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Les membres de la Convention citoyenne pour le climat à la manœuvre
15 octobre 2020, par Patrick CotrelOn se souvient des 149 propositions faites en juin dernier par la Convention citoyenne pour le climat, afin de réduire d’au moins 40 % les émissions de gaz à effet de serre.
C’est le sujet évoqué ce matin sur France Inter par Thomas Legrand. Pour l’écouter, cliquer ici.
Déja en retrait de ses promesses initiales de transmettre sans filtre ces propositions soit au parlement, soit à une consultation populaire par référendum, le Président s’était engagé fin juin à reprendre 146 des 149 propositions.
Mais depuis, certaines propositions ont été fortement édulcorées, d’autres ont été fortement critiquées par des ministres et le Président est resté muet.
Craignant que leur travail passe aux oubliettes, les 150 conventionnels se sont organisés en association qui se révèle très active.
C’est cette association qui a envoyé à Emmanuel Macron une lettre ouverte pour lui demander un « engagement formel et public » face à un manque « de soutiens clairs » du gouvernement.
La réponse du Président est du Macron ‘pur jus’ : il a la « volonté d’agir », mais seules une trentaine de mesures sont « totalement ou partiellement mises en œuvre ». Certaines autres « méritent des ajustements » et « une temporalité différente », comme elles concernant le transport aérien, la voiture, la publicité, l’empreinte écologique du numérique, …
Traduction concrète de mise en œuvre : le malus pour les voitures neuves très lourdes ne va toucher que les très grosses voitures de luxe (genre Porche Cayenne), mais pratiquement aucun des gros SUV courants.
Autre exemple : pas de débat sur la 5G sur les effets sur la santé et sur les émissions de gaz à effet de serre (cela reviendrait à retourner à la lampe à pétrole…).Heureusement, les anciens membres de la convention n’ont pas attendu cette réponse pour agir : un bon tiers d’entre eux multiplient les interventions et conférences, alors qu’ils n’avaient aucun engagement avant leur participation à la Convention. Voir par exemple la tribune de William Aucant publiée dans Le Monde le 7 octobre dernier en cliquant ici.
D’autres, aussi, s’engagent carrément en politique. C’est le cas de Mélanie Cosnier et William Aucant qui rejoignent un rassemblement écologiste et social dans les Pays de la Loire en vue de l’élection au Conseil régional des Pays de la Loire.
Voir l’article de l’Express du 9 octobre dernier en cliquant ici.Tout cela constitue un véritable caillou dans la chaussure d’Emmanuel Macron : lors des prochaines élections régionales et départementale, il va être très difficile pour les candidats LREM de se présenter comme de vrais écologistes !
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Evolution du chômage en août 2020
3 octobre 2020, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiLa tendance constatée en mai se poursuit en juin. En mars et avril, les contrats précaires (cat. B et C) n’avaient pas été renouvelés, ce qui a entraîné la réinscription des personnes concernées en cat. A (aucun travail effectué dans le mois). d’où ce pic des cat A en avril à hauteur de 4,3 millions de chômeurs.
Stabilisation du chômage et transfert entre catégories :
Depuis Avril, le nombre total de chômeurs de cat. A, B et C est à peu près stable aux alentour de 5,8 millions de personnes. Mai à l’intérieur de ce total, on note :une diminution du nombre de chômeurs de cat. A : 3,965 millions en en juin pour 3,622 millions en août ;
une augmentation à peu près équivalente des chômeurs de cat. B et C (qui ont accepté de faire un ‘petit boulot’ de quelques heures ou quelques jours dans le mois) : 1,889 millions en juin pour 2,18 millions en août (+0,5 % sur un an).
Pour compléter ce tableau, on peut ajouter que le nombre de sorties du chômage pour reprise d’emploi est revenu à un rythme à peu près équivalent de ce qu’il était avant la crise sanitaire : 177 600 en août 2019 pour 118 600 en août 2020.
La conclusion (provisoire) qu’on peut tirer des ces constats, c’est les mouvements du marché du travail semblent avoir retrouvé une activité comparable à la période d’avanbt crise, mais que, du fait des incertitudes, les embauches se font nettement plus dans le cadre de contrats précaires.
Du côté des offres d ‘emploi enregistrées par Pôle Emploi, on n’arrive pas à retrouver les chiffres d’avant crise : 209 000 en août 2020, contre 270 000 en août 2019, soit une baisse de 29,2 %. C’est cohérent avec le constat précédent, puisque les offres précaires sont moins déposées à Pôle Emploi.
Un signe inquiétant : La proportion de chômeurs de longue durée (plus d’un an de chômage) parmi l’ensemble des chômeurs, atteint une proportion jamais atteinte de 47,8 % (la durée moyenne de temps de chômage étant de 650 jours).
En pays de la Loire :
La situation de l’emploi dans notre région a souvent été présentée comme meilleure que la moyenne nationale. On enregistre cependant un signe un peu inquiétant s’il persiste : la baisse du nombre d’offres d’emploi recueillies par Pôle Emploi est plus forte qu’au niveau national : baisse de 33,1 % (29,2 % au national).
C’est encore plus marqué pour la Loire-Atlantique : -40 %. (cf graphique). -
Echos du Conseil municipal du 30 septembre 2020
2 octobre 2020, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalCe Conseil a permis de donner pas mal d’informations.
Le seul débat politiquement significatif a concerné la modification des tarifs de la restauration scolaire.
Les tarifs de restauration scolaire :
L’adjoint aux finances (Michel Daculsi) souligne que ce sont les familles aux revenus les plus faibles qui ont été mises en difficulté par la crise sanitaire.
En conséquence, il est proposé d’accorder la gratuité de la restauration scolaire jusqu’à la fin de l’année 2020 pour les familles ayant les plus faibles revenus, soit les tranches 1, 2 et 3 des tarifs appliqués actuellement (quotient familial inférieur à 581€ par mois).
M. Bourgeolet se déclare opposé à cette mesure : pour lui, la justice consiste à donner à chacun les mêmes avantages. Et si des familles sont en particulière difficulté, elles doivent se signaler au CCAS pour obtenir une aide individuelle.
On se croirait revenus au début des années 2000, où l’ancienne majorité de droite ne voulait pas moduler les tarifs de restauration scolaire en fonction des revenus, comme le faisaient de nombreuses municipalités. Il a fallu que la CAF menace de ne plus verser ses subvention pour que des tarifs différenciées suivant les revenus soient mis en place...
Plusieurs intervenants de la majorité ont expliqué que ce ne sont pas les salariés ayant une situation stable (CDI) qui ont été les plus pénalisés économiquement, puisqu’ils ont bénéficié du dispositif de chômage partiel (au moins 85 % du salaire). Mais les travailleurs ayant des statuts précaires (CDD, temps partiel non choisi, intérim, auto entrepreneurs, …) se sont souvent retrouvés sans emploi, et donc fortement déstabilisés financièrement. C’est bien ces familles qu’il faut aider. c’est une question d’équité et de justice sociale.
Finalement, c’est la seule délibération examinés par ce Conseil municipal pour laquelle l’opposition (de droite) a émis un vote contre !
Informations du Maire
Dans cette période agitée, nous ne sommes pas restés sans rien faire : séjour vacances pour 25 enfants, braderie, Sainte-Luce cœur commerçant, lancement du recrutement d’un 6ème policier, lancement de la saison culturelle, « Ma rue est un jardin », …
Nous sommes en train de faire un diagnostic complet avant de fixer notre projet pour les 6 ans à venir.
Mais déjà, nous avons constaté :le personnel municipal est sous tension, à cause du coronavirus, bien sût, mais aussi à cause d’un dialogue et d’effectifs insuffisants ;
des bâtiments communaux très dégradés, faute d’entretien suffisant, et pour lesquels il faut viser à faire des économies d’énergie ;
un déficit de dialogue citoyen. Lors du Conseil municipal du 2 décembre, nous débattrons de la création de commissions consultatives thématiques, des futurs conseils de quartiers et du processus d’élaboration de l’Agenda 2030. Ce soir, Ce soir, nous débattrons du redémarrage du CDL (maintenant nommé Conseil Citoyen Lucéen) ;
En matière d’information, les publications actuelles (quinzomadaires et trimestrielles) ont perdu une bonne part de leur intérêt. Une publication mensuelle plus complète et plus concrète, avec portage dans les Boites à lettres est envisagée.
Par ailleurs, nous avons envoyé aux services de l’État un courrier, signé des quatre Maires du canton, pour réclamer la gratuité du péage autoroutier pendant la période des travaux routiers porte de Gesvre.
Informations COVID-19
Anthony Descloziers précise que, selon l’Agence Régionale de la Santé (ARS), Sainte-Luce est la seconde ville de l’agglomération la moins touchée par la diffusion du virus.Globalement, les consignes sont suivies correctement, comme le port du masque à la sortie des écoles, au marché hebdomadaire. L’animation du chameau a dû être annulée lors de la braderie. En interne à la mairie, le port du masque dans les couloirs est respecté et il y a 25 % de personnes qui font du télétravail et nous renforçons le dialogue (avec le CHSCT, par exemple).
La Préfecture précise que les évènements festifs de plus de 30 personnes dans les établissements publics recevant du public sont interdits. Par contre, les Assemblées d’association de plus de 30 personnes sont possibles si des dispositions de prévention sont prévues.
En réponse à une question de l’opposition, Anthony Descloziers précise que si on devait passer en alerte de crise aiguë (par ex avec reconfinement), une cellule de crise serait remise en route, mais pas seulement pour informer : les propositions et débats seraient possibles.
Jean Le Govic : le repas seniors de fin d’année est annulé. Il sera remplacé par des spectacles en matinée qui auront lieu le 24 novembre à 14h et le 6 décembre à 14h.
Véronique Cadieu précise qu’au niveau de l’agglomération, le but n’est pas d’imposer des dispositions identiques dans toutes les communes ; mais plutôt de fournir un guide pour les décisions.une réunion hebdomadaire a lieu avec la Préfecture, l’ARS et Nantes Métropole.
Dernière nouvelle :
La Préfecture vient de décider que le port du masque va devenir obligatoire dans l’espace public de toutes les communes de Nantes Métropole, ainsi qu’à Clisson à partir de lundi.
Autres sujets abordés :
Rentrée scolaire : Marianne Bessemoulin informe de l’ouverture de 2 classes en maternelle du fait de la limitation à 24 élèves en grande section de maternelle. A la prochaine rentrée, on aura sans doute une ouverture pour 2 ou3 classes.
La réouverture en juin a permis de roder les dispositifs avant la rentrée de septembre. Ainsi, la restauration avec plat chaud a pu reprendre moyennant un nettoyage entre deux passages, aujourd’hui sans débordement horaire.Création d’un poste d’attaché temporaire : Marc David présente la création d’un poste de chargé de mission au développement économique (site internet pour les entreprises, association d’employeurs, mise en place d’un dispositif ‘zéro chômeurs de longue durée’) pour 6 mois, renouvelable une fois.
Renouvellement du Conseil de Développement Lucéen : Catherine Corbes présente le nouveau Conseil de Développement, maintenant dénommé Conseil Citoyen Lucéen. La principale modification, c’est que l’ancienne ‘Conférence Ste-Luce 2030’ est maintenant ouverte à tous les Conseillers municipaux et à toute l’équipe d’animation du CCL (40 personnes). Ce sera la ‘Conférence lucéenne’.
‘L’Atelier des Initiatives’ : Franck Steinmetz présente la convention de partenariat avec l’association ‘Atelier des initiatives’. Cela va permettre aux jeunes de 26 à 32 ans de bénéficier de réductions importantes dans de nombreuses salles de spectacle de l’agglomération.
Liban : Denis Poillerat présente le projet de versement d’une subvention exceptionnelle de 1000€ pour l’association ‘Les Amis des Enfants du Monde’ qui est en lien avec l’association locale LIBANI qui intervient sur place en direction des enfants (association non religieuse).
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Stéphane Le Foll regarde dans le rétroviseur
29 septembre 2020, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Municipale2020Dans un entretien publié dans Ouest-France du 26 septembre 2020, ce proche de François Hollande semble désarçonné par le tournant actuel du Parti Socialiste : "Mes idées sur la stratégie sont largement majoritaires auprès des socialistes, mais totalement minoritaires au sein de l’appareil. C’est tout le paradoxe".
Il semble avoir du mal à digérer le bilan des municipales où des alliances écologistes-PS ont réussi à conserver ou à conquérir des mairies de grandes villes, avec un(e) maire PS (Paris, Nantes, Rennes, …) ou écologiste (Lyon, Marseille, Bordeaux, Strasbourg, …). Il est en désaccord avec ce type d’alliances « égalitaires », qui intègrent l’écologie comme fil rouge pour transformer la société.
Car pour lui, "l’écologie politique, telle qu’elle existe aujourd’hui, n’est pas en capacité de gagner la présidentielle".
Et pour forcer le trait, il affuble les écologistes d’un soit-disant modèle décroissant : "La culture d’EELV, son noyau dur, c’est la décroissance".
Pourtant, EELV n’a jamais inscrit la décroissance (générale) dans ses objectifs. Par contre, les écologistes remettent en cause la recherche de la croissance comme moteur fondamental du progrès, contrairement à Stéphane Le Foll : "Mais il nous faut aussi de la croissance pour financer un modèle social. Dans la sobriété et la décroissance des écologistes, vous n’avez pas la capacité de financer un modèle social."
Et c’est bien cette logique portée par François Hollande qui a été rejetée par les français, car elle porte en elle la croissance des inégalités et de l’atteinte à l’environnement. A tel point qu’il n’a même pas pu se représenter…
Et pourtant, selon Stéphane Le Foll, "ça volait haut"...
Décidément, il ne fait que regarder dans le rétroviseur, sans comprendre ce qui s’est passé.
Mais l’histoire ne reviendra pas en arrière...
Pour télécharger l’interview publiée par Ouest-France, cliquer ici.
Progression des écologistes aux sénatoriales
Cette poussée des écologistes aux sénatoriales se traduit par l’élection de 6 nouveaux Sénateurs. Au total, les Sénateurs écologistes seront au nombre de 12, ce qui va leur permettre de créer un groupe parlementaire et d’augmenter leurs moyens de fonctionnement.
En Pays de la Loire, seuls les départements de la Sarthe et de la Vendée étaient concernés (la moitié des sièges de Sénat sont renouvelés tous les 3 ans).
Il n’y a eu aucun écologiste élu, mais les scores sont en nette progression :
Sarthe :
EELV : 132 voix, 8,66 % (79 voix, 5,24 % en 2014)
PS : 351 voix, 23,03 % (401 voix, 26,61 % en 2014)
PC : 94 voix, 6,17% (70 voix, 4,70 %)
Vendée :
EELV : 175 voix, 10, 11% (64 voix, 3,74 % en 2014)
PS : 92 voix, 5,31 % (239 voix, 13,95 % en 2014)
PC : 18 voix, 1,04 % (22 voix, 1,28 % en 2014)
titre documents joints :- info document (PDF - 1.1 Mo)
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Communiqué des élu.e.s régionaux écologistes et citoyens en PdeL
Chômage de longue durée : la Région Pays de la Loire doit innover
28 septembre 2020, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Développement Durable - #EmploiLe 16 septembre dernier, les député.e.s votaient à l’unanimité une proposition de loi visant à poursuivre et amplifier l’expérimentation « Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée » (TZCLD), en passant notamment de 10 à 60 le nombre de territoires éligibles au dispositif. Les élu.e.s du groupe Ecologiste et Citoyen au Conseil régional des Pays de la Loire poussent pour que la Région soutienne les futures expérimentations, se mobilise pour faire émerger de nouveaux projets et accompagne la dynamique en Pays de la Loire.
Lucie Etonno, co-présidente du groupe, explique : « Nous évaluons à environ 160 000 le nombre de personnes subissant un chômage de longue durée en Pays de la Loire. Sans une action spécifique, la probabilité pour que la plupart de ces personnes retrouve un emploi est trop faible. C’est pourquoi nous poussons pour que le Conseil régional s’implique davantage et devienne fer de lance du déploiement du dispositif « Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée » en Pays de la Loire. Les quelques formations qu’il propose aux publics les plus éloignés de l’emploi sont notoirement insuffisantes pour s’attaquer sérieusement au sujet ».
Pour rappel, le dispositif « Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée » permet aux personnes privées durablement d’emploi de retrouver une activité professionnelle, en créant des Entreprises à But d’Emploi (EBE) pour répondre à des besoins encore non couverts sur un territoire, en complément du tissu économique existant. Les chômeurs de longue durée peuvent obtenir un CDI, financé en partie par la mise en commun de différentes aides existantes dont il bénéficie déjà. De plus, les emplois créés participent à la transition écologique car ils sont souvent associés à la protection de notre patrimoine naturel et aux services aux habitants.
Sophie Bringuy, conseillère régionale en Sarthe, ajoute : « Les premières évaluations montrent que le dispositif TZCLD a fait ses preuves. C’est donc logique que des territoires comme Pontchâteau, Mauges sur Loire, Les Ponts de Cé, Saumur Val de Loire ou La Flèche se positionnent pour faire partie de la nouvelle vague d’expérimentation. Concrètement, outre un travail d’animation territoriale pour faire émerger de nouvelles expérimentations dans la région, le Conseil régional, de par ses compétences en matière d’économie, de formation professionnelle ou de lutte contre le chômage, peut intervenir pour répondre aux besoins des projets : investissements initiaux dans des locaux, soutien à la trésorerie, offre de formation, aide à l’animation des comités locaux pour l’emploi… »
Contact pour le groupe : Martin Péan – Coordinateur du groupe Écologiste et Citoyen
Conseil régional des Pays de la Loire
02 28 20 61 28 - ecologiste-citoyen chez paysdelaloire.fr
Site internet : http://ecologistecitoyen-crpdl.fr/
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