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Futur plan de circulation à Sainte-Luce
Lettre à un riverain
4 juin 2011, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Déplacements - #Développement Durable - #Nantes MétropoleDans la période actuelle, nous avons de nombreux contacts avec des lucéens inquiets d’un changement qu’ils ne connaissent pas encore, affolés par des bruits de toutes sortes.
A toutes et tous, je pourrais leur faire la réponse suivante.(...)
Vous réagissez fortement à l’annonce des modifications futures du plan de circulation parce que vous craignez de voir plus de circulation près de chez vous, rue de la Nobilière.
Je comprends parfaitement cette inquiétude qui est naturelle. De la même façon, des habitants du petit Chassay ont la même crainte du fait de l’ouverture de la rue Dolny sur la rue de la Loire, ou les riverains de l’allée des Passereaux et de la rue du Patisseau du fait de l’ouverture entre la rue du Patisseau et l’allée des Moignies, ou des habitants du Hameau du Maine du fait de l’ouverture entre la rue d’Anjou et le Hameau du Maine.
Imaginer un changement brutal de son cadre de vie n’est pas facile, même si des changements ont, de toute façon, lieu jour après jour, et s’ils seront finalement bien plus importants si on ne fait rien.Pendant des décennies, aucune prévision n’a été sérieusement faite pour imaginer l’avenir : tous les lotissements sont en cul de sac et tous les flux sont ramenés sur l’axe central, qu’ils concernent le transit pur ou des déplacements internes à la commune. Et même les travaux récents (entrée Ouest, rénovation des HLM allée des Colibris, immeubles place jean Drouet, …) ont systématiquement ignoré toute possibilité de penser un autre plan de circulation. En conséquence, chaque mois, le flux automobile qui traverse Sainte-Luce est plus important (y compris par l’axe Cadoire-Nobilière), et si rien n’est fait nous serons noyés sous ce flux, avec une ville défigurée, stressée par ce flux, avec une convivialité disparue.
Aujourd’hui, nous voulons retrouver la convivialité de notre ville, en particulier du centre ville, tout en offrant un transport en commun plus rapide et performant (fréquence élevée, régularité, rapidité et même amplitude horaire que le tramway). Cela rend indispensable l’ouverture de liaisons inter-quartiers, mais avec une baisse générale des vitesses, seule capable de refouler le flux de transit.
Cela nous oblige à naviguer au milieu des intérêts particuliers et des craintes individuelles. Mais un seul objectif nous guide : l’intérêt général pour aujourd’hui et pour demain.
Pendant le mois qui nous sépare de l’été, où le projet devra être finalisé, nous restons disponibles pour expliquer ce plan de déplacements et recueillir d’éventuelles suggestions d’aménagements de détail dans le cadre des orientations fondamentales de ce plan. C’est à ce titre que des réunions de quartier sont organisées et que nous tenons des permanences en mairie.
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« un Chronobus d’intérêt général »
3 juin 2011, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Déplacements - #Développement Durable - #Nantes MétropoleBernard Aunette, maire de Sainte-Luce-sur-Loire et vice-président de Nantes métropole souhaite rappeler les enjeux du Chronobus et le pourquoi du plan de circulation :
Le Chronobus est un projet d’intérêt général. C’est une évidence qu’il est pourtant essentiel de rappeler.
Durant deux décennies, les Lucéens ont appelé de leurs vœux un transport collectif rapide et performant, afin d’être réellement reliés au centre de Nantes et donc au reste de l’agglomération.
C’est l’un de nos engagements politiques.
Cette attente et cet engagement vont devenir une réalité dans deux ans.
Ce sera un plus pour les Lucéens, pour les jeunes qui aujourd’hui empruntent des bus bondés pour aller au lycée ou la fac, pour ces employés qui hésitent à prendre le bus car ils doivent partir trop tôt ou revenir trop tard, pour les personnes âgées qui veulent aller voir plus souvent leurs enfants ou petits enfants qui habitent dans l’agglomération.
Le Chronobus est destiné à RENDRE SERVICE aux Lucéens !
Il est indispensable : la Ville grandit, avec presque 2 000 nouveaux Lucéens. L’agglomération se développe. D’ailleurs, si nous avons tous choisi de vivre à Sainte-Luce, c’est aussi pour sa proximité avec Nantes et ses activités, pour ses axes de transports.
Cet aménagement d’intérêt général a été décidé par Nantes métropole, qui est en charge de l’organisation des transports sur l’agglomération, à la demande de la Ville de Sainte-Luce. Car Nantes métropole, c’est nous. C’est une décision d’aménagement du territoire, d’organisation de la vie collective, qui a été prise depuis plus d’un an. Elle relève de notre responsabilité d’élus. C’est le temps politique.
Le Chronobus est indispensable pour réussir l’avenir de Sainte-Luce, dont le mode d’organisation ne peut plus reposer sur un axe principal ouvert à la circulation qui ne fait que traverser la ville sans s’y arrêter. Cet axe central risque de s’asphyxier si un mode de transport performant n’est pas mis en place.
Pour réussir le Chronobus, un plan de circulation des automobiles est nécessaire. Certes, le Chronobus permettra à de nombreux Lucéens de laisser leur voiture au garage. Mais pour les autres, il faut organiser les déplacements, tout en permettant l’accès au centre-ville et à ses commerces, un centre-ville qui deviendra plus agréable et plus attractif.
Nous présentons actuellement ce plan de circulation lors de réunions de proximité, avec des techniciens de Nantes métropole. Le but est d’en expliquer le principe, mais aussi de recueillir les avis et les remarques des habitants, de faire évoluer le projet. C’est le temps de la proximité. Nous avons souhaité d’abord rencontrer personnellement les personnes les plus impactées avant de présenter les principes du plan de circulation lors d’une réunion publique jeudi 30 juin à 19h à Ligéria. Avant de diffuser des plans ou rédiger des articles, nous souhaitons un contact direct. Il était attendu ! Le projet sera ensuite affiné, discuté, sachant que l’enquête d’utilité publique liée aux travaux n’interviendra que début 2012.
Aujourd’hui, alors que des Lucéens s’interrogent légitimement ou s’inquiètent des changements que va connaître leur commune, je souhaite donc rappeler quelques principes :
Le Chronobus est un projet d’intérêt général, indispensable pour le devenir de la commune.
Le plan de circulation est un dispositif d’accompagnement du Chronobus, destiné à la fois à en garantir son bon fonctionnement mais aussi à faciliter la vie quotidienne des habitants. Il est actuellement présenté aux habitants et sera discuté avec eux.
Je suis personnellement très attentif aux remarques, aux questions et aux inquiétudes.
Comme tous les Lucéens, je suis attaché à la qualité de vie de la commune.
J’ai été élu comme maire pour garantir cette qualité de vie ET pour préparer le devenir de la commune, pour assurer les transitions nécessaires à la vie collective d’aujourd’hui et de demain.
Avec mes collègues du conseil municipal, nous sommes élus pour assurer une mission d’intérêt général, qui est davantage que la somme des intérêts particuliers
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A propos de l’antenne téléphonique
30 mai 2011, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Développement DurableDans un message, "democratie44172" écrit : "Serait il possible de savoir qui avait donner l’accord initial de la construction de cette antenne il m’a été soufflé que l’autorisation avait été donné par la mairie de Ste Luce pouvez vous me le confirmer et si la réponse est positive le contribuable va devoir payer maintenant cette erreur de casting"
Soyons précis !
Dans la législation actuelle, pour édifier une antenne de téléphonie mobile, nul n’est besoin de déposer une demande permis de construire : une simple déclaration préalable de travaux (acceptée par défaut de réponse sous délai d’un mois !) est nécessaire.
Mais s’agissant de l’implantation d’une antenne sur un terrain appartenant à l’Etat (Réseau Ferré de France), la déclaration préalable ne concernait pas la commune, mais la Préfecture !
La Préfecture a transmis la déclaration préalable à la Mairie. Et le Maire a répondu que les riverains devaient être informés et consultés. Malheureusement, cet avis n’a pas été suivi d’effet et l’absence de réponse de la Préfecture a valu autorisation.Mais pour être très objectif, la Préfecture a ensuite soutenu les riverains et la Mairie dans toute la suite des évènements. Elle a organisé 4 réunions de concertation entre les riverains, la Mairie et Orange (sans succès). Elle a refusé d’envoyer la force publique pour imposer l’implantation de l’antenne Orange (qui, officiellement, était dans son droit). Elle a continuellement accompagné la Mairie par ses conseils et ses avis auprès du ministère de l’environnement.
Finalement, la Mairie a été amenée à faire une première proposition d’implantation sur un terrain municipal, en haut de la route des Sables, près de la voie ferrée. Pour débloquer la situation, elle a proposé de participer aux frais d’installation de la dalle de béton.
Au total, ce lieu n’intéresse pas Orange, mais semble correspondre aux besoins des 3 autres Opérateurs de téléphonie mobile (Bouyghes, SFR et Free). Les négociations sont en cours pour l’aide municipale et le montant des loyers des Opérateurs.
Pour ce qui concerne Orange, l’antenne sera située sur un terrain appartenant à la "Nantaise des Eaux". La participation de la commune aux frais d’installation sont en cours, mais seront dans le même ordre de grandeur que pour les 3 autres opérateurs (pour qu’il n’y ait pas "distorsion de concurrence").Bien sûr, la commune va devoir dépenser un petit peu d’argent dans cette affaire. Mais nous sommes maintenant positionnés comme interlocuteurs incontournable par les quatre opérateurs. Et nous allons, par exemple, pouvoir obtenir que les opérateurs fassent procéder, par un expert indépendant, à des mesures de rayonnement dans différents endroits de la commune (déterminés par la municipalité).
Au total, nous pensons avoir pleinement joué notre rôle de soutien et de protection de nos concitoyens dans cette crise, et de nous positionner pour pouvoir continuer à le faire.
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Machisme pas mort
23 mai 2011, par Patrick CotrelAprès l’arrestation de D. Strauss Kahn, cette semaine, nous avons eu droit à un déferlement de discours assez indécents.
JF Kahn a parlé de « troussage de domestique ». sait-il qu’aujourd’hui il y a un métier qui s’appelle « employé d’étage » et que le droit de cuissage est révolu ?
J. Lang qui a affirmé « il n’y a pas mort d’homme ». Sait-il qu’en France aussi, un viol est un CRIME ?
R. Badinter a été choqué par l’image de DSK menotté au nom de la présomption d’innocence. Il a même été choqué par son incarcération. Sait-il qu’en France, les présumés coupables de viol sont systématiquement incarcérés ?
Car, en matière de viol, si la plaignante a un discours cohérent et que les premières constatations le rendent vraisemblable, alors elle est en danger physique et psychologique. Et cela doit impérativement être pris en compte par la police.
R. Badinter pense-t-il à la situation de la présumée victime, contrainte à vivre cachée, avec sans doute une énorme hantise de se retrouver face à DSK ?...
Si les coutumes américaines sont différentes des nôtre, si par certains côtés, le puritanisme made in USA est assez insupportable, cela n’autorise pas pour autant le retour d’un vieux discours machiste, fut-il « socialiste » !Fort heureusement, je n’ai entendu aucune femme politique, y compris socialiste, sortir de telles énormités…Merci à elles !
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Le danger potentiel des champs électromagnétiques et leur effet sur l’environnement
16 mai 2011, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableUn projet de résolution vient d’être adopté par la "Commission de l’environnement, de l’agriculture et des questions territoriales" du Conseil de l’Europe. En voici le résumé :
Résumé
Les effets potentiels sur la santé des champs magnétiques de très basse fréquence entourant les lignes et appareils électriques font constamment l’objet de recherches et suscitent de nombreux débats publics. Si les champs électriques et électromagnétiques de certaines bandes de fréquence ont des effets tout à fait bénéfiques, qui sont utilisés en médecine, d’autres fréquences non ionisantes, que ce soient les extrêmement basses fréquences, les lignes électriques ou certaines ondes à haute fréquence utilisées dans le domaine des radars, de la télécommunication et de la téléphonie mobile, semblent avoir des effets biologiques non thermiques potentiels plus ou moins nocifs sur les plantes, les insectes et les animaux, ainsi que sur l’organisme humain en cas d’exposition à des niveaux inférieurs aux seuils officiels.Il faut appliquer le principe de précaution et revoir les valeurs seuils actuelles car le fait d’attendre d’avoir des preuves scientifiques et cliniques solides avant d’intervenir peut entraîner des coûts sanitaires et économiques très élevés, comme ce fut le cas dans la passé avec l’amiante, l’essence au plomb et le tabac.
Et le rapport parle d’un seuil de 0,6 volt par mètre pour les champs électriques, en souhaitant qu’on parvienne à terme à descendre à 0,2 volt par mètre.
Pour lire le rapport complet, cliquer ici
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