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Echos du Conseil municipal du 12 novembre 2013
17 novembre 2013, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalDans un contexte de préparation des élections municipales, cette réunion du Conseil municipal a été particulièrement rapide et peu polémique.
Il faut dire qu’aucun point important nouveau n’était à l’ordre du jour. Les gros projets (comme l’école de la Minais) ne font que suivre leur cours logique.Pour lire les "échos", cliquer ici
titre documents joints :- ConM11_2013 (PDF - 42.5 ko)
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Un autre modèle de développement breton est possible
Bonnets rouges ou bonnets d’âne ?
10 novembre 2013, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableLes « radicaux » de la contestation bretonne se mettent, maintenant, à détruire les radars de contrôle de vitesse sur les routes.
Mais que veulent-ils ?
qu’il y ait plus de morts dans les accidents sur les routes bretonnes ?
qu’il y ait plus de camions sur les routes bretonnes, avec plus de pollution atmosphérique, plus de dégagement de gaz à effet de serre et plus de déficit commercial de la France ?
qu’il y ait encore plus de porcheries avec plus de pollution de l’eau, des sols et des bords de mer ?
Faut-il continuer à tout miser sur un modèle économique qui ne tient qu’à coup de subventions de l’Europe ou de l’Etat et s’accrocher au passé ?
Bien sûr, les industries de l’agroalimentaire et de l’automobile (industries à bas niveau de qualification) ont des difficultés. Et on comprend qu’il y ait des luttes sociales contre les licenciements et fermetures d’entreprises. Mais le chômage en Bretagne n’est pas pire que dans beaucoup d’autres régions. Cela vaut-il de manifester ensembles, patrons qui licencient et salariés licenciés ?Un autre modèle économique est possible, moins productiviste, plus ancré sur une mobilisation du territoire pour une transition énergétique et écologique. Et ce nouveau modèle est justement expérimenté … en Bretagne !
Le Mené en Bretagne : vers un territoire à énergie positive
En centre Bretagne, la petite intercommunalité de Mené (6500 habitants) a commencé à réaliser une transition vers un autre modèle : l’autonomie énergétique.
Jusqu’au début des années 2000, cette petite intercommunalité isolée vivait sur un modèle très classique : des agriculteurs tournés vers la production porcine et une usine agroalimentaire (abattoir appartenant à E.Leclerc) employant 2000 personnes.
Mais sous l’impulsion de nouveaux Maires, une réflexion est menée pour penser l’avenir du territoire. Après des années d’études et de débats, une large mobilisation a lieu pour parvenir à l’autonomie énergétique du territoire en 2025.Et ça marche : création d’une usine de méthanisation des lisiers de porc et des graisses de l’usine agroalimentaire, création de plusieurs réseaux de chaleur à chaudières bois alimentées par des productions locales de ligneux, champ d’éoliennes en cours d’installation, panneaux photovoltaïques installés sur des logements HLM presque passifs, … et installation de plusieurs entreprises nouvelles travaillant dans le domaine de l’isolation thermique des logements et les énergies renouvelables.
Oui, un autre modèle économique breton est possible, à condition de regarder vers l’avenir : celui de la transition écologique.
Pour lire l’article de "rue89" sur l’expérience de Mené, cliquer ici
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Manifeste pour l’écologie à Sainte-Luce
2 novembre 2013, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Campagnes2014 - #Développement DurableLes auteurs : Nous sommes des lucéen-nes convaincus de l’importance des valeurs fondamentales de l’écologie politique. Trois d’entre nous sont des élus de la majorité municipale actuelle.
Certains sont engagés dans un parti ou une association politique, d’autres non.
Ce qui nous réunit : la conviction que l’écologie politique doit être prise en compte dans les orientations et sur la liste de la future municipalité.La droite locale donne une impression d’inexpérience et d’incapacité de faire des propositions précises et crédibles, mais les différentes familles de la gauche lucéenne sont en train de se déchirer, principalement sur des questions de personnes.
Pour leur part, les auteur(e)s de ce manifeste veulent exprimer leur volonté que les orientations fondamentales de l’écologie politique soient présentes dans la campagne pour l’élection municipale de mars prochain.Alors que le réchauffement et le dérèglement climatique font peser des menaces de plus en plus précises, que l’urbanisation sans précautions menace la biodiversité et que les inégalités sont de plus en plus fortes sous les coups d’un capital financier mondial, de nouvelles orientations politiques nationales et européennes sont urgentes (comme la transition énergétique, …).
Il est aussi indispensable que cela se traduise localement dans les politiques municipales.Nos acquis :
La sensibilité à l’écologie existe à Sainte-Luce (voir résultat de la dernière élection cantonale : 20%). De plus, la municipalité sortante a réalisé des avancées importantes : pistes cyclables, apaisement de la voirie, chronobus ; suppression des produits chimiques dans l’entretien des espaces verts, protection des espaces naturels ; prise en compte des seniors et des personnes en situation de handicap, application de tarifs municipaux différenciés en fonction du quotient familial, accueil de 10 familles Rom ; sensibilisation des enfants au développement durable, produits bio dans la restauration scolaire ; élaboration et mise en œuvre d’un Agenda 21 municipal labélisé, …
Des progrès restent à réaliser :
En urbanisme, pour permettre à la nature et la biodiversité de se développer en ville, pour travailler aux économies d’énergie dans les bâtiments communaux, pour renforcer un dialogue citoyen, y compris pour les projets développés par Nantes Métropole, prendre en compte les objectifs du Développement Durable dans toutes les politiques de la ville, …
L’écologie politique doit être présente dans la campagne pour l’élection municipale de mars 2014 ;
L’écologie politique doit être présente dans la composition de la future équipe municipale de Sainte-Luce.Pour lire le manifeste, cliquer ici
titre documents joints :- ManifesteEcolo (PDF - 189.3 ko)
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Suspension de "l’écotaxe"
1er novembre 2013, par Patrick CotrelPetit rappel : le point de départ de ce projet de taxe vient du Grenelle de l’environnement et du constat que les voyageurs de la SNCF, les clients du transport de fret par rail ou les utilisateurs des autoroutes participent financièrement à l’entretien et au développement des infrastructures (par le billet ou le péage). Par contre, les poids lourd qui transportent des marchandises sur les routes "normales" ne participent pas. C’est un encouragement financier au détriment du transport de fret par rail. D’où cette idée de "taxe poids lourds" (ou camions) proportionnelle à l’utilisation du réseau routier national par les camions.
Bien entendu, cette "taxe camions" n’est pas facile à mettre en œuvre, car il faut pouvoir déterminer les distances parcourues par ces camions : cela doit de faire par des boitiers dans chaque camion et des portiques qui repèrent ces camions ; donc un système complexe et assez coûteux.Mais profitant des difficultés économiques actuelles de la Bretagne (crise dans l’agroalimentaire, dans l’automobile, …avec un cortège de fermetures d’entreprises et de licenciements, mais qui n’ont rien à voir avec la "taxe camions"), le patronat et les agriculteurs bretons ont réussi à rassembler les mécontentements et les inquiétudes pour les faire converger contre l’écotaxe.
Belle manœuvre qui permet de passer sous silence les responsabilités patronales par rapport aux licenciements et les responsabilités des agriculteurs par rapport à la pollution (de l’eau en particulier).On peut comprendre la "suspension" de l’écotaxe par le gouvernement pour calmer le jeu. Mais on aimerait qu’il mette un peu plus d’empressement pour créer une taxe carbone qui touche toutes les activités économiques en fonction des dégagements de gaz à effet de serre et de l’utilisation des énergies fossile, dont le kérosène des avions (détaxé) et le gazole, utilisé par les camions et les tracteurs (qui est à l’origine de 40 000 décès prématurés par an en France du fait des particules fines dégagées).
Pour lire le communiqué EuropeEcologieLesVerts Bretagne, cliquer ici
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La vérité sur l’immigration en France
29 octobre 2013, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursSelon le Front national, la France serait submergée par l’immigration étrangère non européenne, car nous serions trop laxistes et trop accueillants.
Et l’UMP n’est pas loin de lui emboiter le pas (c’est pratique de trouver un coupable à la crise...).Un article très détaillé et chiffré paru dans "alter-eco" de novembre 2013 fait le point sur cette question et démontre le contraire.
Trop laxistes ? Pour la première fois depuis 2000 (au moins), le nombre d’expulsions d’étrangers (36 822) en 2012 a dépassé le nombre de régularisations (36 000).
Trop accueillants ? Alors qu’en 2011, l’Angleterre a accueilli 313 500 étrangers non communautaires, l’italie 240 000, l’Espagne 207 000, l’Allemagne 172 500, la France n’en a accueilli que 90 000, soit juste un peu plus que la Belgique (64 500) !Il est urgent de rétablir la vérité contre les mensonges et l’idéologie de l’extrême droite.
Il faut également dire que l’immigration est une nécessité économique pour l’Europe. En effet, une projection de la population européenne (27 pays) d’ici 2060 sans apport migratoire montre qu’elle passerait de 502,3 millions d’habitants en 2015 à 430,6 millions en 2060...Sur le même sujet, pris sur un autre angle, on peut relire l’article "Quelles leçons après Lampedusa ? (bis)". Pour cela, cliquer ici.
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