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Elections départementales en Loire Atlantique
11 mai 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Cantonales - Régionales 2021Un des évènements marquants de cette élection, c’est l’accord qui réunit les principales forces des écologistes et de la gauche.
Dans une démarche commune de large rassemblement des forces de gauche écologistes et citoyennes, Europe Écologie Les Verts et la majorité « Loire-Atlantique à Gauche » ont engagé un travail programmatique commun pour construire une proposition politique qui soit ambitieuse, utile pour nos habitant.e.s et porteuse pour l’avenir de la gauche.
Cette proposition s’appuie sur l’action menée pendant ce mandat par la majorité du Département et veut aller plus loin. Toujours plus d’ambition sociale développée par le Département et son volontarisme dans ses politiques en direction des plus fragiles.
(…) Mais face à une crise sociale qui s’annonce dramatique, une crise écologique dont plus personne ne peut douter et une crise démocratique menaçant les fondements de notre vie collective, il ne s’agit pas simplement de reconduire un bilan. Il faut inventer de nouvelles réponses aux défis qui sont devant nous. Nous devrons aller plus loin, plus vite. Nous devrons assumer une action plus radicale pour faire face à ces urgences.
(…) Aux côtés notamment du Parti Socialiste, de l’Union Démocratique Bretonne, de Nouvelle Donne, de Territoires44, de Trajectoires Nantaises et de Place Publique, Europe Écologie les Verts et Loire-Atlantique à Gauche appellent toutes les forces de gauche, politiques et citoyennes, à rejoindre et soutenir notre rassemblement de la gauche et des écologistes. Face aux défis de notre territoire et aux attentes de nos concitoyen.ne.s, il n’y a pas de place pour les divisions.Pour lire le communiqué de presse commun, cliquer ici.
C’est ainsi que dans de nombreux canton, cette alliance soutient des candidatures mixées, traduisant la composition de l’alliance.
Bien sûr, il y a quelques exceptions et quelques accrocs :les divisions exprimées lors des municipales à Saint-Herblain ou Saint-Nazaire n’ont pas permis des candidatures d’alliance.
le parti communiste est sorti de cette alliance et présente des candidatures dans quelques cantons.
Mais l’union sera la règle au second tour.
Ainsi, dur le canton de La Chapelle sur Erdre, les candidats soutenus par l’alliance seront Nathalie Leblanc (PS) et Franck Mousset (EELV).
Sur le canton de Carquefou, l’alliance sera représentée par les candidatures suivantes :
titre documents joints :- info document (PDF - 140.6 ko)
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" Le barème Macron est-il enterré par la justice ? "
Selon l’article publié par « Alternatives économiques » de mai 2021
9 mai 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiEn septembre 2017, Le gouvernement a publié le ‘barème Macron‘ qui limite les indemnités versées, sur décision des prud’hommes, aux salariés injustement licenciés.
Mais on assiste à une « fronde comme seuls les juges judiciaires savent la mener. »
Ce barème « vacille sous la triple pression de salariés injustement licenciés, de leurs avocats militants, ainsi que de conseils de prud’hommes et de cours d’appel attentifs à une juste réparation des préjudices subis suite à un licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Le 16 mars 2021, c’est la cour d’appel de Paris qui a dégainé. Dans cette affaire, la salariée, âgée de 53 ans, dont le licenciement a été jugé sans cause réelle et sérieuse, comptabilisait moins de quatre ans d’ancienneté. Les juges parisiens lui ont accordé une indemnisation de 32 000 euros, soit le double des montants fixés par le barème Macron. En lieu et place d’une application mécanique du barème, la cour d’appel de Paris évalue le préjudice réellement subi par l’intéressée à l’aune des critères suivants : les circonstances de la rupture -l’âge, l’ancienneté, la capacité à trouver un nouvel emploi eu égard à sa formation et son expérience et, enfin, les conséquences du licenciement à son égard. »« (…) Paris, Lyon, Boulogne-Billancourt, Saint-Germain-en-Laye, Bayonne, Amiens, Troyes, Grenoble, Bordeaux, Créteil, Reims, Caen, Le Havre, Limoges, Martigues, Nevers, Pau ... les prud’hommes sont de plus en plus nombreux à refuser le dictat du barème Macron. Les cours d’appel de Reims, Paris, Grenoble, Limoges, Versailles, Bourges leur ont emboîté le pas. La faiblesse des montants du barème, particulièrement pour les petites anciennetés, conjuguée à la crise liée au Covid-19, a heurté la conscience des juges.
Ce mouvement est également porté par les avocats du Syndicat des avocats de France (SAF), qui a préparé un argumentaire pour convaincre les juges d’écarter le barème. En ligne de mire : la compatibilité du barème avec les normes supranationales et l’aide précieuse de deux décisions du Comité européen des droits sociaux (CEDS), organe du Conseil de l’Europe, qui ont déclaré en 2016 le barème finlandais, puis en 2020 le barème italien non conformes à la Charte sociale européenne. Le barème français, dont les montants sont inférieurs à ses homologues finlandais et italien, pourrait suivre le même sort. »« (…) La bataille fait rage, mais elle n’est pas encore gagnée : la Cour de cassation, qui vient d’être saisie, devrait bientôt fixer le cap, probablement d’ici à la fin de l’année. »
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Les chiffres de Pôle Emploi en mars 2021
3 mai 2021, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #EmploiNombre de chômeurs en mars 2021
Nous nous trouvons aujourd’hui en difficulté pour établir des comparaison des chiffres de fin mars. Car il y a un an, la crise sanitaire (et économique) était largement déclarée. Les chiffres d‘alors ne pouvaient que traduire le début de crise…
Il ne nous reste donc que trois possibilités :Comparer avec le mois précédent. Mais cette comparaison est un peu fragile, car soumise aux aléas des opérations de pointage ;
Comparer avec le début de l’année, c’est à dire sur un trimestre : délai un peu court pour percevoir des tendances ;
comparer avec le début de l’année 2020(ex février 2020), c’est à dire une période avant crise.
Les chiffres de Pôle Emploi :
Constat : Depuis octobre 2020, on assiste à une petite reprise des embauches. Mais elles ont lieu par des CDD à temps partiel ou de courtes durées (et un peu par l’intérim qui ré-augmente lentement). Cela se traduit par une diminution de la catégorie A, mais une augmentation des catégories B et C, puisque les nouveaux embauchés se retrouvent en contrat précaire, et toujours demandeurs d’emploi, mais en cat. B ou C.
Le total des catégories A, B et C continue d’augmenter légèrement. On est très loin de combler la très forte augmentation de 324 000 chômeurs supplémentaires (sans compter les exclus de la sphère de l’emploi) provoqués par la crise.
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Pas d’embellie, non plus, du côté du chômage de longue durée qui continue son augmentation régulière : aujourd’hui, les chômeurs de longue durée (plus d’un an de chômage) représentent 51 % du total des chômeurs de catégorie A, B et C (5,723 millions de personnes).
En Pays de la Loire :
Le nombre de demandeurs d’emploi (cat. A, B et C) diminue depuis juillet 2020, mais de façon plus faible à partir d’octobre 2020. Nous sommes actuellement à un niveau de 4,1 % supérieur à février 2020.
Cela constitue une situation un peu plus favorable qu’au niveau national.En Loire-Atlantique :
Après une décroissance de juillet à octobre 2020, le nombre de chômeurs varie peu. Mais ce niveau de stabilité se situe à presque 6 % plus haut que celui de février 2020 (juste avant la crise).
Cette situation n’est pas très éloignée de la moyenne nationale. -
Crise sanitaire ET crise hospitalière
22 avril 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiA l’occasion de cette crise sanitaire, le gouvernement a fait l’objet de nombreuses critiques. A l’évidence, on peut lui faire la critique d’avoir dit n’importe quoi au sujet de l’approvisionnement des masques.
Certains diront que tout le monde a été pris de court par cette pandémie, et que gérer un telle crise est très compliqué. Et c’est vrai.
Mais la crise a révélé un manque très important de lits de réanimation ; et depuis plus d’un an, rien n’a changé…
(lire à ce sujet l’article de Alternatives économiques d’avril 2021).Le constat :
L’été dernier, Olivier Véran a parlé de 12 000 lits de réanimation. Mais pour chaque lit, il faut un infirmier spécialisé, 6 aides soignants, 3 médecins et presque autant d’internes. Soit 156 000 personnels, ce que les hôpitaux publics et privés sont loin d’avoir !
Selon la Cour des Comptes, au plus fort de la première vague du Covid-19, mi-avril 2020, il y a eu jusqu’à 10 707 lits de réanimation. Mais au prix d’une énorme mobilisation et de très nombreuses déprogrammations d’autres intervention prévues. Ce chiffre est rapidement retombé à 10 133 lits le 15 mai, 8 320 le 15 juin et 5 800 en juillet. Il s’est ensuite stabilisé autour de 5 000 lits, ce qui est déjà insuffisant hors pandémie.
Cette situation est très ancienne, puisque de 2013 à 2019, le nombre de lits de réanimation n’a augmenté que de 0,17 % par an, alors que ces lits sont occupés au 2/3 par des personnes de plus de 65 ans et que cette population a augmenté 10 fois plus vite (1,7 % par an).
La cour des Comptes pointe les effets pervers du système de tarification à l’activité(T2A) qui régit les finances de hôpitaux depuis 2005 : « Compte-tenu des règles en vigueur, l’ouverture d’un lit en réanimation médicale génère un déficit moyen estimé à 115 000 € par an. » Cela « n’est pas de nature à inciter les établissements à adapter leurs capacités d’hospitalisation aux besoins constatés. »Epuisement général du personnel :
En fait, pendant la première vague, c’est grâce à la chute de nombre d’accidents et aux déprogrammations d’interventions que le nombre de lits de réanimation a pu être multiplié par deux. Mais cela ne peut pas continuer longtemps. : à la longue, les équipes soignantes s’épuisent, car le Covid-19 n’est plus une crise passagère.
De plus, il n’y a plus que le Grand est et l’Ile de France qui demandent de l’aide d’urgence. Toutes les Régions sont touchées…
Enfin, le personnel est touché par les désillusions politiques, avec le sentiment de ne pas avoir été entendus, malgré les applaudissements des premiers mois. Il a fallu faire des choix terribles, mais la reconnaissance de l’État n’est pas venue : « Nous sommes le seul pays au monde à avoir continué à fermer des lits en pleine pandémie » explique un représentant syndical. Il y a eu des augmentations de salaires, mais les salaires restent inférieurs de 10 % à la moyenne européenne. De plus, la loi de financement de la sécurité sociale pour 2021 prévoit plus d’un milliards d’€uros d’économie.
Pas étonnant que le nombre de postes vacants (7 500 avant le Ségur de la santé) ait été multiplié par 4, depuis….A moins d’un changement radical de politique, nous ne sommes pas près de sortir d’une grave crise … de confiance.
C’est pas la crise pour tout le monde :
Alors que la pandémie a fait basculer la France dans une crise économique et sociale sans précédent, nous apprenons l’entrée de 4 nouveaux milliardaires français dans le dernier classement Forbes . A la tête du palmarès, Stéphane Lancel, PDG de Moderna, dont les Vaccins Anti-Covid ont enrichi sa fortune personnelle. Selon Oxfam, les milliardaires ont gagné près de 175 milliards d’euros entre mars et décembre 2020, soit deux fois le budget de l’hôpital public français ! Dans le même temps, les associations caritatives déplorent une augmentation de près de 3 millions des bénéficiaires de l’aide alimentaire depuis le début de la crise.
Ce n’est pas une fatalité, puisque 2 français sur 3 (dont 59 % des électeurs de LaREM) sont favorables à la mise en place d’une taxe exceptionnelle sur les multimillionnaires pour faire face à la crise.Pour avancer dans ce sens, signez la pétition soutenue par Oxfam France et Le Mouvement [en cliquant ici→https://oxfamfrance.cmail20.com/t/t-l-mdhldkk-mhhhdtdkh-i/].
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Des nouvelles pas rassurantes du tout …
19 avril 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatA propos des OGM :
Plusieurs associations ont alerté à propos des « nouveaux OGM », qui ne sont pas interdits, ni indiqués au public.
Les OGM ‘classiques’ sont obtenus par introduction de petites parties de gènes d’une autre espèce dans leur génome, de façon à modifier certaines de leurs caractéristiques (par exemple pour obtenir des plantes plus résistantes au froid, à la chaleur, à la sécheresse, …).
Les nouveaux OGM, eux, sont obtenus également par manipulation génétique, mais sans intervention d’une autre espèce. Mais on obtient bien des espèces ‘génétiquement modifiées’. Mais les ‘nouveaux OGM’ ne sont pas (encore ?) concernés par les précautions attachées aux OGM (certaines interdictions, étiquetages, …).
Interviewé sur FranceInter le samedi 17 avril, Julien Denormandie (ministre de l’agriculture) a défendu cette différence de traitement d’une façon très surprenante.
Il a expliqué qu’avec le dérèglement climatique très rapide, ‘nous sommes obligés d’adapter très rapidement les espèces cultivées aux nouvelles conditions. La traditionnelle sélection des espèces ne va pas assez vite’.
Autrement dit, l’espèce humaine a réussi en un temps record (un bon siècle) à déstabiliser durablement l’équilibre climatique de la planète, mettant en danger durablement la survie de notre espèces et de la majeure partie des autres. Et après ce grand pas vers la catastrophe, on nous propose d’en faire encore un autre !!!
Merci pour cette pensée pleine de recul et de sagesse, Monsieur le ministre !A propos de Fukushima : "cachez ces déchets que je ne saurais voir..."
On apprend que le gouvernement japonais a l’intention de rejeter à la mer plus d’un million de tonnes d’eau contaminée au tritium radioactif après avoir servi au refroidissement des réacteurs des centrales atomiques qui ont fondu il y a 10 ans.
Deux raisons pour comprendre cette décision :l’eau ne peut pas être décontaminée : de multiples filtrages ont permis de séparer l’eau des autres éléments radioactifs, mais c’est impossible avec le tritium.
le cœur des réacteurs ne sont toujours pas refroidis ; et chaque jour, 141 tonnes d’eau viennent s’ajouter au stock…
Cette décision est, bien entendu, contestée par les pêcheurs et agriculteurs japonais, ainsi que par les pays voisins (Chine, Corée du Sud, …), qui soulignent que certains radionucléides ainsi rejetés dans la nature ont une durée de vie de plusieurs milliers ou de dizaines de milliers d’années. Ceci d’autant plus que « Les compteurs Geiger affichent des niveaux de radiations parfois très élevées en certains endroits de zones rouvertes. Parfois même au-delà de 1 microsievert (μSv) par heure, quand le niveau de radiation naturel était de 0,04 μSv par heure avant l’accident. » (selon une chercheuse au CNRS).Et les choix du gouvernement français ?
Ils sont à peu près du même ordre, lorsque l’État français veut ensevelir les déchets hautement radioactifs à 500 mètre sous terre à Bure. Pourtant personne ne croit sérieusement à la stabilité des couches géologiques profondes : pendant les travaux, un éboulement souterrain a eu lieu sous terre à Bure, tuant un technicien du chantier…En France comme au Japon, les gouvernements sont dans la même logique d’un grave pari pour les générations futures, malgré d’évidence du danger de cette filière et son coût : aujourd’hui l’électricité renouvelable est moins chère que l’électricité nucléaire.
Malgré cela, le gouvernement japonais veut redémarrer ses autres centrales nucléaire et le gouvernement français veut construire d’autres centrales EPR…..
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