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Session plénière du Conseil régional 21 et 22 juin
4 juillet 2018, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Apprentissage - #Format. Profession.Cette session plénière a été l’occasion pour Christelle Cardet (Elue écologiste et citoyenne) de rappeler qu’il est encore temps de tenter d’infléchir la loi sur l’apprentissage et la formation professionnelle qui est en train d’être débattue au parlement...
Pour lire son intervention, cliquer ici.Par ailleurs, cette session, avec l’examen du Compte Administratif 2017 (bilan financier), constitue un peu un bilan à mi-mandat de l’actuelle majorité. c’est le thème abordé par les Co-président.e.s ci dessous.
"La mi-mandat approche et les traits de la politique menée par la majorité actuelle se précisent. Lors de la session des 21 et 22 juin 2018, où étaient présentés, d’une part le bilan financier (appelé compte administratif) pour l’année 2017, et d’autre part le budget supplémentaire pour l’année 2018, nous avons donc fait un point d’étape sur les actions régionales, avec quatre grands axes qui amènent tous au même constat, celui d’une Région « moratoire » :
1er axe : la baisse de 17% des investissements entre 2017 et 2016. La majorité se targue d’être bonne gestionnaire. Mais la pause dans les investissements est au service de qui et de quel projet ?
2ème axe : le renvoi au prochain mandat des deux nouveaux lycées annoncés pour le sud Loire. En tout, alors qu’il y a urgence, le délai de prise de décision de la majorité et le calendrier de travaux prévu allonge d’au moins quatre années ce qui pouvait être décidé au début du mandat et inauguré avant la fin.
3ème axe : les effets d’annonce sur la transition écologique qui ne se traduisent pas en actes. Seuls 23% des budgets annoncés début 2017 pour la transition énergétique ont été affectés. Toujours aucun budget annoncé pour la mise en œuvre de la feuille de route adoptée en grande pompe en mars 2018.
4ème axe : la démocratie participative en berne. Du point de vue de la culture, la Commission régionale consultative de la culture (CRCC), qui était un lieu stratégique de débat et travail sur les politiques culturelles, est en régime très réduit depuis le début du mandat. Du point de vue des jeunesses, le Conseil Régional des Jeunes a été rayé de la carte en même temps que le soutien aux réseaux d’éducation populaire.
Autant de sujets sur lesquels nous avons interpellé la majorité dans nos interventions, vœux et questions à la présidente. Une présidente qui à ce stade ne fait progresser ni la démocratie régionale, ni la reconnaissance de la Région : derrière un discours d’ouverture, elle ferme pour le moment la porte à toute proposition ou main tendue, se montrant incapable de construire les conditions d’un rassemblement sur des sujets qui pourtant le permettent, comme le soutien au projet de transition de la centrale de Cordemais ou encore la lutte contre la réforme de l’apprentissage.
Au fil des sessions et du mandat, notre groupe prend toute sa place dans l’assemblée. Notre logiciel écologiste est pleinement reconnu au sein des minorités et de la majorité, notre sérieux et notre approche constructive également.
Nous avons encore un peu moins de trois années pour agir au mieux dans la minorité et comptons bien préparer le terrain pour une future majorité pleinement écologiste !
Amicalement,
Franck NICOLON & Sophie BRINGUY
Co-présidence du Groupe Écologiste et Citoyen"Pour lire la newsletter des élu.e.s Ecologistes et Citoyen-ne-s et chacune de leurs interventions lors de cette session, cliquer ici.
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Principale association contre l’aéroport de NDDL
L’ACIPA se dissout
1er juillet 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableCe samedi 30 juin a eu lieu une AG de l’ACIPA à NDDL pour débattre de la dissolution (ou non) de l’association.
Après de nombreuses interventions reflétant les deux positions, la décision a été soumise au vote.
Résultat : sur 941 votants56,43% pour la dissolution,
41,32% cntre la dissolution,
1,58% de votes blancs,
0,64% de bulletins nuls.
Un conseil de liquidation a été désigné, issu du Conseil d’Administration et reflétant les deux courants. Il sera chargé de suivre les recours déposés par l’ACIPA et de gérer les fonds qui subsistent.
Pour ma part, j’ai explicité les raisons de mon vote en faveur de la dissolution de la façon suivante.L’ACIPA a pris ses racines parmi les habitants historiques de cette zone, opposés à l’aéroport. Mais le soutien à cette lutte s’est grandement élargi. Et la force de l’ACIPA a résidé dans sa capacité à mobiliser des dizaines de milliers de personnes venues de toute la France.
Pendant tout ce temps, les décisions étaient prises démocratiquement par la coordination représentant toutes les organisations opposées à l’aéroport. Mais c’est l’ACIPA (et le CéDpa) qui a, dans les faits, assuré la direction politique du mouvement anti-aéroport. Bien sûr, les nouveaux zadistes qui sont arrivés ces dernières années ont joué un rôle non négligeable dans la mobilisation du mouvement. Mais ils n’étaient pas au centre des décisions.
Et, soulignons-le, cette direction politique a été sage et efficace : elle nous a conduit à la victoire !
A partir de janvier 2018, les choses ont basculé : le centre de la lutte n’était plus le projet d’aéroport (moteur de la lutte depuis des décennies), mais l’avenir de la ZAD.
Et là, il n’est plus possible de prendre les décisions sans les occupants de la ZAD (d’ailleurs renforcés par l’intervention policière brutale et délibérée). La direction politique de l’ACIPA (contrôlée par la coordination) n’est plus possible.
Aujourd’hui, l’ACIPA et la coordination ne sont plus en mesure de prendre des décisions pour le mouvement. Ces décisions sont officiellement soumises à "l’assemblée des usages", dont le fonctionnement rappelle les AG étudiantes d’après 1968 et dont les décisions sont imprévisibles…
Dans ces conditions, la dissolution de l’ACIPA constitue une clarification politique.
Le mouvement pour un avenir du bocage respectueux de l’environnement et du collectif passe nécessairement par une clarification des habitants du bocage, dont les zadistes : les projets, les compromis possibles ou non, les moyens de la lutte doivent être définis. Et c’est sur cette base que les soutiens extérieurs pourront être mobilisés.
Cela n’éteint pas, bien entendu, l’action de l’Atelier citoyen pour le réaménagement de Nantes Atlantique, du CéDpa sur les vols de nuit ou le bruit, des écologistes sur le refus d’une agriculture productiviste dans le bocage, etc… -
Brèves de Conseil municipal du 26 juin 2018
Seconde partie
1er juillet 2018, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalImpossible de rendre compte de 5 heures de débat en un seul article.
Voici donc la seconde partie qui évoque les questions plus directement lucéennes : Compte Administratif, prestations pour la jeunesse, gestion du personnel…Le compte administratif 2017 :
Henri Samoyeau : "Ce compte administratif est l’occasion de faire un bilan des 4 premières années de la gestion municipale. Pour cela, nous comparons la situation financière actuelle avec celle de 2013 (dernière année de gestion de l’ancienne municipalité).
Quelques constats :Ce ne sont pas les économies de fonctionnement qui ont permis de dégager de l’épargne brute, puisque les dépenses de fonctionnement ont continué de progresser. C’est la forte progression des impôts et taxes (dûs à l’augmentation de la population) qui a permis cette progression de l’épargne brute ;
Les dotations de Nantes Métropole continuent de progresser : elles dépassent maintenant les dotations de l’Etat et deviennent la seconde source des recettes communales ;
Frais de personnel : Malgré la sous-traitance du multi accueil et du ménage dans les locaux municipaux, elle a fortement progressé en 4 ans et représente la majeure partie de l’augmentation des frais de fonctionnement.
Au total, on constate que les marges financières de la commune sont importantes. la capacité de désendettement est de moins de 4 ans.
Nous pensons qu’il serait judicieux d’être attentifs à l’entretien du patrimoine communal. Nous sommes un peu inquiets, par exemple, sur l’état du Château. Nous avons trop le souvenir des mauvaises surprises que nous avons eues avec la salle le Bonniec et l’église en arrivant aux affaires municipales.
Cela a entraîné, à l’époque, près de 2 millions de réparations non prévues…."
La gestion du personnel :
La municipalité a voulu imposer de façon brutale une réorganisation du temps de travail, ce qui a été le point de départ du conflit avec le personnel. De plus, elle a présenté une délibération pour instaurer un service minimum en cas de grève.
Cela consiste à définir les services qui doivent continuer à fonctionner, même en cas de grève, et le mode de désignation des agents qui devront l’assurer (y compris par tirage au sort).
Alain Lizé : "Cette délibération intervient après de nombreuses semaines de discussion. L’idée du service minimum a été rejetée par deux fois par le comité technique (paritaire). Malgré cela, vous avez décidé de passer en force et de proposer ce service minimum qui constitue une première en France. Aucune collectivité n’avait jusque-là imaginé remettre en cause le droit de grève de cette sorte". Il ajoute (...)
Henri Samoyeau : (...) "Ne considérer les femmes et les hommes que sous l’angle de leur valeur monétaire a des limites. Ce mépris prend, aujourd’hui, d’autres formes : on entend "intimidations", "coups de gueule" et "harcèlements"."
(...)
Pour lire la suite, cliquer ici
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Brèves de Conseil municipal du 26 juin 2018
Première partie
29 juin 2018, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil Municipal - #Développement Durable - #Nantes MétropoleCe Conseil municipal a été exceptionnel à plus d’un titre : parce qu’il a duré …plus de 5 heures ( !), ce qui n’est pas raisonnable pour une préparation et des débats de qualité ; et parce qu’il s’est déroulé dans une ambiance extrêmement tendue.
Impossible de rendre compte de 5 heures de débat en un seul article.
Voici donc la première partie. Un second article suivra très bientôt.Une ambiance très tendue :
Ce Conseil a été précédé par l’annonce par la presse de la démission de Jean-Paul Misler de son poste d’Adjoint aux activités économiques et commerciales locales et du groupe majoritaire au Conseil. (Voir article de presse en cliquant ici).
Et cela vient juste après le conflit social le plus dur de l’histoire de la mairie de Sainte-Luce, qui a entrainé la quasi-totalité du personnel (cadres compris) dans des mouvements de grève et de manifestation dans les rues de la ville.
Comme le note le journaliste de Ouest-France, "L’équipe municipale de Sainte-Luce sur Loire se délite petit à petit."
Le déroulement de ce Conseil a été émaillé par plusieurs débordements verbaux du Maire à l’encontre de l’opposition. Exemples :Alain Lizé s’est fait couper la parole pendant plusieurs minutes, avec des invectives du style "je ne vous laisserais pas dire des contre-vérités", "Vous êtes un habitué de cela", "vous êtes de mauvaise foi"…
Henri Samoyeau, après son intervention sur la situation du personnel municipal, a eu droit à des commentaires du Maire du style "c’est de la désinformation" "de l’instrumentalisation" "un coup politique", "c’est présenté par une presse partiale et sans objectivité". "Votre façon de présenter les choses est abjecte, déloyale"…
Et puis on a eu droit à de grands développements sur les conceptions idéologiques du Maire, sur un ton péremptoire qui ne pouvait que paralyser un réel débat…
Mais il ne suffit pas d’avoir le discours facile et le verbe haut pour avoir raison…
Cette ambiance assez pénible n’est pas le fruit du hasard. Elle est le résultat de la crise larvée de la majorité (dissensions internes et conflit avec le personnel). Mais cela vient aussi du fait que les points à l’ordre du jour concernent des orientations très importantes pour l’avenir de la commune dans l’agglomération : PLUM, avenir des Bords de Loire, lieux à urbaniser dans la commune, …et gestion du personnel !
L’avenir des bords de Loire :
A plusieurs reprises le Maire a présenté sa vision de ce territoire dénommé "Parc Loire". Il affirme sa volonté de préserver la richesse environnementale de cette zone. Mais il veut la mettre en valeur (tourisme, activités diverses, …), le travail avec le Voyage A Nantes étant un premier pas. Il souhaite qu’un projet soit élaboré pour ce territoire, avec une ‘Assistance à Maîtrise d’Ouvrage’ (AMO) technique par le CAUE, et le Conseil de Développement Lucéen comme organisateur du débat citoyen (AMO participative).
L’opposition a exprimé plusieurs objections et propositions (interventions d’Anthony Descloziers et Henri Samoyeau) :Conformément au contenu de l’OAP Loire (Orientation d’Aménagement et de Programmation) contenue dans le PLUM, la gestion de ce territoire doit avant tout "Protéger les réservoirs de biodiversité", les "continuités écologiques" (détaillées dans l’OAP Trames vertes et Bleues), la "gestion du cycle de l’eau", et de "Maintenir les espaces de prairies". Il faut donc que la dénomination de ce territoire exprime cela : ce n’est pas un parc de loisirs, mais d’un "Parc Naturel Loire" ou bien d’un "Espace Loire Nature".
Nous savons qu’une gestion écologique de ces grands espaces des bords de Loire réclame une vue d’ensemble et la prise en compte de facteurs complexes, pour une véritable gestion de l’eau et des couloirs écologiques.
Or, la majorité propose que le Maire traite tout seul la vente, l’achat ou la location de terrains municipaux sur cette zone parcelle par parcelle, au coup par coup. C’est incompatible avec l’objectif affiché.L’opposition propose de créer une commission consultative ‘Bords de Loire’, comprenant des associations de défense de l’environnement (LPO, Clémentine, …), d’usagers fréquents de la zone (Bellevusienne, RCN, pied rieurs, …) et des citoyens experts ou motivés.
Cette commission serait consultée préalablement à toute décision et pourrait exprimer des suggestions envers la municipalités et Nantes Métropole. Pour étayer ses avis, elle pourrait prendre conseil auprès de services experts, comme le CORELA (Conservatoire des Rives de Loire) ou le service environnement de Nantes Métropole. Précisons que le rôle de cette commission n’est pas d’établir un projet pour cette zone (le Maire veut confier le débat citoyen au CDL pour cela), mais de suivre la gestion de cette zone par la Mairie.
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Migrants : Les écologistes européens communiquent
22 juin 2018, par Patrick CotrelA l’occasion de la journée mondiale des réfugiés (le 20 juin), des élus Europe Ecologie-Les Verts, dont Yannick Jadot, et le Belge Philippe Lamberts, publient une tribune pour encourager les pays européens à trouver un accord sur la répartition des réfugiés sur le continent.
"Nous sommes européens, et nous avons mal à nos valeurs. Ni l’Italie, ni la France, ni l’Europe, pourtant si prompts à promouvoir notre « civilisation européenne », n’honorent les fondements de cette civilisation : l’humanisme, l’égale dignité humaine, la solidarité. L’Europe des Etats a failli, et seule l’Espagne a accepté d’accueillir les 630 personnes à bord de l’Aquarius."
(…)
"Les mots du Président Français à l’encontre de l’Italie, dénonçant son cynisme en refusant la permission d’accoster, est d’une très haute hypocrisie."
"La police française est tristement célèbre pour son traitement brutal et souvent inhumain des réfugiés à la frontière de Vintimille. (…) une femme nigériane, enceinte, a été repoussée par la police française à Bardonecchia : malade, elle a trouvé la mort dans un hôpital de Turin."
(...)
"Le règlement de Dublin n’est pas viable. Nous nous réjouissons que le Parlement Européen ait pu, lui, trouver une majorité souhaitant le rendre obsolète et le remplacer par une gestion collective, responsable et solidaire. Il s’agirait alors de traiter ensemble les demandes d’asile, en répartissant les réfugiés entre les Etats-membres sur la base de critères objectifs.
Si trouver un accord sur cela a été possible au Parlement Européen, pourquoi devrait-il fatalement en être autrement au Conseil Européen, qui co-décide avec le Parlement ? Les responsables politiques du Conseil viennent des mêmes Etats et des mêmes partis que les membres du Parlement.
Ce n’est qu’ensemble que les Européens pourront trouver des solutions conformes à la dignité humaine au défi de l’asile et des migrations. Le repli national, laissant à eux-mêmes les Etats-membres frontaliers, ne peut que faire le jeu des populismes et de l’extrême-droite."
Pour lire la totalité du communiqué, cliquer ici.
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