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Echos du Conseil municipal du 22 avril 2014
24 avril 2014, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalCe Conseil municipal avait pour objet principal de nommer ses représentants dans différents organismes. C’était aussi l’occasion de fixer les indemnités des élus municipaux. C’était enfin (et peut-être surtout) l’occasion de préciser la posture politique de chacune des forces en présence.
Précision
Ces "échos" du Conseil municipal sont les derniers. Depuis 1996, je rédige ce rapide relevé de conclusions (au début il ne rendait compte que des interventions de notre opposition). Aujourd’hui, il me semble que c’est aux élu.e.s qu’il appartient de rendre compte de ce qui se passe au conseil municipal et de la façon dont ils exercent leur mandat, sans pour autant que je m’interdise de tout commentaire sur l’actualité lucéenne. Bon courage à celles ou ceux qui prendront le relai.
Pour lire les "échos", cliquer ici
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Qui va payer les 50 milliards d’économie de l’Etat ?
et pour quoi ?
18 avril 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable - #EmploiLes mesures annoncées par Manuel Valls posent d’importantes questions :
restreindre les dépenses des collectivités locales (11 Milliards) : mais si les collectivités locales ont moins de dotations, elles investiront moins, car la priorité sera de maintenir la qualité du service public (jeunesse écoles, petite enfance, ..). Cela aura pour conséquence une restriction des chantiers donnés aux entreprises, en particulier dans le BTP ; donc moins d’activité, moins d’emplois, moins de rentrées pour l’Etat…
Diminuer les dépenses d’assurance maladie (10 milliards) : il y a effectivement de quoi faire des économies. Mais le gouvernement est-il prêt à s’attaquer aux super profits des labo pharmaceutiques, alors même qu’on découvre qu’ils ont des ramifications jusqu’au sommet de l’Etat ? De plus, cela demanderait un bouleversement très important ; peut-on espérer en attendre des résultats très rapides ?
gel de l’indice des fonctionnaires (18 milliards) : cela fera 7 ans de blocage pour les salaires de la fonction publique ! Alors que la majorité des salariés relèvent de la catégorie C, c’est-à-dire des très petits salaires. Et les très hauts salaires n’existent pas dans la fonction publique.
ponction sur la protection sociale : Seuls les minima sociaux sont épargnés, … mais les autres prestations sociales sont gelées pour plusieurs années, y compris le RSA ! Et les retraites sont gelées, même les plus modestes (sauf le minimum vieillesse).
Autrement dit, les très très pauvres seront épargnés, mais ni les pauvres ni les classes moyennes ne seront épargnés. Et les plus riches ??? Pas un mot !
Mais à quoi doivent servir ces 50 milliards € ?
à réduire l’endettement de l’Etat. C’est un objectif louable, mais si l’activité économique diminue, on entrera dans une spirale négative, comme en Grèce ou en Espagne
à réduire les charges des entreprises pour améliorer leur "compétitivité". Mais a-t-on l’assurance de l’utilisation de ces aides pour créer emplois ? (Alors que la seule assurance consiste à créer un « observatoire »…) Est-on certains que cela ne va pas servir à augmenter des dividendes ou à augmenter les hauts salaires des dirigeants ?
Cette question est légitime lorsqu’on observe ce qui s’est passé en 2013. Le site "Capital" écrit à ce sujet : "Si les entreprises se montrent chiches d’augmentations de salaires, nombre de grands patrons ont vu, eux, leur fiche paie grimper en flèche l’an dernier.
> Le record revient à Thierry Breton, le patron d’Atos, qui a vu bondir ses émoluments de 74,5%, à 4,9 millions d’euros. Ceux de Nonce Paolini, à la tête de TF1, ont progressé de 40,4%, à 2,1 millions d’euros, comme le montre notre classement des salaires des grands patrons ci-dessous."
Pour lire l’article, cliquer ici
Est-on sûrs que ce plan peut marcher ? :
Car les ponctions sur les revenus des plus modestes se traduira mécaniquement par une diminution de la demande intérieure qui n’est pas sûre d’être compensée par une augmentation des exportations générée par l’augmentation de la compétitivité attendue. Et les revenus de l’Etat sont liés, pou une bonne part, à l’activité économique.
Pour lire l’analyse du mensuel « Alternatives économiques » sur ce sujet, cliquer ici
Ce plan va-t-il passer sans accroc ?
On peut se poser la question lorsqu’on constate qu’une partie des députés socialistes expriment leurs fortes réserves sur ce plan.
Alors que la majorité à l’assemblée est très fragile, la prise de position de Europe Ecologie – Les Verts sonne comme un avertissement :
« Si les écologistes sont attachés à la création d’emplois et au souci de ne pas léguer des tonnes de dettes aux générations futures, ils estiment que ce plan d’économies est incompatible avec la transition écologique et sociale. (…)
D’autre part, les écologistes déplorent le gel indifférencié des prestations familiales, celui du point d’indice des fonctionnaires et de la revalorisation des retraites (…) Ces économies vont donc frapper en premier lieu les ménages les plus fragiles sans s’attaquer aux dépenses antisociales et néfastes pour l’environnement (…)
Injustes socialement, ces économies ne permettront en outre aucune réorientation de l’économie pour créer des emplois dans les filières d’avenir et réindustrialiser la France. En l’état, on continue à vouloir soutenir les entreprises de manière indifférenciée sans condition ni garantie. C’est l’annonce d’un immense gâchis qui a été confirmée ce mercredi matin par le Premier ministre.
Les écologistes demandent un changement de cap pour revenir sur les 50 milliards d’économie et engager la conversion économique et sociale de l’économie. (16 avril 2014)
Pour lire le communiqué des parlementaires EELV, cliquer ici -
Selon une information exclusive de Presse-Océan
NDDL : L’Europe lance une procédure d’infraction contre la France
17 avril 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableSelon Presse-Océan, "La Commission européenne vient d’adresser une mise en demeure aux autorités françaises. Dans cette lettre, qui conformément à la législation communautaire n’a pas été rendue publique, l’Europe interroge la France sur "l’absence de certaines évaluations d’impact environnemental, qui doivent notamment faire figurer les effets notables probables sur l’environnement, y compris les effets secondaires et cumulatifs. Une telle évaluation aurait dû être établie au moins avant la publication des arrêtés de décembre qui permettent d’initier les travaux d’aménagement de l’aéroport du Grand Ouest et de desserte routière désormais à tout moment", a précisé à Presse Océan un représentant de la Commission européenne.
Cette mise en demeure est le premier stade d’une procédure d’infraction pour non-respect de la réglementation européenne, qui peut aller, le cas échéant, jusqu’à une astreinte financière. (…)
La France a deux mois pour répondre à cette lettre. (…)"
.Dans un communiqué de presse, EELV commente cette information :
l’Europe l’a fait !
Selon une information exclusive parue ce jour dans Presse Océan, une mise en demeure aurait été envoyée à la France visant à demander aux autorités françaises des explications sur "l’absence de certaines évaluations environnementales".
Au regard de cette information, cette procédure est une suite logique dans le prolongement des auditions devant la Commission des pétitions, compte tenu de la faiblesse et des insuffisances du dossier sur l’aspect environnemental, notamment.
La France aura donc deux mois pour fournir des éléments solides et tangibles et, pour les écologistes, il est d’ores et déjà peu probable qu’elle en ait la capacité.
Coup de massue pour les partisans d’un lancement rapide des travaux sur le site, cette information vient contredire durablement celles et ceux qui, à grand renfort de communication, péroraient sur l’absence de recours possibles au niveau européen et, surtout, renvoie bien au-delà des calendes grecques un aéroport de plus en plus hypothétique.
C’est aussi une première victoire obtenue grâce au travail des écologistes au parlement européen, en soutien des collectifs d’opposants. En matière d’environnement, l’Europe protège contre les abus des États et la mégalomanie de certains élus et grands groupes privés.
Yannick Jadot, Sandrine Bélier, Jean-Philippe Magnen, Nicole Kiil-Nielsen et Julien Durand, candidats EÉLV aux européennes, le groupe EELV du Conseil régional des Pays de la Loire, Pascale Chiron, adjointe au Maire de Nantes -
Echos du Conseil de Nantes Métropole du 16 avril 2014
16 avril 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagnes2014 - #Nantes MétropoleCe premier Conseil de Nantes Métropoles a été sans surprise, mais il a donné lieu à des déclarations assez claires sur le positionnement des uns et des autres.
Mais nous avons découvert le nouveau
Maire de Sainte-Luce, Jean-Guy ALIX, dans le rôle éphémère de Président du Conseil de Nantes Métropole (en tant que doyen de l’assemblée), mais surtout comme le représentant de la minorité de droite contre la représentante de la gauche et des écologistes (Johanna ROLLAND) pour la présidence de Nantes Métropole.
En effet, Johanna ROLLAND a été élue Présidente de Nantes Métropole par 65 voix, contre 31 à Jean-Guy ALIX , candidat de l’opposition de droite.
Les déclarations de positionnement des principaux courants politiques (droite, PS, EELV et PC) ont été assez claires, dans un climat d’écoute réciproque.
Pour lire les "échos" de ce Conseil cliquer iciEn ce qui concerne les Vice-présidences, outre la Présidence qui revient à la Maire de Nantes, 11 autres maires sont VP (dont 10 PS et la Maire de Mauves). Pour les autres VP, on a 4 EELV (Pascale CHIRON, Mahel COPPEY, Julie LAERNOS et Marie-Hélène NEDELEC), 4 PS (Pascal BOLO, Alain ROBERT, Karine DANIEL, Elisabeth LEFRANC) et une PC (Mireille PERNAULT).
De plus, 9 maires de la minorité ont une délégation territoriale.Pour lire la liste des porteurs de délégation et le contenu de cette délégation, cliquer ici
Pour voir la liste des 15 élu.e.s du groupe "écologistes et citoyens" à Nantes Métropole, cliquer ici
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Urgence climatique : nouvelle alerte du GIEC
15 avril 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableAprès le volet sur les preuves physiques du réchauffement publié en septembre 2013 et celui sur les impacts du réchauffement en mars 2014, ce troisième volet boucle le 5e rapport du GIEC.
Et il est très alarmiste : pour parvenir à limiter la hausse moyenne des températures mondiales à 2°C d’ici la fin du siècle, les Etats doivent agir dès maintenant en déployant des politiques d’une envergure sans commune mesure avec les initiatives prises jusqu’à présent. Tel est l’un des principaux messages du nouveau rapport sur "l’atténuation du changement climatique" du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), dont la synthèse a été publiée, dimanche 13 avril à Berlin.
Ce texte d’une trentaine de pages et qui constitue le "résumé pour les décideurs" est destiné à éclairer les gouvernements dans leurs choix en compilant l’état des connaissances sur les possibles scénarios de décarbonisation de l’économie mondiale. Près de 1200 projections ont été analysées et 235 scientifiques de 57 pays ont participé à sa rédaction.
(selon Le Monde)
Pour relire les articles du Monde sur le premier et le second volet du 5e rapport du GIEC, cliquer sur les liens suivants : premier rapport, second rapport.
De 2000 à 2010, les émissions ont augmenté de 2,2 % par an contre 0,4 % en moyenne au cours des trois décennies précédentes.
A ce rythme, le seuil des 2 °C sera franchi dès 2030.
Comment ? La voie tracée par les experts du GIEC est étroite. Limiter d’ici la fin du siècle la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère à 450 ppm (partie par million) – valeur associée par les scientifiques à un réchauffement de 2 °C – suppose de réduire les émissions mondiales entre 40 % et 70 % d’ici 2050 et de les ramener à un niveau « proche de zéro », d’ici la fin du siècle.
"La lutte contre le changement climatique réclame une coopération internationale sans précédent", a averti le président du GIEC, Rajendra Pachauri, à Berlin.
"la transformation des modes de vie" devra accompagner cette mutation radicale pour qu’elle réussisse.
Pour lire l’article du Monde, cliquer iciLa transition écologique et énergétique n’est pas un choix parmi d’autre. C’est un choix vital pour l’humanité.
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