines, de femmes, d’hommes et d’enfants, poussées dans les bras de passeurs par des conditions de vie difficiles, pour des raisons politique, économiques ou climatiques, et en quête de perspectives moins sombres, en Europe.
Les élu.e.s des groupes politiques de gauche de la Ville de Nantes rappellent leur attachement à l’inconditionnalité de l’accueil. Ainsi, alors que l’État n’assume pas suffisamment ses propres responsabilités, la ville de Nantes a décidé récemment de créer 145 places d’hébergement. Elle accueille plus d’une centaine de migrant.e.s, en lien avec la Préfecture, dans un Ehpad désaffecté. Elle met également à disposition des locaux permettant de créer 45 places d’accueil dédiées aux personnes exilées sous statut et prend en charge les dépenses d’hébergement de migrants hébergés dans un camion frigorifique aménagé.
Nationalement, comme dans les territoires, la solution, c’est l’organisation de l’accueil. Au-delà de la crise humanitaire, c’est d’abord pour notre société à une crise de l’accueil qu’il faut faire face, quand de nombreux citoyens posent des actes de solidarité et à ce titre peuvent toujours être condamnés. Nous pensons qu’intégrer au mieux les personnes migrantes, richesse culturelle et économique, serait bénéfique pour notre pays tout entier, comme il a su le faire à maintes reprises par le passé.
Suite au vote par l’Assemblée nationale, en première lecture, nous appelons les sénateurs et sénatrices à faire preuve de responsabilité et à faire vivre, par leur vote, les valeurs de la République, celles de l’intérêt général et du bien commun, dans notre pays et dans tous ses territoires.Les élu-e-s Écologistes et Citoyens, UDB, Communistes, Socialistes Républicains Démocrates et société civile, Génération-s, Gauche Démocratique et Sociale
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Evolution du chômage en mars 2018
26 avril 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiAlors que les statistiques de l’INSEE de décembre laissaient penser à un brutal reversement de tendance et annonçait une baisse historique du chômage, les chiffres de janvier, février et maintenant mars 2018 de Pôle Emploi (et du ministère du travail) viennent surtout montrer que les sondages de l’INSEE (qui considèrent qu’un chômeur qui accepte un petit boulot de quelques heures ou quelques jours n’est plus au chômage), ne reflètent pas la situation actuelle du chômage.
Les chiffres de mars 2018 révèlent une très faible évolution par rapport à février : légère baisse de la catégorie A et légère hausse des cat.B et C, rien de significatif.Par contre, les évolutions sur 1 an témoignent de tendances plus marquées (voir courbes) : baisse de 2,4% de la cat.A et hausse de 10,3% des cat.B et C. L’ensemble des cat.A, B et C augmente de 2,15%.
Un constat inchangé depuis l’été dernier
On peut considérer que le chômage est plus ou moins stabilisé. Mais la "croissance retrouvée" se traduit par le remplacement d’emplois stables par des emplois précaires. Cette évolution est accompagnée par les modifications récentes du code du travail.
Ajoutons que certains indicateurs complémentaires n’incitent pas à l’optimisme :L’ancienneté moyenne des chômeurs est de 602 jours et la part des chômeurs de longue durée atteint 46% de l’ensemble des chômeurs, en hausse quasi continue depuis 2012 (excepté de mars à août 2016) ;
Le nombre de chômeurs entrés en stage diminue nettement : 72 000 en déc. 2017, pour 40 000 en mars ;
Pour la première fois depuis nov.2015, l’évolution annuelle du nombre de jeunes au chômage (cat.A, B et C) est repartie à la hausse. C’est la conséquence directe de la très forte diminution des contrats aidés ;
Depuis le début de l’année, les sorties du chômage pour reprise d’emploi ont tendance à baisser et les entrées au chômage pour sorties d’emploi ont tendance à augmenter. Mais tout cela est masqué par une assez forte hausse des sorties du chômage pour défaut d’actualisation.
En Pays de la Loire :
La situation est un peu meilleure qu’au plan national : l’augmentation sur un an du nombre de de chômeurs de cat.A, B et C n’est ‘que’ de 1,9% (2,15% au national). Par contre, en Loire Atlantique on a un chiffre un peu supérieur : 2,5%. -
Brèves de Conseil municipal du 17 avril 2018
22 avril 2018, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil Municipal - #Développement DurableLes deux principales questions qui ont donné lieu à débat sont :
La question des Roms, avec la création d’un terrain d’accueil d’urgence (de transit) rue de la Gironnière, et les demandes de subvention auprès de Nantes Métropole dans le cadre de la MOUS ;
Le débat et l’avis sur le projet de Plan de Déplacements Urbains (PDU) de Nantes Métropole.
L’accueil des Roms :
On ne peut qu’être d’accord avec la création d’un terrain de transit pour 10 familles rue de la Gironnière (avec signature d’une convention par famille et un ’loyer’ de 100€) et la réhabilitation du terrain du 86 rue de la Loire. Les deux groupes d’opposition l’on affirmé conjointement.
Au-delà, la position de la majorité municipale par rapport aux bénévoles qui assurent (dans le cadre de Soleil Rom), depuis plusieurs années, l’aide aux devoirs auprès des enfants (il y en a 29 scolarisés) est incompréhensible : alors que l’aide aux devoirs lancée par la municipalité n’a pas assez de bénévoles pour toucher plusieurs niveaux, il aurait été judicieux d’opérer un rapprochement entre ces groupes de bénévoles, tout en reconnaissant la spécificité des deux actions. A terme, on pouvait espérer que tout cela se rejoigne au bénéfice de tous.
C’est le sens de la demande des deux groupes d’opposition : "Pourquoi ne pas mettre à leur disposition, une ou plusieurs salles municipales proches des écoles pour les (…) citoyens bénévoles qui se sont impliqués depuis des années dans l’accompagnement de ces populations."
Position fermée du Maire : si les bénévoles veulent faire de l’aide aux devoirs, ils n’ont qu’à rejoindre la structure mise en place par la municipalité et qui est suivie par Renée Minier (conseillère de la majorité). Point !
L’opposition fait une autre proposition : "Pourquoi pas, une semaine d’éducation contre le racisme et l’antisémitisme", comme à Carquefou. "Pourquoi ne pas promouvoir le spectacle de la compagnie Théâtre d’ici ou d’ailleurs : "à ciel ouvert", qui aide à comprendre les différences et nos propres réactions."
Accueil positif de la majorité à cette proposition.
Le Plan de Déplacements Urbains de Nantes Métropole :
La délibération proposée décrit les très grandes lignes du Projet de PDU et se termine par le paragraphe :
« EMET UN AVIS DEFAVORABLE sur le nouveau projet de plan de déplacements urbains de Nantes Métropole. En effet, le projet arrêté ne fait pas mention d’enjeux importants concernant :la création d’une liaison viaire vers la ZAD Doulon-Gohards,
la création des barreaux Est-Ouest vers Thouaré (maison-neuve 2 et route de la Haie),
la création d’une halte ferroviaire TER ou à minima la mise en service d’une ligne express vers le centre de Nantes,
la prolongation du C7 vers la gare SNCF de Nantes et amélioration de la performance globale de la ligne,
la requalification d la route de Paris VM723 avec l’intégration de transports collectifs en site propre (TCSP) et d’un axe cyclable propre."
La majorité justifie cette position en soulignant que le Nord-Est de l’agglomération est en train d’accueillir beaucoup de population nouvelle, mais qu’on ne retrouve pas dans ce projet de PDU les projets nécessaires pour répondre aux besoins de déplacements de cette nouvelle population. Il n’y a toujours pas de réponse à notre demande d’étude prospective sur les déplacements dans notre cadran Nord-Est de l’agglomération."
Les groupes d’opposition ont fait des interventions coordonnées.
Georges Projean a d’abord proposé un « jeu des erreurs » en lisant la délibération discutée en commission municipale : on constate une grosse différence, puisqu’elle commence par « EMET UN AVIS FAVORABLE sur le nouveau projet de plan de déplacements urbains de Nantes Métropole, avec les réserves suivantes :
(…reste inchangé) »
Les groupes d’opposition n’ont pas été avertis de ce changement très important.
Anthony Descloziers enchaine : A quoi servent les Commissions municipales, si vous remettez en cause ce qui a été discuté, sans prévenir les participants ? Nous étions prêts à vous appuyer sur l’ancienne version. Car vous soulevez des problèmes réels :Une liaison inter quartiers entre le Nord du futur quartier des Gohards et le centre de Sainte-Luce, par le prolongement de la rue du Petit Chassay est indispensable si on veut éviter un engorgement de l’entrée Ouest de Sainte Luce par la rue Coty.
Des liaisons viaires avec Thouaré au Nord (Maison Neuve 2 et route de la Haie) doivent être étudiées rapidement, en lien avec la ZAC des deux Ruisseaux.
Une étude urgente sur l’axe de la route de Paris en vue, éventuellement, d’y implanter un axe de bus et d’une piste cyclable en sites propres.
Par contre, il exprime un désaccord avec les critiques de la majorité sur la ligne C7 et sur la revendication d’une ligne de bus express passant par la prairie de Mauves, pour arriver à la gare SNCF Sud.
Il faut savoir que les bus express qui existent (sur Couëron) ne circulent qu’aux heures de pointe et emprunte des routes préexistantes. Mais dans le cas présent, cette ligne devrait subir les mêmes problèmes que le C7 pour traverser Thouaré et la route de Sainte-Luce. Il faudrait ensuite créer plusieurs kilomètres de voie (dans les deux sens) sur la prairie de Mauves (très coûteux), sans avoir aucun passager à ramasser. Puis de bus express devrait traverser l’échangeur de Bellevue toujours très problématique en heure de pointe, puis buter à San Francisco sur les embouteillages du brd de Sarrebruck jusqu’au pont Tabarly. Cela ne semble pas très crédible…
Quant au C7, M.Alix la qualifie de ligne ‘poussive’. Son opposition à ce chronobus n’est pas une surprise, puisqu’il était contre ce C7, quand son association organisait des manifestations hostiles à sa création. Et la première mesure qu’il a prise après son élection, cela a été de supprimer le sens interdit rue Coty en heure de pointe du soir, comme le nouveau Maire de Thouaré. On est là devant le cas typique de l’incendiaire qui crie « au feu ! ». Et sa proposition de faciliter la circulation automobile pour améliorer la performance du C7 fait sourire !
Le C7 est effectivement chronobus entre la sortie de Sainte-Luce jusqu’à la Souillarderie (sans pénaliser la circulation automobile), grâce à des aménagements de voirie importants (et possibles). Mais pour les points d’étranglement des bourgs de Sainte-Luce et Thouaré, il faut choisir. Et les deux Maires ont choisi la priorité à l’automobile avant le transport en commun.
La Souillarderie : cette station perchée n’est pas très accueillante, c’est vrai. Mais le transfert C7/Tram L1 est certainement la solution la plus performante en temps de trajet entre Sainte-Luce et le centre de Nantes, car la fréquence du tramway est de l’ordre de 3 ou 4 minutes. D’autant qu’on ne voit pas comment une prolongation du C7 vers le centre de Nantes pourrait éviter les embouteillages du Brd Dalby (sur lequel aucune voie supplémentaire ne peut être créée). Seule solution provisoire (je l’ai proposée au CDL) : prolonger le C7 jusqu’à la station Brd Dalby (pour les usagers les moins pressés) plus accueillante et permettant une correspondance avec le C3 ; en attendant la création d’un « C7 bis » passant par la rue de la Papotière et le Brd A. Pénaud, qui desserve le nouveau quartier des Gohards et aboutisse à l’arrêt Brd de Doulon (permettant, aussi, la correspondance avec le C3).
Les autres questions évoquées :
La sablière : La du site est confiée (après consultation) à M. Germain Bouillon, qui devra assurer, à certains moments de l’année, de la restauration rapide et des animations.
Rue J. Ferry : Des travaux de réaménagement de cette place sont nécessaires. La commune rétrocède donc cette parcelle à Nantes Métropole qui fera les modifications de voirie. Une seule voix contre : celle de M. Lefeuvre (ancien premier adjoint).
La ‘vidéo protection’ : La commune veut profiter d’une commande groupée de plusieurs communes de l’agglo. nantaise pour acheter et disposer des caméras vidéo dont les images seront stockées sur une ordinateur dans les locaux de la police municipale. Il ne s’agit donc pas d’une protection, mais de vidéos pouvant faciliter une enquête après coup. La municipalité envisage de positionner les caméras : sur le skate-park, au city stade, au groupe Félix Tessier, à la Sablière et aux abords du patio et du gymnase Marc Jaffret. -
NDDL : Que faire ? (titre déjà utilisé...)
20 avril 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableVendredi soir :
La négociation semble renouée : la délégation des zadistes a remis 40 fiches individuelles de projets individuels et collectifs. Une nouvelle rencontre avec la Préfète est prévue lundi prochain. Soulagement...
Pour celle et ceux qui voudraient creuser cette question des projets individuels et collectifs en agriculture, vous pouvez lire l’article de Médiapart en cliquant ici.Dernière nouvelle
Il semble que les habitants actuels de la zad qui veulent continuer à y vivre vont remplir des fiches nominatives, mais en indiquant qu’il s’agit d’un projet collectif et global (pas uniquement agricole).
Ont-ils entendu les nombreux appels leur conseillant de remplir ces fiches, dont celui de José Bové au cours du débat à Médiapart (voir lien ci-dessous) : "Au Larzac, il a fallu 4 ans pour mettre en place une structure collective qui loue les terres à l’Etat et gère collectivement leur utilisation. Mais dès l’abandon du projet de camp militaire, l’urgent a été de mettre des conventions d’occupations précaires individuelles, pour sécuriser la présence sur place de ceux qui avaient participé à la lutte."
Espérons...
Aujourd’hui, tous les acteurs sont au pied du mur, face à des échéances imposées par le gouvernement, mais qui sont menaçantes pour tout le monde.
Dans le camp des opposants à NDDL, les documents ci-dessous me semblent poser clairement le débat :Une vidéo de Médiapart réunissant Sarah, éleveuse de brebis et membre du collectif des Cent Noms, Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne, et José Bové, député européen du Groupe des Verts/Alliance libre européenne. Toute la vidéo est très intéressante, mais le débat me semble clairement posé à partir de la 35ème minute entre Sarah et José Bové. Pour la visionner, cliquer ici.
Une déclaration de Françoise Verchère, grande figure de la lutte contre un aéroport à NDDL, sur Facebook. Pour la télécharger, cliquer ici.
"Obtenir des baux d’occupation précaires, pour sécuriser notre présence sur le site" / "On nous demande de mentir"
titre documents joints :- info document (PDF - 124 ko)
- info document (PDF - 167.8 ko)
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