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Rassemblement des coquelicots à Sainte-Luce vendredi 4 sept à 18h30
Place du 11 novembre (face à l’église)
4 septembre 2020, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Energies - Climat - #Développement DurableExcuses aux lecteurs de ce blog
L’accès à ce blog a été interrompu pendant 4 jours, pour des raisons techniques.
Ces problèmes sont maintenant résolus.
Bonne lecture.
Patrick Cotrel
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.Pour lire le message (important) de Fabrice Nicolino, fondateur du mouvement "Nous voulons des coquelicots", cliquer ici.
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Les chiffres du chômage fin juillet de Pôle Emploi
1er septembre 2020, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiRappel : En mars et avril, les contrats précaires (cat. B et C) n’avaient pas été renouvelés, ce qui a entraîné la réinscription des personnes concernées en cat. A (aucun travail effectué dans le mois). d’où ce pic des cat A en avril à hauteur de 4,3 millions de chômeurs (3,2 millions en février). Depuis, les embauches ont repris, mais avant tout en contrats précaires (d’où cette ré-augmentation des cat. B et C). Logiquement, la cat. A a diminué. Mais le total des deux (cat. A, B et C) a continué d’augmenter.
Situation en juillet :
Les tendances enregistrées les mois précédents se prolongent :baisse de la cat. A de 3,97 M. à 3,78 M ;
hausse des cat. B et C de 1,89 M à 2,02 M.
La seule nouveauté, c’est que la somme des deux (cat. A, B et C) semble stabilisée (de 5,85 M. à 5,81 M.).
Mais ce niveau est très nettement supérieur à la situation d’avant la crise du Covid : 5,38 M. en février et 5,56 M. en février 2019.Les offres d’emploi :
L’autre menace sur la situation de l’emploi à venir est constituée par la faiblesse desoffres d’emploi : le nombre d’offres d’emploi recueillies par Pôle Emploi est loin de retrouver son niveau d’avant la crise sanitaire, comme le montre le graphique ci-dessous.
En juillet 2020, il y a eu 191 000 offres, contre 282 100 en juillet 2019 : la remontée est très timide.
On retrouve à peu près la même proportion en Pays de la Loire (13 900 en 2020 contre 19 100 en 2019).
On a même une baisse un peu plus accentuée en Loire Atlantique (5 500 en 2020 contre 8 300 en 2019). D’où l’inquiétude exprimée récemment par le Directeur territorial de Pôle Emploi dans Ouest France. -
Dix-neuf maires et présidents de métropoles écologistes interviennent
26 août 2020, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement DurableA l’occasion du « jour du dépassement de la Terre » le 22 août, les élus, parmi lesquels Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon, et Michèle Rubirola, maire de Marseille, plaident dans une tribune au « Monde » pour « une relance économique au service de la planète ».
Publié le 22 août 2020 à 02h49 - Mis à jour le 24 août 2020 à 12h33Tribune
Aujourd’hui, nous avons épuisé la Terre. Mais cette année, l’échéance du « jour du dépassement de la Terre », samedi 22 août, a été retardée de trois semaines. Peut-on s’en réjouir ? Doit-on s’en contenter ? Ces trois semaines sauvées résultent de la pandémie qui a paralysé nos économies, nos productions, nos déplacements. Pas de quoi se réjouir, donc. Mais cette crise nous force à la lucidité collective mettant au jour nos insuffisances, nos dépendances dans un espace livré à la mondialisation.
Pour peu que l’on questionne alors nos modes de vie s’entrouvre la possibilité d’un monde d’après. Nous pouvons encore inverser la courbe de la destruction de nos écosystèmes. Nous devons pour cela imaginer un changement durable de nos modes de vie, de production et de consommation qui ne soit pas uniquement contraint par l’urgence. Qui ne soit pas subi mais choisi. Qui résulte de nos choix politiques, de nos options économiques.
« Nos villes ont un cruel besoin de sortir des logiques de compétitivité, de concurrence, de globalisation »
Récemment élus, nous mesurons notre responsabilité vis-à-vis des habitantes et des habitants de nos territoires. Mais bien au-delà. Car nous sommes déterminés à initier un mouvement local qui a vocation à s’étendre. Sur nos territoires nous conduirons les objectifs de la COP21, et plus encore. Nos engagements politiques sont clairs depuis le début. Nous sommes résolus à enrayer le dérèglement climatique et ses conséquences sociales et économiques. Nos choix budgétaires de l’automne traduiront cette transition économique et écologique.Par l’écologie, nous offrons une autre voie, celle de la résilience, celle d’une relance économique au service de la planète. La voie qui nous offre un avenir. Les crises à répétition que nous vivons imposent que nous fassions des choix clairs et intelligents, bien loin du « en même temps ». Et pour commencer, il y a urgence à engager la relocalisation de nos économies, l’ancrage de nos vies dans nos territoires.
Les solutions sont d’abord locales, ce sont celles du quotidien, celles que nous partageons toutes et tous dans nos rues, nos écoles, nos commerces. Par la commande publique, nous devons, lorsque cela est possible, privilégier la production locale. Nos villes ont un cruel besoin de sortir des logiques de compétitivité, de concurrence, de globalisation. Nos générations et celles à venir ont besoin d’un changement de paradigme. Nous le réussirons ensemble, sans laisser personne au bord du chemin.
Répondre à l’urgence
L’écologie est la meilleure alliée de l’économie parce qu’elle naît de nos quotidiens. Rénover thermiquement nos logements, structurer des filières locales, soutenir les entrepreneurs engagés pour la transition, c’est créer des emplois non délocalisables et qui redonnent du sens pour celles et ceux qui les occupent. Loin de l’anonymat des grandes surfaces, de la publicité outrancière, nous défendons une économie de proximité portée par des commerces et des artisans locaux.
Nos villes seront celles des enfants, des aînés, pour toutes et tous. La nature reprendra sa place dans les cours d’école, dans nos rues partout où elle en a été bannie. Les repas offriront une alimentation saine et savoureuse et accessible à tous les budgets. Naître et grandir en ville redeviendra une force parce que nous croyons qu’elles peuvent être à nouveau respirables, apaisées et solidaires.
Nous devons toutes et tous nous engager dans la grande transition qui s’impose. C’est l’ambition que nous défendons, répondre à l’urgence sociale, économique et climatique, chacune et chacun à notre échelle. Le gouvernement s’inscrit dans une logique de continuité et de conservatisme d’un monde qui ne sait pas prendre soin de lui. Nous prenons notre part dans la grande transition qui s’annonce, nous appelons le gouvernement à prendre la sienne.
Signataires : Laurent Amadieu, maire de Saint-Egreve (Isère) ; François Astorg, maire d’Annecy ; Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg ; Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon ; Mohamed Boudjellaba, maire de Givors (Rhône) ; Jean-Marc Defrémont, maire de Savigny-sur-Orge (Essonne) ; Béatrice Delorme, maire de Saint-Germain-au-Mont-d’Or (Rhône) ; Emmanuel Denis, maire de Tours ; Grégory Doucet,maire de Lyon ; Christian Duchêne, maire de Saint-Fons (Rhône) ; Pierre Hurmic, maire de Bordeaux ; Pia Imbs, présidente de la Métropole de Strasbourg ; Christian Métairie, maire d’Arcueil (Val-de-Marne) ; Léonore Moncond’huy, maire de Poitiers ; Eric Piolle, maire de Grenoble ; Nadine Reux, maire de Charnècles (Isère) ; Michèle Rubirola, maire de Marseille ; Laetitia Sanchez, maire de Saint-Pierre-du-Vauvray (Eure) ; Anne Vignot, maire de Besançon et présidente du Grand Besançon -
L’INSEE et l’évolution du chômage en temps de crise sanitaire
23 août 2020, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiChômage et ‘halo autour du chômage’ :
Dans son résumé trimestriel, l’INSEE nous prévient : « Une baisse en trompe l’oeil... ». Et effectivement, les sondages réalisés par l’INSEE fin juin donnent des résultats … surprenants : Partant d’un chiffre de 8,1 % de la population active fin 2019, le chiffre de juin s’établit à 7,8 % fin mars et 7,1 % fin juin !
L’explication de ce résultat tient à la définition du chômage utilisée par l’INSEE (définition du Bureau International du Travail) : est reconnu chômeur quelqu’un qui n’a pas travaillé (même une heure) durant la semaine, qui est disponible pour travailler dans les deux semaines à venir et qui a fait des démarches actives de recherche de travail dans le mois précédent. Dans ces conditions, on comprend aisément que des personnes qui sont confinées aient pu répondre par la négative à l’une ou l’autre des questions posées lors du sondage (anonyme) de l’INSEE….
On le sait, pour éviter la rigueur de cette définition du chômage, l’INSEE a créé une autre catégorie : le « halo autour du chômage » qui comprend des personnes qui ne répondent pas strictement à la définition, mais qui sont privées d’emploi et souhaitent retrouver un travail. Et si on prend en compte cette catégorie, et surtout le total des deux, on obtient une vision plus crédible du phénomène actuel (voir courbes).
Celà n’est pas surprenant. De la même façon, avec les chiffres de Pôle Emploi, si on ne regarde que les chiffres de la catégorie A, on passe à côté de la réalité du ‘phénomène chômage’.Il faut aussi regarder les catégories B et C (celles et ceux qui ont accepté un ’petit boulot’ de quelques jours ou quelques heures au cours du mois précédent), comme le montre les courbes suivantes dans l’article du 29 juillet dernier. (pour le relire, cliquer ici.
Cependant, les analogies s’arrêtent là, puisqu’il est impossible d’établir une correspondance entre les définitions utilisées par les deux institutions.
Autres indicateurs de l’INSEE :
Comme indiqué dans les articles précédents, l’INSEE nous donne des chiffres intéressants sur l’évolution des différents types de contrats de travail.
Quelques constats :
le nombre de personnes au travail a diminué au cours du second trimestre 2020. Le chômage a donc gagné du terrain.
pour le moment, le nombre de personnes en CDI a peu diminué (mais quand même de 0,3 % de la population). C’est grâce à la politique de compensation du chômage partiel. Mais on sent que cela ne va pas durer indéfiniment.
Par contre, ce sont les contrats précaires (CDD et intérim) qui ont subi de plein fouet la crise sanitaire.
Attendons la suite, avec les chiffres de Pôle Emploi de fin juillet.
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Bilan de la sortie du nucléaire en Allemagne
15 août 2020, par Patrick Cotrel - #Energies - ClimatDans un article récent publié dans « le journal de l’énergie », Bernard Laponche (expert en énergie nucléaire) remet les choses au point par rapport aux affirmations qui circulent depuis plusieurs années sur l’Allemagne. Selon ces affirmations, « la décision prise par l’Allemagne en 2000 de sortir du nucléaire a entraîné pour ce pays :
– Une augmentation de la production d’électricité à partir du charbon.
– Une augmentation des émissions de CO2 (GES) de la production d’électricité en Allemagne.
– La nécessité pour l’Allemagne d’importer de l’électricité de la France, principalement d’origine nucléaire. Qu’en est-il vraiment ? »
En voici un résumé.
L’évolution des productions d’électricité :On va surtout se concentrer sur la période 2000-2018 qui correspond au désengagement de l’Allemagne du nucléaire (7 centrales fermées en 2011).
A la lecture de ce tableau, on constate que l’augmentation de l’électricité renouvelable (+191,2 Twh) n’a pas empêché de diminuer la production d’électricité à partir du charbon et de lignite (-68,5 Twh), tout en marginalisant la production d’origine nucléaire (-93,6 Twh, avec seulement 76 Twh restant).
Cependant, on note que la production à base de gaz naturel a augmenté (+30,9 Twh), avec une compensation non complète de l’augmentation de l’électricité renouvelable (différence = 1,8 Twh) : c’est une production beaucoup moins émettrice de Gaz à Effet de Serre que le charbon, mais quand même à base d’hydrocarbure.
Toutes ces mutations ont été effectuées avec une baisse des GES émis pour produire l’électricité, comme le montre le graphique suivant :
Remarque : pendant cette période 2000-2018, la production totale d’électricité a nettement augmenté (+65 Twh).Les exportation/importation d’électricité
A partir de 2003, les exportations nettes sont toujours positives et atteignent leur maximum en 2017 (53 TWh).
A l’exception de l’année 2011 qui est un cas à part (arrêt de 8 réacteurs nucléaires), l’exportation nette vers la France est toujours positive sur la période 2006-2018.
Conclusions :
A l’épreuve des chiffres, les affirmations des nucléocrates à propos de la sortie de l’Allemagne du nucléaire, s’avèrent de purs et simples mensonges, une tentative honteuse pour accréditer que la sortie du nucléaire est impossible, sauf à accélérer la crise climatique.
Pour lire l’article de Bernard Laponche, cliquer ici.
Remarque supplémentaire et personnelle : Pourtant, l’Allemagne pourrait améliorer son bilan carbone en matière de production d’électricité : il suffirait pour cela de freiner sa production électrique à partir du gaz naturel ET de réduire ses exportations d’électricité. Mais réduire les exportations allemandes, c’est s’attaquer à une conception économique bien ancrée...
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