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Les réfugiés se rappellent aux bons souvenirs du Voyage à Nantes
8 juillet 2019, par Patrick Cotrel - #Développement Durable - #Nantes MétropoleCe samedi 6 juillet, avait lieu l’inauguration du nouveau belvédère sur la butte Sainte-Anne et du Voyage à Nantes.
Mais au même moment, les associations et syndicats solidaires des réfugiés et des personnes à la rue ont manifesté en contrebas, sur le quai.
La manifestation avait lieu à deux pas de l’immeuble Cap Atlantique, inoccupé depuis plusieurs années, d’où les réfugiés ont été évacués il y a un an.Propriété de Nantes Métropole, ce grand bâtiment peut accueillir dans des conditions humaines (avec sanitaires et douches) un bon nombre de réfugiés.
Mais selon les organisateurs de la manifestation, l’Etat (et Nantes Métropole) semblent beaucoup plus se soucier des touristes que des réfugiés et les personnes à la rue…
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Notre Dame des Landes
ZAD enVIES-NDDL : Grand rassemblement d’été les 5, 6 et 7 juillet
5 juillet 2019, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableA l’initiative de ZAD enVIES et avec le soutien de plusieurs associations un rassemblement à la fois festif et revendicatif est organisé sur la territoire de la Zad de Notre-Dame-des-Landes.
Pour les organisateurs il ne s’agit pas de rééditer les mobilisations gigantesques du temps de la lutte contre l’aéroport mais de poursuivre le fil de l’histoire d’un territoire en constante évolution dont l’avenir reste à écrire avec les paysans historiques et les paysans en quête de baux pour prendre racine, vivre de ce bocage et le faire vivre, sous tous ses aspects.
Naissance de ZADenVIES 2018
Depuis de nombreuses années, la ZAD à pour habitude d’organiser un grand rassemblement d’été. Au sortir d’un printemps d’occupation militaire et de destructions, 2018 a vu naître les rencontres ZADenVIES. Première année à organiser un événement d’ampleur après la dissolution de l’ACIPA. L’idée était de se retrouver et d’inviter tous nos soutiens à prouver que la ZAD vivait toujours ! Pendant la semaine 2018 nous souhaitions un temps d’échange, de transmission et de discussions sur les themes : vivre ensemble, habiter, lutter et se soutenir, prendre soin, construire, cultiver… Comme une volontée de dire que nous voulions évoluer ensemble, au delà de nos groupes affinitaires et de la caricature binaire à laquelle on nous résume souvent. Nous avons appris et réappris en construisant ensemble que le meilleur moyen d’éviter les stéréotypes et les jugements hâtifs, c’est de se rencontrer, dans les temps d’actions, de repos ou de détente. Ce fut un encouragement à lancer des chantiers, ateliers, discussions autogérés, spontanés et ouverts.
L’obectif était d’etre le reflet de la diversité des énergies qui se sont engagées dans la lutte contre l’aéroport et son monde et de pouvoir réunir celles qui souhaitent continuer un avenir commun dans et hors du bocage.Programme :
Pour voir le programme complet, cliquer iciAccès :
Pour voir le plan d’accès en plus gros, cliquer ici -
Rassemblement des coquelicots vendredi 5 juillet 18h00
2 juillet 2019, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable -
Accord de libre échange avec le Mercosur = danger
1er juillet 2019, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableCet accord signé entre l’Europe et le Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay) prévoit des baisses de tarifs douaniers de 4 milliards d’euros annuels rien que pour les Européens, soit des baisses quatre fois plus importantes que celles permises par l’accord conclu entre l’UE et le Japon [en 2017]. Il pourrait devenir l’un des plus importants au monde. Il pourrait en effet concerner 770 millions de personnes et un quart du PIB mondial (18.000 milliards d’euros).
Ainsi, le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay ouvrent grand leurs portes à l’industrie européenne, tout particulièrement ses voitures, mais aussi sa chimie ou ses produits pharmaceutiques, ainsi que ses marchés publics.
En échange, l’UE a cependant consenti à de lourdes contreparties dans le secteur agricole : elle ouvre son marché aux produits sud-américains - sa concession la plus lourde - par le biais de quotas : 99.000 tonnes de boeuf par an à taux préférentiel (7,5%), un quota supplémentaire de 180.000 tonnes pour le sucre et un autre de 100.000 tonnes pour les volailles.
Commentaires :
340 ONG européennes et sud-américaines avaient attaqué les négociations sur l’environnement et les droits de humains en condamnant « la détérioration des droits humains et de la situation écologique au Brésil ».
Commentaire de Emmanuel Macron : « A ce stade, l’accord est bon, compte tenu du fait que les préoccupations de la France ont été intégralement prises en compte » (faisant allusion à la déclaration de principe du Brésil des respecter l’accord de Paris).
La Fédération nationale bovine : les éleveurs français estiment qu’ils ne parviendront pas à concurrencer les « usines à viande » latino-américaines. Mais pourquoi ne parlent-ils pas des importations de tourteaux de soja qu’ils utilisent abondamment ?
Commentaire de Pascal Durand (Député européen ’En marche’ et ex-EELV) : "Jour funeste pour #UE, le climat et notre alimentation, l’accord de libre-échange Mercosur que Juncker est si fier d’avoir négocié avec Bolsonaro, détruira l’environnement, la forêt amazonienne et notre agriculture traditionnelle. Honte à lui !"
Commentaire de Yannick Jadot (EELV) : « Honte à la Commission de pactiser avec Jair Bolsonaro, qui s’en prend aux démocrates, aux LGBT et aux femmes, à l’Amazonie et a homologué 239 pesticides depuis janvier » -
Le nouveau Haut conseil pour le climat tacle le gouvernement
29 juin 2019, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement Durable(D’après un article de Médiapart)
Ce Conseil nouvellement créé par le président Macron, suite au ‘Grand débat ’a commencé à travailler sous la présidence de la climatologue franco-canadienne Corinne Le Quéré, et composé de dix autres scientifiques, économistes, ingénieurs et experts.
Il a remis son premier rapport qui estime que les efforts de la France pour lutter contre le dérèglement climatique sont « insuffisants ».
En particulier, elle pose la question de la non prise en compte des émissions liées aux produits importés, qui représentent pourtant plus de la moitié de nos émissions, et pointe le trou noir du transport international.
Car, l’empreinte carbone d’un pays, ce sont ses émissions de gaz à effet de serre (GES), à quoi l’on ajoute d’un côté les émissions produites lors de la fabrication de produits que ce pays importe, et à quoi l’on retire de l’autre les produits exportés par ce même pays. En gros, pour le cas français, l’empreinte carbone prendrait en compte les émissions générées en Asie par la fabrication des téléphones portables mais retrancherait celles générées par la fabrication de bouteilles de vin vendues à l’export.
Le Haut conseil rappelle que le poids des émissions de GES liées aux importations de la France est croissant. « En 2015, l’empreinte carbone des Français atteint 11 t CO2e [tonnes en équivalent CO2 – ndlr] par habitant, en comparaison les émissions nationales sont évaluées à 6,6 t CO2e par habitant », ajoutent les experts.
L’empreinte carbone des Français a augmenté de 20 % entre 1995 et 2015 (1995 et 2017 étant les dates de début et de fin des données), ajoutent-ils.
La position du gouvernement :
Cette question est revenue lors du débat sur le projet de loi Climat énergie à l’assemblée nationale. Mais le gouvernement ne veut pas prendre en compte cette ‘empreinte carbone’. Il désigne une difficulté (qui est réelle) de parvenir à une comptabilité fiable,
Mais par la voix du Ministre de l’environnement, il invoque des arguments beaucoup plus contestables : « nous ne pouvons pas faire des efforts pour nos process de fabrication et compter comme nos propres émissions celles d’autres pays qui, eux, ne font pas d’efforts dans leurs propres process de fabrication et touchent néanmoins les retombées économiques de leurs exportations. »
Autrement dit, ‘chacun sa merde’ ; et d’ailleurs, c’est bien connu : les gaz à effet de serre s’arrêtent aux frontières, comme le nuage de Tchernobyl…
Le transport international :
Le HCC pointe par ailleurs dans son rapport un autre trou noir de l’évaluation des émissions de GES des pays : le transport international aérien et maritime. « Les émissions provenant des transports internationaux ont augmenté de 40 % entre 1990 et 2017 », rappelle ainsi le Haut conseil qui ajoute : « Depuis 2013, les émissions du secteur aérien international augmentent trois fois plus vite que l’aérien national. », Pourtant, cela ne figurent même pas dans les objectifs de l’Accord de Paris alors qu’au départ, il était prévu qu’ils soient pris en compte.
Pourtant, de nombreuses organisations réclament la taxation du kérosène, mais aussi la mise en place d’une contribution sur les vols nationaux et internationaux payée par les compagnies elles-mêmes.
Mais le gouvernement a systématiquement refusé de revenir ne serait-ce que sur le régime fiscal de faveur dont bénéficie le secteur aérien. Le gouvernement affirme qu’il veut porter cette question au « niveau européen ».Plus généralement, le rapport du Haut conseil note que le rythme de la transformation du modèle français est « actuellement insuffisant, car les politiques de transition, d’efficacité et de sobriété énergétiques ne sont pas au cœur de l’action publique ». « L’ensemble du dispositif actuel de lutte contre le changement climatique est trop faible », ajoutent les experts.
Lien vers le rapport : cliquer ici.
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