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Les chiffres du chômage de l’INSEE au premier trimestre 2024
dimanche 26 mai 2024, par - Emploi
Précaution :
Les chiffres de l’INSEE sont à mettre en regard des chiffres de fin mars 2024 de France Travail (Ministère du travail), et non pas ceux déjà disponibles de fin avril.
De plus, avec le passage de relai entre Pôle Emploi et France Travail, la présentation des statistiques a été modifiée sur le site du Ministère du travail (Dares). Il faut donc un peu de temps pour mettre en relation les anciennes séries avec les nouvelles.
Le nombre de chômeurs :
Suivant les critères de l’INSEE, il est de 2,34 millions. Notons que ce chiffre est en légère mais constante augmentation depuis le quatrième trimestre 2022 (2,19 millions). De plus, c’est le plus grand nombre estimé depuis le troisième trimestre 2021.
Pendant toute cette période, le nombre de chômeurs de longue durée (plus d’un an de chômage) est très fluctuant. Cela s’explique par la série de mesures de durcissement des conditions d’ouverture des droits à indemnisation déjà prises et annoncées.
Depuis la mi-2023, le pourcentage des jeunes (15 à 29 ans) sans emploi ni qualification est reparti à la hausse, comme le monte le graphe ci-contre.
Le Halo autour du chômage :
Il s’agit des personnes sans emploi, mais qui ne remplissent pas toutes les conditions pour être considéré comme chômeur (ex : pas immédiatement disponible).
Il est plutôt en légère baisse, mais avec une stagnation pour les jeunes de 15 à 24 ans (même chiffre qu’au premier trimestre 2023).
Les différents types de contrats de travail :
Les tendances perceptibles récentes sont :
une augmentation des CDI
une stagnation des CDD
une baisse de l’intérim
une hausse de l’alternance
une forte hausse des indépendants (auto-entrepreneurs volontaires ou pas).
Une alerte :
Cette lente, mais constant augmentation du nombre de chômeurs, la baisse du nombre des intérimaires et la forte augmentation des « indépendants » (non couverts par une convention collective), mais aussi la baisse importante des offres d’emploi en mars dernier, ainsi que la forte baisse des intentions d’embauche des employeurs (cf enquête emploi de l’ASSEDIC, évoquée dans l’article récent sur ce sujet : pour le lire, cliquer ici), laisse planer un doute sérieux sur la conjoncture économique et la question de l’emploi et du chômage pour la période à venir...
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