Articles les plus récents
page précédente | 1 | ... | 107 | 108 | 109 | 110 | 111 | 112 | 113 | 114 | 115 | ... | 335 | page suivante
-
Si vous avez suivi le match on vous aura...
15 juillet 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursSi vous avez suivi le match on vous aura signalé un "envahissement du terrain".
C’était les PussyRiot et ça portait sur Sentsov (voir ci-dessous).
Mais ça, les commentateurs ne l’ont pas dit (ou on ne le leur a pas dit).
"we demand to :
1. Let all political prisoners free.
2. Not imprison for “likes”.
3. Stop Illegal arrests on rallies.
4. Allow political competition in the country.
5. Not fabricate criminal accusations and not keep people in jails for no reason.
6. Turn the earthly policeman into the heavenly policeman"
Oleg STENSOV (cf Ouest-France) :Le cinéaste ukrainien, condamné à 20 ans de prison pour « terrorisme », a entamé une grève de la faim depuis le 14 mai, soit 63 jours. Le prisonnier boit 3,5 litres d’eau par jour et se fait injecter glucose et vitamines au compte-gouttes. Depuis le début de sa grève, il a perdu 15 kg.
Le président français s’est rendu au Kremlin avec l’intention de proposer au chef d’État russe de ramener le prisonnier en France poussé par sa majorité (...)
Seule information ressortie de cet entretien : les deux hommes ont parlé football….Il y a 0 message(s) de forum -
Evolution du chômage en mai 2018
14 juillet 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiMême si le nombre de chômeurs de cat A a augmenté de 10 300 par rapport au mois précédent, sur un an ce chômage de cat A a baissé de 1,4% (voir courbe).
Cela traduit une activité du marché du travail, et certainement des créations d’emplois, dont nous cernerons la nature par la suite.
Si on considère l’ensemble des cat A, B et C, leur nombre a augmenté de 20 400 en un mois et de 1,47% en un an.
Le nombre de jeunes chômeurs ABC (- de 25 ans) semble être stabilisé. Pour la tranche 25-49 ans, la hausse annuelle semble tourner autour de 1%. Par contre, le nombre des plus de 50 ans est de 4% par an depuis 6 mois.
Les mouvements du marché du travail :
Les mouvements (entrées/sorties) semblent s’accélérer en ce mois de mai.
Par exemple, le nombre d’offres d’emploi recueillies par Pôle Emploi a augmenté de 11 000 par rapport à avril. On ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec l’augmentation de 10 000 du nombre des chômeurs de cat B et C…
Car sur le fond, la situation semble ne pas bouger : l’économie crée des emplois, mais ce sont principalement des emplois précaires : les chômeurs de cat B et C sont ceux qui ont accepté de faire quelques heures ou quelques jours de travail au cours du mois, tout en étant à la recherche d’un emploi stable et à temps plein.
En parallèle, les gens les plus en difficulté ne sont pas touchés par cette « reprise ». Ainsi, le nombre de chômeurs de plus de 50 ans (1,4 million de personnes) est toujours en hausse forte (voir plus haut).Ainsi, les chômeurs de longue durée (plus d’un an de chômage) représentent près de la moitié de l’ensemble des chômeurs A, B et C (46,4%). Ainsi, la durée moyenne du chômage ne cesse d’augmenter pour atteindre 606 jours aujourd’hui (voir courbe).
En Pays de la Loire :
Alors que notre région est plutôt bien placée en matière d’emploi, certains chiffres de mai sont un peu inquiétants. Par exemple, le nombre d’offres recueillies par Pôle Emploi en mai est en baisse de 2000 par rapport à avril. Et c’est en Loire-Atlantique que le recul est le plus marqué (-1300).
A suivre le mois prochain pour vérifier s’il s’agit d’un problème conjoucturel de collecte de données, ou bien d’un mouvement réel. -
Victoire du principe de fraternité… et de la gratuité des transports en commun
8 juillet 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #DéplacementsDeux bonne nouvelles, coup sur coup, concernant les migrants, cela vaut le coup d’être souligné.
Première victoire : Le Conseil constitutionnel a consacré un principe de « fraternité » : il a donné raison, vendredi 6 juillet, à celles et ceux qui viennent en aide aux immigrés illégaux en donnant au terme « fraternité » une valeur constitutionnelle et en demandant au Parlement d’en tirer les conséquences dans la législation. Une réponse positive à Cédric Herrou, cet agriculteur qui était devenu le symbole d’une législation absurde, qui réclamait l’abolition du "délit de solidarité". Cela consacre "la liberté d’aider autrui, dans un but humanitaire, sans considération de la régularité de son séjour sur le territoire national".
Seconde victoire : Valérie Pécresse, Présidente du Conseil régional d’Ile de France, avait supprimé la réduction sur les transports en commun dont bénéficiaient les migrants bénéficiaires de l’Aide Médicale d’Etat. Les Elu.e.s régionaux écologistes avaient assigné Valérie Pécresse en justice pour cette décision. Leur requête vient d’être prise en compte en appel : ce jugement est maintenant exécutoire, même si Me Pécresse en appelle aux députés pour changer la loi.
Comme le souligne Pierre Serne, élu écolo au Conseil régional d’ile de France, "Dans cette période où les victoires sont rares et où c’est si dur, cette éclaircie est bienvenue. Surtout quand on pense aux 110 000 personnes qui maintenant, forcément, dans quelques semaines au maximum, retrouveront leur capacité à circuler sans entraves." -
Session plénière du Conseil régional 21 et 22 juin
4 juillet 2018, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Apprentissage - #Format. Profession.Cette session plénière a été l’occasion pour Christelle Cardet (Elue écologiste et citoyenne) de rappeler qu’il est encore temps de tenter d’infléchir la loi sur l’apprentissage et la formation professionnelle qui est en train d’être débattue au parlement...
Pour lire son intervention, cliquer ici.Par ailleurs, cette session, avec l’examen du Compte Administratif 2017 (bilan financier), constitue un peu un bilan à mi-mandat de l’actuelle majorité. c’est le thème abordé par les Co-président.e.s ci dessous.
"La mi-mandat approche et les traits de la politique menée par la majorité actuelle se précisent. Lors de la session des 21 et 22 juin 2018, où étaient présentés, d’une part le bilan financier (appelé compte administratif) pour l’année 2017, et d’autre part le budget supplémentaire pour l’année 2018, nous avons donc fait un point d’étape sur les actions régionales, avec quatre grands axes qui amènent tous au même constat, celui d’une Région « moratoire » :
1er axe : la baisse de 17% des investissements entre 2017 et 2016. La majorité se targue d’être bonne gestionnaire. Mais la pause dans les investissements est au service de qui et de quel projet ?
2ème axe : le renvoi au prochain mandat des deux nouveaux lycées annoncés pour le sud Loire. En tout, alors qu’il y a urgence, le délai de prise de décision de la majorité et le calendrier de travaux prévu allonge d’au moins quatre années ce qui pouvait être décidé au début du mandat et inauguré avant la fin.
3ème axe : les effets d’annonce sur la transition écologique qui ne se traduisent pas en actes. Seuls 23% des budgets annoncés début 2017 pour la transition énergétique ont été affectés. Toujours aucun budget annoncé pour la mise en œuvre de la feuille de route adoptée en grande pompe en mars 2018.
4ème axe : la démocratie participative en berne. Du point de vue de la culture, la Commission régionale consultative de la culture (CRCC), qui était un lieu stratégique de débat et travail sur les politiques culturelles, est en régime très réduit depuis le début du mandat. Du point de vue des jeunesses, le Conseil Régional des Jeunes a été rayé de la carte en même temps que le soutien aux réseaux d’éducation populaire.
Autant de sujets sur lesquels nous avons interpellé la majorité dans nos interventions, vœux et questions à la présidente. Une présidente qui à ce stade ne fait progresser ni la démocratie régionale, ni la reconnaissance de la Région : derrière un discours d’ouverture, elle ferme pour le moment la porte à toute proposition ou main tendue, se montrant incapable de construire les conditions d’un rassemblement sur des sujets qui pourtant le permettent, comme le soutien au projet de transition de la centrale de Cordemais ou encore la lutte contre la réforme de l’apprentissage.
Au fil des sessions et du mandat, notre groupe prend toute sa place dans l’assemblée. Notre logiciel écologiste est pleinement reconnu au sein des minorités et de la majorité, notre sérieux et notre approche constructive également.
Nous avons encore un peu moins de trois années pour agir au mieux dans la minorité et comptons bien préparer le terrain pour une future majorité pleinement écologiste !
Amicalement,
Franck NICOLON & Sophie BRINGUY
Co-présidence du Groupe Écologiste et Citoyen"Pour lire la newsletter des élu.e.s Ecologistes et Citoyen-ne-s et chacune de leurs interventions lors de cette session, cliquer ici.
-
Principale association contre l’aéroport de NDDL
L’ACIPA se dissout
1er juillet 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableCe samedi 30 juin a eu lieu une AG de l’ACIPA à NDDL pour débattre de la dissolution (ou non) de l’association.
Après de nombreuses interventions reflétant les deux positions, la décision a été soumise au vote.
Résultat : sur 941 votants56,43% pour la dissolution,
41,32% cntre la dissolution,
1,58% de votes blancs,
0,64% de bulletins nuls.
Un conseil de liquidation a été désigné, issu du Conseil d’Administration et reflétant les deux courants. Il sera chargé de suivre les recours déposés par l’ACIPA et de gérer les fonds qui subsistent.
Pour ma part, j’ai explicité les raisons de mon vote en faveur de la dissolution de la façon suivante.L’ACIPA a pris ses racines parmi les habitants historiques de cette zone, opposés à l’aéroport. Mais le soutien à cette lutte s’est grandement élargi. Et la force de l’ACIPA a résidé dans sa capacité à mobiliser des dizaines de milliers de personnes venues de toute la France.
Pendant tout ce temps, les décisions étaient prises démocratiquement par la coordination représentant toutes les organisations opposées à l’aéroport. Mais c’est l’ACIPA (et le CéDpa) qui a, dans les faits, assuré la direction politique du mouvement anti-aéroport. Bien sûr, les nouveaux zadistes qui sont arrivés ces dernières années ont joué un rôle non négligeable dans la mobilisation du mouvement. Mais ils n’étaient pas au centre des décisions.
Et, soulignons-le, cette direction politique a été sage et efficace : elle nous a conduit à la victoire !
A partir de janvier 2018, les choses ont basculé : le centre de la lutte n’était plus le projet d’aéroport (moteur de la lutte depuis des décennies), mais l’avenir de la ZAD.
Et là, il n’est plus possible de prendre les décisions sans les occupants de la ZAD (d’ailleurs renforcés par l’intervention policière brutale et délibérée). La direction politique de l’ACIPA (contrôlée par la coordination) n’est plus possible.
Aujourd’hui, l’ACIPA et la coordination ne sont plus en mesure de prendre des décisions pour le mouvement. Ces décisions sont officiellement soumises à "l’assemblée des usages", dont le fonctionnement rappelle les AG étudiantes d’après 1968 et dont les décisions sont imprévisibles…
Dans ces conditions, la dissolution de l’ACIPA constitue une clarification politique.
Le mouvement pour un avenir du bocage respectueux de l’environnement et du collectif passe nécessairement par une clarification des habitants du bocage, dont les zadistes : les projets, les compromis possibles ou non, les moyens de la lutte doivent être définis. Et c’est sur cette base que les soutiens extérieurs pourront être mobilisés.
Cela n’éteint pas, bien entendu, l’action de l’Atelier citoyen pour le réaménagement de Nantes Atlantique, du CéDpa sur les vols de nuit ou le bruit, des écologistes sur le refus d’une agriculture productiviste dans le bocage, etc…
page précédente | 1 | ... | 107 | 108 | 109 | 110 | 111 | 112 | 113 | 114 | 115 | ... | 335 | page suivante