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POUR le chronobus !

Extrait de l’intervention de Patrick Cotrel au cours d’une soirée réunissant des militants de la gauche et des écologistes

vendredi 16 décembre 2011, par Patrick Cotrel - - -

Maintenant, nous avons à peu près toutes les réponses aux objections des adversaires du chronobus :
- Les commerçants craignaient que le frein au flux de transit par le centre ville se traduise par une perte de clientèle : le flux de transit est rétabli ;
- Les percées envisagées pour faciliter la circulation entre les lotissements au Sud de la commune sont supprimées ;
- Il n’y aura aucune perte de places de stationnement en centre ville : toutes les places supprimées seront compensées à proximité (contrairement à ce que disent les affichettes apposées par certains commerçants) ;
- Nantes Métropole est en train d’étudier la question des parkings relai sur l’ensemble de l’agglomération. A ce titre, il est envisagé d’implanter deux parkings relai aux entrées Est et Ouest du bourg de Sainte-Luce et d’un parking à Thouaré. Nous militons pour qu’il y ait des parkings vélo sécurisés sur ces parkings relai ;
- Les bus 75, 82 et 83, qui desservent les écarts et le collège, seront maintenus, réaménagés et sans doute renforcés ;
- Nous faisons le maximum pour obtenir la sécurisation et des dispositifs de ralentissement des vitesses sur les liaisons inter-quartiers du Nord (Cadoire, Mottay).

Avec ces éléments, il nous semble possible et hautement souhaitable que les citoyens expriment leur approbation globale pour le projet chronobus.
La mobilisation des partisans du chronobus et leur expression au cours de l’enquête d’utilité publique seront essentielles, même si cette expression s’accompagne d’exigences de tel ou tel aménagement.

Pour lire l’intervention complète, cliquer ici

Messages

  • CHRONOBUS au pays des BISOUNOURS, ou, La Communauté Urbaine pense pour vous.

    Monsieur COTREL,

    Vous venez de mettre en ligne sur votre Blog votre intervention relative au dossier CHRONOBUS, ligne C7, permettez à un lecteur assidu d’y apporter quelques commentaires, en vous remerciant encore de mettre à disposition des lucéens un moyen « d’expression citoyenne », qui pallie au silence assourdissant de la communication officielle de la ville de Sainte Luce comme en témoignent les 6.619 connexions que vous affichez sur votre blog en novembre 2011.

    Le texte de votre intervention met en lumière me semble-t-il à nouveau l’ambigüité des rapports entre les élus de la Ville de Ste Luce et la structure communautaire d’une part et le caractère inabouti du projet de la ligne C7, au fil de ses évolutions, depuis son principe, présenté dans la phase légale de concertation en mai 2010, jusqu’à la situation actuelle que vous décrivez.

    Vous écrivez :

    « Maintenant, nous avons à peu près toutes les réponses aux objections des adversaires du chronobus »

    Pourquoi qualifier d’adversaires du Chronobus les citoyens ou les associations qui regrettent seulement que le dossier présenté comporte en l’état trop d’incertitudes, qui ne permettent pas de garantir un franc succès au nouveau transport en commun proposé. Pourquoi tenter de placer cette affaire CHRONOBUS seulement dans un contexte d’opposition politique « Droite-Gauche », pour ma part je n’ai pas encore rencontré un lucéen qui se soit déclaré contre le principe d’une amélioration de la desserte de Ste Luce en transport en commun.

    La communauté urbaine face à cette demande propose une seule réponse : « Le CHRONOBUS », qui est sensé sur dix quartiers de la communauté urbaine répondre aux attentes des usagers.
    Les problématiques de transport sur ces dix axes étaient elles identiques pour appeler une réponse unique ?

    L’opposition très vive au premier projet présenté en juin 2011 trouvait d’abord son origine dans le choix d’écarter sur une partie du centre ville la circulation automobile, et l’intention annoncée d’ouvrir des impasses, sur ce dernier point, pourquoi ne pas avoir annoncé clairement et publiquement que vous étiez l’auteur principal de cette proposition (Source : élu communautaire socialiste). La même source indiquant que c’est

    « à la municipalité de Ste Luce de prendre ses responsabilités sans se réfugier derrière la Communauté Urbaine. »

    Pour obtenir l’adhésion des maires de droite au projet de création de la Communauté Urbaine Monsieur AYRAULT avait annoncé qu’aucun projet ne serait réalisé dans les communes adhérentes, si celles-ci y était opposées. Ce principe, n’a pas à notre connaissance été aboli maintenant que la quasi-totalité des communes de la CUN sont gérées par la gauche, assumez donc les propositions présentées pour le Chronobus comme étant celles de la Ville de Ste Luce.

    Un des effets pervers de cette intercommunalité pour les citoyens est d’entendre à longueur de temps à la Mairie ou de la bouche des élus : « Ce n’est pas nous, c’est la communauté urbaine, voyez avec eux », nous aimerions avoir des interlocuteurs locaux, pour nos problèmes locaux.

    Revenons au Chronobus. Vous écrivez :

    «  Mais l’ambition du chronobus, c’est de ne pas transporter majoritairement des scolaires, comme actuellement, mais de concurrencer la voiture individuelle pour un nombre important de déplacements »

    Cette intention est louable, mais les scolaires représentent quand même 20 % des déplacements sur le créneau entre 7 et 10 heures le matin. Ils représentent quasiment 100% des usagers à certaines heures, (bus 92 le 12/12/2011 à 15H19 à la Bougrière, 3 adultes et une affluence de scolaires serrés comme des sardines en boîtes. J’entends déjà votre réponse : Le « Chronobus règlera ce problème », sans doute, mais le transport des scolaires est aussi important que le nouveau public que vous visez, il est vrai que les scolaires n’étant pas automobilistes ils n’amélioreront pas la statistique des repentis de l’automobile.

    Vous écrivez également :

    Le tracé du chronobus :

    « Le tracé du chronobus a été débattu au premier semestre 2010 : Nantes Métropole a milité pour que ce tracé soit le plus direct possible et desserve les zones les plus peuplées, comportant le plus grand nombre d’usagers. Nous nous sommes accordés sur le tracé RD68 = route de Thouaré, centre ville, route de Sainte-Luce jusqu’à Souillarderie. Ce tracé a été présenté en réunion publique en mai 2010, a fait l’objet d’une enquête publique, puis voté par Nantes Métropole en juin 2010. »

    Relevons d’abord une erreur de plume, il n’y a pas eu d’enquête publique, mais une concertation publique en mai 2010, de plus cette concertation était on ne peut plus minimaliste puisque pour la ligne C7 voici les 5 lignes de texte qui présentaient le projet :

    « La ligne Est Chronobus sera l’épine dorsale du réseau de transports collectifs entre Nantes Est,
    Sainte-Luce et Thouaré. Elle permettra de relier entre eux les centres-bourgs de ces communes ainsi que les quartiers en cours d’urbanisation, notamment les Islettes, La Minais et les 2 Ruisseaux.

    Afin d’obtenir un niveau de service de qualité (vitesse, régularité et accessibilité), de nombreux aménagements et des adaptations des plans de circulation locaux seront nécessaires. »

    Comment ne pas être d’accord avec cette déclaration de principe ?

    Que l’on ne vienne pas nous dire aujourd’hui, comme vous l’écrivez, qu’un projet a été présenté et qu’il a été DEBATTU. Il n’y avait en réalité aucun projet, mais une simple énonciation du principe de création d’un nouveau transport en commun qui ne pouvait donc recevoir aucune critique ou commentaires. Cela n’a pas empêché la Communauté Urbaine d’éditer une plaquette de 19 pages intitulée bilan de la concertation.

    Plaquette de concertation téléchargeable à l’adresse ci-dessous :

    [http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=plaquette%20concertation%20chronobus&source=web&cd=3&sqi=2&ved=0CCoQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.cmaintenant.eu%2Ffiles%2Ffile%2Fplaquette_chronobus.pdf&ei=TWvnTsDhN8rOhAfK-bW_Cg&usg=AFQjCNG9Xa2DLX26A3WJuMdz-2oHrbS4zQ

    ]
    Bilan de la concertation ligne Est téléchargeable à l’adresse ci-dessous :

    http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=plaquette%20concertation%20chronobus&source=web&cd=2&sqi=2&ved=0CCQQFjAB&url=http%3A%2F%2Fcun.pulsation.fr%2Fservlet%2Fcom.univ.utils.LectureFichierJoint%3FCODE%3D1279815397904%26LANGUE%3D0&ei=nmbnTv7yN8qZhQe5huHTCg&usg=AFQjCNEKCtFyyKVnXGrue8RnknL7tx-UXQ

    Tout un chacun se fera sa propre idée sur les réponses fournies par la Communauté urbaine aux demandes présentées lors de cette concertation. Pour ma part je n’en retiens qu’une relative aux parkings-relais qui dit :

    « Parkings relais (7 avis sur ce sujet)

    Au regard de l’attractivité de la future ligne au-delà des communes de Sainte-Luce-sur-Loire et Thouaré-sur-Loire et constatant les risques de stationnement longue durée aux abords des stations et notamment au terminus, certains habitants ont proposé la création de parkings relais notamment aux entrées Ouest et Sortie Sud de St Luce, Route des Mauves, sur la place de la république à Thouaré.

    Les réponses du maître d’ouvrage :

    A l’origine du projet, la création de parkings relais n’était pas envisagée, mais la période de concertation a mis en évidence la nécessité d’en étudier la faisabilité le long des lignes
    Chronobus, notamment sur la ligne Est. »

    Il est proprement aberrant, alors que l’on veut inciter les automobilistes à délaisser leur voiture et sachant que la zone de rabattement à pied est de 400 mètres, d’annoncer avec franchise et naïveté que l’on n’avait pas prévu de parkings, mais promis juré on va en étudier la faisabilité.

    Ces réponses datent de juin 2010 et en juin 2011 à LIGERIA il n’y avait toujours pas de parkings de rabattement.

    Tout vient à point à qui sait attendre, vous nous annoncez que Nantes Métropole est toujours en train d’étudier ce problème des parkings-relais et qu’il est « envisagé » deux parkings à Ste Luce.

    Nous allons donc attendre patiemment que les études de Nantes Métropole se terminent pour examiner l’impact de ces parkings sur la réussite potentielle du projet.

    Et pourtant la municipalité avait bien prévenu Nantes Métropole dans son étude du 12 décembre 2008, mais à l’évidence sans être écoutée :

    «  Au fur et à mesure de l’aménagement de la RD68, des aménagements complémentaires doivent être prévus pour permettre des rabattements vers cet axe lourd : navettes, mini bus, circuits et parkings à vélos gardés, parking auto-relai.

    Le positionnement des parkings relais doit être défini rapidement, afin de pouvoir préempter les terrains en temps convenu. »

    Position de la Ville de Sainte-Luce-sur-Loire
    Destinataire : Nantes Métropole-12/12/2008

    Pour juger de l’efficacité et de la pertinence de ces parkings-relais, ABSOLUMENT NECESSAIRES si vous voulez convaincre des automobilistes de prendre le Chronobus, encore faudrait-il que leurs emplacements et capacités soient actés sur un plan, disposez-vous du foncier pour les réaliser ?

    Vos mentors du service contentieux de la Communauté Urbaine vous confirmeront bien volontiers que si l’enquête publique toujours annoncée en février 2012 ne présentait pas des projets précis et réalistes, relatifs à l’existence de ces parkings de rabattement, le projet aurait toute chance d’être « retoqué » lors de l’enquête publique ou par le Tribunal Administratif ultérieurement.

    Question annexe, ce dossier si bien préparé, qui nous a été présenté en juin, aurait-il « OUBLIE » les parkings, si oui on en déduira que les « techniciens » et « Nantes Métropole » sont faillibles et que peut-être faudrait-il de temps à autre solliciter l’avis des citoyens et le prendre en compte, afin que la « démocratie participative, interactive » que des candidats aux élections municipales de 2007 nous promettaient comme devant devenir la règle à Ste Luce se mette enfin en place.

    Nous découvrons également aujourd’hui en vous lisant qu’il est question de couloirs de bus.

    « Entre Thouaré et Sainte-Luce et entre Sainte-Luce et Nantes, il est possible d’insérer un ou deux couloirs réservé au chronobus. Il ne sera donc pas impacté par la densité de la circulation sur ces tronçons. Cependant, sur ces axes, les questions d’aménagements pour les vélos, d’état de la chaussée et de l’état du réseau de collecte des eaux pluviales et usées va entrainer des coûts importants. » Ecrivez vous.

    Pourriez-vous préciser ce que vous entendez par : « aménagement pour les vélos ? » (Voulez-vous dire pistes cyclables en site propre séparées de la circulation automobile et des bus ?) Ce point est important, car une sécurité renforcée pour les vélos pourraient amener des automobilistes à se convertir à ce mode doux de déplacement.

    J’avoue ne pas comprendre votre remarque sur « les coûts importants que ces aménagements de couloir bus et pour les vélos devront entraîner », , écrivez-vous.

    Ne nous dites pas que le budget passé de 13 à 17,2 millions d’euros devra une nouvelle fois être rallongé car ces aménagement étaient non prévus et donc non chiffrés. A vous lire sur ce sujet.

    En ce qui concerne le tracé du chronobus :

    Télécharger le rapport sur l’amélioration du transport collectif (12 décembre 2008) adressé par la Ville de Sainte-Luce-sur-Loire à Nantes Métropole.

    http://www.sainte-luce-loire.com/la-municipalite-et-les-transports.html

    Pour démontrer l’attitude « docile » même oserions nous dire « servile » de votre majorité municipale il convient quand même de rappeler que :

    En 2008 une étude validée par le Conseil Municipal proposait trois tracés possibles dont un tracé parallèle à la rue principale à 300 mètres au sud passant par la Mairie de Ste Luce qui semblait avoir votre préférence, Nantes Métropole refusa votre demande, ce que vous traduisez par :

    « Nantes Métropole a milité pour que ce tracé soit le plus direct possible et desserve les zones les plus peuplées,
    Nous nous sommes accordés sur le tracé RD68 = route de Thouaré, centre ville, route de Sainte-Luce jusqu’à Souillarderie,
    Ce tracé a été présenté en réunion publique en mai 2010, a fait l’objet d’une enquête publique, puis voté par Nantes Métropole en juin 2010. »

    J’ose espérer que vous aviez des arguments sérieux pour proposer le tracé MAIRIE mais vous n’avez pas, apparemment, été assez convaincants en face du « Militantisme » de Nantes Métropole.

    Soit dit en passant, ce tracé desservait des zones aussi peuplées que le centre ville de par la proximité d’un grands nombre de lotissements au sud du centre ville ainsi que l’existence des immeubles de la rue de Bretagne qui pouvaient être desservis à leur porte.

    Le centre de Sainte Luce aurait pu alors devenir une zone 30 apaisée au service des piétons et cyclistes, et vous auriez pu « contraindre » à loisir les automobilistes sans interférer avec le Chronobus qui aurait quasiment disposé d’un site propre du rond point de la rue de la Loire à la rue de Bretagne, échappant ainsi aux bouchons automobiles.

    Si à l’époque le devenir des terrains maraîchers sur Doulon en bordure de l’Aubinière n’était pas connu, il l’est désormais, puisqu’il s’agira d’un vaste quartier d’habitation de plusieurs centaines de logements qui aurait gagné à être traversé en son centre par le CHRONOBUS en site propre. CE PROJET EST TOUJOURS POSSIBLE même s’il faut édifier une voirie transitoire à l’usage du seul chronobus, en attendant la fin des études qui demanderons de nombreuses années.

    Pour une fois, le bon sens pourrait-il triompher, en anticipant à propos de cette urbanisation future, plutôt que comme actuellement en empilant côte à côte des projets pilotés par des intervenants différents qui ne semblent pas coordonner leurs actions lors des projections urbanistiques et de transports futurs.

    En illustration de ce manque de coordination :

    Personne n’a demandé à la SELA de réserver pour le futur chronobus les 5.000 M² expropriés de terrain déjà à usage de parking des camions frigorifique du restaurant la Bougrière en prévision d’un parking pour le chronobus.

    Vous qui stigmatisez régulièrement l’imprévoyance de la majorité précédente en matière d’urbanisme et de transport, vous aviez là une bonne occasion, par votre connaissance du terrain, de démontrer que vous étiez meilleur que vos prédécesseurs, en avisant Nantes Métropole de l’existence de cet emplacement idéal pour le secteur BOUGRIERE, débouché naturel des 550 logements des Islettes pour le rabattement vers le chronobus, vous ne l’avez pas fait.

    Nantes Métropole Aménagement qui disposait de toute latitude pour créer des couloirs de bus en site propre n’en a rien fait, lorsque, après destructions des maisons expropriées, la route de Ste Luce fut « requalifiée » entre le passage à niveau et la Souillarderie.

    Bien entendu il faudra aujourd’hui dépenser à nouveau de l’argent public pour créer ces couloirs de bus.

    Ces deux exemples suffisent à démontrer que le fonctionnement de Nantes Métropole est tel que l’on peut légitimement s’interroger sur la qualité de l’étude du projet proposé, projet que les citoyens voudraient bien pouvoir un jour examiner, finalisé, détaillé, et sérieusement chiffré, pour pouvoir se prononcer en connaissance de cause sur son caractère d’utilité publique.

    Conclusion :

    Si j’évoquais le « pays des bizounours » dans le titre de ce billet, c’est que vos deux propos repris ci-dessous me semble exagérément optimistes, au regard de toutes les interrogations qui préoccupent encore actuellement les lucéens, toutes options politiques confondues.

    Vous écrivez :
    « Maintenant, nous avons à peu près toutes les réponses aux objections des adversaires du Chronobus »

    Nous pensons avoir démontré qu’il n’en est rien, oserais-je vous rappeler vos écrits du 07/07/2011, à propos de la mouture 2 du chronobus :

    « Il m’est donc impossible, pour l’instant, de vous dire son contenu et comment sera organisée la suite de la concertation, avec les riverains concernés par les aménagements, en particulier.
    Mais cette concertation aura lieu, soyez en sûrs.…

    Promesses, promesses, et depuis 6 mois nous ne voyons rien venir…

    Allez Monsieur COTREL, il faut que la raison triomphe :

    Mettons en route cette démocratie participative que vous appeliez de vos vœux quand vous sollicitiez les suffrages des lucéens en 2007,

    http://www.dailymotion.com/video/x34o6r_mp4-claude-rousselot_news

    Renonçons à l’enquête publique de février et continuons à réfléchir ensemble, élus associations et citoyens pour élaborer un bon projet de Chronobus qui satisfasse au mieux toutes les parties, où alors organisez une nouvelle réunion publique à LIGERIA où j’en suis persuadé compte tenu du travail de réflexion important et sérieux fait par de nombreux acteurs lucéens un échange pourrait avoir lieux dans une atmosphère plus apaisé qu’en juin 2011.

  • C’est bientôt Noël, les illuminations des rues sont là pour nous rappeler qu’au cœur de l’hiver la lumière demeure et la vie cachée se prépare à renaître...Fariboles romantiques ! Les lumières sont là pour nous inviter à pousser la porte des commerces pour chercher ce qui fera plaisir à ceux qu’on aime ou pour se faire plaisir à soi-même. Et pourquoi pas ? Nous en avons bien besoin en ces temps troublés ou on nous abreuves d’infos angoissantes !
    Hé bien moi je n’ai plus envie de me balader dans la rue commerçante de Sainte-Luce ! Pour entrer dans un commerce, je dois passer une porte ornée de panneaux mortuaires agressifs qui viennent annuler l’effet des illuminations...même pour une séance chez le coiffeur qui était pour moi symbole de détente... et j’apprends que bientôt on va me proposer de signer une pétition ! Je vais peut-être faire une infidélité à ma coiffeuse préférée et éviter les boutiques lucéennes le temps que tout cela retombe ...D’autant que pour y aller je dois emprunter la rue du Mottay

    Je ne nie pas que les transformations peuvent être perturbantes et angoissantes et il y a des organisations et des lieux pour l’exprimer, mais est-ce la vocation d’un lieu commercial de prendre ainsi en otages ceux qui passent sa porte ?

  • non Marijo vous n’êtes pas prise en otage et grâce aux alliés américains, anglais, canadiens, personne n’est pris en otage en France depuis la libération de 1945.

    D’ailleurs c’est une honte de banaliser "prendre en otage" dans la ville de Nantes qui est endeuillée du martyrs de pauvres bougres pris en otage par l’occupant nazi suite à l’attentat contre le lieutenant-colonel. Karl Hotz, commandant la place de Nantes.
    Suite à cet attentat Hitler exigea 100 otages à fusiller.
    Par négociation, le nombre d’otage a pu être heureusement réduit : trouvez le nombre d’otages fusillés !
    Pour se souvenir de ce qu’est une "prise d’otage", Nantes a nommé le boulevard comblant l’Erde : boulevard des 50 otages. Ironie de l’histoire, Karl Hotz fut aussi un des ingénieurs qui participa au comblement de l’Erdre avant 1923.

    Je vous conseille de méditer en lisant simplement le nom des otages inscrit sur le monument au mort, face à la préfecture de Loire Atlantique.
    Et de constater avec joie qu’il n’y a pas 50 otages mais 48.

    Se faire shampouiner à Ste Luce dans un salon de coiffure qui affiche une opinion n’est pas une prise d’otage : c’est simplement la démocratie.

    En entrant dans un commerce lucéens, vous vous sentez " otage" : mais que Guy Moquet aurait été heureux si vivant en 2011, il pouvait à Ste Luce déguster un crèpe, acheter son pain ou prendre ses médicaments sans redouter à sa vie à cause des ses actes et opinions !

    Alors le terme d’otage, svp, non, non et non.

    La langue française est assez riche pour utiliser le terme adéquat sans banaliser "otage".

    NB : je n’ai rien contre vous personnellement mais l’utilisation et la banalisation du mot otage me fait toujours bondir. Ainsi, au siècle dernier, j’attendais patiemment un jour de conflit social, un train Gare de l’Est à Paris. Un individu impatient, soudain à commencer à parler de "prise d’otage". Etonnée par ce personnage de +50 ans, en costard et portant le ruban de la légion d’honneur, je lui est demandé s’il comprenait ce qu’il disait. Et bien, juste sous la plaque à la mémoire de morts pour la France, conflit 39-45 compris, à côté de la plaque rappelant que les déportés avaient rapatrié dans cette gare, cet individu récidivé avec sa prise d’otage.
    Là j’ai explosé, l’ai engueulée vertement et comme il balbutiait encore sur le fait qu’il soit zotage du jour, je fus rejoins par 2 militaires en garnison dans l’Est qui l’ont aussi demandé de s’excuser pour "otage" et lui ont déclaré qu’il ne mérité pas son ruban.
    Plus tard, après l’altercation, un de ses militaires m’a raconté qu’il revenait de Yougo et que "prendre en otage", il avait vu, impuissant, les dégats que cela signifiait.

    Voir en ligne : un organisme ultra-libéral reconnu d’utilité public par le gouvernement Fillon, à l’origine de la banalidation de "prise d otage" hors contexte

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