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Les dangers du nucléaire toujours présents
1er décembre 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableAccident en Russie :
Du ruthénium 106, un élément radioactif, a été détecté, fin septembre-début octobre, dans l’air de plusieurs pays européens : Norvège, Finlande, Pologne, Autriche, République Tchèque, Suisse, Italie.
Les organismes de surveillance de la radioactivité en Europe insistent sur l’absence de risques. C’est sans doute vrai, mais près de la source, les risques peuvent être très importants.
Selon l’IRSN (organisme officiel français chargé de mesurer la radioactivité), la contamination pourrait provenir des régions sud de l’Oural. C’est dans ce secteur que se situe le site nucléaire de Mayak de retraitement des déchets de centrales nucléaires.
Dans un premier temps, la Russie a démenti, mais il semblerait qu’elle reconnaisse les faits, maintenant. Notons, quand même la grande discrétion des gouvernements européens sur cet épisode…
La CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la radioactivité) a interpellé l’OMS (organisation Mondiale de la Santé) et l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique) pour exiger la transparence de l’information.
De son côté, l’association CRILAN a sorti un communiqué qu’on peut lire en cliquant iciLe danger existe aussi en France :
Greenpeace vient de mettre en ligne une carte de France interactive permettant de mesurer les risques dans chaque commune, en fonction des installations nucléaires environnantes.
Pour tester les risques éventuels dans votre commune, cliquer iciOccupations de centrales par Greenpeace
Le 12 octobre, des militants de Greenpeace se sont introduits dans l’enceinte de la centrale nucléaire de Cattenom, pour montrer que les piscines d’entreposage des déchets nucléaires ne sont pas sécurisées. Mais la réponse d’EDF a été que la sécurité de la centrale n’a pas été mise en cause.
Pour enfoncer le clou, des militants ont pénétré mardi dernier l’enceinte de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse, en Ardèche. Pour lire le témoignage de Greenpeace, cliquer ici.
Dernière minute (révélé sur Franceinter ce samedi midi) : Un accident inédit (à la centrale de Paluel, en Normandie) révèle de graves dysfonctionnements en matière de sûreté nucléaire en France. Pour en savoir plus, cliquer ici
Manifestation le 12 décembre à Paris : "pas un € de plus pour les énergies du passé"
Deux ans se sont passés depuis la COP21 et l’accord de Paris. Mais les actes n’ont pas suivi et l’année 2017 bat de nouveau un record de chaleur.
A l’occasion du sommet international sur le climat organisé par Emmanuel Macron à Paris, pour mobiliser la finance pour le climat, de nombreuses associations de protection de l’environnement organisent diverses manifestations à Paris du 9 au 11 décembre, et un rassemblement le mardi 12 déc. à 8h00 sur le parvis des droits de l’Homme, au Trocadéro.
Pour plus de détails, cliquer ici.A noter : Un théma spécial "Sécurité nucléaire : le grand mensonge" d’Eric Guéret est programmé sur ARTE le mardi 5 décembre à 20h50.
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Le sondage bidouillé des pro-NDDL
30 novembre 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableLe syndicat mixte pour le transfert de l’aéroport de Nantes à NDDL a commandé un sondage à l’Ifop. Pas de surprise, en tenant compte du commanditaire, sur le résultat mis en avant : une majorité (courte, quand même) de français, des habitants de Loire-Atlantique, et des sympathisants écologistes, seraient favorables à ce que le Président Macron lance les travaux du nouvel aéroport.
Seulement trop, c’est trop !
S’il y a bien une question sur laquelle l’immense majorité des écologistes et sympathisants sont unis, c’est bien sur la question de NDDL ! Alors comment expliquer ce « résultat » du sondage donnant 54% des sympathisants de EELV favorables au transfert à NDDL ???Y’a un loup !
Et, comme d’habitude, pour un sondage, le ‘loup’ est dans la question posée.
Car le sondage porte sur l’engagement de Emmanuel Macron à propos de NDDL, laissant entendre qu’il porte sur le démarrage des travaux après la fin de la médiation. Or, Emmanuel Macron n’a jamais pris une telle position : il s’est borné à mandater une commission de conciliation pour (enfin) mettre à plat tous les éléments de ce dossier, et à prendre l’engagement, sur la base de ce travail, à arrêter une position définitive de l’Etat sur cette question. Rien de plus !
Et oui, bien sûr, la grande majorité des écologistes souhaitent que tous les éléments de ce dossier soient mis sur la table et objectivement évalués (ce que les partisans de NDDL ont toujours refusé) pour, enfin, arriver à une position claire et étayée de l’Etat. C’est ce qui explique en bonne part le résultat de ce sondage.
Le bidouillage consiste à faire figurer dans la question une supposée position de Emmanuel Macron qui n’existe pas (la nécessité de démarrer les travaux).
D’ailleurs, comment cette commission de conciliation aurait-elle pu être prise au sérieux, si la conclusion (le démarrage des travaux) était écrite d’avance ???Comment Philippe Grovallet peut-il se prêter à une telle farce ? Veut-il faire concurrence à Alain Mustière qui est passé maître dans l’art d’amuser la galerie pour faire oublier son incapacité à mobiliser les partisans du transfert de l’aéroport ???
Pour lire le communiqué du Collectif d’Elu.e.s Doutant de la Pertinence de l’Aéroport, cliquer ici.
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NDDL : rappel
Théâtre : "Les Tritons prendront l’avion"
à Nantes les 2 et 3 décembre, salle Vasse
29 novembre 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableAprès la pièce de théâtre "Le cauchemar du préfet", la même équipe recommence avec "Les Tritons prendront l’avion".
N’hésitez pas à retenir votre soirée et vos places : salle Vasse 2 et 3 déc. 20h30 et 15h au 06 77 51 11 25.
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Evolution du chômage en octobre 2017
28 novembre 2017, par Patrick CotrelLes chiffres du chômage sont pratiquement équivalents à ceux de septembre :
Le nombre de demandeurs de catégorie A (qui n’ont effectué aucun travail dans le mois) est quasi égal à celui d’octobre 2016 ( 3,483 millions pour 3,479 millions en 2016) ;
Le nombre de demandeurs de catégorie B et C (qui ont effectué un petit boulot de quelques heure ou quelques jours dans le mois) est toujours en hausse annuelle de 7,6%. En juin 2013, il était de 1,5 million et il est aujourd’hui de 2,1 millions (voir courbe).
Au total, l’ensemble des chômeurs de catégorie A, B et C se monte à 5,6 millions de personnes, soit une croissance annuelle de 2,8%.
Une situation maintenant claire :
La description faite en août et septembre 2017 se trouve confirmée : "Malgré l’allègement des charges des entreprises depuis plusieurs années et les signes de retour de croissance annoncés, l’économie continue à supprimer des emplois stables et à les remplacer par des emplois précaires. Ce ne sont pas les ordonnances travail qui vont arranger cette situation."
(Pour relire l’article de septembre 2017, cliquer ici). Ce n’est pas, non plus, la suppression des emplois aidés et la dérégulation de la formation professionnelle et de l’apprentissage… ("réformes" en préparation)
A l’appui de l’analyse ci-dessus, on constate que le nombre d’intérimaires est passé de 515 300 en août 2014 à 717 600 en septembre 2017, avec un rythme annuel de croissance de 14% (voir courbe).Retour sur la définition du chômage :
Il y a 10 jours, l’Insee publiait son taux de chômage trimestriel : 9,4% de la population active, en hausse de 0,2% par rapport au second trimestre, mais en baisse de 0,3% sur un an.
D’un côté, on constate une hausse de 2,8% sur un an du nombre de chômeurs A, B et C, et de l’autre l’Insee annonce une baisse. Pour y voir clair, il faut comparer les définitions de chômeurs utilisées, ainsi que les méthodes pour en évaluer le nombre.
La définition utilisée par l’Insee semble pourtant être proche de celle d’un chômeur de catégorie A. Mais les chiffres divergent : 2,7 millions pour l’Insee, contre 3,48 millions pour Pôle Emploi. L’Insee comptabilise également ce qu’elle appelle le halo autour du chômage (personnes n’entrant pas dans la définition, mais qui cherchent du travail). On pourrait penser que cela est proche des catégories B et C. Mais l’Insee en dénombre 1,2 million, pour 2,1 million de cat.B et C à Pôle Emploi. De plus, l’Insee estime que ce ‘halo’ est en diminution, alors que les catégories B et C sont en forte hausse depuis 4 ans (+7,6% la dernière année).
Une autre grande différence, c’est la méthode de calcul : pour Pôle Emploi, c’est chaque demandeur qui actualise sa demande chaque mois (en indiquant éventuellement s’il a travaillé un peu au cours du mois), alors que l’Insee évalue la population active, le nombre de chômeurs et le ‘halo’ par sondage.
Pour plus de précisions sur la comparaison, cliquer ici.
Quoi qu’il en soit, je persiste à dire que c’est l’évolution du nombre des chômeurs de cat. A, B et C sur un an qui constitue l’indicateur principal de l’évolution du chômage.
titre documents joints :- info document (PDF - 7 ko)
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La crise des migrants mineurs isolés, à la rue à Nantes
20 novembre 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableA Nantes, de 50 à 200 jeunes mineurs isolés migrants sont à la rue, sans prise en charge d’hébergement, de santé de scolarisation, …
C’est normalement l’Aide à l’enfance (gérée par le Conseil départemental) qui doit les prendre en charge en attendant l’évaluation de leur situation et de leur âge. Mais faute de places disponibles, ils se retrouvent souvent à la rue.
Quant à l’évaluation, selon les associations d’aide aux migrants, elle est souvent réalisée à huis clos en une heure, par une seule personne, dans des conditions contestables. Il est alors possible de contester cette décision devant le juge des enfants. Et il n’est pas rare que ce juge les reconnaisse comme mineur. Mais en attendant, ils sont restés à la rue, dans des conditions inacceptables.
Une double action des associations d’aide aux migrants :
AQ l’occasion de l’anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, les associations ont organisé une manifestation samedi dernier place du Bouffay.
Parallèlement, ils ont investi l’ex-école des Beaux-Arts, toujours chauffée, pour y installer un squat pour les mineurs.
Évacuation par les CRS :
Mais la ville de Nantes, propriétaire des lieux, a obtenu l’évacuation des lieux en urgence. Et dimanche à 14h, 150 CRS sont venus exécuter l’évacuation de la cinquantaine de militants présents à l’école.
Dans un communiqué, la ville de Nantes a précisé que dès aujourd’hui, elle mettra 10 logements à la disposition de l’Etat pour répondre à cette situation d’urgence.
C’est un geste intéressant, mais dommage qu’il arrive après l’intervention des CRS.
Comme pour les Rom, l’action la plus pressée semble être l’évacuation. Pour les solutions de relogement, on verra plus tard… ou pas …Pour lire le communiqué de EELV 44, cliquer ici
Voir aussi les articles publiés ce jour par Ouest-France Nantes Métropole ou par Franceinfo : cliquer ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 39 ko)
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