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Menace d’intervention policière à NDDL
jeudi 24 avril 2014, par - Au fil des jours - Déplacements - Développement Durable
Suite à la décision du tribunal de mardi 22 avril après-midi autorisant l’expulsion des occupants de la maison de Saint Jean du Tertre, l’ACIPA craignait une intervention policière.
Il s’en est suivi un appel de l’ACIPA à mobilisation immédiate pour venir sur le terrain.
Cet appel était relayé dès mardi soir par EELV : Yannick Jadot, Jean-Philippe Magnen, Julien Durand (candidats EELV à l’élection européenne sur le grand Ouest) et Pascale Chiron (tête de liste EELV à l’élection municipale à Nantes). Ils soulignaient qu’une intervention policière "serait incompréhensible au regard de l’accord politique passé à Nantes lors des municipales et de la mise en demeure de l’Etat français par la Commission européenne la semaine dernière."
Aux dernières nouvelles, selon Ouest-France, "Ce mercredi matin, les militants anti-aéroport attendent toujours l’intervention des forces de l’ordre. En vain. L’opération, qui, selon nos informations, était effectivement calée dès mardi matin, a été annulée vers 20 heures au plus haut niveau de l’État. Cinq escadrons de gendarmes mobiles ont alors été démobilisés.
La préfecture de Loire-Atlantique précise "qu’aucune intervention n’est prévue sur le site à ce stade. Le jugement de mardi a constaté l’occupation illicite de la ferme. Le déroulement de la procédure est la notification de la décision de justice aux occupants". Pour lire l’article de Ouest-France, cliquer ici
Conclusions provisoires :
La vigilance est indispensable ;
La mobilisation militante ET politique peut être efficace !
Dernière nouvelle :
Une négociation a eu lieu entre la Préfecture et les défenseurs de la ferme de St Jean du Tertre, ces derniers exigeant un engagement écrit de la Préfecture. Finalement, la Préfecture a écrit le communiqué suivant : "Dans un souci d’apaisement, monsieur le préfet m’autorise à vous proposer un cadre de résolution globale de la situation comprenant d’une part un gel du processus d’expulsion et de déconstruction des deux maisons à Saint-Jean du Tertre et à la Freusière pour la durée du traitement des contentieux en cours sur le futur aéroport et d’autre part la mise "sous-cloche" des maisons venant à se libérer de leurs occupants légaux sur même durée. La mise sous cloche s’entend comme la non déconstruction des maisons et l’absence de leur occupation illégale."
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