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Les discours décoiffants du Pape
27 novembre 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableLe Pape François vient de rendre une visite officielle
au Parlement européen et au Conseil de l’Europe. A cette occasion, il a rappelé le devoir l’accueil et de solidarité avec les populations les plus pauvres et les réfugiés.
Déjà, en octobre dernier, à l’occasion d’une rencontre de l’église catholique et une centaine de mouvements populaires venant des quatre coins de la Planète, le Pape a prononcé un discours qui mérite d’être lu.
Michel Warshavski, israélien, cofondateur et président du Centre d’information alternative de Jérusalem, militant de la cause palestinienne (et athée), présent lors de cette rencontre, témoigne.
Ce texte est un peu long, mais il mérite quelques minutes de lecture ; même si, moi-même athée, je n’ai aucune intention de prosélytisme religieux. Pour le lire, cliquer ici.
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Inauguration du Pôle Nantais en travail social (PoNanTS)
23 novembre 2014, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Développement Durable - #Format. Profession.Ce vendredi 21 novembre, a eu lieu l’inauguration officielle de la Cité de la formation santé-social Marion Cahour à Rezé, en présence des Présidents des Conseils régional et départemental, de la représentante de Nantes Métropole et de l’Etat . Ce magnifique bâtiment accueille à Rezé
900 étudiants en formations sanitaires et sociales (Assistants de service social, éducateurs spécialisés, éducateurs de jeunes enfants, aides-soignants, CAP petite enfance).
Quelle est l’histoire de cette réalisation ?
Après la loi de décentralisation de la formation professionnelle de 2004, qui a attribué aux Régions la responsabilité des formations sanitaires et sociales, nous avons constaté (j’étais alors Vice-Président du Conseil régional, chargé de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et des Politiques de l’emploi) un émiettement desformations supérieures en travail social sur l’agglomération nantaise, dans des locaux inadapté et avec une méconnaissance des autres spécialités du travail social.
Dans le cadre de son effort face à la crise, la Région a décidé d’intégrer la création de ce « Pôle nantais en Travail Social » dans son programme d’investissements, avec pour objectif de favoriser une culture professionnelle commune entre ces futurs professionnels ayant souvent les mêmes bénéficiaires.
Fédérer les participations (et les volontés) :
La Région a dégagé un budget d’investissement de 22,5 millions €, le Conseil général 0,75 M€, l’Etat 0,28 M€ et Nantes Métropole a financé le foncier : cela marquait bien une volonté commune.
Mais il a fallu aussi convaincre les associations qui dispensaient les formations aux différents métiers de créer une structure commune, allant dans le sens d’une culture commune (et non pas faire 4 parties étanches dans le même bâtiment). Disons-le clairement, dépasser l’esprit de corporation n’a pas été simple ; et il a fallu beaucoup de travail et de persuasion pour y parvenir. La création de ce bâtiment marque une étape importante, même si tous les problèmes ne sont pas complètement réglés.Plusieurs intervenants ont souligné cela au cours de la cérémonie d’inauguration.
Des locaux spacieux, clairs et adaptés :
Les architectes ont fait un travail remarquable : la lumière pénètre de toutes parts, la toiture est végétalisée, avec récupération de l’eau de pluie pour l’arrosage et les toilettes, des panneaux solaires produisent de l’électricité et de l’eau chaude.
La restauration des étudiants et des personnels est assurée par l’association ADAPEI, et fait intervenir des personnels en situation de handicap.
Une belle réalisation ! -
Barrage de Sivens :
Le gouvernement français mis en demeure par la Commission européenne
19 novembre 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableDepuis 2011, Catherine Grèze (ancienne députée européenne EELV) suit l’affaire du barrage de Sivens en regard des règlementation européennes. A cinq reprises, elle a déposé des questions précises à le Commission européenne sur ce projet et alerté sur les infractions vis à vis des directives de protection de l’environnement.
Aujourd’hui, son acharnement est récompensé, puisque le site de LCP (et France Inter) annonce que les explications de la France ont été rejetées par la Commission européenne et que celle-ci entame une procédure de mise en demeure de la France au sujet de ce projet de barrage de Sivens.Dans un compte-rendu très précis, Catherine Grèze expose les différentes étapes de ses interventions auprès de la Commission européenne depuis octobre 2011. Pour lire son texte, cliquer ici
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Mort de Rémi Fraisse : le Ministre de l’Intérieur a du mal à convaincre
13 novembre 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableUn article de Médiapart publié hier soir donne des précisions sur les faits tels qu’ils se sont déroulés, suivant l’enquête judiciaire.
Médiapart écrit : "Malgré les mensonges par omission et les atermoiements des représentants de l’État pendant 48 longues heures, les circonstances et les causes du décès de Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive de la gendarmerie dans la forêt de Sivens, dans la nuit du 25 au 26 octobre, ont été presque immédiatement connues. C’est ce qui ressort de la lecture de documents issus de l’enquête, inédits à ce jour, dont Mediapart a pu prendre connaissance."
Sur le journal de bord du Groupement tactique gendarmerie (GTG), d’abord transmis à la chaîne hiérarchique puis remis aux enquêteurs (…), les gendarmes mobiles ont indiqué, pour cette nuit-là, à 01 h 45 précise, et sans équivoque, la mention suivante : "Un opposant blessé par OF", c’est-à-dire une grenade offensive.
Un peloton d’intervention part récupérer la "personne qui est au sol". "Entre le moment où j’ai jeté la grenade et le moment de l’annonce par mon commandant d’unité du décès de la personne, il s’est écoulé environ 5 ou 10 minutes." déclare le sous-officier qui a lancé la grenade. Selon une vidéo, un gendarme mobile dit à 02 h 03 précises : "Il est décédé le mec. Là c’est vachement grave. Faut pas qu’ils le sachent." ("Ils", ce sont les manifestants).Dans ces conditions, comment croire le Ministre de l’intérieur lorsqu’il affirme ne pas avoir été informé immédiatement des faits (alors que gendarmes et policiers ont constamment fait remonter les informations) ? Comment expliquer le silence gouvernemental de 48 h : Il a fallu l’interpellation provocatrice de Cécile Duflot (disant que cette mort et le silence gouvernemental resterait une tache indélébile sur l’action de l’exéctif : "Manuel Valls propose une synthèse libérale autoritaire alors que la modernité est démocratique et écologiste") pour que le gouvernement adresse quelques mots de compassion vis à vis de la famille !
A quoi riment ces instructions données aux policiers de défendre ce site déjà déserté par les engins de chantier, et de faire preuve "d’une extrêmes fermeté" ? Selon le décompte officiel, plus de 700 grenades en tout genre ont été tirées, dont 42 grenades offensives…Pour aller plus loin :
Invoquer la légalité des procédures ayant validé les projets, comme le font les partisans de NDDL ou la FDSEA du Tarn, ne permettra pas de sortir de ces conflits. Car, ce qui est en question, c’est la légitimité des décisions qui découlent d’études réalisées par les bénéficiaires (la Direction Générale de l’Aviation Civile pour NDDL, le maître d’œuvre pour Sivens), qui sont présentés comme des projets complètement « bouclés » à l’enquête publique, et dont on sait à l’avance que seules des très petites adaptations à la marge seront admises.
Le gouvernement s’honorerait à oser remettre à plat ces procédures, afin qu’elles laissent une meilleure place aux expertises réellement indépendantes et au dialogue citoyen, dans une période où la défense de l’environnement, la sobriété énergétique et les économies budgétaires sont indispensables.
Il s’honorerait, aussi, à donner des instructions de modération aux forces de répression, et de ripostes plus proportionnées aux dangers objectifs : le pouvoir actuel semble se sentir plus menacé par une fraction de la jeunesse à la recherche d’un autre mode de vie dans des « ZAD », que par des agriculteurs de la FNSEA pourtant tout aussi dévastateurs.
Il s’honorerait, ainsi, à tirer les leçons des erreurs du passé.Merci à Médiapart pour cet article (Pour le lire, cliquer ici), ainsi qu’à Pascale D qui me l’a diffusé.
Pour lire la position nationale de EELV, cliquer ici
Dernière nouvelle : le Ministre de l’intérieur vient d’interdire les grenades offensives par les "forces de l’ordre" et de réglementer l’utilisation des grenades lacrymogènes les plus dangereuses.
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Brèves de Conseil
Conseil municipal du 4 novembre 2014
5 novembre 2014, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalUn débat principal : le programme culturel
La saison culturelle : Pour justifier les modifications apportées à l’action culturelle de la municipalité, le Maire a commencé par évoquer la situation financière de la commune et la priorité aux économies (priorité toute relative, comme nous avons pu le constater au dernier conseil municipal, avec la subvention à l’école privée et le projet de patinoire). Selon lui, le budget 2014 de la culture s’élevait à 160 k€, avec des recettes de 8 k€, alors que le budget 2015 sera de 120 k€, avec des recettes de 30 k€.
Sur le contenu, c’est le retour à une conception traditionnelle de l’action culturelle : fin de court bouillon (arts de la rue, gratuits) qui "n’attirerait pas assez les Lucéens" ( ??), et retour aux spectacles traditionnels à Ligéria (Bernard Mabit, théâtre, musique, Arthur H, …). Une réflexion est en cours "pour relancer" la fête de la musique. C’est "notre vision de la culture" a conclu le Maire.
S’en est suivi un débat assez confus sur les tarifs de ces spectacles : un tarif réduit pour les chômeurs non lucéens était prévu, mais pas pour les chômeurs lucéens…Le Maire a promis de rectifier cette anomalie.
Retour sur l’audit des finances communales : Plusieurs demandes pour avoir communication des termes précis de la commande d’audit, les chiffres communiqués au cabinet d’audit et pour avoir communication du rapport final (et pas seulement du diaporama diffusé en Conseil municipal). Questions, aussi sur la différence de coût de fonctionnement entre les groupes scolaires du centre et le groupe de la Minais (257 k€ pour la Minais contre 30 k€ pour les deux écoles du centre), sur le montant de la participation de Nantes Métropole,… Refus du Maire : "Vous étiez aux affaires ; vous avez toutes ces données".Des annonces :
Création d’une Commission consultative éducation : Elle sera issue de la commission organique éducation et comprendra 28 membres (avec des représentants de chaque école, de l’éducation nationale, des parents d’élèves, de l’opposition ; et dans un second temps des représentants des associations concernées). Des sous-groupes seront formés pour avancer sur des questions plus précises (création d’une antenne jeunes 15-18 ans, accompagnement des enfants en difficulté, offre de séjours et d’activités, …).
La pérennisation de l’aide financière de l’Etat aux activités périscolaires vient d’être décidée sur proposition des parlementaires écologistes, sous réserve qu’un Plan d’Education Du Territoire soit signé avec les associations locales. L’opposition s’inquiète de savoir si ce PEDT (autre nom du Plan Local d’Education qui était en place) sera poursuivi. Réponse : la Commission consultative va se réunir rapidement (2 réunions prévues) pour finaliser ce PEDT avant la fin de l’année.
Modification du PLU : Un dialogue est en cours avec Nantes Métropole qui convient que l’urbanisation a été trop forte à Sainte-Luce. En attendant le prochain Plan Local d’Urbanisme Métropolitain, une modification va geler les constructions et les maintenir à 160 logements par an (comme prévu par le Plan Local de l’Habitat). La majorité municipale souhaite geler la construction d’immeubles sur les linéaires de la rue Louis Gaudin et de la route de Thouaré. Il devrait y avoir une réunion publique en décembre, puis une enquête publique.
Emploi : Un travail de réflexion a été entamé sur cette question. Un inventaire des demandeurs d’emploi de plus de 2 ans et des entreprises implantées à Sainte-Luce est commencé. Cette question semble compliquée et les structures concernées (associations, Pôle Emploi, Mission Locale, Maison de l’Emploi, …) n’ont pas toutes été contactées. La réflexion porte sur la création d’un point accueil des Demandeurs d’emploi et des Créateurs d’activité en mairie, sans se substituer aux autres structures… Pas d’information plus précise.
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