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Rue du Mottay : curieuses décorations de Noël !
8 décembre 2011, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Sainte-LuceLorsqu’on circule rue du Mottay à Sainte-Luce, on est surpris de voir des pancartes « Non aux immeubles »
sur beaucoup de maisons. Quel est le problème ?
La plus grande parcelle en haut de la rue du Mottay (plus de 2000 m2) a été achetée par un promoteur pour construire un petit collectif et 5 maisons individuelles.D’après le Plan Local d’Urbanisme actuel (élaboré par l’ancienne majorité), sur la plus grande partie du territoire communal, il est autorisé de faire des constructions de 3 étages (Rez de chaussée + 2 étages + comble ou 3ème étage en retrait). En conséquence, la municipalité ne peut pas refuser un permis de construire, sans fondement réglementaire, sous peine d’être condamnée par le tribunal administratif.
Malgré cela, la municipalité a réussi à négocier avec le promoteur une réduction du nombre de logements, la réduction d’un étage du collectif, des parking souterrains non boxés et 2 places de parking pour chaque maison individuelle. Nous aurons donc un petit collectif avec un étage + comble (comme d’autres maisons environnantes).Pour l’avenir, la municipalité est en train de travailler à une modification du Plan
Local d’Urbanisme qui soit plus protectrice pour les quartiers pavillonnaires. Nous souhaitons limiter ce quartier (comme la majeure partie du territoire communal) à R+1+combes ou attique. Mais la municipalité ne pourra pas s’opposer à ce que des propriétaires de grosses parcelles vendent (beaucoup plus cher) à des promoteurs pour construire des petits immeubles entrant dans ces limites.
Mais on peut espérer que tous les propriétaires qui ont affiché des pancartes n’accepteront jamais de vendre leur propriété à un promoteur immobilier, même si celui-ci leur offre le double de la valeur de leur maison ! On ne voit pas, alors, pourquoi ces propriétaires sont si inquiets…
En attendant, voilà un curieux message de bienvenue pour les futurs habitants du 13 rue du Mottay !!Il y a 0 message(s) de forum -
Nantes Métropole conforte le projet Chronobus
26 novembre 2011, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Déplacements - #Nantes MétropoleLors du Conseil communautaire du 9 décembre prochain, Nantes Métropole va prendre plusieurs décisions visant à conforter le réseau des chronobus, la C7 (le nôtre !) en particulier.
Une rallonge pour la C7 :
Après approfondissement des études techniques et les modifications du plan de circulation en centre ville de Sainte-Luce (qui nécessite la création d’un couloir bus aux entrées Est et Ouest du centre ville), il apparait que les premières évaluations financières étaient insuffisantes.
Le budget initial de 13 Millions€ est donc porté à 17,2 M€.De son côté, la ligne C6 (entre Hermeland à St Herblain et la Chantrerie à Nnates) verra son budget passer de 17 M€ à 22,8 M€.
Systèmes de gestion et d’information radio :
Depuis 2005, Nantes Métropole déploie un système radio d’aide à l’exploitation du tramway et du busway, permettant de gérer les priorités aux feux rouges et d’informer la clientèle sur le temps d’attente aux stations.
Ce système sera étendu à tous les chronobus et permettra d’équiper 100 stations d’une information des usagers sur les temps d’attente (comme le tramway).
Globalement les crédits sont augmentés de 2,9 M€.
Refonte du service de soirée et de nuit :
Les futures lignes de chronobus (dont la ligne 92 qui va devenir la C7) vont avoir une fréquence en soirée de 30 minutes jusqu’à 22h30 (au lieu de 21h30), puis de 60 minutes jusqu’à 0h30.
Après le démarrage de la C7, la fréquence sera de 14 minutes jusqu’à 22h30 et de 30 minutes jusqu’à 0h30 (2h30 le samedi).Conclusion :
On le voit, Nantes Métropole met les moyens nécessaires pour apporter un service de qualité aux habitants de l’Est de l’agglomération et faire du programme chronobus un succès. -
L’enjeu du débat sur l’EPR
19 novembre 2011, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableL’EPR : un échec technologique :
Le réacteur EPR (Réacteur Pressurisé Européen) est un nouveau modèle de centrale nucléaire développé par AREVA. Un premier EPR est en construction à Flamanville (Manche), et un autre à Olkiluoto (Finlande). Ces deux chantiers accumulent les retards et les surcoûts.
Le réacteur EPR, plus puissant que les précédents, est également plus dangereux. Le Réseau "Sortir du nucléaire" a dévoilé plusieurs documents confidentiels concernant les graves défauts de conception de l’EPR. Cette technologie multiplie les points de vulnérabilité et se révèle trop complexe : l’EPR est probablement impossible à construire. Même certains scientifiques pronucléaires mettent en doutent la pertinence et la faisabilité de ce projet.L’EPR : un échec industriel français
Le 20 juillet, EDF a annoncé que le réacteur EPR de Flamanville n’entrerait en service qu’en 2016 (au lieu de 2014), et que le coût du chantier s’élevait désormais à 6 milliards d’euros, soit le double du prix originellement annoncé
Rappelons que l’EPR d’Olkiluoto (Finlande), cumule 3 ans ½ de retard et que les coûts ont bondi jusqu’à 5,7 milliards d’euros, aux frais du contribuable français.
Prenant en compte cet échec, plusieurs pays ont déjà préféré renoncer à cette technologie et AREVA a subi plusieurs échecs sur des appels d’offres internationaux.L’EPR : un gouffre financier
Nouveaux records battus pour l’EPR de Flamanville : mercredi 20 juillet, EDF a annoncé que le réacteur n’entrerait en service qu’en 2016 (au lieu de 2014), et que le coût du chantier s’élevait désormais à 6 milliards d’euros, soit le double du prix originellement annoncé.
Déjà, en 2010, l’Agence de l’Energie Nucléaire de l’OCDE estimait que le coût du MWh EPR pouvait atteindre près de 75 € [2], bien au-delà des 42 € obtenus de haute lutte par Henri Proglio pour la revente du MWh nucléaire. Avec ces nouveaux surcoûts, et alors même que les résultats des stress tests, encore inconnus, pourraient entraîner des exigences supplémentaires, le coût du kWh pourrait atteindre de nouveaux sommets. Que justifie l’entêtement de la France à continuer à alimenter un tel gouffre financier, alors même qu’elle se vante de produire l’électricité la moins chère d’Europe ?Poursuivre l’EPR : un gouffre financier et un renoncement à sortir du nucléaire :
Dans la période actuelle de crise, on ne peut pas continuer à alimenter ce gouffre financier. Face à la raréfaction prévisible du pétrole, il vaut mieux investir dans les économies d’énergie et dans les énergies renouvelables : ces secteurs créent 3 fois plus d’emplois (à investissement équivalent) que la filière du nucléaire.
De plus, il est couramment admis que la sortie du nucléaire pouvait demander 25 ans. Mais accepter aujourd’hui l’EPR, dont la durée de vie est prévue pour 40 ans au moins, c’est renoncer à la perspective de sortie du nucléaire.
Tout cela fait beaucoup, beaucoup, beaucoup de raisons de stopper la construction de l’EPR de Flamanville. -
Réponse à Patrick Pastor
L’accord EuropeEcologieLesVerts - PartiSocialiste
18 novembre 2011, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursLes information diffusées sur ces négociations donnent une impression de marchandages : convictions et orientation politiques contre places éligibles.
Qu’en est-il ?N’étant pas adhérent du parti Europe Ecologie Les Verts, je bénéficie de ma liberté de parole, même si je suis "coopérateur EELV" (c’est à dire +/- sympathisant déclaré).
La fermeture de 24 centrales (sur 58) d’ici 2025 (dont Fessenheim immédiatement), la fin de la filière du retraitement des combustibles usés et l’abandon progressif du Mox, la création d’une taxe carbone et d’une taxe sur les transactions financières, la retraite à 60 ans pour les travailleurs ayant exercé un métier pénible, le contrôle des banques, … représentent des avancées importantes, malgré les manœuvres de dernier moment du clan Hollande (contre les "Aubrystes" ?). La baisse de l’action EDF à la bourse de Paris hier montre bien que cet accord est assez précis et loin d’être une simple déclaration sans conséquences.Valait-il mieux faire capoter un accord permettant une union de la gauche et des écologistes et ouvrant la voie à une défaite souhaitée de Sarkozy, alors que la droite promet exactement l’inverse : maintient et développement d’une filière nucléaire française qui est en plein échec industriel et représente un gouffre financier, renoncement à la taxation carbone et à la taxe sur les transactions financières, révision sans nuance ni négociation de l’âge de la retraite, confiance ‘les yeux fermés’ au système bancaire, …
Bien sûr, il est décevant que F. Hollande et le PS n’aient pas accepté de s’engager pour le moment sur l’arrêt de l’EPR de Flamanville et de l’aéroport de notre Dame des Landes. Mais au moins, le désaccord est acté et laisse la possibilité aux écologistes de développer leur argumentation et de faire bouger le rapport de force sur ces sujet pendant la campagne de la présidentielle.
Enfin, le nombre de députés écolo n’est pas anodin : pour faire une politique écolo, il vaut mieux avoir des élus écolos ! Donc, la représentation du courant écolo dans les instances politiques est une vraie question. -
La droite lucéenne contre le chronobus
6 novembre 2011, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #DéplacementsDédaignant le débat public contradictoire en Conseil municipal, la droite lucéenne exprime son opposition au chronobus dans la presse.
Après l’association SLUPCV, c’est au tour des élu(e)s d’opposition et de l’association qui les soutient (SLDetS), ainsi que de l’UMP de réaffirmer des « arguments » auxquels il a été maintes fois répondu.Reprenons-les rapidement.
Les avantages du chronobus : selon eux, le chronobus ne va permettre que de réduire le temps de parcours de 5 minutes maximum. C’est peut-être vrai en heure creuse, mais c’est complètement faux en heure de pointe : actuellement, le temps de traversée du centre ville en peut varier de 4 à 14 minutes, et si rien n’est fait, en 2013 les variations iront de 8 à 25 minutes. Or, un des objectifs du chronobus, c’est la régularité du temps de parcours. On peut donc affirmer qu’il sera plus rapide l’emprunter le chronobus en heure de pointe que la voiture individuelle. De plus, la fréquence des chronobus fera qu’on n’aura plus à se poser la question actuelle du temps d’attente du bus (par exemple à la mairie de Doulon) : ce temps d’attente sera en moyenne de 5 à 6 minutes en heure creuse et de 3 minutes en heure de pointe.
Enfin, dernier avantage : l’amplitude de la desserte qui ira de 5h30 à minuit, comme le tramway.
Ainsi, nous aurons un transport en commun de grande capacité et véritablement concurrentiel par rapport à la voiture pour beaucoup de déplacements. Tout cela, l’opposition lucéenne semble l’ignorer, contrairement à la position qu’elle défendait en 2008.Le coût des travaux : la droite évoque la ‘démesure financière’ du projet (sans préciser qui financera). Il faut préciser que ce n’est pas la commune qui a la compétence déplacements et voiries, mais Nantes Métropole. C’est donc la communauté urbaine qui va les financer. Et cela coûtera beaucoup moins cher qu’un tramway (27 Millions€ au km) ou même qu’un busway (8 Millions€ au km)… qu’on serait bien incapable de faire passer en centre ville, puisque l’ancienne majorité a « oublié » de prévoir les emprises de voirie nécessaires à un transport en commun rapide.
Une gare TER = la recette miracle ? C’est ce que tente de faire croire la droite, alors que nous savons depuis longtemps que pour avoir plus de TER (et donc que le financement de 2 Millions€ d’un arrêt TER à Sainte-Luce soit justifié), des conditions techniques sont nécessaires et ne seront réalisées qu’à partir de 2015. De plus, il ne pourra y avoir que quelques arrêts de TER le matin et le soir. C’est donc un moyen complémentaire au chronobus, pas une solution alternative.
Ajouter quelques bus supplémentaires ? ils seront englués dans les embouteillages aux heures de pointe, qui vont s’accroître : cela ne constitue pas une alternative crédible à la voiture.
Sur toutes ces questions, pour plus de précisions, vous pouvez vous reporter au texte écrit en juillet dernier sur ce blog, en cliquant ici.
Finalement, la position de la droite lucéenne, c’est qu’il ne faut rien changer. Elle est en cela fidèle à la philosophie de l’ancienne municipalité qui a programmé 1800 logements nouveaux à l’Est de la commune, mais sans imaginer les moyens de transport qui devraient aller avec !
Et cependant, gouverner, c’est prévoir, même s’il faut pour cela avoir un peu de courage politique.
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