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Dernières nouvelles de l’environnement (nationales et locales)
23 juin 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableEnfouissement des déchets nucléaires à Bure : première victoire des écolos.
La mobilisation des écologistes associatifs et politiques a payé ; le retrait de l’article 35 de la loi Transition Energétique a été obtenu : il ne sera pas dans le texte qui sera transmis au Conseil d’Etat.
Lors de la réunion du groupe de travail du Conseil National de la Transition Ecologique, EELV et les ONG ont défendu avec vigueur ce point de vue (ni les syndicats, ni le Medef ne sont intervenus sur ce sujet, ce qui constituait une forme de soutien implicite au moment où on cherche à trouver des consensus pour l’avis du CNTE sur la loi).
C’est donc un bon signe, même s’il est clair que le sujet reviendra un jour ou l’autre.
Pour lire le communiqué de Denis Beaupin, cliquer iciSauver la proposition de loi sur les ondes électromagnétiques !
Laurence Abeille, députée écologiste du Val-de-Marne, a initié une pétition pour défendre la proposition de loi sur les ondes électromagnétiques votée en janvier dernier par l’Assemblée nationale mais qui est aujourd’hui menacée par une majorité conservatrice au Sénat qui va de l’UMP aux radicaux de gauche.
Pour protéger notre santé contre les risques de la téléphonie mobile et des antennes relais, n’attendez plus ! Signez maintenant la pétition lancée sur Avaaz (cliquer ici)CLEMENTINE intervient aussi pour le Chronobus
Après plusieurs expressions d’anciens responsables politiques ayant fortement participé au projet chronobus C7 (Lettre ouverte de Patrick Cotrel, Communiqué de Jean-François Retière, Communiqué de Bernard Chesneau), c’est au tour de l’association écologiste CLEMENTINE d’écrire un courrier au Maire de Sainte-Luce et de publier un communiqué de presse. L’association proteste contre la suppression du sens interdit rue Coty qui va produire une dégradation de la qualité du transport en commun. Pour lire le communiqué, cliquer ici.
Jardins familiaux
Dans son interview parue samedi 21 juin, le Maire de Sainte-Luce plaide pour des économies « drastiques » de fonctionnement (qui se traduisent déjà par 6 suppressions de postes dans l’effectif municipal). Il ajoute qu’il faut également revoir à la baisse les investissements. Et il cite, par exemple, la rénovation de l’ossuaire du cimetière, les jardins familiaux et l’équipement sportif à l’Est (une importante participation de Nantes Métropole est attachée à ce dernier projet).
L’association CLEMENTINE proteste contre cette remise en cause des jardins familiaux (pourtant votés en conseil municipal). Pour lire le communiqué de CLEMENTINE, cliquer ici
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A propos de la régionalisation
20 juin 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Conseil régionalLe débat sur la régionalisation et sur le découpage des régions se poursuit, en particulier en Bretagne et Pays de la Loire.
Au delà de la question du découpage, il me semble essentiel de débattre du fond d’une réforme de régionalisation que nous réclamons depuis longtemps.
Pour faire court, voici quelques points de réflexion (un peu taillés à la serpe).
1/ Cette réforme consistant à renforcer les régions et les agglomérations est fondamentale et les écologistes l’ont toujours réclamée. Sous aucun prétexte, il ne faut manquer cette occasion et ralentir le processus sous des raisons secondaires.
Reste à discuter très précisément les compétences et les ressources des collectivités locales (régions et agglomérations) et, surtout, empêcher les doublons, notamment avec les services de l’Etat.
2/ Dans cette optique, on comprend que le gouvernement ne souhaite pas entrer dans les débats sans fin des découpages infra-régionaux. Cela peut entrainer quelques frustrations, mais on peut aussi envisager des associations plus larges, plutôt que le repli, et admettre la diversité à l’intérieur de ces grandes collectivités.
3/ A partir du lancement du débat sur le découpage, il m’a semblé percevoir une expression assez majoritaire parmi les élus de tous bords pour ne pas fractionner les Pays de la Loire, mais en même temps pour aller vers une alliance avec la Bretagne. Idem dans le débat interne à EELV.
4/ Comme je l’ai déjà écrit, il me semble que les partisans de la Bretagne "historique" trouveraient certainement mieux la possibilité de vivre la culture (et la langue) bretonne dans une alliance Bretagne – Pays de la Loire, que dans une région Bretagne qui resterait enfermée sur quatre départements. Sinon, une occasion historique risque d’être manquée.
5/ Dans ces conditions, la proposition de Ronan Dantec parue dans la presse me semble être une ouverture, une tentative de déblocage intéressante, de façon à ne pas cantonner chacune des parties dans un repli sur soi stérile et peu dynamique.
Mais, bien entendu, cette proposition est incomplète, comme le dit l’appel qui accompagne ce texte.
Par exemple, la proposition d’assemblée de Bretagne pour assurer le développement de la culture (et de la langue) bretonne paraît légitime,
En ce qui concerne le développement du tourisme en Bretagne (sur 5 départements – au moins) le rôle de cette assemblée peut se concevoir. Mais il paraît également légitime de développer le tourisme et les traditions ligériennes (chants et tradition des bateliers...) auxquelles la participation de la Loire-Atlantique est indispensable.
Enfin, concernant la solidarité des territoires, il me semble que c’est un devoir élémentaire de chaque collectivité territoriale que d’assurer cette solidarité entre toutes les parties de son territoire. Je comprends mal comment cette impérieuse obligation pourrait être divisée.
A la lumière de ces quelques exemples (liste non exhaustive), on comprend que le débat doit être poursuivi. Mais ne manquons pas cette possibilité de faire avancer une véritable régionalisation à cause de débats secondaires. Et parions sur l’ouverture, plutôt que d’encourager le repli sur soi. -
Pourquoi la révolte des intermittents du spectacle ?
19 juin 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiTout au long des informations dans les médias, on a découvert un mouvement très déterminé largement soutenu par le monde du spectacle, et d’autre part en opposition au gouvernement (de plus en plus coincé) et aux partenaires sociaux (sauf la CGT). Et lorsqu’on entend les discours des protagonistes, on constate qu’ils se croisent sans se répondre : les intermittents parlent de mise en danger de l’intermittence et de la richesse culturelle française, et les autres parlent de déficit du régime d’assurance chômage et de modifications de détail.
Qu’en est-il ?A quoi correspond ce régime spécial ?
La double particularité des artistes (du spectacle vivant, en particulier), c’est d’une part de changer d’employeur presqu’à chaque spectacle, et d’autre part d’avoir une partie de son travail en dehors du contrat de travail (pour l’élaboration des spectacles et les répétitions).
En conséquence, il faut un contrat de travail simplifié (le cachet) et une prise en compte du temps hors contrat de travail comme temps de travail.
Ainsi le régime de l’intermittence assurait, jusqu’en 2003, une certaine régularité des revenus sur l’année, à partir du moment où l’artiste avait réuni un certain nombre de cachets l’année précédente.
Le tournant (et le conflit) de 2003 :
Le durcissement des conditions pour obtenir le statu d’intermittent a entrainé un fort durcissement des conditions de rémunération et de vie des Intermittents : beaucoup d’artistes n’arrivent plus à obtenir le statut d’intermittent en continu, les niveaux de rémunération baissent avec la restriction des crédits de la culture à tous les niveaux, … A tel point qu’aujourd’hui, 254 400 personnes cotisent à ce statut, mais seulement 108 658 bénéficient d’une indemnité (42,7%) qui est en moyenne de 1100€/mois. (voir Note)
Pourquoi une telle incompréhension ?
Bien sûr, cette nouvelle convention n’aggrave pas énormément la situation des intermittents. Mais ceux-ci ont déjà l’impression d’avoir été laminés par l’accord de 2003 ; et toute aggravation de leurs conditions est vécue comme une atteinte à leur survie.
Et puis, tout le monde connait parfaitement, et depuis de longues années, les abus du statut d’intermittent. Les sociétés de l’audiovisuel privé et public, et les sociétés de production utilisent le statut d’intermittent, y compris pour des salariés qui travaillent tout au long de l’année, comme des techniciens ou même des secrétaires : cela permet de les sous payer, puisqu’ils touchent l’indemnité ASSEDIC en plus du salaire !
Ces personnels, on les appelle les "permittents" (intermittents permanents) ; et leur nombre est loin d’être négligeable : ils représentent 15% des intermittents indemnisés (dont 8000 à France Télévision !).
De ce point de vue, le gouvernement a raison de dire qu’une remise à plat du statut est indispensable. Mais pour cela, il faudrait avoir une réelle volonté de réviser profondément l’économie des sociétés de l’audiovisuel, y compris public. On comprend la méfiance des intermittents.
En réalité, cette proposition de remise à plat ne pourra être prise au sérieux que si elle s’accompagne d’une suspension de la validation par l’Etat de l’accord de mars 2014.
Note : Remarquons qu’il est plus difficile d’obtenir une indemnisation de l’ASSEDIC dans le régime de l’intermittence (il faut avoir travaillé l’équivalent de 3,5 mois dans les 10,5 derniers mois) que dans le régime général (4 mois de travail dans les 28 derniers mois). Par contre, l’indemnisation de l’intermittence est plus avantageuse : 8,5 mois d’indemnisation (pour 3,5 mois de travail) contre un temps égal au nombre de mois travaillés pour le régime général (ex 4 mois d’indemnisation pour 4 mois de travail).
Pour lire l’intégralité du texte, cliquer ici
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Intervention de Jean François Retière à propos du chronobus
19 juin 2014, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Déplacements - #Nantes MétropoleSuite à la décision des Maires de Sainte-Luce et Thouaré de supprimer le sens unique en centre-ville pour donner la priorité au chronobus, j’ai envoyé une lettre ouvert au Maire de Sainte Luce (pour lire cette lettre, cliquer ici).
C’est au tour de Jean-François Retière (ancien Vice-Président en charge des déplacements, et qui a beaucoup consacré d’énergie à la mise en place des chronobus) de faire une intervention dans la presse.Jean-François Retière développe les arguments suivants.
Le sen unique de 16 à 19h00 "(…)aurait, selon (les deux Maires), un impact fort sur le chiffre d’affaires des commerçants et se traduirait même par des licenciements. Il convient naturellement de l’entendre...mais aussi de l’évaluer."
"La création d’une ligne Chronobus relève de l’intérêt communautaire. S’il est légitime qu’elle fasse l’objet d’une concertation avec les communes qu’elle traverse, elle doit être mise en perspective avec l’intérêt général. L’accroissement de près de 40 % de la fréquentation de la ligne montre tout l’intérêt qu’elle présente."
"Alors, les usagers, et en particulier les plus récents, vont-ils accepter de voir se dégrader leur temps de transport au retour du travail ? Et que dire des conducteurs de la Semitan dont on imagine la réaction lorsqu’ils retrouveront les difficultés de circulation qu’ils connaissaient avant septembre 2013 ?"
"La décision prise par les élus de Sainte Luce et Thouaré doit s’appuyer sur des éléments objectifs fiables. Il faut (…) faire réaliser un audit" des comptes des commerçants par "une commission indépendante présidée par un magistrat," comme nous l’avons fait pour indemniser les commerçants suite aux travaux. "Sans cette évaluation, comment expliquer le sens d’une décision qui pénalise avant tout les usagers du transport public ?"
"Je peux témoigner que (…) la politique de mobilité de la métropole a suscité l’adhésion d’une large majorité d’élus, bien au-delà des sensibilités politiques."
"En lui tournant délibérément le dos, les maires de Sainte Luce et Thouaré risquent de mettre à mal, pour plusieurs années, le développement du réseau de transports à l’est de l’agglomération. (…) Il reste désormais à attendre les réactions des usagers."
Pour lire l’intégralité de son communiqué de presse, cliquer iciPar ailleurs, le maire de Sainte-Luce a répondu à ma lettre ouverte (Pour cette réponse, cliquer ici).
Elle comporte surtout une évocation très générale de la nécessité de préserver l’emploi dans le commerce local. Mais il faudrait être plus précis : combien de commerces sont concernés, sachant que des parkings en zone bleue sont à une distance de 30 ou 50 mètres ? Combien de suppressions d’emplois ont eu lieu ?
C’est d’autant plus important d’être précis que, dans le même temps, le Maire vient d’annoncer la suppression de 6 emplois dans les services municipaux, ce qui va sans aucun doute avoir des répercussions sur la qualité des services publics municipaux.Ou alors, la qualité des services publics, qui répondent à l’intérêt général, serait-elle devenue secondaire face au lobbying de tel ou tel groupe de pression ?
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Il y a des jours où le réveil est difficile…
(Humeur !)
12 juin 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable - #EmploiCe matin sur France-inter, 3 éditos me sont tombés dessus sans prévenir :
Thomas Legrand, tout d’abord, qui a expliqué que la loi sur la transition énergétique traîne en longueur ; et que finalement elle se heurte à un mur, comme les 3 précédents ministres de l’écologie (cela fait 4 en 2 ans !) s’y sont heurtés : François Hollande qui, malgré ses promesses de transition écologique et de réduction du nucléaire, n’a pas de réelle conviction en la matière. De ce point de vue, les ministres écologistes ont bien fait de quitter le gouvernement, car ces promesses constituent la plus grande supercherie de ce début de quinquennat.
Puis Philippe Lefébure, qui a expliqué que le Haut Conseil des Finances Publiques ne croit plus en la possibilité d’atteindre 1% de croissance du PIB pour l’année 2014. Malgré les mesures prises par la BCE (Banque Centrale Européenne), il n’y a aucun frémissement de reprise économique dans les indicateurs. Et si les 1% de croissance ne sont pas atteints, le déficit de l’Etat va encore grimper et ne laissera que 2 choix : soit revoir l’équilibre du « pacte de confiance » en faveur des ménages, de la création d’emplois d’avenir et du conditionnement des aides aux entreprises à la création effective d’emplois, soit devoir renégocier nos engagements vis-à-vis de la Commission européenne.
Enfin, Jack Lang, dans une expression qu’il a lui-même qualifiée d’exceptionnelle, a lancé un cri d’alarme par rapport à la situation des intermittents du spectacle. La nouvelle réglementation va en effet accroître la paupérisation et la fragilisation des plus précaires (délai de carence, heures exigées, augmentation des cotisations…), et menacer une bonne partie du tissu culturel. Il en appelle à François Rebsamen et à Manuel Valls : ils ne peuvent pas tourner le dos aux valeurs qu’ils ont mis en pratique lorsqu’ils étaient maires. Pour Jack Lang, une autre voie est possible par la solidarité et la redistribution entre les salaires les plus hauts et ceux qui sont les plus menacés par la précarité.
Voilà, en un quart d’heure, une addition assez salée sur fond de grève à la SNCF et de lutte de la Confédération Paysanne contre l’industrialisation de l’agriculture : il y a des matins où le réveil est difficile !
A propos de la ferme des 1000 vaches, voici quelques précisions.
La lutte de la Confédération paysanne contre la ferme des 1000 vaches :
Pour la Confédération Paysanne, "Les cinq gardés à vue pendant 48h dont Laurent Pinatel le porte-parole de la Confédération paysanne, ont été relâchés vendredi après-midi, sous la contrainte d’un contrôle judiciaire délirant (interdiction de sortie du territoire français, interdiction d’aller dans la Somme et interdiction de contacts entre les gardés à vue…)
Le procès, pour l’instant prévu le 1er juillet, sera clairement un procès politique visant à faire taire toute opposition à la ferme usine des 1000 vaches.
Nous vivons actuellement une période grave :Pour l’agriculture : avec d’un côté la PAC, qui va continuer pour les 6 années à venir à subventionner une agriculture industrielle dévastatrice et la fin des quotas laitiers qui actent la disparition à horizon 15 ans de 40 000 éleveurs laitiers en France (plus de la moitié). De l’autre coté la menace des accords de libre échange (TAFTA) qui vont ériger les 1000 vaches comme modèle de référence de l’agriculture de demain...
Pour la démocratie et la liberté : La répression syndicale que nous avons vécue la semaine dernière tout comme la criminalisation des lanceurs d’alerte depuis quelques semaines est intolérable, en particulier dans le contexte politique actuel."
Pour soutenir le mouvement, signer l’appel "Des fermes pas des usines !"
Pour revivre les différents épisodes de la lutte, cliquer ici : Fil d’info et dossier Reporterre
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