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Alerte sur le front de l’emploi et de l’activité économique ?
6 mai 2024, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiDeux informations concernant l’activité économique en France et sur les besoins de main-d’œuvre qui convergent.
Baisse des offres d’emploi recueillies par France Travail :
Les chiffres du nombre d’offres d’emploi recueillies par France Travail a chuté au mois de mars 2024 : Dans un récent article sur la situation de l’emploi et du chômage, j’écrivais : « Une rechute a été enregistrée en novembre 2023 (296 000 offres), suivi d’un redémarrage vers le niveau précédent (320 à 340 000 offres recueillies par mois). ». Or ce nombre a chuté en mars 2024 : 287 000 offres recueillies, pour 335 200 en février 2024.
Un chiffre aussi bas n’a jamais été atteint depuis juillet-Août 2021 (en pleine crise du Covid !)Les intentions d’embauche des employeurs en baisse :
France Travail vient de publier les résultats de son enquête annuelle auprès des employeurs « Besoins en main-d’œuvre » pour 2024. Et le résultat est que les employeurs prévoient 2,78 millions d’embauches, soit 8,5 % de moins qu’en 2023 (Ouest-France du 25avril 2024).Pourtant, le gouvernement et le Président de la République nous disent sur tous les tons que tout va bien, que l’inflation diminue, que la croissance est de retour, … Mais la façon dont ce gouvernement a montré qu’il n’était pas capable de maîtriser l’endettement de l’État, malgré des affirmations qui se voulaient rassurantes, fait douter de la consistance et du sérieux de ce discours…
Par contre, la mise en coupe réglée de la politique sociale devient systématique : âge de la retraite, conditions et durée de l’indemnisation chômage, (…) alors que les grands groupes financiers accumulent les profits...
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L’évolution du chômage en février 2024 (selon France Travail)
23 avril 2024, par Patrick Cotrel - #EmploiUn chômage qui remonte lentement :
Après une décrue du chômage à partir de l’été 2020, on enregistre une légère remontée du chômage à partir de juin 2023 : 5,685 millions de personne inscrites en catégories A, B, C, D en juin , pour 5,767 millions en février 2024.
En complément, on constate une augmentation des nouvelles inscriptions au chômage à partir d’août 2023 (227 000 personnes) pour atteindre le chiffre de 244 000 personne en février 2024.Une remontée du nombre de chômeurs de longue durée :
A partir d’octobre-novembre 2023, on enregistre une nette remontée du nombre de chômeurs ayant de 1 à 2 ans de chômage, et une progression un peu plus faible du nombre de chômeurs ayant de 2 à 3 ans de chômage.
Pour les chômeurs de plus de 3 ans, le durcissement des conditions d’obtention des indemnités chômage expliquent le découragement et la bifurcation vers le RSA…Les offres d’emploi recueillies par France Travail :
Après la crise du Covid, marquée par une paralysie économique (60 000 recueillies en avril 2020), on a assisté à une relance progressive pour aller à un niveau de 320 à 340 000 offres recueillies par mois. Une rechute a été enregistrée en novembre 2023 (296 000 offres), suivi d’un redémarrage vers le niveau précédent (320 à 340 000 offres recueillies par mois).
En Pays de la Loire, le recueil des offres tourne autour de 25 000 offres par mois depuis janvier 2023. La chute de l’automne a été un peu moins perceptible qu’au niveau national
(22 300 offres recueillies en novembre 2023). Février 2024 marque un retour à la normale (25 000 offres recueillies).
Stagnation du travail intérimaire :
Le nombre d’intérimaires est descendu à 363 500 en avril 2020. Il est ensuite remonté progressivement à 850 300 en décembre 2021, suivi d’une descente lente dans les mois suivants. Le compteur semble être bloqué à 757 000 depuis août 2023.Conclusions provisoires
On ne peut s’empêcher de confronter cette réalité de la situation de l’emploi aux objectifs affichés par le gouvernement dans ce domaine.
Par exemple, l’objectif de revenir au plein emploi en 2027 (= 5 % de taux de chômage au lieu de 7,5 % actuellement). C’est pour atteindre cet objectif que ce gouvernement veut durcir les conditions requises pour obtenir une indemnisation (durée du travail pour y prétendre, durée et niveau d’indemnisation). Mais la réalité est que le nombre d’offres d’emploi n’a pas augmenté, pas plus que le recours à l’intérim. Au contraire, on constate que la réduction de la durée d’indemnisation a pour conséquence une diminution du nombre de chômeurs de très longue durée (pas d’indemnités, ni d’offres d’emploi pour eux).
Finalement, est-ce qu’on n’est pas en face d’une tentative de faire croire qu’on est en bonne voie vers l’objectif du plein emploi ? Avec, en plus, une situation excédentaire des caisses de l’UNEDIC, permettant à l’État d’exiger une plus grande participation financière à la création de France Travail.
Car la situation financière de l’État est loin d’être bonne : on découvre petit à petit, que ce gouvernement (se présentant pourtant comme expert en matière de gestion financière) a accumulé des dettes colossales…
C’est sans doute pour cela qu’il veut réduire la protection pour les plus pauvres, mais sans jamais toucher à la contribution des riches et très riches qui accumulent les sur-profits. -
Les écoplogistes et la campagne pour l’élection européenne
18 avril 2024, par Patrick Cotrel - #Campagne européenne 2024Les élu.e.s écologistes, à quoi ça sert ?
Pour plus de précisions, lire l’article "’Niche’ écolo à l’Assemblée Nationale" en cliquant ici.
La guerre (à l’écologie) est déclarée…Quelles sont les nouvelles du front ? Le mois de mars 2024 est le dixième mois consécutif à battre un record de chaleur. En Slovaquie, un pro-russe ascendant conspirationniste chasse une européenne convaincue à la tête du pays ; enfin, une nouvelle étude de la Confédération européenne des syndicats nous donne encore une fois raison : revenir à l’austérité en Europe, c’est donner du carburant au dérèglement climatique et signer la casse des services publics.
Il n’y a pas de bouton « pause » pour le dérèglement climatique. Pendant que ce dernier s’accélère, on nous propose au mieux de ralentir, au pire, de faire machine arrière sur le terrain de la transition.
Mais ce grand recul qu’on nous présente comme inéluctable n’a rien d’une fatalité.Le 9 juin prochain, nous avons toutes les cartes en main pour déjouer les alliances mortifères des droites et des extrêmes-droites en envoyant le plus d’ Écologistes possible au Parlement européen !
Il y a urgence à repenser le projet européen à l’aune d’un plafond environnemental à ne pas dépasser et d’un plancher social pour assurer les besoins fondamentaux des européens et des européennes. Le moment est venu de construire un État-providence européen qui prenne soin des êtres humains, du vivant et du climat. Et pour tout cela, on se donne rendez-vous le 9 juin.Faire de la lutte contre la pauvreté la colonne vertébrale de l’Europe
Après avoir réduit en miettes le dernier rempart contre l’extrême pauvreté avec la réforme du RSA, le Gouvernement revient avec une énième réforme de l’assurance chômage qui précarise encore et toujours davantage les plus démunis.
Ce ne sont pas les pauvres qu’il faut combattre mais la misère !
La vérité, c’est que les personnes pauvres ou en risque de pauvreté en Europe sont près de 20% au sein de l’UE. Ce sont souvent celles qui cumulent inégalités sociales et inégalités environnementales.La lutte contre la pauvreté doit devenir la colonne vertébrale de l’Union européenne. Pour cela, nous écologistes, proposons un droit de veto social pour qu’aucune mesure ne puisse être adoptée à l’échelle européenne si elle nuit aux 10% d’européens les plus pauvres.
Nous avons les moyens de construire ensemble une Europe de la solidarité !Pour signer la pétition pour instaurer un droit de véto social, cliquer ici
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‘Niche’ écolo à l’Assemblée Nationale
17 avril 2024, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableHabituellement, c’est au gouvernement qu’il revient de faire les propositions de lois au parlement.
Mais une fois par an, chaque groupe parlementaire dispose d’une journée pour proposer au débat et au vote des lois qui lui semblent importantes : c’est la ‘niche parlementaire’
Ce jeudi 4 avril, c’était au tour du groupe des écologistes à l’Assemblée Nationale.
Ce groupe des député.e.s écologistes (21 membres) avait prévu de soumettre au débat 8 textes.
Pour lire un résumé des attendus de ces propositions de lois, cliquer ici.
On peut aussi prendre connaissance de toutes ces propositions de façon plus détaillée, avec le dossier de presse des député.e.s écolo., en cliquant ici.
Mais, sur cette journée, deux textes seulement ont pu être présentés et débattus – avec un certain succès, d’ailleurs.Interdiction des substances per- et polyfluoroalkylés (PFAS) :
Selon ‘Reporterre’, ‘Ces molécules, que l’on retrouve « partout », des emballages alimentaires aux revêtements antiadhésifs, en passant par les mousses anti-incendie, persistent pendant des milliers d’années dans l’environnement. Elles peuvent entraîner des perturbations hormonales, des troubles de la fécondité, des dérèglements du système immunitaire, ainsi que des cancers.
À l’échelle internationale, certains PFAS sont déjà bannis depuis la Convention de Stockholm. Mais c’est la première fois que la France vote un texte sur l’arrêt de la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché de produits contenant ces substances. Si Nicolas Thierry (qui a présenté le projet de loi) s’est réjoui d’un « vote historique », il a toutefois déploré au micro de l’hémicycle que le « lobby grossier d’un industriel ait pu avoir un écho auprès de députés de la majorité, de la droite et de l’extrême droite ».’
En effet, des rangs du groupe Renaissance jusqu’à ceux du Rassemblement national, les parlementaires se sont alliés pour exclure les ustensiles de cuisine du champ de l’interdiction.’ ...Après la manifestation organisée par le groupe SEB (poêles Téfal).Dispositif pour garantir un revenu minimum aux agriculteurs :
Le texte vise à réunir tous les quatre mois une conférence publique de filière, pour y discuter d’un prix minimal d’achat des produits agricoles, qui ne puisse être inférieur aux coûts de production dans chaque secteur. Le tout, en prenant en compte « la nécessité de dégager un revenu d’au moins 2 Smic ».
Il a été combattu par les groupes macroniste, de la droite et de l’extrême droite (alliés encore une fois…), au nom de la « compétitivité de l’agriculture française ».Pour plus de détails, lire le compte-rendu de cette journée par ‘Reporterre’, en cliquant ici.
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Echos du Conseil Municipal de Ste-Luce du 10 avril 2024
12 avril 2024, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil Municipal - #Energies - Climat - #Déplacements - #Nantes MétropoleL’ordre du jour de ce conseil était assez chargé. Il a donné l’occasion de faire le tour des nombreux projets municipaux, en particulier sur les aménagements de la ville et sur les rénovations thermiques et fonctionnelles de bâtiments.
Fait notable : toutes les délibérations soumises au débat ont été approuvées à l’unanimité.Les projets en cours :
Ecole de la Cerisaie : (Marianne Bessemoulin) L’avant projet de rénovation complète est présentée (aménagement des locaux avec accès PMR, isolation par l’extérieur et ravalement complet, chauffage par pompe à chaleur et installation de panneaux photovoltaïque en toiture (qui va couvrir 45 % de la consommation), végétalisation de la cour d’école, … Au total, l’investissement sera de 1,9 millions €.
Zone d’accélération des Energies Renouvelables : (Catherine Corbes) En cohérence avec le Plan climat air énergie territorial et le Schéma directeur des énergies de Nantes
Métropole, la Ville a estimé, après enquête publique, que la production des Energies renouvelables sur la commune pouvait passer de 3,3 % à 26 % en 2030 sur le territoire de Sainte-Luce, se décomposant de la façon suivante :biomasse des réseaux de chaleur estimée à 1 GWh ;
L’énergie solaire photovoltaïque ou thermique en toiture pour 17,1GWh ;
L’énergie solaire photovoltaïque en ombrière pour une puissance de 9 GWh.
La production actuelle est de 3,4 GWh.
Dans ces zones d’accélération, les délais des procédures seront plus précisément encadrés et les projets pourront bénéficier de bonifications tarifaires. Ces zones couvrent une bonne partie du territoire communale, à l’exception des zones naturelles et agricoles.
Zone de rencontre à la Fresnaie : (Anthony Descloziers) après la remise en état des réseaux souterrains qui est terminée, les aménagements pour une zone de rencontre sera mise en place avant l’été (priorité aux piétons, puis aux vélos, puis aux voitures, avec limitation à 20km/h).
Aménagements de la ville : (Anthony Descloziers)Le plan-guide de l’aménagement du centre-ville sera présenté publiquement à l’automne.
Etude de l’axe de la route de Thouaré : La largeur de la chaussée est très contraints à certains endroits pour permettre de faire passer dans de bonnes conditions piétions, cyclistes, transports en commun et voitures. Un supplément d’intervention du cabinet Masterplan a été nécessaire. Coût pour la commune (à égalité avec Nantes Métropole) : 3450 €.
l’étude sur l’aménagement des bords de Loire a démarré, en collaboration avec Nantes Métropole, avec la mise en place de groupes de travail incluant acteurs et citoyen-ne-s.
Les travaux de « Voies Navigables de France » sur la Loire avancent. Des travaux de renforcement de la rive de Bellevue vont avoir lieu. Les matériaux seront amenés par barge fluviale. Information publique le 17 juin à 18h00, salle Losq.
Le terrain Chapeau sera inauguré le 29 juin prochain, alors que la remise en eau du bras de Loire est achevée et que l’île Clémentine est progressivement renaturée.
Parc Auvigne : Le paysagiste a été choisi par la ville. Les aménagements vont pouvoir commencer.
Tempêtes : De nombreux arbres de la commune ont été déracinés ou rendus dangereux, nécessitant l’intervention du services espaces verts pour les abattre ou les évacuer. Merci à ce service pour ce gros travail. Le bois du Chassay a été particulièrement touché et fragilisé, du fait de sa proximité urbaine. Une opération de replantation sera nécessaire.
Déplacements doux : (Anthony Descloziers) Nous sommes maintenant entrés dans la phase travaux pour les accès des jeunes collégiens à vélo (Nord-Sud et Est-Ouest) et pour la traversée Est-Ouest de la commune à vélo.
Pour l’accès au collège, les travaux de voirie vont démarrer et s’étaleront durant tout l’été. La description détaillée de ces travaux, avec la précision des itinéraires bis mis en place (livret de chantier), a été distribuée dans toutes les Boites aux lettres de Sainte-Luce.
Pour la traversée Ouest-Est du centre-ville, les premiers travaux ont commencé avec l’expérimentation de mise en sens unique des rues des Roseaux et des Bas Quarterons (pour avoir l’emprise d’une piste cyclable), et la mise en place d’un couloir cycliste rue du Petit Chassay.
M. Brasselet relaie le mécontentement du collectif des habitants du Petit Chassay, "qui est intervenu auprès de vous à plusieurs reprises, sans succès." Il ajoute que la méthode des trottoirs traversants n’est pas satisfaisante. Il faut exiger des améliorations de la part de Nantes Métropole.
Anthony Descloziers précise que ce dispositif a pour but de sécuriser les déplacements des piétons et des cyclistes sur un axe Ouest-Est amené à prendre de l’importance (comme précisé précédemment). Il indique qu’il est toujours difficile de changer ses habitudes et que le ressenti des personnes ne peut être discuté. Nous avons fait des propositions après échanges avec Nantes Métropole : Il s’agissait d’élargir le trottoir traversant (afin de mieux répartir les secousses ressenties dans les voitures) et de les matérialiser par un revêtement coloré. Le collectif a répondu que ces propositions étaient inutiles. Les autres propositions du collectif sont hors de portée financièrement. Nos propositions tiennent toujours, éventuellement.Jeunes et seniors :
(Anthony Descloziers) Un plan d’action gérontologique a été entamé, avec l’aide du Gérontopole des Pays de la Loire.
(Marc David) En réponse à l’abaissement à 16 ans de l’âge requis pour préparer le BAFA, la commune prépare des conditions spécifique pour accueillir ces jeunes (accueil en sureffectif, gratification de 4,35€ par heure de présence, … en veillant à ne pas mettre en difficulté les équipes d’accueil).
M. Brasselet évoque le projet gouvernemental de créer un service civique écologique de 6 à 12 mois pour des jeunes de 16 à 25 ans. Réponse de Marc David : pourquoi pas ? Mais il faudra veiller (comme pour les Apprentis) à ce que ces stages soient positifs pour les jeunes du point de vue de l’acquisition de compétences, et que les Services soient en capacité de les accueillir correctement.Logements sociaux : (Jean Le Govic)
Il y a actuellement près de 1700 logements sociaux à Sainte-Luce, soit à peu près 21 %, grâce à l’action de tous les Maires qui se sont succédé. Pour atteindre la cible de 25 % (loi SRU), les nouveaux projets doivent prévoir 35 % de logements sociaux.
Il y a actuellement près de 7000 demandes de HLM pour Sainte-Luce, tous choix confondus (1, 2 ou 3).
Sur les nouveaux projets, la commune peut présenter des candidatures pour 20 % des places et la Préfecture 30 %.
Mais aujourd’hui, du fait de la crise du logement, il y a trop peu de constructions à Sainte-Luce, sur Nantes Métropole et sur l’ensemble du territoire national.
Le projet présenté concerne le dépôt des candidatures à un logement HLM : il sera unique et diffusé sur l’ensemble de l’agglomération, avec un même système de cotation, quelque soit la mairie ou le bailleur social qui l’instruit.
Pour plus de précisions, voir la présentation en cliquant ici.Suite aux interrogations de MM Brasselet et Froger, Véronique Cadieu précise qu’il n’y a pas encore de BRS à Sainte-Luce. Le principe est que les personnes n’achètent que les murs (d’où une baisse importante du prix d’achat), et pas le foncier qui appartient à une entité publique et qui perçoit un loyer mensuel de l’ordre de 0,15 €/m2/mois. Il n’existe qu’une seule réalisation sur Nantes et deux en construction. A Sainte-Luce, le BRS est à l’étude à la Planchonnaie.
titre documents joints :- info document (PDF - 747.2 ko)
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