Articles les plus récents
page précédente | 1 | ... | 99 | 100 | 101 | 102 | 103 | 104 | 105 | 106 | 107 | ... | 335 | page suivante
-
La crise écologique mondiale
25 novembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableAprès le rapport alarmiste du GIEC en avril dernier, les aertes se renforcent et se précisent avec la publication de nouvelles données.
Ainsi, Hans-Otto Pörtner, coprésident de cette session du Giec qui a réuni chercheurs et représentants des États toute récemment en Corée du Sud explique : "Chaque petit accès de réchauffement supplémentaire compte, d’autant que passer 1,5 °C accroît le risque de changements profonds, voire irréversibles, comme la perte de certains écosystèmes". Ainsi, Si le mercure continue de grimper au rythme actuel, sous l’effet des émissions de gaz à effet de serre, il devrait atteindre + 1,5 °C entre 2030 et 2052, note le rapport, basé sur plus de 6 000 études. Et si les États s’en tiennent à leurs engagements de réduction d’émissions pris dans le cadre de l’accord de Paris en 2015, ce sera + 3 °C à la fin du siècle.
De son côté, Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, déclare : "Si nous ne changeons pas d’orientation d’ici 2020, nous risquons (...) des conséquences désastreuses pour les humains et les systèmes naturels qui nous soutiennent". Et il a aussi appelé la société civile à réclamer "des comptes" aux dirigeants de la planète.
"Nous avons les outils pour rendre nos actions efficaces mais nous manquons, même après l’accord de Paris, de leadership et d’ambition pour faire ce que nous devons faire", a-t-il déploré. Ainsi, "nous devons arrêter la déforestation, restaurer les forêts détériorées et changer notre manière de cultiver". Il faut aussi revoir "la manière de chauffer, de refroidir et d’éclairer nos bâtiments pour gaspiller moins d’énergie".Confirmation récente : la concentration de CO2 bat des records
Les gaz à effet de serre, à l’origine du réchauffement climatique, ont franchi de nouveaux pics de concentration dans l’atmosphère en 2017, s’est inquiété jeudi 22 novembre l’Organisation météorologique mondiale (OMM), qui appelle à agir d’urgence pour inverser la tendance. Et 2018 risques d’accentuer encore cette réalité : "Les données scientifiques sont sans équivoque. Si l’on ne réduit pas rapidementles émissions de gaz à effet de serre, et notamment de CO2, les changements climatiques auront des conséquences irréversibles et toujours plus destructrices pour la vie sur Terre", a déclaré Petteri Taalas, secrétaire général de l’agence onusienne OMM.
Le secrétaire général de l’ONU insiste : "Nous connaissons des températures record dans le monde entier", dit-il. "Selon l’Organisation météorologique mondiale, au cours des deux dernières décennies, 18 des années les plus chaudes depuis 1850 ont été enregistrées et cette année s’annonce comme la quatrième plus chaude. Les vagues de chaleur extrêmes, les incendies, les tempêtes et les inondations laissent une trace de mort et de dévastation."
"La période propice à l’action [estimée à 2 ans] est sur le point de s’achever"Pour lire l’article du Monde sur cette question, cliquer ici
Il y a 0 message(s) de forum -
Sainte-Luce : les réponses du Maire
21 novembre 2018, par Patrick Cotrel - #Sainte-LuceA plusieurs reprises, récemment, le Maire a été interpellé sur des questions très concrètes de la vie lucéenne : sur la nécessité de commerces de proximité au nouveau quartier de la Minais (voir l’article sur ce sujet en cliquant ici), et sur la mauvaise gestion du marché hebdomadaire, pourtant réputé dans l’Est de l’agglomération (voir l’article sur ce sujet en cliquant ici).
Par courrier et par la presse, il a donné ses réponses.Des commerces à l’Est de Sainte-Luce :
Dans une interview donnée à Ouest-France (pour télécharger l’article, cliquer ici), il reproche à l’opposition actuelle de n’avoir pas posé cette question lorsqu’elle était "aux commandes".
Mais nous avons posé cette question, et nous avions trouvé un commerçant prêt à ouvrir une supérette sur le terrain près de la gendarmerie. Bernard Aunette a même fait un courrier de soutien à ce projet. Mais ce terrain, initialement prévu pour des commerces au sein de la ZAC, a été déclassé dès l’époque de M. Brasselet. Il fallait donc renégocier avec le gestionnaire de la ZAC (la SELA), qui voulait imposer, à la même époque, une accélération des constructions de logements (non sociaux, car plus rentables) afin de combler le déficit de la ZAC. Finalement Nantes Métropole a refusé ce projet pour protéger le commerce du centre-ville.
Autres remarques : Le Maire se flatte d’avoir construit le groupe scolaire de la Minais dont nous avons élaboré le projet et programmé le financement, mais qu’il a critiqué très fortement au début de son mandat. Certains membres de sa majorité ont même regretté cette construction à la Minais plutôt qu’en centre-ville, afin d’attirer les parents vers leurs commerces (bonjour la circulation automobile !). Sur ce point, les faits ont tranché : ce groupe scolaire est plein, et il a même fallu ré-ouvrir une ancienne école du centre.
Enfin, le Maire met en avant la création du Conseil de développement lucéen … en oubliant que ce Conseil s’est prononcé POUR la création de commerces à la Minais !Un marché hebdomadaire en danger ?
Pour consulter la réponse que le Maire a adressé à notre courrier, cliquer ici.
Ce samedi 17 novembre, plusieurs allées étaient très dégarnies, en particulier celle qui se trouve en plein milieu du marché (voir photo). Pourquoi ?
Parce que la plupart de ces emplacements situés en plein cœur du marché sont réservés aux commerçants passagers … qui ont renoncé à s’installer en raison de la pluie violente du matin ; contrairement aux abonnés qui sont restés par fidélité à leur clientèle.
C’est le résultat du choix de la majorité municipale de disséminer les emplacements pour les passagers. C’est ce que le Maire désigne sans doute par "proposer une offre équilibrée et complémentaire par allée", mais qui est contraire à la pratique des marchés importants : il faut constituer un cœur de marché stable avec les commerces alimentaires abonnés pour fidéliser la clientèle. Les autres commerces non abonnés (souvent non alimentaires) viennent se greffer autour de ce cœur de marché et éventuellement remplacer les absents. Nous pensons toujours que le choix actuel est préjudiciable à ce marché, pourtant apprécié jusqu’à présent, bien au-delà de Sainte-Luce.
Autre remarque : à propos de la concertation avec les commerçants.
Des élections pour désigner les commerçants représentants l’ensemble des abonnés ont eu lieu en 2015. Le Président et le vice-Président ont obtenu 28 et 27 voix et sont assistés par deux autres commerçants élus. Les deux premiers ont démissionné en 2017, parce que le Maire ne respecte pas, selon eux, le règlement du marché qui précise aux articles 4, 9 et 11 qu’ils doivent être consultés par le Maire pour l’attribution des emplacements réservés.
Le Maire a décidé de nommer les suivants. Mais les deux derniers n’ont obtenu que peu de voix à l’élection. Une élection, au moins partielle, aurait dû conforter la représentativité du groupe d’élus.
De plus, il semble que la municipalité refuse la présence d’autres commerçants, comme observateurs, aux réunions entre commerçants et municipalité ; alors que cela était autorisé aussi bien par M. Brasselet que par M. Aunette.Non, ces réponses du Maire ne sont pas convaincantes !
titre documents joints :- info document (PDF - 321.8 ko)
-
A propos du mouvement des gilets jaunes
19 novembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableTout le monde le dit, ce mouvement comprend des gens ayant des motivations très diverses : prix des carburants, multiplication des impôts, baisse du pouvoir d’achat, croissance des inégalités, double discours du gouvernement et du président Macron, …
Cela en fait un mouvement assez disparate pour être aussi bien soutenu par l’extrême droite et Les républicains que par le PS et la France Insoumise.
Cela fait aussi que les modes d’actions oscillent entre des barrages filtrants, pour expliquer les revendications du mouvement à la population, et des blocages plus durs pouvant donner lieu à des violences.
L’appel de Laurent Berger (CFDT) :
Samedi, il a appelé Emmanuel Macron à "réunir très rapidement" syndicats, patronat et associations "pour construire un pacte social de la conversion écologique". "Il faut garder le cap sur la conversion écologique (...) mais celle-ci doit s’accompagner de mesures sociales (...) notamment pour les ménages les plus modestes". Sinon, "le mécontentement va subsister", d’où la nécessité de passer par "les corps intermédiaires" même si ce n’est pas "forcément" ce que réclament les gilets jaunes, a insisté Laurent Berger, qui ne veut pas que "notre pays sombre dans une forme de climat néfaste". Il y a "deux problèmes dans ce gouvernement", "la verticalité du pouvoir" et l’absence "de politique sociale suffisamment appuyée dans notre pays.’’
La réponse du pouvoir :
C’est une fin de non-recevoir que le premier ministre a opposé à cette proposition, relayée par les différents porte-parole du gouvernement, qui ont une forte tendance à nous réciter leur Plan Com’ sur la lutte pour le climat et la forte augmentation du pouvoir d’achat "des français".
Le problème, c’est que la grande majorité des français sait bien que ce discours n’est pas sincère :La fiscalité environnementale en France représente plus de 51 Milliards€ en 2018 ‘TICPE sur les carburants, mais aussi taxes dur l’électricité, le gaz, l’eau, …), et non pas 34 milliards€, comme le répète le gouvernement (source Le Monde : cliquer ici). Le reste va renflouer le budget général, car la transition écologique et énergétique n’est pas la priorité réelle du gouvernement.
Les quelques mesures sociales contenues dans le Budget 2019 ne compensent pas les ponctions effectuées dans les budgets 2018 et 2019 et sont sans aucune mesure avec les avantages accordés sans contreparties aux entreprises et aux plus riches. La priorité réelle de ce gouvernement n’est pas la justice sociale et la diminution des inégalités.
C’est d’ailleurs peut-être un des motifs de refus de toute négociation ou même discussion sérieuse, comme l’a proposé Laurent Berger. Car autour d’une table, face à des interlocuteurs avertis et rompus aux négociations, le gouvernement ne pourrait pas se con tenter de répéter les phrases de son Plan Com’.
Ce n’est certainement pas ainsi que ce gouvernement et son président impérial vont faire cesser le mécontentement grandissant dans le pays…Voir également le communiqué de EELV Mayenne, en cliquant ici.
-
Manifestation de soutien aux Zadistes-paysans
16 novembre 2018, par Patrick Cotrel - #Déplacements - #Développement DurableCe jeudi 15 novembre, le Zadistes ayant des Conventions d’occupation précaires (COP), les paysans de COPAIN 44, les naturalistes en luttes et les membres de "poursuivre ensemble" ont occupé le hall de la Direction départementale des territoires et de la mer.
Leur message ?
Accélérer le processus permettant de passer des COP à la signature de baux agricole officiels et aboutir à une répartition équitable des terres.
Halte à la précarité :
"Selon la préfecture, des baux ne pourront être signés que lorsque les projets seront en mesure de s’installer officiellement... Or cette condition est d’ores et déjà remplie. En effet, tous les projets sont inscrits au Centre de formalité des entreprises ainsi qu’à la MSA (les premières cotisations sociales seront payées courant 2019). Plusieurs porteurs de projets ont déjà les diplômes agricoles nécessaires, d’autres sont en cours de formation pour les obtenir. Tous développent leurs activités en engageant des investissements. Mais toujours aucune garantie : le changement de propriétaire mettant fin automatiquement aux conventions d’occupation précaire, on peut mesurer le degré d’incertitude dans lequel sont les projets. Quelle drôle de vision du retour à l’État de droit, que d’infliger à certains les devoirs des agriculteurs sans leur en accorder les droits !"
Pour une répartition équitable des terres :
"…nous ne comprenons pas pourquoi la préfecture garde secret le diagnostic foncier qu’elle a réalisé... sauf à penser que les appétits fonciers de certains agriculteurs au cours de ces dernières années ne soient que trop explicites dans ce document."
"...que des exploitants ne s’étant pas impliqués dans la défense de ces terres, ayant touché des primes d’évictions, ayant pu s’agrandir dans et hors la zad, portant ainsi la taille de leur ferme au-delà du raisonnable, puissent se prétendre plus légitimes que d’autres à cultiver ces terres, nous semble inadmissible ; d’autant plus que les pratiques anti écologiques de certains nous font craindre pour l’intégrité du bocage que nous avons défendu et dont nous souhaitons prendre soin.
Nous aspirons à une répartition réellement équitable du foncier, favorisant les installations ainsi que les pratiques respectueuses de l’environnement, sans toutefois fragiliser les exploitations en difficulté. La mise en place d’une plateforme de répartition, ouverte, transparente est indispensable. Elle aurait comme mission de remettre à plat le foncier de la zad en étudiant chaque situation à partir des éléments du diagnostic foncier."
Réponses de la préfecture et du Département :
Selon Ouest-France, la préfecture se veut rassurante : "le Département aura vocation à signer des baux, au bout du processus de rétrocession du foncier.", "Le Département est d’accord pour s’inscrire dans la continuité du travail de l’Etat", "les COP seront prolongées pour faire la jonction avec les baux."
Quant au Département, il confirme verbalement son intention de respecter la démarche de régularisation engagée entre l’Etat et les Zadistes-paysans, sans remise en question des baux.
A suivre… -
11 novembre 2018 : une cérémonie remarquable à Sainte-Luce
12 novembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Sainte-LucePour cette occasion, la municipalité avait invité le Maire de Herzogenaurach et une délégation de cette ville de Bavière jumelée avec Saint-Luce depuis 30 ans, ainsi que la députée de la circonscription.
Les citoyen-nes de Sainte-Luce sont venus en nombre participer à cette cérémonie placée sous le signe de l’Europe et de la paix.
Le discours du Maire de Sainte-Luce a été à la hauteur de l’évènement :
Evoquant la période de l’entre-deux guerres, il dit : "Cette période entre en résonance avec notre actualité de façon troublante, alors que les leaders populistes et extrémistes émergent aux quatre coins du monde.
Ils prospèrent sur l’absence de réponses aux problèmes réels des classes moyennes et populaires à qui l’on fait croire qu’elles iront mieux en stigmatisant ou en chassant plus malheureux qu’elles."
"Mais le rempart principal à la guerre est la coopération des nations, en particulier en Europe. La guerre 14/18 a donné naissance à la Société des Nations, puis, après la seconde guerre mondiale, à l’Organisation des Nations Unies et à l’Union Européenne.
Ces institutions, en particulier l’Europe, sont souvent décriées.
Parfois pour de bonnes raisons, car elles ne répondent pas pleinement à nos attentes et nous avons raison d’être exigeants.
Mais souvent pour de mauvaises raisons, inavouées : la tentation du repli sur soi, le rejet de l’autre, la croyance erronée que nous nous porterons mieux en fermant nos frontières, comme si nous pouvions rejeter les problèmes du monde par un coup de baguette magique."
En 1914, Sainte-Luce "était un petit bourg, avec 1112 habitants en 1914, 10 fois moins qu’aujourd’hui. 268 hommes sont alors partis à la guerre et 60 y ont perdu la vie.
À l’échelle de la commune d’aujourd’hui, c’est comme si 4000 hommes partaient au front et 750 y disparaissaient !"
"Le meilleur hommage que nous pouvons rendre [aux morts de cette guerre] est de nous tenir ensemble aujourd’hui, ennemis d’hier, amis d’aujourd’hui et de demain, acteurs d’une Europe de paix qui n’oublie pas."
Pour télécharger le discours du Maire, cliquer ici.
Dans sa réponse le Maire de Herzo., German Hecker a appelé les nouvelles générations à préparer l’avenir de l’Europe. C’est pourquoi la délégation allemande comprend 6 collégien-nes de Herzo.
Enfin, la Députée Sarah El Hairy, a lu une déclaration du Président de la République.
La chorale des Rouge-Gorges a complété les discours par plusieurs chants, en particulier les hymnes français, allemand et européen.
Devant le monument aux morts, des jeunes de Sainte-Luce et 6 jeunes collégiens de Herzogenaurach ont déposé des fleurs devant le monument aux morts.
Puis ils ont procédé à un lâché de colombes, soulignant ainsi que cette cérémonie du souvenir voulait avant tout célébrer l’espoir de paix en Europe et dans le monde.
Une cérémonie qui marquera les mémoires…
page précédente | 1 | ... | 99 | 100 | 101 | 102 | 103 | 104 | 105 | 106 | 107 | ... | 335 | page suivante