Accueil > Blog > Manif de samedi : des constats et des questions…
Manif de samedi : des constats et des questions…
dimanche 27 mai 2018, par - Au fil des jours - Développement Durable - Emploi
Le déroulement :
Le cortège s’est formé devant le château, avec un premier rang traduisant la diversité des organisations participantes.
Le problème, c’est que 200 à 300 jeunes cagoulés, habillés en noir, sont venus se positionner devant la tête de manif. Officielle.
Et ce qui était prévisible arriva : devant la Préfecture, les "hommes en noir" ont
commencé à envoyer des projectiles (des fois enflammés) sur les policiers, qui ont répliqué par des grenades lacrymogènes et une lance à incendie. Le cortège ‘officiel’ était immobilisé à quelques dizaines de mètres…
Le même schéma s’est ensuite reproduit place du Cirque, puis à divers endroits jusqu’au retour devant le château.
Finalement, quel était le nombre de participants à cette manifestation ?
Ce nombre a été visiblement variable : 6000 selon les organisateurs. Et la manifestation avait bonne allure avant la Préfecture. Mais il est évident que beaucoup de participants étaient déjà partis, au cours des 50 Otages…
Des questions :
De plus en plus de manifestations sont prises en otage par des minorités d’’hommes en noir’, qui cherchent avant tout l’affrontement avec la police. Ces affrontements ont pour conséquence de minimiser la participation et d’augmenter la méfiance des non manifestants.
Face à cela, le discours du gouvernement, qui parle de complicité des manifestants avec les ‘hommes en noir’ est scandaleuse : le droit de manifester est constitutionnel, et c’est au gouvernement et à la police d’assurer l’exercice de ce droit, en isolant ceux qui recherchent les affrontements.
Mais la question est quand même posée aux organisateurs de ces manifestations : comment ne plus accepter d’être pris en otage ?
Cette question s’est déjà posée au mouvement luttant contre l’aéroport à NDDL : les derniers rassemblements n’ont plus eu lieu à Nantes, mais sur le brd périphérique ou sur la route de Vannes, tout en rassemblant plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Mais cette question est aussi, et avant tout, posée au gouvernement, qui est responsable de la sécurité et des libertés républicaines.
Derniers commentaires