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Décision du gouvernement
L’abandon par l’Etat du projet d’aéroport à NDDL
mercredi 17 janvier 2018, par - Déplacements - Développement Durable
A l’annonce de cette décision, les images qui me viennent à l’esprit sont celles de Michel
TARIN et Robert CHIRON, grévistes de la faim en 2012 (peut-être au prix de leur santé) et militants infatigables. Leur combat n’a pas été vain.
Et puis, il y a la satisfaction d’avoir mené un combat utile : nous savions qu’une mise
à plat des différentes alternatives, d’un examen objectif de la situation, aboutirait à l’abandon de ce projet qui date du Concorde.
Pour autant, la prudence reste de mise. Il parait primordial :
de permettre aux expropriés qui le souhaitent de pouvoir revenir ;
de permettre à toutes celles et tous ceux qui ont créé leur activité sur la ZAD puissent y rester ;
de protéger durablement cette zone humide précieuse, hors de toute logique productiviste ;
ajoutons, également, la nécessité de programmer rapidement les travaux d’aménagement de l’aérogare de Nantes-Atlantique et de sa liaison par rail avec la gare de Nantes.
Les organisations du mouvement anti-aéroport viennent de publier un communiqué.
Pour le lire, cliquer ici.
En même temps (c’est à la mode), les élus écologistes et citoyens de la région Pays de la Loire, de Nantes et de Nantes Métropole, EELV Pays de la Loire et Bretagne écrivent dans un communiqué : "Nous saluons le courage politique du gouvernement et tout particulièrement du Ministre Hulot qui ont su faire table rase du passé et mettre en place une méthode objective pour étudier toutes les options possibles, dont pour 1ère fois, l’optimisation de Nantes-Atlantique. (...) [Cela] va permettre de conserver 2000 hectares d’espaces naturels et de zones humides, de préserver sa riche biodiversité et de rétrocéder le foncier à vocation agricole pour pérenniser une agriculture paysanne et les initiatives entreprises par les habitants sur le site.
Nous faisons appel au gouvernement pour préparer collectivement la suite et donner du temps à la clarification juridique des occupants, sans intervention des forces de l’ordre.
Le réaménagement de Nantes-Atlantique doit être désormais la priorité et être engagée de manière urgente. Il comprend la rénovation de l’aérogare, de la piste, le prolongement du tramway ainsi que l’optimisation de la desserte entre la Bretagne et les Pays de la Loire. Pour cela, il est nécessaire que les 165 millions d’euros des collectivités et les 180 millions d’euros de l’Etat dédiés à NDDL soient affectés à l’aménagement de Nantes Atlantique."
Pour lire le communiqué, cliquer ici.
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