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Le dépôt de bilan de la MFR de Sainte-Luce
28 octobre 2008, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Apprentissage - #Format. Profession.La situation de la Maison Familiale Rurale de Sainte-Luce :
La MFR de Sainte-Luce est une petite structure de formation qui comprend seulement 5 sections :
- une section de préparation à l’apprentissage pour des jeunes de 15 ans ayant « décroché » du système scolaire
- une section de préparation au CAP de Maintenance de Bâtiments de Collectivité (MBC) par apprentissage
Ces deux sections sont financées principalement par le Conseil régional au titre de l’apprentissage
- Une section de préparation au DEAVS (Diplôme d’Etat d’Assistant de Vie Sociale) financée par le Conseil Régional au titre des formations initiales du Sanitaires et Sociales (dont le Conseil Régional est responsable)
- Une formation préparant le CAP petite enfance
- Une formation MCB pour adultes
Ces deux dernières sections sont financées par le Conseil régional, dans le cadre de l’Offre de Formation Territorialisée.
La MFR de Sainte-Luce apparaît comme un cas particulier, puisqu’elle ne dispense pas de formation initiale financée par le ministère de l’agriculture. Pour les autres MFR, c’est un point de fragilisation du fait de la réduction des crédits de ce ministère, et du fait de la réduction de la durée des études à 3 ans pour le Bac Pro (au lieu de 4).
Mais elle a un autre point faible, outre sa petite taille qui ne lui permet pas d’encaisser les aléas : elle loue ses locaux (les autres MFR sont souvent propriétaires de leurs locaux) pour un loyer assez élevé.
Cette situation m’avait conduit, il y a plus d’un an, à conseiller à la Directrice de procéder à un regroupement avec d’autres MFR, Carquefou, par exemple, qui est proche et qui possède ses locaux.Mais il faut préciser qu’en aucun cas, le Conseil régional n’est responsable de cette situation : les programmes régionaux de l’apprentissage, des formations sanitaires et sociales et de l’OFT sont en augmentation, et nous n’avons pas réduit le nombre de places attribuées à la MFR de Sainte-Luce.
Un défaut d’anticipation :
Le 22 septembre, à l’occasion d’une rencontre avec les responsables départementaux et régionaux des MFR, j’ai même proposé d’augmenter le nombre de places financées par la Région pour le DEAVS et pour l’apprentissage en MBC.
A cette occasion, ces responsables m’ont informé qu’ils envisageaient un regroupement de leurs structures portant les formations de Sainte-Luce, et qu’on irait sans doute à un dépôt de bilan de l’association MFR de Sainte-Luce.
Nous avions donc le temps nécessaire pour anticiper cette mutation et pour :- préparer cette reprise par d’autres MFR,
- prévenir bien à l’avance les stagiaires et apprentis d’un éventuel changement de lieu de formation,
- déclarer les membres du personnel de Sainte-Luce comme prioritaires dans les embauches effectuées par les autres MFR pour assurer ces formations et préparer concrètement ces réembauches.
Si ce travail préalable avait été fait, le dépôt de bilan de la structure associative MFR de Sainte-Luce serait apparu comme un simple épisode d’une mutation nécessaire à laquelle tout le monde aurait été préparé.
Au lieu de cela, les parents d’apprentis ont appris par la presse la fermeture de Sainte-Luce 2 jours avant l’échéance ! Leur colère est donc bien compréhensible et le Conseil régional tient à leur affirmer sa solidarité, ainsi qu’au personnel.
Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que la continuité des formations soit assurée dans les meilleures conditions possibles. Mais, nous aussi, nous avons été mis devant le fait accompli. Et il nous a fallu rappeler au responsables départementaux des MFR qu’ils devaient obtenir un agrément de la DRASS (Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales), puis du Conseil régional, ainsi qu’un accord de ce même Conseil régional pour le transfert de l’apprentissage (décisions devant être validées par la Commission Permanente).On ne peut qu’être étonné par la légèreté avec laquelle les MFR ont géré cette affaire.
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Nouvelle pollution de l’estuaire de la Loire
24 octobre 2008, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableCommuniqué du groupe des Elu-e-s Vert-e-s au Conseil régional concernant la nouvelle pollution de l’estuaire provoquée par TOTAL.
Nantes, le 23 octobre 2008
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
DEUX FOIS DE TROP !!
Une nouvelle fois encore, TOTAL souille l’estuaire de la Loire. Combien de temps laisserons-nous Total détruire l’estuaire et ses ressources ? Car ce n’est pas simplement l’environnement qui pâtit de ces viols permanents, c’est aussi toute une économie locale (pêcheurs, agriculteurs…). Combien de temps encore laisserons-nous Total fragiliser la chaîne alimentaire et attenter à la santé des populations vivant sur cet espace fragile ?
2 pollutions en moins d’un an : cela suffit ! Déjà, le 16 mars dernier, Les Verts réclamaient qu’une commission d’enquête sur la sécurité des installations portuaires soit mise en place. Comment se fait-il que 8 mois après, de nouveaux points soient défectueux ?
Car il ne s’agit pas simplement de payer, il s’agit avant tout de sécuriser les installations, obliger les groupes privés à s’équiper. La raffinerie de Donges est obsolète et Total ne peut pas se dédouaner encore une fois par un simple chèque.
Avec 12, 203 milliards de bénéfice en 2007, le groupe doit garantir la sécurité de ses installations.
Yann Hélary
Président du Groupe des élus Verts
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Bilan énergétique de la municipalité
22 octobre 2008, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Développement Durable - #Nantes MétropoleL’atmosphère terrestre s’est profondément transformée depuis un siècle et demi : le teneur en gaz carbonique (CO2) a augmenté de près de 40% du fait de l’activité humaine, en particulier de la combustion des sources d’énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz). Cela a pour conséquence un réchauffement climatique d’une rapidité sans précédent dans l’histoire de la terre. Ce réchauffement climatique commence à produire des conséquences visibles qui ne font que commencer : fonte des glaces du Pôle Nord et élévation du niveau des mers (avec pour conséquence prévisible l’inondation des grands deltas de fleuves, provoquant des dizaines de millions de réfugiés climatique) ; grave menace sur la biodiversité des espèces vivantes (de nombreuses espèces végétales et animales n’auront pas le temps de s’adapter) ; désertification de nombreuses régions, …
Pour faire en sorte que ce réchauffement climatique ne dépasse pas 2 à 3°C en fin de siècle, nous disposons de quelques années seulement pour réduire massivement nos émissions de CO2. C’est la raison pour laquelle la municipalité de Sainte-Luce a décidé de prendre sa part dans le plan climat de Nantes Métropole.Au cours du mois d’octobre, la municipalité a lancé l’étude "Bilan carbone" effectuée par le cabinet « Effet de Levier ». Cette étude va faire une évaluation des émissions de CO2 associées à toutes les activités de la municipalité. Sont concernées les consommations de chauffage des bâtiments communaux, bien entendu, mais aussi les déplacements domicile-travail du personnel, le CO2 qu’il a fallu émettre pour fabriquer et transporter toutes les fournitures et matériaux achetés par la Mairie, …
Dans le même temps, un diagnostic énergétique des bâtiments communaux sera effectué par le cabinet « Alterea ». Cette étude technique doit déboucher sur un affichage de la performance énergétique de chaque bâtiment (du même genre que l’affichage des appareils électro ménagers) et sur des propositions chiffrées de travaux à réaliser pour améliorer cette performance.
Parallèlement, un diagnostic d’accessibilité au personnes en situation de handicap de ces mêmes bâtiment a été réalisé avec la commission extra municipale « handicap » (là aussi avec des propositions chiffrées), ainsi qu’un diagnostic d’usage des bâtiments sportifs avec les clubs concernés.Ainsi, dès le mois d’avril 2009, la municipalité sera en possession de tous les éléments permettant de bâtir un plan pluri annuel d’investissement pour la réhabilitation des bâtiments communaux.
De plus, la méthodologie de « comptabilisation carbone » sera livrée aux Services municipaux. Ainsi, cette approche énergétique pourra être intégrée dans tous les projets et toutes les politiques municipales.
Selon la délégation régionale de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), Sainte-Luce est l’une des premières communes à procéder à un tel croisement de diagnostics de bâtiments communaux. -
Nouveau désengagement de l’Etat dans le domaine de la formation professionnelle des chômeurs
17 octobre 2008, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Format. Profession.En 2005, l’Etat avait supprimé les actions de formation en direction des Chômeurs de Longue Durée (les SIFE). En Pays de la Loire comme dans beaucoup d’autres régions, cela avait amené le Conseil Régional à se substituer en partie à l’Etat sans compensation financière, afin de ne pas abandonner ce public.
Un nouveau retrait de l’Etat est annonçé à l’occasion du budget 2009 : la suppression des Allocations de Fin de Formation (AFF).
Explication : la durée (et le montant) de l’indemnisation d’un chômeur dépend de sa durée de cotisation à l’assurance chômage en emploi. Pendant le temps d’indemnisation, le Chômeur peut entreprendre une formation qualifiante. Mais si son temps d’indemnisation est trop court pour couvrir la durée de la formation, le Chômeur ne peut pas entrer en formation.
C’était une situation absurde, surtout quand la qualification visée correspond à un métier en tension, pour lequel les employeurs ont du mal à recruter.Pour sortir de cette absurdité, l’Etat avait instauré l’Allocation de Fin de Formation versée par l’ASSEDIC, mais financée par l’Etat qui permettait au Chômeur d’entrer en formation et de percevoir une rémunération jusqu’à la fin de la formation, pour des formations visant une liste de métiers en tension arrêtée par le Préfet. Le gouvernement veut aujourd’hui la supprimer.
Nous voici donc revenus à la case départ, alors que tout le monde est d’accord pour considérer qu’il faut profiter du passage par le chômage pour acquérir une qualification permettant d’échapper à la précarité et au chômage récurent.
Le gouvernement annonce une économie de 169 millions € "grâce" à cette décision (9 millions € en Pays de la Loire). On peut cependant en douter, dans la mesure où, en 2008, l’Etat a « pompé » 200 Millions € dans le Fonds Unique de Péréquation (FUP) pour financer les AFF. Ce FUP est un organisme national paritaire qui est chargé de gérer les excédents des OPCA (Organismes Paritaires Collecteurs Agréés) qui récoltent les Fonds que les entreprises doivent obligatoirement consacrer à la formation professionnelle.
Il faut croire que la recette est bonne, puisque pour 2009, le gouvernement espère que c’est l’assurance chômage (financée par les cotisations des entreprises et des salariés) qui prendra en charge les AFF, alors même qu’on commence à constater une remontée durable du chômage qui aura pour conséquences une augmentation des charges de l’assurance chômage.
Le gouvernement ajoute cyniquement que cette « réforme simplifie également le mode de financement d’une même action de formation qui a aujourd’hui deux financeurs (ASSEDIC et Etat) ». Ce sera évidemment beaucoup plus simple pour l’Etat qui n’aura plus rien à verser ! Pour ce qui concerne les organismes de formation, l’histoire n’est pas encore écrite … -
20e anniversaire du jumelage Sainte-Luce - Herzogenaurach
7 octobre 2008, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Sainte-LuceA l’occasion du 20e anniversaire du jumelage, une délégation de 86 Lucéen-nes s’est rendue en Bavière du 2 au 6 octobre. Cette délégation était composée d’élu-es, de représentants d’associations, du groupe musical des ReCeNeurs, ainsi qu’une exposition artistique (peintures et sculptures) accompagnée par les deux sculpteurs exposant.
Le groupe des ReCeNeurs a donné un concert le samedi 4 octobre au soir.
Ce volet artistique a commencé à donner un autre contenu aux échanges et au jumelage.
De plus, le récent changement de majorité à Sainte Luce comme à Herzogenaurach donne un tour plus dynamique à ce jumelage. Le nouveau maire de Herzogenaurach a lui-même guidé la visite de la ville, et nous avons pu apprécier sa jeunesse (44 ans), son humour et son charisme. Cette cité millénaire d’Herzogenaurach, c’est aussi l’épopée des chaussures Dassler (Puma et Adidas - voir note ci dessous), de la mécanique de précision (INA), l’extension de la station d’épuration, l’isolation des maisons, les panneaux solaires, etc.
Tout au long de ce séjour, ces échanges approfondis n’ont pas empêché une ambiance de fête, par exemple avec le concert des ReCeNeurs.Notons également un moment d’échanges intéressants entre quelques Lucéens et quelques représentants des Verts de Herzogenaurach qui a eu lieu le dimanche matin. Nous avons un peu mieux approché la tradition politique bavaroise confrontée aux problèmes actuels.
Il va sans dire que nous devons préparer minutieusement la venue de la délégation allemande à la fin du mois, pour être à la hauteur de l’accueil que nous avons reçu.
Note : vers 1920, les frères Dassler ont développé une entreprise de chaussures. Un des frère, Rudolf Dassler a créé PUMA, tandis que Adolf a créé ADIDAS (Adi = diminutif de Adolf et das pour Dassler) et que Fritz a créé une entreprise de fabrication de culottes en cuir.
Dans les décennies suivantes, Rudolf était pro Hitler, tandis que Jess Howen a remporté les JO de Berlin avec des chaussures Adidas...
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