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Le point sur l’avenir de la ZAD de NDDL
19 octobre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableCe 12 octobre avait lieu en préfecture une nouvelle réunion du "Comité de pilotage sur l’avenir des terres agricoles" de NDDL.
Au même moment, les associations pro-ZAD (mais aussi France Nature Environnement, Bretagne Vivante et la Ligue de Protection des Oiseaux) organisaient un rassemblement dès 12h devant la préfecture qui a regroupé 400 personnes et 50 tracteurs vigilants.
Ces organisations craignent une braderie des terres agricoles et des zones sensibles au profit de l’agriculture intensive. Autrement dit, que des anciens paysans (rassemblés dans l’association Amelaza) qui ont touchés des indemnités et des terres en compensation pour céder leurs terres à Vinci, ne reviennent pour les récupérer, alors que de nouveaux projets existent.
L’état des négociations :
Selon la préfecture, les terres occupées par les projets ayant une convention d’occupation provisoire représentent 138 hectares. Les surfaces réclamées par les exploitants historiques représentent 562 hect.. Mais des surfaces vont se trouver libres dans les prochains mois, du fait de départs en retraite, représentent 152hect. et seront réservées aux nouveaux projets. La Préfète laisse donc entendre que cela devrait permettre de résoudre les conflits d’usage (sur 90 hectares) qui subsistent entre agriculteurs "historiques" et projets portés par la ZAD .
L’installation définitive de ces nouveaux paysans devrait intervenir au cours du premier trimestre 2019, comme le Conseil départemental s’y est engagé.
Cependant, la Préfète indique qu’une tension existe autour de la ferme de la Grée, car les occupants ne veulent pas régulariser leur situation.Pour les soutiens aux Zadistes, au-delà des arguties techniques et d’attribution des surfaces, le débat porte aussi sur le type d’agriculture, entre l’agrandissement d’exploitations conventionnelles (traduire par "chimique et industrielle" note un naturaliste), et l’installation de nouveaux et nouvelles paysan·nes dans une démarche de respect de l’environnement et des sols.
"L’agrandissement, c’est très représentatif de l’agriculture intensive et de la croissance aveugle. La banque, le centre de gestion, la culture ambiante de la croissance comme seule condition de survie, tout pousse à avoir plus de surface pour une même ferme, plus de vaches, plus de tout", note Bernard Poilane, éleveur laitier au sud de la Loire. "Dans mon secteur dans le vignoble, il y a les mêmes forcenés de l’agrandissement, mais on manque parfois de projets d’installation, à mettre en face, alors que sur la Zad, on n’en manque pas..."
Les Zadistes réclament des baux durables pour se dégager de cette précarité Damoclès : Les porteurs de projet de création d’activité agricole ont besoin d’un bail de fermage au long cours pour présenter leur dossier. Aucune installation n’est administrativement envisageable avec une COP de quelques mois.
Mais pour Dominique Lebreton de la Confédération paysanne et du collectif Copain "On réclame une grande réserve foncière, qui serve de plateforme pour mutualiser les besoins et favoriser les installations face aux pressions de la Chambre d’agriculture et de l’Amelaza ; tant pour les installations d’aujourd’hui que de demain, plutôt que s’engager à faire des promesses de baux de fermage".
Deux autres questions restent en suspens :La gestion de la forêt de Rohanne, que la Préfecture veut confier à l’ONF ; alors qu’un des projets soutenus par les zadistes entend "gérer la forêt de l’arbre à la poutre, et même de la graine à la charpente, en filière courte et avec une vision à long terme", explique Mathilde, qui n’a aucune envie "de se transformer en entrepreneurs de travaux forestiers pour d’autres" dans le cadre d’un schéma établi par l’ONF.
Les « cabanes » (habitats à faible impact sur l’environnement) ne sont pas conformes au Plan local d’urbanisme.
Encore du pain sur la planche pour le prochain Comité de pilotage qui doit se tenir en février prochain !
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Vague verte des écologistes européens dimanche 14 octobre
(article de EELV Pays de la Loire)
18 octobre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableDimanche 14 octobre, des scores historiques pour les écologistes européens dans trois scrutins : avec 17,5 % des voix en Bavière, trois députés supplémentaires au Parlement luxembourgeois et près de 17 % des voix aux municipales à Bruxelles. Des résultats de bonne augure pour les élections européennes de mai 2019 !
Article de Reporterre : cliquer ici
Article du Monde : cliquer ici
Lire aussi l’édito politique de Thomas Legrand sur France Inter le 16 octobre :
"nationalisme versus écologiste, le clivage pertinent ?]"
"Et si les récents succès des écologistes en Bavière, au Luxembourg et en Belgique, étaient prémonitoires ? Le paysage politique se cherche de nouveaux clivages pertinents. (...)
(...) L’écologie apparaît de plus en plus, à cause des premiers effets tangibles du réchauffement, comme l’alternative au libéralisme. Dans les trois pays où elle vient de connaître de spectaculaires succès, elle séduit un électorat pour l’instant plutôt urbain, en quête de message fort pour contrer l’autre alternative au libéralisme : le nationalisme.
D’ailleurs en France tous les partis de gauche se disent maintenant écologistes…"
(...)
Pour lire l’édito de Thomas Legrand, cliquer ici -
Interrogation sur la partie lucéenne du PLUM
17 octobre 2018, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Développement Durable - #Nantes MétropoleCertains principes fondamentaux sous-tendent le PADD (Plan d’Aménagement et de Développement Durable) et doivent se retrouver à l’œuvre dans le PLUM (Plan Local d’Urbanisme Métropolitain) :
limiter l’étalement urbain en reconstruisant la ville sur elle-même, avec une densification raisonnable ;
préserver l’agriculture urbaine ;
développer la nature en ville : favoriser les corridors écologiques pour maintenir la biodiversité et pour abaisser la température des centres urbains.
Ces objectifs sont-ils bien à l’œuvre dans la partie lucéenne du PLUM, sachant que la majorité municipale a largement imposé ses vues à Nantes Métropole (comme indiqué lors du Conseil municipal de juin 2018) ?Le cœur de ville :
Depuis le début des années 2000 trois études urbaines sur le centre-ville ont été lancées :Etude de l’Atelier du lieu, en 2003 ;
Etude du cabinet SCE, en 2011 ;
Etude du cabinet Magnum, en 2017.
Les trois études convergent sur le principe de densification raisonnable de part et d’autre de la place du Gal de Gaule et du marché ; mais aussi de part et d’autre du mail de l’Europe (dans une ambiance ‘parc’, pour y faire une résidence seniors et des logements accessibles aux jeunes parents, …), en utilisant la propriété foncière de la commune pour rénover les locaux vieillissant des services publics, en les positionnant au ré de chaussée de petits collectifs. L’étude plus précise de SCE a été reprise par le cabinet Magnum en 2017, puis validée par le Conseil de développement lucéen dans ses propositions pour le PLUM
Qu’est devenue cette proposition dans le PLUM ?
A l’examen de l’OAP (Orientation d’Aménagement et de programmation) centre-ville, on constate, d’une part, la reprise des études pour la partie Nord, mais la disparition des propositions pour les terrains en propriété communale, de part et d’autre du mail de l‘Europe.
Suite à l’étude ‘Du Lieu’, la majorité de M. Brasselet n’avait rien diffusé aux habitants de Sainte-Luce.
Suite à l’étude SCE, la majorité de M. Aunette souhaitait organiser des ateliers citoyen sur le projet, mais a fait machine arrière, suite à la polémique sur le chronobus.
Après l’étude Magnum et les propositions du CDL, il est dommage que ce PLUM ne soit pas l’occasion d’une information et d’un débat avec la population sur le devenir du cœur de ville.
La route de Thouaré :
Avec le passage du chronobus C7, cet axe fait partie du maillage des axes structurants des transports en commun de l’agglomération. Ce doit donc être un lieu de constructions nouvelles sur une bande de quelques centaines de mètres.
Or, de façon inexplicable, le PLUM ne prévoit pas de nouvelles constructibilités sur le côté Nord de cet axe, malgré les propositions précises du CDL sur des formes de densification diversifiée.
La partie Sud de la rue Louis Gaudin :
Il est évident que ce secteur, qui prolonge le cœur de ville, est en train de se densifier, mais de façon un peu anarchique, avec des risques d’enchevêtrement de droits de passage entre maisons individuelles,… Il aurait été préférable d’abandonner le caractère pavillonnaire de ce secteur, et de l’encadrer pour assurer une transition avec le cœur de ville.
La ZAD de la Haie :
Alors que le projet de PLUM classait l’ensemble de cette zone en Ad (Agricole durable), la majeure partie de la ZAD se retrouve maintenant en Ao (zone agricole ordinaire). De plus, la majorité municipale demande qu’une partie de la zone Ao soit classée en 2AU (zone à urbaniser dans le cadre d’un projet d’ensemble), mais sans présentation d’un projet !
C’est en contradiction avec le PADD qui propose de préserver l’agriculture urbaine et d’éviter l’étalement urbain.Premières conclusions :
Alors que plusieurs zones permettraient une urbanisation raisonnable, conforme aux objectifs du PADD (Mail de l’Europe, Nord de la route de Thouaré, Cadoire), le PLUM n’évoque pas ces points, mais prévoit l’urbanisation d’une partie (actuellement agricole) de la ZAD de la Haie.
Que deviennent les objectifs de lutte contre l’étalement urbain et de protection de l’agriculture péri-urbaine ???Remarques complémentaires :
Quartier de la Cadoire :
Ce quartier a tous les attributs d’un centre urbain : écoles, collège, services, commerces, transports en commun (2 lignes de bus). Pourquoi le caractère de centralité de cette zone n’est-elle pas reconnue (simple classement en zone pavillonnaire), avec reconnaissance du rôle multiple du parking (que la mairie vient réduire en accordant un permis de construire) ?
De plus, Nantes Métropole a construit une piste cyclable à partir sur le côté Sud de la rue de la Cadoire, depuis la limite de Nantes jusqu’au foyer de l’Aubinière ; il ne reste qu’un tronçon à réaliser pour aller à l’intersection avec la rue Louis Gaudin, pour les enfants qui viennent de l’Est de la commune.
Or c’est précisément le permis de construire évoqué plus haut qui empêche de réaliser la jonction…Et la mairie demande à Nantes Métropole de reconstruire une piste cyclable du côté Nord !
Les bords de Loire :
La municipalité semble avoir un projet de "Parc Loire" qui est cité dans l’OAP Loire.
Un tel projet doit en, premier lieu, préserver la biodiversité de ce territoire, riche en zones humides et espèces remarquables. De ce point de vue, il semble que ce projet devrait être dénommé "Parc Naturel Loire".
C’est d’abord cette richesse naturelle qui doit être valorisée sur ce territoire ; mais aussi le patrimoine des villages de Bellevue et de la Bournière, et les manoirs (en premier lieu celui de Bellevue) ; mais aussi les activités agricoles, la pêche professionnelle,…
Un tourisme ‘nature’ peut s’appuyer sur le passage du parcours de "la Loire à vélo". Dans cette optique, il est logique de demander le classement de l’ensemble des parcelles du camping Belle Rivière en ‘Nl’ (naturelle à vocation de loisirs).
Par contre, je suis en complet désaccord avec la municipalité, qui demande de classer toutes les parcelles Ns (secteurs naturels remarquables) en Nl : c’est en contradiction avec le PADD et l’objectif d’aménagement N°11 de l’OAP Loire qui précise que la gestion de ce territoire doit avant tout "Protéger les réservoirs de biodiversité", les "continuités écologiques" (détaillées dans l’OAP Trames vertes et Bleues), la "gestion du cycle de l’eau", et "Maintenir les espaces de prairies". En particulier on peut craindre que le déclassement des parcelles communales (BE92, 133, 134, 157,158, 159, 160, 171 et 172), en bas de la route des Sables, permette d’implanter des équipements et services (parking ? attractions ? …) afin de "Capter les flux touristiques" (Conseil municipal du 26 juin 2018).
Enfin, dans ce périmètre compris entre la voie SNCF et la Loire, on constate un nombre important d’emplacements réservés par la mairie de Sainte-Luce pour des équipements, mais sans qu’aucun projet ne les accompagne.
Îlot Loire :
Cet îlot figure dans l’OAP centre-ville. Mais il faisait déjà l’objet d’une Orientation d’Aménagement adoptée en 2013 par une modification de l’ancien PLU. L’ancienne orientation prévoyait l’aménagement d’une traversée Est-Ouest, passant par le cœur d’ilot, et ouverte aux piétons et cyclistes. Cette « privatisation » complète de l’îlot n’est pas une bonne chose, car un cheminement doux public pour aller vers le cimetière serait utile pour l’ensemble de la population.
Liaison avec le futur quartier des Gohards (partie Nord) :
La partie Nord du futur quartier des Gohards (au Sud de la route de Sainte-Luce, entre le ruisseau de l’Aubinière et la rue de la Papotière) va se trouver en proximité immédiate du centre-ville de Sainte-Luce, avec ses commerces, ses services et son marché hebdomadaire. Il ne faudrait pas que cela se traduise par un accroissement de la circulation sur la rue du Président Coty qui est étroite et déjà pas mal encombrée. Il est donc indispensable d’ouvrir une voirie inter quartiers, dans le prolongement de la rue du Petit Chassay.
Dès le vote des crédits d’étude de cette ZAC par le Conseil de Nantes Métropole, j’ai exprimé cette demande en séance publique du Conseil. Cette demande a ensuite été renouvelée par les municipalités de Sainte-Luce et par le Conseil de Développement Lucéen.
Pour télécharger mes "observations sur la partie lucéenne du PLUM" adressées au Commissaire enquêteur sur le PLUM, cliquer ici.
Pour voir la nomenclature des zonages du PLUM, cliquer ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 228.6 ko)
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Réchauffement climatique :
L’alerte pressante du GIEC
9 octobre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableDernière nouvelle !
Demain, dans 70 villes de France, des marches pour le climat sont organisées. A Nantes, le rassemblement a lieu à 14h00 au miroir d’eau (face au château), à Angers à 15h place du ralliement, à La Roche/Yon à 14h place Napoléon.
Rejoignez-les !
Pour plus de précisions, cliquer ici.
« Un message important ressort tout particulièrement de ce rapport, à savoir que les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1 °C sont déjà bien réelles, comme l’attestent l’augmentation des extrêmes météorologiques, l’élévation du niveau de la mer et la diminution de la banquise arctique ».
« Toute augmentation supplémentaire de la température, aussi minime soit-elle, a son importance, d’autant plus qu’un réchauffement de 1,5 ºC ou plus augmentera le risque associé à des changements pérennes ou irréversibles, tels que la disparition de certains écosystèmes » (comme la disparition complète des récifs coraliens).
« En outre, le fait de limiter le réchauffement planétaire donnerait la possibilité aux populations et aux écosystèmes de s’adapter et de rester en-dessous des seuils de risque pertinents »
Le constat :
Les émissions mondiales nettes de dioxyde de carbone (CO2) d’origine anthropique devraient être réduites d’environ 45 % par rapport aux niveaux de 2010 d’ici à 2030, et il faudrait atteindre un "bilan nul" des émissions aux alentours de 2050, ce qui signifie que les émissions restantes devraient être compensées en éliminant du CO2 de l’atmosphère. » (par exemple en replantant des forêts)
De tels changements nécessitent des investissements annuels quatre à cinq fois plus élevés que ceux de 2015. Et il faut agir vite : « le dépassement ne pourra être évité que si les émissions de CO2 commencent à diminuer bien avant 2030 »
Les principaux points du rapport du Giec :
► Sur les énergies
Les experts du Giec sont sans appel : limiter le réchauffement à 1,5°C demande « des transitions rapides et globales ». Les émissions de gaz à effet de serre doivent être drastiquement réduites. Le charbon par exemple devrait représenter moins de 2 % de la production d’électricité en 2050, tandis que les énergies renouvelables devraient atteindre 70 % à 85 % de la production.
De tels changements nécessitent des investissements annuels quatre à cinq fois plus élevés que ceux de 2015. « Si des actions sont prises trop tardivement, les coûts augmenteront », mettent en garde les experts.
Attention, certaines stratégies peuvent avoir des effets négatifs sur d’autres secteurs. Affecter des cultures à la production de biocarburants, par exemple, peut entrer en compétition avec la production de nourriture pour l’alimentation. De la même façon, mettre un terme aux énergies fossiles peut entraîner chômage et pauvreté dans certaines régions, reconnaît le rapport, qui appelle à des politiques de redistribution et à une diversification économique.
► Sur le niveau de la mer
En limitant la hausse des températures à 1,5°C, le niveau des océans et des mers augmenterait tout de même jusqu’à 0,77 mètre d’ici 2100. Mais cette hausse serait moindre que si le réchauffement atteignait 2°C, où il faudrait alors plutôt envisager près d’un mètre en moyenne. Dans tous les cas, la hausse du niveau de la mer continuera après 2100, en raison de l’instabilité des glaces dans l’Antarctique et au Groenland.
► Sur la biodiversité
Le rapport a pris en compte 105 00 espèces. Avec un réchauffement limité à 1,5°C, 6 % des insectes, 8 % des plants et 4 % des vertébrés vont perdre la moitié de leur habitat. Des chiffres importants, mais bien loin de la perte de biodiversité si le réchauffement atteint 2°C. Le corail, par exemple, devrait décliner d’au moins 70 % avec une trajectoire à 1,5°C, mais il disparaîtrait complètement si le réchauffement augmente.
Dans le monde, 4 % des terres vont connaître une transformation de leur écosystème, contre 13 % si le réchauffement est de 2°C. « La toundra et les forêts boréales seront particulièrement touchées », précise le document.
► Sur les populations
Le rapport confirme que ce sont les populations les plus défavorisées qui seront les plus touchées par les changements climatiques, et notamment « les peuples indigènes et les petites communautés dépendant de l’agriculture et de la pêche ». Les maladies transmises par les moustiques, comme la malaria et la dengue, vont également se déplacer et affecter de nouvelles régions au fur et à mesure que le climat deviendra plus doux.
« La pauvreté et les inégalités vont augmenter en même temps que les températures, mettent en garde les experts. Mais limiter le réchauffement à 1,5°C au lieu de 2°C réduirait de plusieurs centaines de millions le nombre de personnes concernées par la pauvreté d’ici à 2050 ».
« Des gouvernances renforcées, la coopération internationale, l’innovation technologique, les transferts financiers et les changements d’attitudes et de mode de vie sont les conditions nécessaires pour réussir l’adaptation aux changements climatiques », conclut le rapport qui rappelle que « la mobilisation du grand public sera déterminante pour atteindre l’objectif ».Les engagements de chaque pays doivent être révisés lors de la prochaine conférence sur le climat qui se tiendra en Pologne en décembre. Car si chaque pays maintient sa copie, le réchauffement pourrait atteindre jusqu’à 3°C d’ici 2100.
(Article rédigé à l’aide de plusieurs articles, notamment celui publié par LaCroix du 8/10).
Pour lire le communiqué des élus écologistes et citoyens de Nantes Métropole, cliquer ici. -
Migrants :
Création de l’association nationale des villes et territoires accueillants
5 octobre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable - #Nantes MétropoleA l’initiative de Damien Carême (Maire de Grande-Synthe), l’Association nationale des villes et territoires accueillants vient de se créer : l’assemblée générale constitutive s’est tenue à Lyon le 26 septembre. Catherine Bassani, élue EELV à Nantes, y représentait sa ville. Cette association entend peser sur l’Etat et faire respecter le droit concernant l’accueil des migrants.
Quelque phrases du communiqué diffusé à l’issue de cette AG :
"Nous demandons ainsi que l’Etat assume ses missions et assure les moyens pour créer des solutions d’accueil, d’hébergement et d’accompagnement plus nombreuses et plus qualitatives que celles existantes aujourd’hui. Cela doit passer par la mise en place d’une stratégie nationale d’accueil afin de répartir et d’accompagner l’effort de solidarité."
"Néanmoins, dépositaires d’une tradition d’accueil et de valeurs humanistes, nous, élu.e.s locaux et territoriaux, mettons en oeuvre et expérimentons déjà sur nos territoires, au quotidien, des réponses aux impératifs de l’urgence humanitaire et d’inclusion de tout un chacun, même quand l’Etat est défaillant.
Surtout, nous agissons en responsabilité, conformément à nos obligations règlementaires et législatives."
Pour lire l’intégralité du communiqué, cliquer ici.Grande-Synthe, la ville où tout se joue
l’association AVEC Nantes : Association de Veille Écologiste et Citoyenne vous invite le 10 octobre à un ciné-débat en partenariat avec le cinéma Le Concorde :
En présence de Damien Carême, Maire de Grande-Synthe, et de la réalisatrice Béatrice Camurat Jaud
Un verre sera offert à l’issue de la projection pour prolonger le débat
Mercredi 10 octobre à 20h30, Cinema Le Concorde, 79, Bd de l’Egalité, 44100 Nantes.
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