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A-t-on vraiment besoin de la 5G ?
5 août 2020, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatDans ce blog, j’ai publié le 13 février 2020 une intervention de Michèle RIVASI, députée européenne célèbre pour ses batailles pour la santé, qui expliquait pourquoi elle demande un moratoire sur le déploiement de la 5G, . Pour relire cet article, Cliquer ici.
Et dans un article publié également sur ce blog, je rendais compte d’un dossier qui alertait sur le coût énergétique de plus en plus énorme de l’informatique, et tout particulièrement de la téléphonie mobile, le déploiement de la 5G représentant un saut très important … pour pouvoir regarder des films en très haute définition sur un écran minuscule ! Pour relire cet article, cliquer ici.
Dans une interview pour Ouest-France du 31 juillet, le nouveau secrétaire d’État chargé de la transition numérique (Cedric O) affirme : « La France a vraiment besoin du réseau 5G ». Pour télécharger l’interview, cliquer ici
Et encore une fois, le secrétaire d’État tente de tout amalgamer et de nous livrer tout cela dans le paquet de la modernité et du progrès (agriculture encore plus industrialisée, ...).
Pourtant, la 5G ne concerne QUE la téléphonie mobile, ce qui n’a rien à voir avec la télémédecine ou le télétravail. Pour tous ces domaines professionnels, le véritable progrès, c’est la fibre optique, même si cela peut aussi avoir quelques effets pervers (par exemple en matière d’énergie – mais pas sur la santé).
Ce que nous savons de la 5G, c’est qu’elle entraîne une augmentation très importante du niveau de rayonnement des ondes électromagnétiques, et peut-être des atteintes à la santé, comme le craint Michèle Rivasi.
Ce que nous savons aussi, c’est que des trusts internationaux (genre Netflix) n’attendent que cela pour augmenter leurs diffusions et leurs profits.
Non, non et non, un moratoire pour le déploiement de la 5G est indispensable pour évaluer les risques sur la santé et sur le réchauffement climatique !Il y a 0 message(s) de forum -
Evolution du chômage en juin 2020
29 juillet 2020, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiLa tendance constatée en mai se poursuit en juin. En mars et avril, les contrats précaires (cat. B et C) n’avaient pas été renouvelés, ce qui a entraîné la réinscription des personnes concernées en cat. A (aucun travail effectué dans le mois). d’où ce pic des cat A en avril à hauteur de 4,3 millions de chômeurs.
Accroissement du chômage et transfert entre catégories :
En mai et juin, les embauches ont repris, mais avant tout en contrats précaires (d’où cette ré-augmentation des cat. B et C). Logiquement, la cat. A a diminué à 3,96 millions,sans revenir à la situation d’avant crise (3,2 millions) ; et cette diminution a été supérieure à la création d’emplois précaires. Ce qui fait que le total des chômeurs de cat. A, B et C atteint un niveau record de 5,85 Millions (+4,6 % en un an). Voir courbe ci-contre.
Ce sont les jeunes de moins de 26 ans qui ont le plus été victimes de cette situation : +10,2 % en un an (+4,6 % pour l’ensemble).
Les entrées et sorties du chômage :
Les mouvements d’entrées et sorties du chômage reprennent un niveau presque normal, surtout pour les sorties du chômage par les embauches (114 000 embauches contre 40 000 en avril) et les entrées en stages (69 000 en juin contre 13 000 en avril), alors que les entrées au chômage ont moins varié (493 000 en juin contre 462 000 en avril).
Cela confirme que la crise de chômage que nous avons connue depuis mars dernier tient plus au défaut d’embauches et d’offres d’emploi qu’à des licenciements (grâce au dispositif du chômage partiel).
L’examen du nombre des offres d’emploi recueillies par Pôle Emploi le confirme : 184 000 en juin contre 74 000 en avril, mais pas au niveau d’avant crise (262 000 en février).
En Pays de la Loire :
Alors que la situation en mai était un peu alarmante, les chiffres de juin témoignent d’une situation plus normale : 13 300 offres d’emploi recueillies par Pôle Emploi en juin, contre 8 400 en mai. Mais le niveau de février (17 900 offres) n’est pas revenu.
Le scandale de l’indemnisation des chômeurs :
Depuis le 1erv avril (ce n’est pas un poisson, ou alors, il ne sent pas bon), le calcul de l’indemnisation des chômeurs a changé. Le salaire journalier de référence, qui sert à déterminer le montant de l’allocation chômage, n’est plus la somme des salaires perçus divisé par le nombre de jours travaillés, mais la somme des salaires perçus divisé par TOUS les jours (travaillés ou non, sauf accident du travail, maternité ou maladie de plus de 15 jours).
Conséquence, ce sont les travailleurs ayant des contrats précaires et irréguliers (intérim, CDD courts, temps partiel non choisi, …) qui vont voir leur indemnisation baisser de façon importants, comme le montre le schéma ci-dessous.
Alors que le nombre des chômeurs de cat B et C (ce sont ceux qui ont ces contrats précaires) est en train d’augmenter fortement, ce sont ceux là qui sont lourdement pénalisés par cette réforme.
Bien entendu, cette « réforme » n’a été approuvée par aucun syndicat de salariés ni aucune organisation de chômeurs.
Dernière nouvelle : précisions du ministère du travail
Par un décret en date du 27 marst, l’application du nouveau calcul du Salaire Journalier de Référence est reporté au 1er septembre 2020.
Très bien ! mais que se passera-t-il après le premier septembre ? Les contrats précaires auront-ils disparu ou leur nombre diminué ? ...
Autre nouvelle : les conditions de durée pour l’ouverture de droits à indemnisation.
La réforme appliquée au 1er novembre 2019 durcit ces conditions : au lieu de 4 mois de travail sur les 28 derniers mois, on est passé à 6 mois dans les 24 derniers mois. Et pour le rechargement des droit, on est passé de 150heures de travail à 6 mois.
Ce durcissement est remis en cause par un décret paru le 30 juillet : entre le premier août 202 et le 31 décembre 2020, on revient à 4 mois de travail pour ouvrir des droits ou bien pour recharger les droits, sans pour autant à la période de référence de 28 mois qui existait avant le 1er novembre 2019.
Comprenne qui pourra dans cette division en plusieurs tranches parmi les chômeurs qui se sont inscrits après le 1er novembre 2019 !!! -
Brèves de Conseil municipal du 15 juillet 2020
19 juillet 2020, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalIl n’y avait pas d’enjeux très important lors de ce Conseil : il s’agissait surtout de former les commissions municipales et de désigner les représentant de la municipalité au sein de diverses instances externes.
Le principal débat a eu lieu à propos du recrutement d’un sixième policier municipal.
Par ailleurs, le Conseil municipal a enregistré la démission de Mr JG Alix du Conseil et son remplacement par Mme Ana-Sophia Leclerc.
Les cinq priorités pour la période à venir :
En introduction, le Maire expose les cinq priorités pour la rentrée :La sécurité des personnes (et de l’environnement) : rien ne saurait remplacer la présence humaine. C’est pourquoi, nous allons lancer la procédure de recrutement d’un sixième policier municipale ;
Par ailleurs, la menace d’une seconde vague du covid n’est toujours pas écartée. Il faut repérer les personnes isolées pour pouvoir les soutenir dans une telle hypothèse ;
Beaucoup de jeunes n’auront pas pu partir en vacances cet été. Nous avons pris des dispositions pour organiser fin août deux séjours complets ;
Nous allons commencer à organiser des dispositifs pour la propreté urbaine et la gestion de déchets ;
Nous prévoyons une campagne de communication pour soutenir les commerces de Sainte-Luce.
Par ailleurs, nous sommes dans un esprit de continuité républicaine : nous assumerons les décisions prises par nos prédécesseurs. Cependant, un état des lieux est nécessaire pour mieux mesurer l’ampleur des tâches qui nous incombent .
Recrutement d’un sixième policier municipal
Cette mesure était clairement affichée dans le programme de la nouvelle majorité. Donc, pas de surprise. Et d’ailleurs, l’opposition ne conteste pas la mesure sur le fond « Nous ne sommes pas opposés à cette mesure sur le fond... ». Alors, où est le problème ?
Ils semblent être de deux ordres (interventions de M. Brasselet) :« Vous manquez de recul : il aurait fallu consulter toutes les parties prenantes (gendarmerie, Nantres Métropole, …) et reporter cette décision au Conseil municipal de septembre. »
« Nous voulons être vigilants par rapport aux finances communales : il faut contenir la masse salariale. »
Pourtant Marc David a évoqué les conditions de travail de la police municipale : l’annonce d’un policier supplémentaire a été un véritable soulagement. De plus, nous pensons qu’une présence accrue sur le terrain des policiers municipaux peut avoir un impact positif par rapport à la protection de l’environnement (notion de ‘brigade verte’).
Pourtant, Catherine Corbes a précisé avoir longuement dialogué avec les policiers sur leurs états de service et sur le travail de prévention à faire dans le domaine de la protection de l’environnement, avoir contacté la brigade de prévention sur la ligne de chronobus C7, avoir rencontré la brigade des réservistes qui agit pendant les week-end sur le canton, et tout particulièrement sur Sainte-Luce. La conclusion est claire : par rapport aux communes de taille comparable, notre commune est sous équippée en matière de police municipale. Et il n’y a pas de temps à perdre.
Pourtant, Patrick Cotrel a précisé qu’il n’avait pas de leçon de bonne gestion municipale à recevoir, puisqu’il en est à son 4ème mandat municipal et qu’il est maintenant le doyen de cette assemblée. D’autant moins que, lors du dernier Conseil municipal de l’ancien municipe, il a été précisé que l’ancienne majorité avait procédé au licenciement de l’ancienne DGS dans des conditions discutables, ce qui allait entraîner pour la commune, sur le budget du personnel, un coût de 750 000 € !Derrière cet échange, la question de fond qui est évoquée concerne une profonde divergence en matière de gestion financière et de gestion du personnel.
Pour l’ancienne majorité, il semble que l’objectif prioritaire étai de réduire les frais de fonctionnement (de personnel, en particulier) et d’entretien du patrimoine, afin de réaliser des économies permettant de réaliser quelques investissements lourds et visibles, ainsi que d’amasser un « bas ce laine ».
Pour nous, il faut rester dans une gestion rigoureuse des finances communales, mais l’objectif n’est pas prioritairement de faire des économies. Il faut, tout à la fois, répondre aux besoins de services publics de la population et de conditions de travail correctes et valorisantes pour le personnel, d’entretenir de façon continue le patrimoine municipal (nous savons que ne pas le faire peut coûter fort cher…), et de prendre le temps de la concertation pour prévoir des réalisations importantes.
Les constats de sous-effectifs que nous avons fait à notre arrivée et la façon dont le personnel municipal nous a accueilli démontre que la ligne suivie par l’équipe précédente n’était pas l’exemple à suivre...Les commissions municipales :
7 commissions municipales sont crées, avec la Maire comme président, et un Vice-Président spécifique :Commission Ressources, Organisatio et Vie Citoyenne : VP Michel Daculsi
Commission Education, Petite enfance, Enfance et Jeunesse : VP Marianne Bessemoulin
Commission Transition écologique, Environnement et Développement durable : VP Yolande Dréano
Commission Aménagement de la ville : VP Patrick Cotrel
Commission Culture, Vie associative, Coopération Internationale et Sports : VP Franck Steinmetz
Commission Dialogue citoyen, Proximité et Quotidienneté : VP Catherine Corbes
Commission Solidarités, Action sociale, Lutte contre les discriminations et l’Isolement : VP Jean Le Govic.
Les commissions spéciales :Commission d’appel d’offres : Titulaires Vincent Groussin, Michel Daculsi, Laure Charpentier, Loïc Leroux, Philippe Bourgeolet. Suppléants : >Catherine Corbes, Magali Cousin, Patrick Cotrel, Clémence Mortier, Laurent Daniel.
Comité technique et CHSCT : Titulaires=Anthony Descloziers, Marc David, Catherine Corbes, Edwige Tougeron et Ana-Sophia Leclerc. Suppléants=Yolande Dréano, Clémence >Mortier, Michel >Daculsi, Loïc Leroux et Philippe Brasselet.
Les représentations externes :
Agence d’Urbanisme de l’Agglomération Nantaise (AURAN) : Patrick Cotrel
TAN : Véronique Cadieu
Association intercommunale des Maisons de Retraite de l’Agglo. Nantaise (AIMR) : Vanessa Desforges
Association Florence Nightingale (soins à domicile) : Jean Le Govic
Syndicat de Protection et de Valorisation du Patrimoine Ligérien : Lionel Salvayre et Yolande Dréano
Nantes Métropole Aménagement : Patrick Cotrel (AG) et Anthony Descloziers (CA)
CLIC intercommunal Loire et Erdre : Jean Le Govic et Vanessa Desforges (titulaires), Edwige Tougeron (Suppléante)
Indemnités des elus :
Ces indemnités brutes sont encadrées par la loi (en référence à l’indice 1027 de la fonction publique) :Maire : 38,6 % (1501,31 €)
1erère Adjointe : 17,2 % (668,98 €)
Adjoints : 14,5 % (563,96 €)
Conseillers délégués : 6,87 % (267,2 €)
Autres conseillers : 2,21 % (85,96 €)
Création d’un poste de collaborateur du Maire :
Comme prévu dans la législation pour une commune de 10 000 à 20 000 habitant, un poste sous statut contractuel peut être créé pour faciliter la communication entre le Maire et les élus, ainsi qu’entre le maire et les services.Délégation de fonction accordée au Maire :
En raison de problèmes de forme soulevés par l’opposition, cette délibération a été reportée au prochain Conseil municipal. -
Les politiques énergétiques et écologiques ‘macroniennes’ sur le grill
13 juillet 2020, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement DurableAprès le conflit sur les retraites et la crise des Gilets Jaunes, le président Macron a cru pouvoir s’en tirer par quelques mesures sociales (qui laissent les inégalités intactes), la mise ne place d’un Haut Conseil pour le Climat et la création d’un Convention citoyenne pour le climat : un an de gagné, il pensait pouvoir souffler…
Mais depuis le début de l’année, les mises en cause de sa politique énergétique et environnementale se multiplient, venant de structures consultatives anciennes ou bien créées par lui.
Le président Macron pourra-t-il indéfiniment ‘jouer la montre’ ???
Premier avertissement du Conseil National de la Transition Ecologique :
Cette instance consultative créée en 2013 est présidée par le Président du Conseil économique social et Environnemental et comprend des représentants des collectivités locale, des représentant des salariés et des patrons, des associations environnementales et des parlementaires.
Dans son rapport annuel publié début février 2020, il critique la politique gouvernementale, et particulièrement celle qui concerne les aides à l’isolation thermique des logements :
[Le CNTE] (...) « Regrette l’insuffisance du soutien financier apporté par l’Etat à l’effort de rénovation, relève à cet effet la nécessité d’un « choc de l’investissement », et que les budgets publics, en constante diminution, ne sont pas à la hauteur des enjeux, S’interroge également sur la baisse des moyens à disposition de tous les organismes du secteur du logement social pour répondre au « mal logement » comme à la rénovation performante du parc existant, et sur les réductions d’effectifs opérées ces dernières années et en cours dans les services régionaux ou départementaux de l’État (DREAL, DDT, DDCS,DDPP...) et dans ses opérateurs concernés (ADEME, ANAH, CEREMA...), chargés avec les collectivités locales d’animer, soutenir et suivre les actions de rénovation des bâtiments, de résorption de la précarité énergétique et de résorption de l’insalubrité (...) »
(…) « Recommande de passer d’une logique incitative à une logique d’obligation de rénover, en prévoyant des dispositifs massifs de soutien (accompagnement, aides financières…) adéquats pour les ménages, en particulier les plus précaires (...) »La ‘Convention citoyenne pour le climat’ :
Cette Convention constituée de citoyens tirés au sort a réalisé un travail remarquable au cours de longs mois de confrontation avec divers acteurs et experts. Cela a abouti à 150 propositions (dont la plupart étaient déjà connues). Le président Macron en a réfuté 2 et déclaré que les 148 autres étaient intéressantes, alors que plusieurs membres du gouvernement ont émis des doutes. Mais quand va-t-il réellement passer à la mise en application ???La cour des comptes ‘fusille’ l’EPR :
Alors qu’EDF est incapable de construire une centrale nucléaire EPR (plus de 10 ans de retard, quadruplement du prix) en Finlande ou en France, le gouvernement a laissé EDF s’engager à construire 2 ERP en Angleterre. Pire, même : en octobre 2019, le gouvernement demande à EDF de préparer un projet de construction de 6 nouvelles centrales EPR en France !
Après 18 mois de travail aboutissant à un rapport de 450 pages rendu public début juillet , la Cour des comptes a épinglé vigoureusement le gouvernement : le coût total de l’EPR sera de 19,1 milliards€ (plus de 5 fois le coût annoncé au départ !), avec un retard de livraison d’au moins 11 ans ! Le coût du kwh à la sortie de l’EPR (si elle parvient à être construite…) sera nettement supérieur au coût de production des énergies renouvelables (photovoltaïque et éoliennes)…Le Haut Conseil pour le Climat (HCC) :
Après avoir qualifié « d’insuffisantes » les actions engagées par la France contre le réchauffement climatique l’an passé, le HCC, présidée par la climatologue Corinne Le Quéré, ne semble pas beaucoup plus emballé cette année. « Les actions climatiques de la France ne sont pas à la hauteur des enjeux ni des objectifs qu’elle s’est donnés », fustige ce groupe de treize experts, qui compte en son sein des spécialistes reconnus, tels Jean-Marc Jancovici, Valérie Masson-Delmotte, Laurence Tubiana ou encore Alain Grandjean.
Le HCC constate « un accroissement des annonces, mais pas d’avancée structurelle quant au rythme de baisse des émissions. »
La baisse des émissions de CO2 n’a été que de 0,9 % en 2019, alors qu’il faudrait se rapprocher de -3 % pour atteindre la neutralité carbone affichée. Pire, la France s’éloigne de la trajectoire vertueuse, car aucune transformation structurelle n’a été engagée dans les quatre secteurs les plus émetteurs (le transport, l’agriculture, le bâtiment et l’industrie). En conséquence, la baisse des émissions en 2020, du fait de la crise sanitaire et du confinement (-9%par rapport à 2019), risque d’être effacée. Car les premières aides publiques ont été principalement tournées vers l’automobile et l’aviation, deux secteurs très émetteurs. Le Haut Conseil pour le Climat s’étonne qu’elles aient été accompagnées de dispositions aussi peu contraignantes. S’agissant de l’automobile, il aurait été souhaitable d’introduire par exemple un critère de poids des véhicules dans les conditions d’éligibilité aux aides à la demande instituées pour relancer les ventes.
« Si une seule recommandation devait être conservée de ce rapport », écrivent les experts, « elle serait de bannir tout soutien aux secteurs carbonés du plan de reprise et de l’orienter le plus possible sur des mesures efficaces pour la baisse des émissions de gaz à effets de serre. »
Le HCC propose : « La rénovation énergétique des bâtiments, la décarbonation des transports, et l’évolution du système alimentaire sont les mieux à même de réorienter les investissements vers une économie décarbonée, et de répondre aux attentes économiques et sociales, tout en apportant des bénéfices en matière de qualité de l’air et de santé publique. »
Mais, « La rénovation des bâtiments ne fait l’objet que d’un soutien d’1 milliard d’euros sur 2020 et 2021 », rappelle le HCC. Un montant sans commune mesure avec le soutien de 15 milliards d’euros apporté au secteur aéronautique. Quant au transport ferroviaire, pourtant « porteur de fortes réductions d’émissions », il n’a pas non plus été érigé en secteur de première importance.
Alors que l’action du gouvernement patine sérieusement, le Haut Conseil pour le Climat salue le récent travail mené par la Convention citoyenne pour le Climat, qu’il espère voir être valorisé.Le Plan Pluriannuel de l’Energie mis en pièce :
Au total, c’est bien la stratégie globale du gouvernement, traduite par le Plan Pluriannuel de l’Energie, qui est mise en cause : refus d’ouvrir la perspective de sortie du nucléaire au prix d’investissements massifs dans ce secteur qui se révèle de plus en plus comme un mord échec industriel et financier ; refus d’investir massivement dans l’isolation thermique des logements et bâtiments, dans les énergies renouvelables (production et stockage), dans une agriculture bas carbone, dans le ferroviaire, ...
Et pendant ce temps, le changement climatique et la perte de biodiversité continuent de s’aggraver.Cerise sur le gâteau, sur le font juridique :
Le 12 juillet 20171, le Conseil d’État a enjoint au Gouvernement d’élaborer et de mettre en œuvre des plans relatifs à la qualité de l’air permettant de ramener – dans 13 zones du territoire et dans le délai le plus court possible – les concentrations de dioxyde d’azote (NO2) et de particules fines (PM10) en dessous des valeurs limites fixées par la directive européenne du 21 mai 2008 transposée dans le code de l’environnement.
Plusieurs associations de défense de l’environnement ont demandé au Conseil d’État de constater que le Gouvernement n’avait pas mis en œuvre les mesures nécessaires et de prononcer, en conséquence, une astreinte pour le contraindre à exécuter cette décision.
"Après une première décision en juillet 2017, le Conseil d’État constate que le Gouvernement n’a toujours pas pris les mesures demandées pour réduire la pollution de l’air dans 8 zones en France. Pour l’y contraindre, le Conseil d’État prononce une astreinte de 10 millions d’euros par semestre de retard, soit le montant le plus élevé qui ait jamais été imposé pour contraindre l’Etat à exécuter une décision prise par le juge administratif."
Pour lire la publication du Conseil d’Etat, Cliquer ici. -
Nantes Métropole :
L’exécutif métropolitain
11 juillet 2020, par Patrick Cotrel - #Nantes Métropole - #Municipale2020Conseil métropolitain du 17 juillet 2020 :
Cette seconde réunion avait pour but d’organiser le fonctionnement du Conseil, mais aussi d’examiner le Compte Administratif 2019 (fait le 2 juin à Sainte-Luce) et d’acter une première mesure importante.
Cette mesure importante, c’est la décision de baisser de 20% les tarifs des abonnements des transports en commun (la TAN). De plus, une commande de 49 rames de tramway Alstom a été lancée pour 2025 (218,9 M€ TTC). Elles auront une capacité de 300 personnes, contre une capacité de 250 pour les anciennes rames Alstom qu’elles remplaceront.
Le Compte Administratif 2019 (sorte de bilan financier) a permis de constater une situation financière saine : capacité de désendettement de 3 ans, malgré un investissement zen hausse de 10% par rapport à 2018 (386,6 M€).
Pour plus d’informations, télécharger le dossier de presse en cliquant ici.
Différentes instances parallèles :
Les Métropoles ont une caractéristique très importante : les conseillers ne sont pas élus séparément au suffrage universel, mais de façon annexe aux élections municipales.
Cela fait que les politiques communautaires ne font jamais l’objet d’un débat électoral spécifique, contrairement aux politiques municipales.
La Présidente doit mettre en place son exécutif pour appliquer sa politique, comme toute collectivité, mais doit aussi composer avec les Maires qui ont été élus sur la base de leur politique. C’est la raison pour laquelle la Conférence des Maires, qui réunit périodiquement la Présidente et tous les maires, est une instance qui a beaucoup d’importance, même si elle n’est pas obligatoire. En clair, une politique communautaire qui ferait l’objet d’une opposition frontale et déclarée d’un maire, aura bien du mal à s’appliquer sur le territoire de cette commune…
C’est le Conseil métropolitain, réuni en session plénière, qui élit la Présidente et les Vice-président.e.s (comme le/la Maire et les Adjoint.e.s dans la commune).
Le Bureau communautaire est composé de la Présidente et des Vice-président.e.s, ainsi que de tous les Maires.
C’est la Présidente qui confie des délégations à ses vice-Président.e.s, (qu’ils soient Maires ou simples conseillers), ainsi qu’à d’autres Maires (c’est le cas d’Anthony Descloziers, en charge de la Loire, du patrimoine et de l’archéologie, de Martine Oger, en charge des solidarités, de la santé, du handicap et de l’accessibilité universelle et de Emmanuel Terrien en charge du tourisme de proximité) et de Conseillers non VP.Première réunion du Conseil de Nantes Métropole le 10 juillet 2020
Présidente de Nantes Métropole : Johanna Rolland, Maire de Nantes
Les Vice-présidents
1er Vice-président Fabrice Roussel, Maire de La Chapelle-sur-Erdre, en charge de l’économie, de l’enseignement supérieur et de la recherche, du tourisme et des équipements culturels à vocation métropolitaine
2ème Vice-président Bertrand Affilé, Maire de Saint-Herblain, en charge des stratégies de mobilité et des déplacements
3ème Vice-président Pierre Quénéa, Conseiller municipal de Rezé, en charge de la politique de la ville
4ème vice-président Jean-Sébastien Guitton, Maire d’Orvault, en charge du cycle de l’eau et de la biodiversité
5ème vice-président Michel Lucas, adjoint au Maire de Couëron, en charge de la voirie
6ème vice-présidente Christelle Scuotto, Maire des Sorinières, en charge du dialogue citoyen et de la citoyenneté métropolitaine
7ème vice-président Jacques Garreau, Maire de Bouaye, en charge de la métropole nature, de la végétalisation et de l’étoile verte
8ème vice-président Pascal Pras, Maire de Saint-Jean-de-Boiseau, en charge de l’urbanisme durable, de l’habitat, des projets urbains
9ème vice-président Jean-Claude Lemasson, Maire de Saint-Aignan de Grand Lieu, en charge de la proximité, des contrats de codéveloppement et des coopérations intercommunales
10ème vice-présidente Julie Laernoes, adjointe au Maire de Nantes, en charge du climat, des transitions énergétiques, de la transition alimentaire, de l’agriculture, de la résilience (pollution et forêts urbaines) et des mutations économiques
11ème vice-présidente Pascal Bolo, adjoint au Maire de Nantes, en charge des finances, de l’évaluation des politiques publiques, des affaires générales, de la circulation et du stationnement
12ème vice-présidente Aicha Bassal, adjointe au Maire de Nantes, en charge du personnel et de la responsabilité sociale interne
13ème vice-présidente Ali Rebouh, adjoint au Maire de Nantes, en charge du sport de haut niveau et des équipements sportifs métropolitains
14ème vice-président Robin Salecroix, conseiller municipal de Nantes, en charge de la politique de l’eau et de l’assainissement
15ème vice-présidente Mahel Coppey, conseillère municipale de Nantes, en charge des déchets, de l’économie circulaire et de l’économie sociale et solidaire
16ème vice-président Franckie Trichet, conseiller municipal de Nantes, en charge de l’innovation, du numérique et des relations internationales
17ème vice-présidente Aziliz Gouez, conseillère municipale de Nantes, en charge de l’alliance des territoires
18ème vice-président François Prochasson, conseiller municipal de Nantes, en charge du logement social et du droit au logement
19ème vice-président André Sobczak, conseiller municipal de Nantes, en charge de de l’Europe, de l’emploi et de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises
20ème vice-président Nicolas Martin, conseiller municipal de Nantes, en charge des mobilités douces
Pour voir les délégations, cliquer ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 45.6 ko)
- info document (PDF - 355.4 ko)
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