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Masques solidaires à Sainte-Luce
11 mai 2020, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Développement DurableDans un article publié aujourd’hui sur le site de la mairie, la municipalité fait état de la mobilisation d’un réseau de couturières bénévoles qui ont produit plus de 430 masques.
De notre côté, le réseau de bénévoles que nous avons agrégés avec un appui d’associations (habitants de Bellevue, ALCL, ...) a produit plus de 350 masques, en suivant au plus près les normes de l’AFNOR. (voir article publié sur ce blog le 9 mai).
Au total, ce sont donc 800 masques qui ont pu être produits en urgence pour faire face à la pénurie générale, sans compter les nombreuses productions individuelles pour la famille, les amis, …
Pour notre part, nous avons diffusé ces masques aux Assistantes Maternelles, aux réseaux autour des associations EntrAide lucéenne, les petits frères des Pauvres, l’épicerie sociale, association d’anciens combattants, Asso. Lucéenne amitié et loisirs, des usagers du C7 (où la port du masque est aujourd’hui obligatoire), aux familles Roms de la Haute Madeleine, et à de nombreux personnes isolées, …
Constatant que des masques allaient maintenant être distribués par la mairie à partir de mercredi 13 mai, nous sommes allés déposer aujourd’hui à la mairie les 30 masques qui nous restaient, comme nous en étions convenus samedi dernier avec Madame la Première Adjointe.
Bravo à toutes et tous les bénévoles !Ci-dessous les articles de presse.
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Par contre, j’ai posté le message ci dessus en réponse (ou même complément) à l’article de la mairie sur Facebook. Mais, ôh surprise, cette réponse a été masquée. Cela signifie que moi ou un de mes ami.e.s facebook pourra la retrouver, mais pas les autres internautes. Cette réponse est-elle si gênante ???
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Initiative citoyenne à Sainte-Luce :
Mobilisation pour des masques lavables
9 mai 2020, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Déplacements - #Développement DurableCe sont près de 350 maques lavables qui ont été fabriqués à Sainte-Luce par des bénévoles, avec une coordination associative de Jean-Michel Guihéneuf (Bellevue), Michel Le Clanche (Président de l’Association Lucéenne de Culture et Loisirs).
Ces masques ont été distribués gratuitement à des personnes à qui ils font particulièrement défaut, pour des raisons professionnelles, de vulnérabilité ou financières :
une vingtaines d’Assistantes Maternelles,
des usagers de la ligne C7 du chronobus, qui devront obligatoirement porter un masque la semaine prochaine,
des personnes en lien avec l’association Sainte-Luce Solidaire,
des personnes qui fréquentent l’épicerie sociale,
des membres d’autres association regroupant des anciens,
des réfugiés, en relation avec le GREF Sainte-Luce (alphabétisation),
et de nombreuses autres personnes âgées, malades ou ayant des problèmes de revenu, …
De nombreux témoignages de remerciement ont été recueillis.
Bravo à ces couturières et couturiers bénévoles ! -
Mieux comprendre ce qu’est le coronavirus
6 mai 2020, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableVoici un excellent résumé sur le Coronavirus "Covid-19’’ d’un assistant-professeur en maladies infectieuses à l’Université John Hopkins, Baltimore-Maryland, USA
C’est un excellent condensé sur la manière d’éviter la contagion, très instructif tout en étant clair et facile à suivre.Le virus n’est pas un organisme vivant, mais une molécule de protéine (ADN) recouverte d’une couche protectrice constituée de lipide (matière grasse) qui absorbée par les cellules oculaires, nasales ou buccales, change son code génétique (mutation) et se transforme en agresseur et en cellules multiplicatrices.
Dès lors que le virus n’est pas un organisme vivant mais une molécule de protéine, on ne peut pas le ’’tuer’’ à proprement parler ; il se décompose de lui-même. La durée de cette désintégration dépend de la température, du niveau d’humidité et du type de matière sur laquelle il repose.
Le virus est très fragile ; la seule chose qui le protège est une fine couche extérieure de graisse. C’est pourquoi tout savon ou détergent est le meilleur remède, car la mousse attaque la graisse (raison pour laquelle on doit autant se frotter les mains, 20 secondes ou plus, afin de faire beaucoup de mousse). En dissolvant la couche grasse, on obtient que la molécule de protéine se disperse et se décompose d’elle-même.
La chaleur fait fondre la graisse, voilà pourquoi il est bon d’utiliser de l’eau au-dessus de 25°C pour laver ses mains, les vêtements ou toute autre chose. De plus, l’eau chaude produit plus de mousse et la rend ainsi plus efficace.
L’alcool ou tout autre mélange contenant plus de 65% d’alcool dissout toute graisse, et particulièrement la couche extérieure de lipide du virus.
Tout mélange d’une dose d’eau de Javel pour cinq dose d’eau dissout directement la protéine et la détruit de l’intérieur.
En l’absence de savon, d’alcool, ou de chlore, on peut recourir à l’eau oxygénée, car le peroxyde dissout la protéine du virus, mais il faut l’utiliser pure, ce qui est nocif pour la peau.
Aucun bactéricide n’est utile. Le virus n’est pas un organisme vivant comme la bactérie. On ne peut pas tuer ce qui n’est pas vivant avec des antibiotiques.
Ne jamais secouer vêtements (sur soi, ou qu’on a portés), draps ou chiffons. Si on secoue un linge ou qu’on utilise un plumeau, les molécules du virus peuvent alors flotter dans l’air pendant 3 h et aller ainsi se loger dans le nez.
Lorsque le virus est collé à une surface poreuse, il est très inerte et se décompose en seulement :
- 3 h sur un tissu par exemple ou toute autre surface poreuse.
- 4 h sur le cuivre (naturellement antiseptique) et le bois (qui l’assèche et l’empêche de se décoller pour se diffuser dans l’atmosphère). mais il peut subsister jusqu’à :
- 24 h sur le carton.
- 42 h sur un métal.
- 72 h sur le plastique.
Les molécules du virus restent très stables dans le froid extérieur, ou dans le froid artificiel (climatisation des bâtiments ou des véhicules, par exemple...). Pour rester stables, ces molécules ont aussi besoin d’humidité et de pénombre. Ainsi, le virus se dégradera plus facilement et rapidement dans un environnement déshumidifié, sec, chaud et lumineux.
Les rayons ultraviolets décomposent la protéine du virus, quelque soit la surface où il se trouve. La lampe à ultraviolets, par exemple, est parfaite pour désinfecter et réutiliser un masque. Prudence néanmoins car elle décompose aussi le collagène (une autre protéine) de la peau et peut être la cause de rides et cancer de la peau.
Le virus ne peut pas passer à travers une peau saine.
Le vinaigre ne sert à rien car il ne dissout pas la couche protectrice grasse du virus.
Les boissons alcoolisées, comme la vodka, n’ont aucun effet (les plus fortes comportent autour de 40% ou 50% d’alcool, or la teneur minimale requise est de 65% d’alcool).
La listerine peut être utile, sa teneur en alcool étant de 65%.
Plus l’espace est confiné, plus la concentration du virus sera grande. Plus l’espace est ouvert et aéré, plus la concentration du virus sera réduite.
N.B. : Outre les indications ci-dessus, vous devez vous laver les mains avant et après avoir touché : muqueuses, nourriture, serrures, poignées de portes, boutons et interrupteurs (lumière, ascenseurs...), téléphones, télécommandes, montres, ordinateurs, bureaux, télévisions, etc...
Lorsque vous allez aux toilettes et/ou dans la salle de bain, il est important de s’hydrater les mains car elles ont tendance à se dessécher à force de lavages répétés. Les molécules du virus peuvent alors pénétrer dans les micros-lésions de la peau. Plus l’hydratant est épais, mieux c’est. Veillez aussi à garder vos ongles courts, pour éviter que le virus n’aille se cacher dessous. -
Crise sanitaire et chômage
30 avril 2020, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable - #EmploiLes chiffres du chômage de fin mars de Pôle Emploi viennent d’être publiés.
Et aussitôt, les milieux patronaux et les tenants du libéralisme reprennent en coeur le chiffre massue : fin mars (après 2 semaines de confinement), le chômage a augmenté de 256 000 personnes !
Lorsque l’activité économique s’arrête en partie, il y a une poussée du chômage, ce n’est pas une surprise. Mais le plus grave n’est peut-être pas où on croit.
Regardons les chiffres de plus près.Les chiffres dans les différentes catégories :
La catégorie A correspond à ceux qui sont à la recherche d’emploi et qui n’ont effectué aucun travail au cours du mois. Leur nombre fin mars est de 3,489 millions, soit une augmentation de 254 800 par rapport à fin février (et de 106 000 par rapport à mars 2019).
Les catégories B et C correspondent à ceux qui sont à la recherche d’emploi et qui ont effectué quelques heures ou quelques jours de travail au cour du mois (un ‘petit boulot’). Leur nombre fin mars est de 2,073 millions, soit une diminution de 76 000 par rapport à fin février (et de 155 000 par rapport à fin mars 2019).
Cela se comprend : ceux qui auraient pu avoir un petit boulot exceptionnel (CDD court ou intérim) ne l’ont pas eu et se sont retrouvés automatiquement basculés en catégorie A.
En réalité, selon la conjoncture, il y a de constants mouvements de passage de A vers B-C et inversement. C’est la raison pour laquelle un indicateur pertinent du chômage est certainement plus le niveau de chômeurs A, B et C, que la seule catégorie A.
Et, de fait, le nombre de chômeurs de cat. A, B et C est de 5,561millions fin mars, soit une augmentation de 179 000 par rapport à février : 255 000 – 76 000 = 179 000. CQFD. (Et une baisse de 49 000 par rapport à mars 2019).
Regardons maintenant à quoi correspond ce chiffre de 179 000.Les entrées et sorties du chômage :
Il faut comprendre que ces mouvements d’entrées et sorties du chômage sont bien plus important qu’on ne se l’imagine, avec une vision statique du phénomène du chômage . Ainsi, par exemple, au mois de février 2020, il y a eu 557 000 entrées et 571 000 sorties, avec une variation finale de 16 000 chômeurs en moins.
Or, dans le mois de mars, il y a eu 35 100 inscriptions de plus qu’en février et 160 700 sorties de plus qu’en février. Autrement dit, si le nombre de chômeurs (A, B et C) a augmenté en mars, c’est parce qu’il y a eu un peu plus d’inscriptions qu’en février, mais surtout beaucoup moins de sorties du chômage qu’en février.
Examinons donc les motifs d’entrées et de sorties au cours de mars 2020.
Pour les entrées au chômage : les variations les plus importantes en mars par rapport à février concernent les fins de CDD (+26 000) et les fins de missions d’intérim (+45 000), mais très peu pour cause de démissions, ruptures conventionnelles, et licenciements (+4 000). Pas de surprise.
Pour les sorties du chômage : les variations les plus importantes en mars par rapport à février concernent les reprises d’emploi (-40 200), les entrées en stage (-25 600), mais surtout les défauts d’actualisation (-67 200) et les radiations (-22 000).Récapitulatif : le supplément d’entrées au chômage est directement imputable à la situation économique, de même que les défaut de sorties pour reprise d’emploi (total +/-150 000 mouvements). Mais les questions relatives à la gestion administrative (actualisation, radiations) et au confinement (formation) n’y sont pas liées (total +/-115 000 mouvements). Autrement dit, sur les 179 000 chômeurs comptabilisés en plus en catégories A, B et C, seulement une grosse moitié est imputable à la crise économique induite par la crise sanitaire. C’est déjà énorme, mais très éloigné des cris d’alarme du MEDEF, qui réclame implicitement une reprise rapide du travail (et donc de l’école) et explicitement la fin des contraintes environnementales…
Du côté des offres d’emploi recueillies par Pôle Emploi, on observe une diminution de 119 000 offres.
Qui sont les plus menacés par la crise économique induite ?
C’est grâce à la décision gouvernementale de déclencher le système du chômage partiel indemnisé par l’État, qui maintient les contrats de travail et la rémunération des salariés, que les suppressions d’emplois ont été sans commune mesure par rapport à ce qui est constaté aux USA, par exemple.
Mais en même temps, les statistiques des catégories B et C, ainsi que la part des fins de CDD et d’intérim dans les entrées au chômage, montrent que ce sont ceux qui ont des contrats précaires qui sont touchés en premier.
Et il est fort probable que les non-salariés précaires (travailleurs ‘ubérisés’, intermittents du spectacle, autoentrepreneurs, indépendants, …) soient déjà dans une situation très alarmante. Et le risque est très fort que la crise économique (induite) accroisse encore plus les inégalités de statu et de revenus dans notre pays. -
L’application ‘StopCovid’ en question
28 avril 2020, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement DurableLe gouvernement tente de faire passer « à la hussarde » l’autorisation de développer une application pour téléphone portable (smartphone) permettant d’indiquer au propriétaire de ce téléphone s’il a côtoyé une personne porteuse du coronavirus.
Certains réagissent vivement au nom des libertés individuelles et lancent même des pétitions (que je n’ai pas relayées pour le moment) pour s’opposer à ce projet. D’autres prétendent que cette application ne menace pas plus les libertés individuelles que ce qui existe aujourd’hui, mais qu’elle pourrait être efficace contre le coronavirus…
Faisons le point.
Quelle est cette application StopCovid ?
Il s’agit d’une application qui peut être installée sur le smartphone des personnes qui le souhaitent qui stockera le repère des tous les autres smartphones croisés de près. Si le propriétaire d’un smartphone est repéré comme porteur du virus, sa chaîne des contacts sera envoyé à un site central qui lancera une alerte vers tous les smartphones de la chaîne. Il sera ainsi conseillé à chaque personne contactée (et possiblement infestée) de voir d’urgence son médecin pour être testé. Ce qui suppose que les tests soient largement diffusés, ce qui n’est pas encore le cas aujourd’hui. Les chaînes sont détruites au bout de 14 jours (temps d’incubation).
Les garanties pour les utilisateurs résident dans le fait que le fichier central ne comporte pas les noms et coordonnées des personnes. Mais on peut craindre que des individus malveillants récupèrent ce fichier central et fassent des rapprochements. Les GAFA utilisent bien les cookies pour cibler les publicités !
Certains diront que les applications actuelles permettent (bien plus grave !) la localisation géographique des personnes.
La différence, c’est que la sécurité de ces données est strictement encadrée la la loi : seul un juge peut autoriser (avec des raisons précises) leurs exploitation. Et c’est parfois précieux pour des affaires criminelles.
Or ici, il est proposé une application permettant de tracer quels sont les citoyens qui ont côtoyé tel ou tel autre personne ou groupe de personnes. On imagine bien quelle menace de ‘flicage’ systématique cela comporte. Pas dans les intentions, mais dans les faits.
C’est la raison pour laquelle il faut une loi pour modifier les règles actuelles.
L’Europe divisée :
Au point de départ, les études sur cette application étaient communes à plusieurs pays européens. Mais depuis la mi avril, des divergences de conception sont apparues, avec la Suisse en particulier. La divergence principale porte sur l’utilisation d’une plate-forme centrale : pour les Suisses, cette plateforme n’est pas utile ; c’est le smartphone du ‘malade’ qui alerte directement tous les smartphones de la chaîne des contacts.
Finalement plusieurs pays se sont ralliés à solution suisse (dite DP-3T) considérée comme moins intrusive : Autriche, Estonie et l’Allemagne maintenant.
Encore une occasion manquée pour la construction européenne ...On voit donc bien qu’un débat, avec tous les éléments techniques et philosophiques nécessaires, est indispensable : il faut que le débat parlementaire ait lieu, comme le réclament de nombreux parlementaires (y compris de la majorité), même s’il faut prendre un ou deux jours de plus pour cela.
A propos de l’efficacité de l’application :
Le premier défi est technologique : comment utiliser les liaisons Bluetooth pour vérifier la proximité sur un certain temps, alors qu’elles ne sont pas faites pour cela : "Une application qui détecterait tout téléphone à une quinzaine de mètres pourrait entraîner de nombreuses alertes non-fondées, par exemple pour ceux qui prennent les transports en commun, ou qui travaillent dans des zones denses."(BFM)
Le second défi réside dans le nombre de personnes qui installeront l’application : "Nous estimons que près de 60% de la population aurait besoin d’utiliser l’application pour qu’elle ait un impact significatif", détaille à franceinfo Christophe Fraser, co-auteur d’une étude publiée par Science. Or, plus de 20 % des français n’ont pas de smartphones ; et c’est particulièrement le cas de beaucoup de personnes âgées, qui sont pourtant les personnes particulièrement menacées par le virus.Au total :
Non seulement le gouvernement, mais aussi le parlement, devra effectuer un premier arbitrage qui prenne en compte les chances que l’application StopCovid soit chargée par une grande majorité de citoyens et ait un réel impact, en regard des risques qu’elle représente pour les libertés publiques.
Ce sera ensuite à chaque citoyen de faire son propre arbitrage personnel pour déterminer s’il charge ou non cette application…Nous vivons une époque de grands chamboulements, et cette crise sanitaire va nous obliger, collectivement, à effectuer plusieurs autres arbitrages très importants :
priorité à la reprise rapide de l’activité économique, ou bien à la sécurité sanitaire ?
priorité à la reprise rapide de l’activité économique, ou bien à la prise en compte différencié de l’impact des différents domaines économiques sur le climat et la biodiversité, pour éloigner le spectre d’une crise encore bien plus redoutable dans la décennie à venir ?
Autant de choix que nous ne pourrons pas éluder plus longtemps...
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