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Echos du Conseil de Nantes Métropole du 16 avril 2014
16 avril 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagnes2014 - #Nantes MétropoleCe premier Conseil de Nantes Métropoles a été sans surprise, mais il a donné lieu à des déclarations assez claires sur le positionnement des uns et des autres.
Mais nous avons découvert le nouveau
Maire de Sainte-Luce, Jean-Guy ALIX, dans le rôle éphémère de Président du Conseil de Nantes Métropole (en tant que doyen de l’assemblée), mais surtout comme le représentant de la minorité de droite contre la représentante de la gauche et des écologistes (Johanna ROLLAND) pour la présidence de Nantes Métropole.
En effet, Johanna ROLLAND a été élue Présidente de Nantes Métropole par 65 voix, contre 31 à Jean-Guy ALIX , candidat de l’opposition de droite.
Les déclarations de positionnement des principaux courants politiques (droite, PS, EELV et PC) ont été assez claires, dans un climat d’écoute réciproque.
Pour lire les "échos" de ce Conseil cliquer iciEn ce qui concerne les Vice-présidences, outre la Présidence qui revient à la Maire de Nantes, 11 autres maires sont VP (dont 10 PS et la Maire de Mauves). Pour les autres VP, on a 4 EELV (Pascale CHIRON, Mahel COPPEY, Julie LAERNOS et Marie-Hélène NEDELEC), 4 PS (Pascal BOLO, Alain ROBERT, Karine DANIEL, Elisabeth LEFRANC) et une PC (Mireille PERNAULT).
De plus, 9 maires de la minorité ont une délégation territoriale.Pour lire la liste des porteurs de délégation et le contenu de cette délégation, cliquer ici
Pour voir la liste des 15 élu.e.s du groupe "écologistes et citoyens" à Nantes Métropole, cliquer ici
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Urgence climatique : nouvelle alerte du GIEC
15 avril 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableAprès le volet sur les preuves physiques du réchauffement publié en septembre 2013 et celui sur les impacts du réchauffement en mars 2014, ce troisième volet boucle le 5e rapport du GIEC.
Et il est très alarmiste : pour parvenir à limiter la hausse moyenne des températures mondiales à 2°C d’ici la fin du siècle, les Etats doivent agir dès maintenant en déployant des politiques d’une envergure sans commune mesure avec les initiatives prises jusqu’à présent. Tel est l’un des principaux messages du nouveau rapport sur "l’atténuation du changement climatique" du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), dont la synthèse a été publiée, dimanche 13 avril à Berlin.
Ce texte d’une trentaine de pages et qui constitue le "résumé pour les décideurs" est destiné à éclairer les gouvernements dans leurs choix en compilant l’état des connaissances sur les possibles scénarios de décarbonisation de l’économie mondiale. Près de 1200 projections ont été analysées et 235 scientifiques de 57 pays ont participé à sa rédaction.
(selon Le Monde)
Pour relire les articles du Monde sur le premier et le second volet du 5e rapport du GIEC, cliquer sur les liens suivants : premier rapport, second rapport.
De 2000 à 2010, les émissions ont augmenté de 2,2 % par an contre 0,4 % en moyenne au cours des trois décennies précédentes.
A ce rythme, le seuil des 2 °C sera franchi dès 2030.
Comment ? La voie tracée par les experts du GIEC est étroite. Limiter d’ici la fin du siècle la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère à 450 ppm (partie par million) – valeur associée par les scientifiques à un réchauffement de 2 °C – suppose de réduire les émissions mondiales entre 40 % et 70 % d’ici 2050 et de les ramener à un niveau « proche de zéro », d’ici la fin du siècle.
"La lutte contre le changement climatique réclame une coopération internationale sans précédent", a averti le président du GIEC, Rajendra Pachauri, à Berlin.
"la transformation des modes de vie" devra accompagner cette mutation radicale pour qu’elle réussisse.
Pour lire l’article du Monde, cliquer iciLa transition écologique et énergétique n’est pas un choix parmi d’autre. C’est un choix vital pour l’humanité.
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25 mai 2014
Election européenne grande région Ouest
Liste et propositions de Europe Ecologie
10 avril 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagnes2014 - #Développement DurableLes deux Têtes de liste sont les Député.e.s sortant.e.s : Yannick Jadot et Nicole Kiil-Nielsen (Bretagne)
Les quatre suivants sont Jean Philippe Magnen (Pays de la Loire), Janick Moriceau (Bretagne), François Gibert (Poitou-Charentes) et Sophie Sury (Poitou-Charentes).
A noter que tous les départements des Pays de la Loire sont représentés sur la liste ainsi qu’une diversité de professions. En particulier, il y a 3 paysans, dont Julien Durand, porte-parole du mouvement contre l’aéroport de Notre Dame des Landes (dont le mandat à l’ACIPA est suspendu pendant la campagne électorale).
Pour voir la liste, cliquer ici
"Nous sommes lucides mais déterminés.
L’Europe est pour nous l’espace indispensable à conquérir pour sortir des crises. Face à la tentation du repli nationaliste, l’Europe doit être un espace de démocratie qui privilégie le pouvoir des citoyens sur la technocratie et les grandes firmes, la relance sur l’austérité, la solidarité sur les égoïsmes nationaux, la santé sur les lobbies.
Au Parlement européen, nous nous battons chaque jour contre le nucléaire et l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, pour une pêche qui protège la ressource halieutique et les artisans, une agriculture de proximité avec des paysans. Contre les paradis fiscaux et pour une taxe sur les transactions financières, contre l’accord de libre-échange transatlantique qui veut nous imposer les OGM et le bœuf aux hormones. Contre le dumping social et pour un pacte qui fera converger droits sociaux et salaires."
. Yannick Jadot, député européen.Pour lire les propositions de Europe Ecologie, cliquer ici
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L’Europe progresse
9 avril 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiFin du secret bancaire pour le Luxembourg, l’Autriche et la Suisse
Ce sont les USA qui ont porté le coup de grâce en menaçant d’interdire d’exercer aux USA les banques qui refuseraient d’informer le fisc américain. Ces pays ne pouvaient pas faire moins pour les pays européens que pour les Etats Unis.
Estimation : le manque à gagner du fait de la non déclaration de ces placements dans les "paradis fiscaux" est de l’ordre de 60 Milliards € pour le fisc français. Déjà, des milliers de régularisations sont en cours ; le fisc espère en récolter 2 Milliards € en 2014.
Voir Le Monde
Voir Les EchosDroits du travail : progrès pour les "travailleurs détachés"
(selon un article paru dans « Alternatives économiques », avril 2014)
Il existe depuis 1996 une directive européenne censée encadrer ces détachements. Mais en pratique, le détachement donne lieu à de nombreux abus. L’employeur doit garantir au salarié des conditions d’emploi conformes à la législation du pays de détachement (salaire minimum s’il existe, temps de travail, santé ... ), mais il continue d’acquitter ses cotisations patronales dans le pays où il est installé. Dès lors, nombre d’entreprises ont créé des filiales - des coquilles vides - dans un Etat membre où les cotisations patronales sont faibles, pour y localiser fictivement leurs salariés. S’y ajoutent des violations flagrantes de la directive : heures supplémentaires non rémunérées, facturation au salarié de frais de logement ou de repas qui correspondent en pratique à une rétrocession de salaire, imposition du statut de travailleur indépendant pour échapper aux règles concernant les salariés ... Tant et si bien que le nombre de travailleurs détachés en France a explosé de 26 000 en 2004 à 210 000 en 2013, avec un bond de 24 % entre 2012 et 20l3, selon la direction générale du Travail.
Depuis 2012, l’Union travaille à une directive d’application permettant de mieux encadrer le détachement. Un accord entre gouvernements a été difficilement trouvé en mars dernier, qui doit encore être soumis au vote du Parlement européen le 15 avril prochain.
Il prévoit une définition plus précise de la notion de travailleur détaché, une responsabilité solidaire du contractant et du sous-contractant direct dans le secteur du bâtiment, ainsi qu’une coopération transfrontalière accrue. Les Etats membres pourront aussi adopter des mesures de contrôle plus poussées.
Jugeant les avancées européennes positives, mais soucieux d’aller plus loin et plus vite - les dispositions communautaires entreraient en vigueur au plus tôt en 2016 -, les députés français ont adopté un texte qui étend le principe de responsabilité solidaire à tous les secteurs et à tous les sous-contractants. Il rend aussi possible la publication d’une liste noire d’entreprises et de dirigeants condamnés pour travail illégal , et permet aux syndicats de se constituer partie civile. Le texte, qui doit être examiné au Sénat courant avril, ne permettra certes pas de résoudre tous les abus liés au détachement des travailleurs, mais il fait avancer les choses.Et que la France ne soit pas une fois de plus en retard sur la transposition de mesures sociales ou environnementales favorables est aussi une bonne nouvelle.
On peut ajouter à cela que c’est l’Europe qui exerce une pression sur le gouvernement français pour la qualité de l’eau en Bretagne (à cause de l’utilisation des engrais chimiques et des lisiers de porc), contre la destruction des zones humides à NDDL et qui a déjà contraint la France à renoncer à Donges Est.
Oui l’Union Européenne peut être facteur de progrès pour les populations !
Oui l’élection européenne de mai prochain comporte un enjeu important ! -
Dérèglement climatique : le GIEC précise son alerte
8 avril 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableEn septembre dernier, le GIEC (Groupe Intergouvernemental des Experts sur le Climat) avait rendu un rapport très alarmant sur les dangers des émissions de gaz carbonique. Pour lire l’article sur ce sujet, cliquer ici.
Le GIEC vient de publier un second rapport qui détaille les conséquences probables de cette situation sur l’ensemble de la planète :
taux d’acidité des océans en hausse qui menace les récifs coralliens et entraine le déplacement des poissons vers le Nord ;
hausse du niveau des mers qui va entrainer la submersion de zones surpeuplées (ex Bengladesh). Les migrations climatiques qui vont avoir lieu seront source de conflits ;
les plantes ont du mal à s’adapter et les rendements agricoles vont baisser (c’est déjà perceptible), alors que la population augmente ;
la sécheresse dans les pays chauds va s’accentuer et les phénomènes extrêmes vont se multiplier dans les zones tempérées (vagues de froid et de chaleurs, tempêtes, …) ;
les espèces animales et végétales auront beaucoup de mal à s’adapter à des changements aussi rapides. Le coût mondial de ces adaptations vont être énormes (100 milliards de dollars par an).
Il est plus qu’urgent de réduire les émissions de gaz à effet de serre !Pour lire l’article du Monde sur ce sujet, cliquer ici
A ce propos, Yannick Jadot (député européen Vert) a écrit : "L’inaction est un crime contre l’humanité et la planète. La bonne nouvelle est que nous avons les moyens d’agir, de modérer le réchauffement sous le seuil fatidique des 2 degrés et, en partie, de nous adapter. Encore faut-il résister aux pressions des lobbies des énergies fossiles effrayés de perdre la manne financière énorme issue de notre addiction au pétrole. Nos gouvernements européens, trop sensibles à ces pressions, hésitent encore à s’engager résolument dans les économies et l’efficacité énergétique et dans les renouvelables. Toutes les études et l’action de pays, de régions, de villes, d’entreprises et de groupes de citoyens le prouvent pourtant : Engager la transition énergétique pour lutter contre le dérèglement climatique peut générer des millions d’emplois et des gains de pouvoir d’achat, crée des centaines de milliers de PME sur tous nos territoires, renforce notre sécurité énergétique. La France, qui accueillera en 2015 la grande conférence internationale sur le climat, doit cesser de tergiverser. Sa loi de transition énergétique et le paquet climat-énergie européen doivent être la traduction d’une responsabilité enfin assumée !"
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