Articles les plus récents
page précédente | 1 | ... | 203 | 204 | 205 | 206 | 207 | 208 | 209 | 210 | 211 | ... | 337 | page suivante
-
Le 25 mai, votons Europe-Ecologie !
13 mai 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagnes2014 - #Développement DurableDans les articles récents, nous avons montré :
que l’Europe est indispensable dans le cadre de la mondialisation actuelle ;
mais que l’orientation politique de l’Europe devait tourner le dos à l’austérité et miser sur l’innovation et les investissements permettant la transition écologique("A propos de la gestion économique et financière de l’Europe"),
qu’elle devait défendre un modèle social et écologique face au modèle du tout libéral américain ("Accord de libre-échange USA-Europe"),
et qu’elle devait développer les solidarités et l’ouverture vis-à-vis des peuples les plus menacés par le dérèglement climatique et l’ultra libéralisme ("La France et l’immigration").
Il est donc très important de voter le 25 mai prochain et de ne pas se tromper de liste !
Pour lire les 20 propositions des candidat.e.s Europe-Ecologie, cliquer ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 1.7 Mo)
Il y a 0 message(s) de forum -
Election Européenne Grand Ouest
Meeting EELV le 15 mai à St Herblain
20h00 salle ONYX
11 mai 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagnes2014 - #Développement Durable
Pour plus d’informations sur la campagne, cliquer ici -
A propos de la gestion économique et financière de l’Europe
11 mai 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagnes2014 - #Développement DurableL’Europe : une réalité incontournable :
Qui peut penser que face au crash financier international, chacun des pays européens s’en serait mieux tiré tout seul ? Comment penser que l’économie française exporterait mieux ses produits sans l’Europe, alors que la majeure partie des exportations françaises vont vers les autres pays européens ? Comment imaginer que notre modèle de société, fondé sur les solidarités sociales, sur les exigences environnementales, sur l’innovation et la performance, pourrait s’imposer au niveau international sans l’Europe ?
La réponse à ces questions est évidente ; et nous n’avons pas d’autre choix raisonnable que de miser sur une réorientation des politiques, des structures et du projet européens.Des progrès dans la gestion financière :
Face à la crise financière internationale, l’Europe a su éviter le pire (pas sans douleur !) :
les pays en difficulté ont finalement reçu une aide financière leur permettant d’éviter la faillite ;
malgré les attaques spéculatives, l’Europe a réussi à maintenir la stabilité de la monnaie et d’imposer des taux d’intérêts bas, y compris pour les emprunts des pays en danger, des progrès ont été réalisés en matière de contrôle des banques (sans doute trop timides, mais réels) et pour la transparence des transactions financières (même si on doit avant tout remercier Barak Obama qui a imposé cette transparence à la Suisse, au Luxembourg ou l’Autriche, sous menace d’interdiction des banques de ces pays aux USA) ;
Une politique économique contre-productive :
Face à la crise, cette politique monétaire européenne s’est accompagnée d’un dogme d’austérité à l’encontre des plus pauvres et des classes moyennes.
Le résultat, c’est une réduction des consommations intérieures provoquant un frein des activités économique, de l’emploi et des rentrées pour les Etats qui ne parviennent pas à se désendetter. (voir graphique de l’évolution des demandes intérieures ci-dessous).
"Ces politiques ont abouti à un résultat absurde : en 2013, la zone euro a dégagé 270 milliards € d’excédents extérieurs, soit l’équivalent de 2,7% de son PIB (produit Intérieur Brut). Autrement dit, on aurait pu l’an dernier consommer et investir (notamment dans la transition énergétique) à hauteur de 270 milliards € en plus dans la zone euro sans avoir à quémander le moindre financement auprès de la Chine ou du Qatar. De quoi créer 1,2 millions d’emplois au lieu d’en perdre autant. Le comble, c’est que ces politiques n’ont même pas permis d’engager le désendettement public censé être la priorité des priorités : à l’automne 2013, l’endettement de la zone euro avait encore augmenté de 3,4 points de PIB en un an." (Note 1)La France prise au piège :
La France est aujourd’hui soumise à une forte pression de la part des autres pays européens (en particulier de l’Allemagne, mais aussi les autres pays qui ont déjà mis en œuvre de dures politiques d’austérité) pour :
faire descendre le déficit de l’Etat français à 3% du PIB ;
mettre en œuvre une politique d’austérité.
C’est la raison pour laquelle le gouvernement français n’a pas demandé un nouveau délai pour l’atteinte des 3%.
Mais la politique que le gouvernement français met en place représente un pari risqué. En effet la politique de rigueur en direction des couches pauvres et moyennes de la population va provoquer un ralentissement de la demande intérieure. On parie donc tout sur la baisse des charges des entreprises pour qu’elles compensent cette baisse de la demande intérieure par des prises de positions nouvelles à l’exportation (alors que la tentation sera grande d’augmenter les marges et les dividendes…). Si tel n’était pas le cas, les rentrées de l’Etat seraient minorées et c’est le seuil des 3% qui ne serait pas atteint.
Et de toutes manières, il est probable que cette politique aura assez peu d’effets sur le développement de l’emploi. (voir graphique publié par "Alternatives économiques" ci-contre).On le voit, la voie choisie par le Président et le gouvernement est très étroite et laisse peu de place à une transition écologique et énergétique qui permettrait de diminuer les coûts de fonctionnement pour les ménages, comme pour l’Etat et les entreprises, de diminuer notre dépendance énergétique aux importations pétrolières (et d’uranium) et de créer des emplois.
On pourrait aussi espérer qu’une nouvelle majorité au parlement européen puisse promouvoir une telle politique à l’échelle de l’Europe… d’où l’importance des élections du 25 mai…Note 1 : Voir le N° de mai 2014 de « Alternatives économiques » et son dossier sur l’Europe.
-
La France et l’immigration
7 mai 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableUne enquête de Ouest-France du 2 mai fait le point sur cette question.
Contrairement aux discours de l’extrême droite, la France est loin d’être le pays le plus accueillant par rapport aux immigrés et même par rapport aux demandeurs d’asile.
Un exemple ? La Syrie : 1,5 millions de Syriens réfugiés se trouvent en Turquie, 1 million au Liban et en jordanie. L’Allemagne a accepté d’en accueillir 1500 et la France 500. Ce qui fait qu’un certain nombre de Syriens sont aujourd’hui en France avec le statut de …clandestins !
Aussi bien en considérant le nombre absolu d’étrangers vivant régulièrement que la proportion d’étrangers par rapport à la population totale (voir graphique ci-dessous), la France est loin derrière l’Allemagne ou l’Espagne.
Le pire de tout, c’est que les qualifications de ces immigrés ou demandeurs d’asile sont la plupart du temps ignorées, puisqu’ils sont réduits à l’état d’assistés ou de clandestins : c’est un gâchis humain et économique énorme !
Voir à ce sujet l’analyse de Catherine Withol de Wenden (CNRS) : cliquer ici.
Un des enjeux de l’élection européenne est sans doute de changer d’attitude vis-à-vis de l’immigration : Les catastrophes naturelles vont provoquer le déplacement de réfugiés environnementaux en Asie et Afrique, peu en Europe. "On décourage l’étranger, on le traque alors qu’il vaudrait mieux se préparer à vivre avec." (cf C Withol de Wenden).
titre documents joints :- info document (PDF - 82.3 ko)
-
Un enjeux fondamental des élections européennes
Accord de libre-échange USA-Europe : des négociations quasi clandestines
5 mai 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagnes2014 - #Développement DurableDes négociations très "discrètes" ont lieu depuis un certain temps entre les Etats Unis et la Commission européenne. Quelle est leur portée ?
Toutes les activités économiques sont concernées. L’accord porte sur l’élimination des droits de douanes, qui sont aujourd’hui en moyenne de 4% entre les deux continents. Et surtout sur l’élimination des "obstacles non tarifaires", des règles et réglementations jugées superflues : différences de règlements techniques, normes, procédures d’approbation, qu’il s’agit d’harmoniser.
Deux milliards d’euros de biens et de services sont échangés chaque jour entre les deux continents. Les droits de douane sont déjà̀ très modérés. Le véritable enjeu est bien la convergence des réglementations, et des normes sociales, environnementales et sanitaires.Pourquoi cette opacité de la part de la commission européenne ?
"Pour réussir des négociations commerciales, il faut respecter un certain degré de confidentialité", explique tranquillement la Commission. Elle s’engage cependant à "tenir informés du cours des événements" les États membres et le Parlement européen. Informer les citoyens de l’avancée des négociations ne semble donc pas une priorité !
Quel est le principal danger d’un tel accord ?
Les critiques se focalisent sur un point sensible des négociations : les mécanismes de protection des investissements, qui devront être inclus dans l’accord, d’après le mandat accordé aux négociateurs : les multinationales pourront-elles contester les législations sociales ou environnementales ?
Ce projet "combine en les aggravant les éléments les plus néfastes des accords conclus par le passé, analyse Lori M. Wallach, responsable de l’ONG états-unienne Public Citizen. S’il devait entrer en vigueur, les privilèges des multinationales prendraient force de loi et lieraient pour de bon les mains des gouvernants."
Concrètement, les investisseurs pourraient avoir la possibilité de porter plainte contre un État s’ils considèrent que les évolutions de la législation les pénalisent.
Une nouvelle législation du travail trop "contraignante" ? Des règlementations environnementales qui mettent en péril les profits d’une multinationale installée en France ? Les entreprises pourront demain arguer qu’elles sont lésées et réclamer des dommages et intérêts, devant un tribunal ad hoc.
La Commission européenne veut avant tout protéger les "investisseurs" contre les risques "d’être expropriés par leur État d’accueil (en cas de nationalisation, notamment) ou de voir leurs investissements réduits à néant par l’adoption de lois nationales". D’où la nécessité d’un recours possible. Une idée qui n’est pas sans rappeler le projet d’Accord multilatéral sur l’investissement (AMI), négocié entre 1995 et 1997 par les États de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Pour plus de détails sur cette négociation, lire l’article de « BastaMag » en cliquant iciLes têtes de liste EELV dénoncent ce projet :
Dans une déclaration signée des 8 têtes de liste aux élections européennes, EELV :
"Ce que la Commission européenne négocie en notre nom – mais sans que nous puissions obtenir le moindre élément de contenu – ce sont les règles, les normes, les droits qui encadrent nos économies et nos sociétés. Santé, environnement, droits des salariés, données personnelles, services publics, agriculture et alimentation… tout est négociable !"
"Pour l’administration américaine, le rêve est de remplir nos assiettes d’OGM, bœuf aux hormones et volaille chlorée. Pour les dirigeants européens, c’est conquérir les marchés de l’eau totalement privatisés ainsi que les services financiers, et importer le gaz de schiste américain."
"Au nom du soutien aux investissements, l’accord de libre-échange transatlantique instaure de fait une nouvelle juridiction supranationale qui contourne les juridictions nationales. Toute entreprise pourra y contester la décision d’une collectivité locale, d’un État ou de l’Union européenne si elle considère qu’elle remet en cause ses bénéfices, et réclamer des centaines de millions d’euros de dédommagement. Toute défense ou conquête de choix démocratiques, dans les domaines du droit du travail, de l’éducation, de l’environnement, des services publics ou de la finance sera dès lors conditionnée au bon vouloir des multinationales."
"Ce procédé juridique apparu par le biais d’accords bilatéraux de commerce ces dernières années fait déjà des ravages ailleurs :Sur la santé : le géant américain du tabac Philip Morris a profité de ce dispositif contenu dans un accord entre l’Australie et Hong-Kong pour attaquer, via sa filiale hong-kongaise, la politique australienne de lutte contre le tabagisme et demander des milliards d’indemnités.
Sur la protection de l’environnement : Lone Pine, société américaine, réclame 250 millions de dollars de dédommagement au gouvernement du Québec. Son crime : avoir décidé d’un moratoire sur l’exploitation des gaz de schiste.
Sur la transition énergétique : Vattenfall exige de l’Allemagne 3,7 milliards d’euros en compensation de la sortie du nucléaire décidée en 2012 par le gouvernement Merkel. Si cet accord était déjà en vigueur, des fabricants de biberons pourraient poursuivre la France pour son interdiction du bisphénol A !
Une arme de destruction massive contre la démocratie."Pour lire la déclaration complète, cliquer ici
Ce projet d’accord est, à l’évidence un des grands enjeux de ces élections européennes.
page précédente | 1 | ... | 203 | 204 | 205 | 206 | 207 | 208 | 209 | 210 | 211 | ... | 337 | page suivante