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Communiqué de Pascale Chiron sur la pollution de l’air
15 mars 2014, par Patrick Cotrel - #Campagnes2014 - #Développement Durable - #Nantes MétropoleLe 14 mars 2014
Pollution de l’air : des mesures concrètes pour une meilleure qualité de l’air à NantesCommuniqué : "Depuis plusieurs jours, les Nantaises et les Nantais respirent mal. Pic de pollution, particules fines, les seuils de recommandation et d’alerte ont atteints été atteints dans plus de 30 départements, dont la Loire-Atlantique. Nantes et son agglomération n’échappent pas à ce phénomène. La situation est paradoxale : alors que le beau temps incite aux sorties" Pour lire la suite,cliquer ici
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Communiqué de presse
Réponse des trois listes à notre proposition
12 mars 2014, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Campagnes2014 - #Développement DurableLe 25 février, à la suite du dernier Conseil municipal nous avons remis aux trois têtes de liste un courrier les interrogeant sur la proposition de créer rapidement un Conseil participatif du Développement Durable.
La question clairement posée était : "Etes-vous d’accord, oui ou non, pour vous engager à créer ce Conseil rapidement si vous êtes élu Maire ?". Ce Conseil serait composé de représentants d’associations et de citoyens volontaires, ainsi que des élu.e.s et techniciens pour suivre et évaluer l’Agenda 21 local, particulièrement dans les domaines de la gestion des espaces naturels et des espaces verts, des déplacements, des économies d’énergie, de l’environnement, …Pour lire ce courrier, cliquer ici
A notre grande surprise, nous avons reçu des réponses très contrastées des trois listes, qui peuvent se résumer comme suit :
Liste "Une énergie nouvelle" d’Anthony Descloziers : "C’est donc tout naturellement que je réponds favorablement à votre demande de création d’un conseil participatif du développement durable qui verra le jour dès le mois de septembre 2014". pour lire le courrier, cliquer ici
Liste "Sainte-Luce est à vous" de Jean-Guy Alix : "Oui nous mettrons en place une consultation des citoyens, et pas seulement dans le domaine de l’Agenda 21." Pour lire ce courrier, cliquer ici
Liste "Bien vivre ensemble à Sainte-Luce" de Bernard Aunette : "C’est pour cette raison que nous ne créerons pas de conseil participatif du développement durable." Pour lire ce courrier, cliquer ici.
Quelques commentaires :
Concernant la réponse de M. Alix : notre question était précise et concernait la création d’une structure participative à propos du développement durable. On nous répond que cette liste, si elle gagne l’élection, va mettre en place une large consultation des citoyens sur tous les sujets…C’est clairement une façon de ne pas répondre à notre question précise, alors que notre Agenda 21 a permis d’initier un certain nombre de politiques municipales nouvelles et qu’il a été labellisé par l’ancienne Ministre de l’écologie Nathalie Kosciusko-Morizet. (Voir note)
Concernant la réponse de Bernard Aunette : c’est un refus pur et simple qui ne constitue pas une surprise pour nous. Il concrétise le refus de la direction politique de cette liste (contrairement au projet qui était ouvert) de prendre en compte l’écologie et les écologistes. Dont acte !
Gérard AUMON et Patrick COTREL
Note : Ajoutons que ce courrier fait une curieuse référence à l’Agenda 21 de Pierre Brasselet élaboré quasi clandestinement (contrairement à notre démarche de refondation qui a été largement participative). Cet Agenda 21 version 2007 a, en effet, été l’objet d’un conflit ouvert au sein de l’ancienne majorité entre Pierre Brasselet et certain membres de la liste Alix…
Comme quoi les souvenirs peuvent être sélectifs…
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Programmes électoraux et visions du monde
12 mars 2014, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Campagnes2014 - #Développement DurableUn programme politique, même municipal, fait implicitement référence à une vision du monde, c’est-à-dire à une conception des rapports entre les individus qui composent la société (entre eux), et de cette société avec le monde qui l’entoure, ainsi que de la façon dont tout cela doit évoluer.
Or aujourd’hui, on a du mal à retrouver dans les programmes des listes présentes à Sainte-Luce une vision vraiment conforme aux réalités de notre époque. Quelles sont ces grandes conceptions ?
La conception productiviste :
A partir du XIXème siècle, le monde occidental a connu un développement technologique, industriel et de la productivité du travail sans précédent. Cela s’est fait sur le dos de la classe ouvrière qui s’est organisée pour résister et mettre en cause cette exploitation. Mais le point commun entre les capitalistes et le mouvement ouvrier, c‘était la croyance que les ressources et les bienfaits de la « nature » sont sans limite et sans valeur, et que, finalement, le développement de la science et de la technique permettront d’apporter le bonheur à tout le monde.
Les limites du productivisme :
La seconde moitié du XXème siècle a vu l’irruption brutale des limites de la « nature » : l’épuisement d’un certain nombre de ressources est en vue (comme le pétrole), la « nature » n’arrive plus à absorber les déchets et les pollutions produites par la société industrielle, les énormes quantités d’énergies fossiles consommées (avec les dégagements de CO2) ont fini par modifier la composition de l’air et vont provoquer des bouleversements climatiques aux conséquences très graves, ainsi qu’une énorme perte de la biodiversité déjà à l’œuvre.
Une vision écologique du monde :
Si nous ne voulons pas léguer à nos enfants un monde invivable, on ne peut plus envisager la "croissance" ou le "progrès" sans poser simultanément la question de notre « empreinte écologique », c’est-à-dire les conséquences de cette "croissance" vis-à-vis de l’épuisement des matières premières (pétrole, métaux, terres rares, ressources agricoles, …) et de la capacité de la nature à éliminer nos déchets et rejets. On ne peut pas parler du "progrès" sans poser simultanément la question des moyens de protéger la biodiversité dont l’avenir de notre espèce dépend.
Et cela amène à remettre en cause une conception de l’espèce humaine qui doit dominer le monde pour mieux le mettre à son service, grâce à son intelligence et sa technique.
Au contraire, nous sommes une espèce vivante parmi les autres ; et notre destin et celui de nos enfants leur sont intimement liés. Il n’y a pas l’humanité d’une part et les bêtes de l’autre, la ville et la campagne, la civilisation et la jungle. Pour parler local, la nature existe aussi en ville, des espèces "sauvages" sont présentes en milieu urbain et le but des humains n’est pas de les éliminer !
Quelques exemples :Dans cette vision écologique, limiter la logique des trames vertes et bleues aux seules zones naturelles ou encore rurales est très réducteur : la logique de protection de la biodiversité doit aussi guider les projets urbains. Les sources de biodiversité (mares, zones humides, prairies sauvages, …) ne peuvent survivre que si elles ne sont pas isolées, mais en relation avec d’autres sources de biodiversité grâce à des corridors écologiques (ruisseaux, haies bocagères, continuités enherbées, …). Le recensement de ces corridors écologiques est maintenant obligatoire dans les Plan Locaux d’Urbanisme. Mais les sources de biodiversité existent aussi en zone urbaine (mares, talus, …).
Dans cette vision écologique, en appeler "à la croissance" comme seule solution pour réduire le chômage relève d’une logique très productiviste qui mène à une impasse. Qu’on le veuille ou non, la croissance des "30 glorieuses" (de 1945 à 1975) ne reviendra pas. Et heureusement, vue la dégradation de l’environnement que cela a entrainé : dérèglements climatiques, épuisement des ressources naturelles,… Il faut donc concentrer de façon très sélective les investissements sur des activités qui vont nous conduire à moins polluer et moins consommer de l’énergie (énergies renouvelables, isolation des bâtiments, développement des transports en commun, …).
C’est aussi à l’aide d’une vision écologique globale qu’on peut examiner les programmes électoraux pour les municipales.
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Quelques nouvelles de NDDL
6 mars 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableHubert Reeves prend position : "Nous demandons de la façon la plus solennelle au gouvernement d’abandonner le projet d’aéroport et de le faire en indiquant qu’une nouvelle approche du développement économique s’ouvre à partir de ce jour, une approche conforme aux engagements politiques du gouvernement, à la charte de l’environnement (…) et à l’intérêt supérieur et de long terme de l’humanité.". (cf « 20 minutes » du 26/02/14)
Hubert Reeves, Président d’Humanité et BiodiversitéLes nouvelles de Quentin Torselli (ACIPA, le 5 mars 2014)
La santé : L’opération d’hier s’est bien passée. Les multiples fractures ont été soignées, tout doit se consolider maintenant. C’est très douloureux pour l’instant.
Soins infirmiers 3 fois par jour pendant 15 jours pour l’œil.
ITT jusqu’au 4 avril pour l’instant.
Le moral : sans commentaire pour l’instant.
La justice : Quentin a déposé plainte le 27 février dernier.
La presse :Un bel article dans le Canard enchaîné de ce matin : « le nouvel aéroport coûte les yeux de la tête », de Jean-Luc Porquet. Nous vous le transmettrons quand nous l’aurons scanné. Mais vous pouvez acheter le journal !
Un lien qui fait du bien : cliquer ici->http://22fevrier2014nantes.blogspot.fr/]
Les témoignages :
Quentin n’a pas été le seul blessé. Ils sont nombreux parmi les manifestants pacifiques et les badauds. Les plaintes affluent.
Voici ce que raconte une jeune fille qui était aux côtés de Quentin : cliquer ici
Pour terminer : encore et encore merci à vous tous, ça nous fait du bien de vous sentir près de nous. Le combat ne fait que commencer, nous voulons que les choses soient dites, soient sues. N’hésitez donc pas à transmettre ce mail.
Bien amicalement,
Famille TorselliExcellente chronique de François Morel sur France-Inter le 28 février :
Cette chronique concernant Notre Dame des Landes s’adresse directement à Jean-Marc Ayrault.Pour l’écouter, cliquer ici en ayant soin de mettre le son sur votre ordinateur.
Possible que cette chronique ait été entendue, puisque le même Jean-Marc Ayrault vient de calmer le jeu, en précisant qu’il fallait prendre le temps d’attendre l’issue des recours, contrairement à l’appel provocateur de Jacques Auxiette.
Une enquête sur le « saccage » du centre-ville de Nantes :
Pour voir la vidéo, cliquer ici
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Le chômage fin janvier 2014
5 mars 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiDernière minute : contradictions entre les statistiques
L’INSEE vient de publier des statistiques concernant le chômage fin 2013. Et elles semblent indiquer une baisse du chômage. Cela demande une précision car les chiffres de l’INSEE et ceux de Pôle Emploi ne désignent pas la même chose :les chiffres de Pôle Emploi donnent un comptage de l’ensemble des Demandeurs inscrits. Ils ont l’avantage d’être exhaustifs et de donner des précisions sur les profils des Demandeurs (âge, niveau de qualification, sexe, ancienneté de la demande, …). Point de fragilité : le système d’actualisation de la demande. Ainsi en août dernier, un problème sur les SMS de rappel sur la nécessité de « pointer » a entrainé une « diminution » du nombre des Demandeurs (rattrapée dès le mois suivant).
les chiffres trimestriels de l’INSEE sont obtenus par sondage auprès de 100 000 personnes. Ils permettent de déterminer le taux de chômage = rapport entre le nombre de chômeurs et la population active. Mais attention ! Comme tout sondage, il a un taux d’incertitude de 0,1%...et nous sommes dans cette fourchette pour les chiffres annoncés.
Conclusion : le nombre de chômeurs augmente de moins en moins vite (et commence même à diminuer pour les jeunes) ; le taux de chômage se stabilise ; mais nous ne sommes pas encore parvenus à une « inversion de la courbe du chômage » (qu’on a oublié de définir précisément).Les chiffres de Pôle Emploi. Sur l’élan de l’échec de la promesse de François Hollande d’inverser la courbe du chômage fin 2013, les médias nous jouent l’air de la catastrophe qui continue.
Pourtant, si on examine calmement les chiffres, on peut constater que le chômage continue d’augmenter, mais un peu moins vite (voit courbe ci-dessous des évolutions sur un an).
Si on regarde les emplois d’intérim (souvent indicateur des tendances), on peut noter une hausse de 0,66% sur un mois et de 6,8% sur un an.
Et surtout, on peut constater que pour la première fois, le chômage des jeune (cat A, B et C) est en baisse sur un an (voir courbes ci-dessous).
Conclusion : le chômage continue d’augmenter, mais de moins en moins vite.Quelles solutions au chômage ?
Dans son numéro de mars 2014, le mensuel « Alternatives économiques » passe en revue les bonnes et les moins bonnes solutions.
Pour les moins bonnes :baisser le coût du travail : cela fait pas mal d’années que la France réduit les charges sociales pour les bas salaires. Le résultat pour les embauches n’est pas probant. Par contre, cela provoque une « trappe à bas salaires » et contribue grandement à diminuer la part des salariés sur la valeur ajoutée, au profit des revenus du capital (financier, en particulier) et freine la demande et contribue à ralentir l’activité.
relancer les emplois aidés : c’est utile pour redonner une chance de réinsertion professionnelle aux personnes les plus éloignées de l’emploi, même s’ils sont couteux pour les finances de l’Etat. Mais leur efficacité à moyen terme dépend des mesures d’accompagnement, en particulier en matière de formation professionnelle. Et ce n’est pas une solution au chômage.
mettre la pression sur les chômeurs : c’est inefficace quand il n’y a pas d’emplois.
flexibilité du travail : la France est déjà un des pays européens où il est le plus facile de licencier : les licenciements économiques ne représentent que 2,6% des causes d’inscription à Pôle Emploi en déc. 2013 (« grâce », par exemple, aux ruptures conventionnelles).
mettre les chômeurs à leur compte : les « auto-entrepreneurs » représentent en 2013 plus d’une entreprise crée sur deux. Mais seulement 7% d’entre elles ont eu un chiffre d’affaire annuel de plus de 7500€ et 20% de ces indépendants sont classés « travailleurs pauvres ». Comme le dit « Alter éco. », ce n’est pas en multipliant encore les baraques à frites qu’on risque de doter le pays des entreprises high-tech, innovantes et exportatrices qui lui manquent tant.
Les pistes à explorer :desserrer l’étau de l’austérité : réduire les dépenses publiques de l’Etat et des collectivités locales, par les réductions de dotations de fonctionnement (comme cela a été le cas sous Sarkozy puis sous Hollande), dans une période de ralentissement économique est une stratégie qui va à l’échec : les investissements publics diminuent (les collectivités locales donnent moins de travail au BTP) et cela alimente la baisse de l’activité économique et de l’emploi ; et par contrecoup les rentrées de l’Etat diminuent en creusant le déficit. A l’inverse, les USA ont injecté massivement des liquidités dans l’économie (sans vouloir à tout prix rétablir l’équilibre budgétaire), entrainant une reprise de l’activité et de l’emploi.
réduire le temps de travail : le passage aux 35 h a permis de créer 350 000 emplois, même si les salaires ont stagné et les conditions de travail ont été parfois aggravées. mais du fait de l’augmentation continuelle de la productivité du travail, cette question de la réduction du temps de travail doit être posée de nouveau. Mais les formes de cette réduction peuvent être multiformes : développement de congés parentaux, de congés sabbatiques (ex 6 mois possibles après 5 ans d’ancienneté), de congés de formation, ...D’autres pays européens ont ouvert la voie.
accélérer la conversion écologique : la facture énergétique de la France (importation de pétrole, de gaz et d’uranium) s’élève à 69 milliards € en 2012. développer les énergies renouvelables, c’est réduire ce déficit au profit d’emplois en France (1,4 millions d’emplois, si on fait un calcul grossier). Une étude de l’ADEME (agence gouvernementale) laisse entendre qu’on pourrait créer 330000 emplois en 2030 et 800000 emplois en 2050 si on prend le virage de la transition énergétique. Pour Négawatt, c’est 235000 emplois en 2020, une division par 16 de nos émissions de CO2 en 2050 et une sortie du nucléaire vers 2033.
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