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A propos du Plan pauvreté
19 septembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable - #Format. Profession. - #EmploiAu moment du ‘pognon de dingue’ évoqué par Emmanuel Macron, on oubliait un peu vite ce que cela représente concrètement : avec les conjoints et les personnes à charge, 7 millions de personnes sont couvertes, soit 11% de la population. Par ailleurs, les prestations sociales réduisent le taux de pauvreté de 8,1 points : elles permettent de contenir le taux de pauvreté aux alentours de 14% alors qu’il serait de près de 22% sans aides sociales.
C’est donc une bonne chose que le Président montre aujourd’hui un intérêt pour les derniers de cordée.
Un des objectifs évoqué est de Simplifier l’accès aux aides. C’est indispensable, car un tiers des aides allouées n’est pas perçue par les plus pauvres.
Mais les 8 milliards € pour quatre ans constituent pour une bonne partie un rattrapage (après la diminution des APL, et la baisse de 2% d’un bon nombre d’Allocations,…la sous-dotation des crédits pour l’isolation des logements anciens, qui devait réduire la précarité énergétique, …). A comparer aux 20 milliards € par an de CICE + 5 milliards € par an pour la suppression de l’ISF.
Plusieurs associations sociales ou fédérations, comme la FNARS (qui fédère de nombreuses associations) ont de doutes sur le ‘revenu universel d’activité’ : la fusion risque de pénaliser autant sinon plus de ménages que ceux qu’il avantage, comme cela s’est produit en Grande Bretagne en 2013, sans grand changement sur le retour à l’emploi. De plus, E. Macron parle de contrepartie, de devoirs et d’accompagnement vers l’emploi. Mais l’expérience positive de la Garanti Jeune montre que la responsabilisation et les efforts nécessaires sont d’autant plus réels que l’engagement dans un parcours d’insertion s’accompagne d’un avantage financier immédiat. Mais cela, E. Macron ne l’a pas évoqué.
Pour lire un article plus détaillé, écrit par Patrick Chaimovitch, Conseiller Municipal de écologiste de Colombes, cliquer ici.Il y a 0 message(s) de forum -
Climat : la France en retard
18 septembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableLes données de ce qui suit sont extraites de l’article d’Antoine de Ravignan publié dans le mensuel ’Alternatives Economiques’ de septembre 2018.
Le gouvernement a annoncé la publication, avant la fin du mois, de deux textes très importants concernant la politique climatique et énergétique de la France (textes prévus par la ‘loi de transition énergétique pour la croissance verte’ de 2015).
Il s’agit de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) qui programme la baisse des émissions de gaz à effet de serre (GES) en France jusqu’en 2028, pour atteindre une division par quatre des émissions d’ici à 2050. Ce texte est complété par la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) qui définit les trajectoires de hausse des productions d’énergies renouvelables et de baisse des consommations d’énergies fossiles.
Evolution de la Stratégie Nationale Bas Carbone :
Un précédent décret, publié en novembre 2015, fixait les objectifs suivants :de 2014 à 2018 : émissions de 440 millions de tonnes par an (d’équivalent CO2) ;
de 2019 à 2023 : émissions de 398 millions de tonnes par an (d’équivalent CO2) ;
de 2024 à 2028 : émissions de 357 millions de tonnes par an (d’équivalent CO2).
Malheureusement, ces objectifs n’ont pas été accompagnés de mesures pour y parvenir ni par l’ancien, ni par le nouveau gouvernement (ex : isolation des logements, développement des transports en commun et du ferroutage des marchandises, développement des énergies renouvelables et des recherches sur le stockage de l’énergie, …). Par contre, le prix du pétrole a baissé et des mesures ont été prises pour relancer l’activité économique (CICE, fin de l’ISF, …).
Résultat, il y a eu 441 Mt émises en 2014, 451 Mt en 2016, 464 Mt en 2017 et sans doute encore plus en 2018.
Dans ces conditions, on pouvait espérer que le gouvernement mette les bouchées doubles pour rattraper rapidement et compenser ce retard pris. Le document préparatoire de la SNBC montre le contraire :de 2014 à 2018 : émissions de 458 Mt par an (au lieu de 440) ;
de 2019 à 2023 : émissions de 422 Mt par an (au lieu de 398) ;
de 2024 à 2028 : émissions de 357 Mt par an (idem).
Cela constitue donc un recul très important, sans rattrapage, on reporte les efforts à la période 2024-2028 (prochain quinquennat), et le saut de 422Mt à 357 Mt est très important ! De plus, on sait que ces 210 Mt de CO2 émises en plus (si les prévisions sont respectées) vont mettre plusieurs dizaines d’année avant d’être absorbées et vont aggraver le réchauffement.
Le Plan Pluriannuel de l’Energie :
Le SNBC détaille les prévisions par grands domaines. Alors que les prévisions précédentes prévoyaient un effort important sur les domaines de l’habitat et du tertiaire (isolation), ainsi que sur les transports (développement des transports en commun, …), le nouveau projet de décret les reporte à après 2023.
Ce sont effectivement des domaines qui demandent des investissements importants de l’Etat, devant lesquels le gouvernement actuel semble reculer. On a là une explication sur le propos de Nicolas Hulot qui disait que les crédits sur l’isolation des logements et locaux avaient été très fortement amputés.
Venons-en au PPE et sa contradiction fondamentale : comment augmenter l’électricité renouvelable (pour répondre aux objectifs européens et à la loi de transition), dans un contexte où la consommation d’électricité baisse lentement (au moins jusqu’en 2025), sans fermer une vingtaine de vieilles centrales nucléaires ? C’est pourtant la proposition de EDF qui veut garder intacte la capacité du parc nucléaire, par prolongement des vieilles centrales (coût=150 Milliards €), puis leur remplacement progressif par des (très chères) EPR. Mais que faire de cette production électrique ? Produire de l’hydrogène liquide pour remplacer les carburants fossiles des véhicules.
Scénario difficile à défendre économiquement : autant stocker l’électricité renouvelable (pas très chère, mais intermittente) en hydrogène peut se défendre, autant transformer de l’électricité nucléaire (très chère en investissement) en hydrogène pour être retransformée en électricité dans des véhicules est peu justifiable.
Pourtant, c’est le scénario qui pourrait tenter le gouvernement, car il permet de repousser les efforts (isolation des logements et transports) à plus tard.
C’est faire peu de cas de l’adage qui dit que l’énergie la moins chère est celle qu’on ne dépense pas !
Des initiatives :La prochaine réunion de l’association Virage Energie Climat Pays de la Loire, aura lieu mardi 18 septembre 2018 à 20h30 , à la salle associative du Grand Blottereau, 16 bd Auguste Péneau, 44 000 Nantes. La salle de réunion se trouve dans le bâtiment à gauche, une fois franchi le portail.Plan d’accès : http://www.nantes-tourisme.com/activite/parc-grand-blottereau-2402.html // Bus : arrêt Grand Blottereau ligne 12, Tramway : arrêt Mairie de Doulon. ligne : 1
Au menu de cette soirée :- en introduction une animation de type débat mouvant avec des questions sur la transition
- le point sur la reconversion de la centrale à charbon de Cordemais : rappel de nos questionnements et principales réflexions, les actions et contacts en cours
- points à voir selon l’actualité (notamment l’avancée de la PPE,programmation pluriannuelle de l’énergie) ...
Le 8 octobre prochain, le GIEC va publier son nouveau rapport
Seules nos mobilisations pourront infléchir le cours de l’histoire.
Nous devons donc nous saisir de ce rapport pour dénoncer le rôle de l’industrie fossile et faire pression sur les institutions publiques et financières pour qu’elles rompent avec les entreprises charbonnières, gazières et pétrolières.
Pour vous tenir au courant des initiatives de Rise for Climate, cliquer ici
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Malheurs et résistance du peuple palestinien
16 septembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableLa situation en Palestine ne cesse de s’aggraver : Gaza, Jérusalem, colonisation et répression féroce envers les militant.e.s, en totale violation du Droit international. Ahed Tamimi s’est rendue célèbre en osant gifler, du haut de ses 16 ans, un soldat israélien. Ahed et ses parents illustrent la Résistance populaire non-violente très vivante. La jeunesse qu’incarne Ahed poursuit l’affirmation de tous ses droits, comme à Gaza ce printemps et encore aujourd’hui.
Ahed et ses parents devaient venir à Nantes. Mais l’Etat d’Israël avait ordonné une interdiction de sortie du territoire. Grâce à une pression internationale, cette interdiction a été levée.
Pour plus de précisions, cliquer ici.
Un village et son école menacés de destruction
Le village palestinien de Khan Al-Ahmar, situé en territoire occupé, est menacé de destruction par l’Etat Israélien, depuis que la Cour suprême israëlienne a approuvé, la semaine dernière, le plan de démolition de ce village. Et déja un bulldozer est sur place.
Pour plus de précisions, lire l’article de Ouest-France du 15 setp.2018.
Par ailleurs, ce village comprend une école qui a été construite en 2009 grâce à des fonds européens.
Une pétition internationale est lancée pour arrêter la destruction. Déja, 530 000 personnes l’ont signée. Elle sera adressée à ANTONIO GUTERRES, Benyamin Netanyahou, Mahmoud Abbas, Antonio Tajani, Sergio Mattarella, Federica Mogherini.
Pour signer cette pétition, cliquer ici
titre documents joints :- info document (PDF - 157.1 ko)
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L’accueil des migrants à Nantes
9 septembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable - #Nantes MétropoleRappel : Cela constitue un problème très chaud à Nantes. On se souvient l’expulsion du square Daviais que la Maire de Nantes avait refusé de demander, mais finalement ordonné par la Préfète. On a en mémoire l’occupation du lycée Leloup-Bouhier, désafecté et en attente de devenir groupe scolaire à la rentrée 2019. Là Johanna Rolland avait commis l’erreur de demander l’expulsion qui a abouti … à la réoccupation du square Daviais par 500 réfugiés, dans des conditions évidentes d’insalubrité.
L’impasse est évidente : la Préfète accuse la Maire de Nantes de laisser pourrir une situation, à force de ne pas demander l’expulsion ; et la Maire accuse l’Etat de ne pas offrir au migrants un accueil digne, ce qui correspond pleinement à sa compétence.
La polémique :
Bien entendu, les politiques alimentent la polémique.En premier lieu, Laurence Garnier, chef de file de la droite nantaise, mais aussi Vice-présidente du Conseil régional, dénonce "Le square Daviais est la honte de Nantes". Tout en reconnaissant que "la question des migrants est de la responsabilité de l’Etat", elle accuse la Maire de Nantes d’avoir "[une] stratégie absurde et incompréhensible [qui] la rend complice de la dégradation de la crise humanitaire et politique". Et elle en appelle à une table ronde pour "recenser les locaux inoccupés à mettre à disposition avant la fin de l’été".
Le boomerang n’a pas mis longtemps à lui revenir en pleine figure : Les groupes des écologistes et citoyens et du Parti Socialiste soulignent que les locaux de l’ancien lycée Vial à Nantes sont vacants et inutilisés. Les écologistes ont demandé en juillet à la Présidente de mettre ces locaux à disposition pour un accueil provisoire d’urgence aux migrants – sans succès. Si Mme Garnier affirme une priorité humanitaire, pourquoi n’appuie-t-elle pas cette demande ?
Pour lire le communiqué du groupe écologiste et citoyen à la région, cliquer ici.Les députées ‘En marche’ Valérie Opelt et Aude Amadou (pourtant d’habitude si discrètes aussi bien dans leur circonscription que dans les réunions de commission et plénières au parlement) affirment que l’Etat se mobilise et a créé des places supplémentaires d’accueil dans la région. "Affirmer que des places supplémentaires (…) constituerait LA solution à cette crise est faux."
Elles sont "convaincues que la problématique du logement est étroitement liée à celle du travail(…)" et Valérie Opelt va organiser le 14 septembre une table ronde sur l’intégration des migrants par le travail dans les locaux de la Chambre de Commerce et de l’Industrie.
Peut-être n’ont-elles pas bien réalisé que les migrants de la place Daviais n’ont pas le droit de travailler…Les bénévoles veulent renforcer leur organisation
Difficile de fédérer tous les gens ayant des motivations très diverses. Mais tout l’été, la mobilisation n’a pas faibli. Ils réclament, par exemple, que des toilettes sèches (mobiles) soient installées square Daviais (sans succès pour le moment).
Ils ont créé l’autre cantine qui prépare chaque jour plusieurs centaines de repas (malgré des menaces reçues- sans doute venant de l’extrême droite).
Leur local se situe au 18, rue de Cornulier. On peut venir cuisiner ou déposer des dons (nature ou argent) : tous les jours de 18h à 21h. Contact tel : 07 58 53 94 75. Site : https://www.leetchi.com/c/lautre-cantine -
Nicolas Hulot n’est pas isolé
8 septembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableAujourd’hui, 8 septembre, plus de 800 manifestations ont eu lieu à travers le monde pour défendre le climat et parvenir à une économie décarbonée.
En France, la manifestation de Paris a rassemblé 50 000 personnes. Il y avait aussi des rassemblements à La Roche/Yon, Nantes, Angers, Le Mans.
Ces manifestations étaient soutenues par de nombreuses associations et plusieurs partis politique appelaient à y participer.D’autre part, cette semaine, un collectif de 700 scientifiques français lancaient un appel aux dirigeants politiques dans le journal Libération du 7 sept. :
"Nous sommes d’ores et déjà pleinement entrés dans le ‘futur climatique’. Hausse des températures moyennes et récurrence des chaleurs extrêmes, y compris dans le nord de notre hémisphère tout cet été, fonte des glaciers et de la banquise, sécheresses, modification de l’aire de distribution de certains animaux et espèces végétales, destruction d’écosystèmes rares et précieux, hausse du niveau de la mer, désoxygénation et acidification des océans, etc. : les manifestations concrètes du changement climatique ne cessent de s’accumuler. Quant au futur, les projections d’impact sur les milieux, les espèces et les humains sont systématiquement revues à la hausse au fur et à mesure des nouvelles connaissances."
"Les discours sont insuffisants, comme le montrent les récents chiffres d’émissions de gaz à effet de serre (...) Il est tout aussi crucial qu’urgent de sortir du champ de l’incantatoire et de traduire concrètement ces discours en choix politiques forts et clairs au service d’une transformation sociétale profonde"
"Seuls des changements immédiats et des engagements de court terme, dans le cadre d’objectifs clairs et ambitieux à horizon 2030, peuvent nous permettre de relever le défi climatique"
"Cette transformation (...) n’est pas une utopie. Elle repose pour beaucoup sur des solutions déjà disponibles : diminution de la consommation d’énergie, recours à des énergies décarbonées, meilleure isolation des bâtiments, mobilité repensée évitant les moteurs thermiques, ferroutage, agriculture écologique, production ¬locale, verdissement des villes, économie collaborative et circulaire, révolution numérique, etc."
"Se préoccuper du changement climatique doit réellement devenir un objectif politique de premier ordre".
Pour lire l’intégralité de l’appel, cliquer ici.
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