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Concert annuel de "Planète Jazz"
samedi 7 mai après midi à Ligéria (sainte-Luce)
25 avril 2011, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Sainte-LucePour ma part, je participerai à l’interprétation d’un morceau dans la dernière partie.
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A propos du bilan des élus EuropeEcologieLesVerts à la Région
18 avril 2011, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Conseil régional - #Format. Profession.Dans son bilan au bout d’un an de mandat, JP Magnen explique : « (…) nous ne sommes plus cantonnés aux seuls dossiers de l’énergie et de l’environnement », « (…) nous amorçons la transformation écologique des Pays de la Loire. »
A lire cela, on pourrait avoir l’impression qu’il n’y avait aucun élu Vert dans le mandat précédent ou bien qu’ils n’étaient responsables que de l’environnement.
pourtant, Yann Hélary a été Vice Président de la Région et président Délégué de la commission Recherche, Développement technologique, International, Europe et Démocratie et a, par exemple, présidé et développé les réseaux très haut Débit (Gigalis), appuyé la création des autoroutes de la mer à partir de Saint-Nazaire et assuré la Présidence du Parc naturel Régional du Marais Poitevin (charge qu’il continue à assurer aujourd’hui).
pourtant, Jacques Cochy (ancien Président des agriculteurs bio du 44) a fortement promu l’exclusion des OGM de l’alimentation animale et humaine et a fortement développé l’agriculture biologique, puisque la Loire-Atlantique et la Région se trouvent en tête des départements et Régions dans ce domaine.
pourtant, pendant 6 ans, j’ai été Vice-Président de la Région et Président de la commission Formation Professionnelle, Apprentissage et Politique de l’Emploi ; et j’ai développé la qualité de la formation en apprentissage (individualisation des parcours des jeunes, démarches de type Agenda 21 dans les Centres de Formation des Apprentis, qualité de l’accueil et du suivi des jeunes en entreprise, …) ; j’ai créé le programme « emplois tremplins » qui a accompagné la création de 1000 emplois dans l’économie solidaire et sociale ; j’ai été un acteur très actif (en collaboration avec les partenaires sociaux) de la création du programme « Former, plutôt que licencier : vers un autre développement » qui a permis de faire entrer en formation 4000 salariés d’entreprises en difficulté à cause de la crise, et d’y développer des diversifications d’activité relevant souvent des écofilières (éolien offshore) ; j’ai développé la collaboration avec les Missions Locales chargées d’accueillir et d’orienter les jeunes sans emploi ni qualification ; en collaboration avec Mado Coirrier (élue verte de la même commission), j’ai assuré la décentralisation des formations sanitaires et sociales (ainsi que de l’AFPA) et nous avons instauré la gratuité des formations d’aides-soignantes (auparavant très coûteuses).
…
Il est étonnant de lire que JP Magnen voudrait une politique agricole plus offensive et plus respectueuse de l’environnement, alors que lui-même et les dirigeants verts nantais ont éliminé Jacques Cochy (ancien Président du Groupement des Agriculteurs bio 44) des éligibles de la liste EELV, alors qu’il avait fait un excellent mandat régional, précisément en matière de développement de l’agriculture bio, et sur l’instauration d’éco-conditionalités des aides régionales…
Au total, un curieux bilan !...
Pour lire l’article Ouest-France sur ce bilan, cliquer ici
NB : cerise sur le gâteau, JP Magnen se prononce pour la candidature de Nicolas Hulot.
Pour lire mon commentaire sur cette précipitation des Verts nantais, cliquer ici
Concernant les doutes sur un véritable ancrage à gauche de N. Hulot, il commente : « …le fait que des militants comme moi, ancrés à gauche depuis longtemps, aient décidé de soutenir sa candidature peut être un signe fort. »
On pourrait être tenté d’inverser la proposition : « Le fait que JP Magnen soutienne la candidature de N.Hulot est un signe …mais lequel ?? ».
titre documents joints :- BilanJPMagnen (PDF - 447.1 ko)
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Les Verts nantais ne sont pas raisonnables !
15 avril 2011, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableCes jours derniers, on a pu assister à plusieurs prises de position d’élu.e.s Verts nantais, suite à la candidature de Nicolas Hulot.
C’est très étonnant. Voici ma réaction.La précipitation des élus verts nantais à prendre position pour Hulot ou Joly est très étonnante :
alors qu’on ne sait toujours pas si Nicolas Hulot va se soumettre à la primaire d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) : Nicolas Hulot exige un corps électoral qui lui soit favorable. En attendant, le doute subsiste sur sa détermination à mettre EELV devant le fait accompli ;
alors qu’il est toujours aussi imprécis sur la question fondamentale des alliances et que son passé le fait plutôt pencher à droite.
Cette question des alliances est pourtant fondamentale, car personne ne pense sérieusement qu’un ou une candidat.e écologiste puisse avoir une chance d’être élu.e président.e. La question des alliances est alors obligatoire et même primordiale.Si on veut réellement changer les politiques publiques de l’Etat, il est indispensable d’appartenir à une majorité et y avoir un poids réel.
Aujourd’hui, on assiste à un étalage d’égos (ou bien à des recherches de futures places ministérielles). Mais la question fondamentale qui n’est pas abordée, c’est celle du programme de gouvernement pour les 5 années à venir et du nombre de députés écologistes dans la future assemblée nationale.Par exemple, sur la question du nucléaire civil, les écologistes sont pour une perspective de sortie, alors que le PS reste très ambigu (même si les anti-nucléaires du PS progressent). Mais les questions les plus importantes tournent autour de ce qu’un nouveau gouvernement fera dans les 5 ans à venir : va-t-on fermer les plus vieilles (et dangereuses) centrales ? Va-t-on mettre le paquet sur les économies d’énergie dans l’habitat et les déplacements ? Sur la recherche et l’utilisation des énergies renouvelables ?
Remarquons au passage que Nicolas Hulot est un convertit de dernière minute sur cette question.Il faut rappeler que la gauche et les écologistes ne sont pas à l’abri d’une mauvaise surprise dans cette élection présidentielle. Et les cantonales en Loire-Atlantique sont un avertissement : suite à un non accord entre le PS et EELV avant le premier tour (on ne négocie jamais rien de fondamental entre les 2 tours d’une élection), il y a eu un mauvais report de voix et une perte du seul Conseiller Vert sortant et de 4 Conseillers PS.
Le ballet médiatique des présidentiables renforce la présidentialisation de notre régime politique, au détriment d’une réelle démocratie.
Il est étonnant que les Elu.e.s Verts nantais se prêtent si facilement à ce jeu ! -
Responsabilité Sociale des entreprises et éthique de l’ingénieur
12 avril 2011, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableLe dernier numéro du magazine des Ingénieurs centraliens de Nantes (N°69 – mars 2011) est particulièrement intéressant.
En effet, après un article sur les émissions de gaz à effet de serre et le marché du carbone et un rapide état des recherches en cours sur la récupération des énergies marines (courants sous marins, houle. Ci contre modèle d’une hydrolienne de 20 m de diamètre), ce magazine comprend un long dossier sur la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) et l’éthique de l’ingénieur. Il est à noter que ce dossier est commun aux revues des associations des Centraliens de Lille, Lyon, Marseille et Nantes.
Pour lire l’article introductif qui fait le point sur la RSE, cliquer iciIl est très important que les écoles de haut niveau sensibilisent leurs étudiants à ces questions fondamentales qui vont être cruciales dans l’avenir.
Extrait de la Charte éthique de l’ingénieur (élaboré par le Conseil National des ingénieurs et scientifiques de France) :
L’ingénieur dans la société1 - L’ingénieur est un citoyen responsable assurant le lien entre les sciences, les technologies et la communauté humaine ; il s’implique dans les actions civiques visant au bien commun.
2 - L’ingénieur diffuse son savoir et transmet son expérience au service de la société.
3 - L’ingénieur a conscience et fait prendre conscience de l’impact des réalisations techniques sur l’environnement.
4 - L’ingénieur inscrit ses actes dans une démarche de « développement durable ».
5 - L’ingénieur est source d’innovation et moteur de progrès.
6 - L’ingénieur est objectif et méthodique dans sa démarche et dans ses jugements. Il s’attache à expliquer les fondements de ses décisions.
7 - L’ingénieur met régulièrement à jour ses connaissances et ses compétences en fonction de l’évolution des sciences et des techniques.
8 - L’ingénieur est à l’écoute de ses partenaires ; il est ouvert aux autres disciplines.
9 – L’ingénieur sait admettre ses erreurs, en tenir compte et en tirer des leçons pour l’avenir.
(...)
titre documents joints :- ECN&RSE (PDF - 930.2 ko)
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L’UMP en pleine crise
10 avril 2011, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursFait sans précédent : les ministres en exercice se contredisent publiquement de plus en plus souvent et les démissions de l’UMP se multiplient.
La nouvelle stratégie de Nicolas Sarkozy exprimée par le ministre de l’intérieur, Claude Guéant, visant la reconquête des électeurs tentés par le Front National new-look, provoque des réaction d’opposition publiques. Ainsi, les déclarations de Guéant exprimant la volonté de réduire l’immigration économique régulière a provoqué une réaction de Christine Lagarde (ministre de l’économie) qui a affirmé que cette immigration économique était indispensable à l’économie. Déclaration appuyée par L. Parisot, Présidente du MEDEF.
Car en fait, il faut le dire clairement, cette stratégie mène au bout du compte à une alliance de l’UMP avec le FN.A l’avant garde des réactions hostiles à cette stratégie, JL Borloo appuyé par R. Yade prend date et menace d’être le porteur d’une candidature de centre droit qui risquerait d’éliminer Sarkozy du second tour. Il vise un recentrage de la droite ... et un poste de Premier Ministre.
Il va bien falloir que Nicolas Sarkozy choisisse sa stratégie !
Du côté de la gauche, le PS semble être certain de sa future victoire. C’est très imprudent : pour l’emporter, il faut 50% des suffrages, ce que le PS est loin de faire à lui seul. Et les reports de voix défectueux lors du second tour des récentes cantonales sonnent comme un avertissement.
Encore une fois, seule une négociation avant l’élection présidentielle sur un programme de gouvernement, impliquant les principales forces de gauche peut nous préserver d’un possible échec.
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