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Débat national sur l’énergie
5 mars 2013, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable
Dans le cadre du débat national sur l’énergie, la Chaire "Développement humain et durable du territoire" de l’Ecole des Mines de Nantes organise des débats sur la transition énergétique.
Un de ces débats, co-organisé avec le Conseil Intercommunale de Développement Ste-Luce-Thouaré-Mauves, aura lieu :Le mercredi 13 mars 2013 à 20h30, Salle du Pré Poulain à Thouaré Sur Loire
Des ressources fossiles (pétrole, gaz, charbon) et fissiles (uranium) par nature limitées et de plus en plus rares, à commencer par le pétrole, une demande énergétique mondiale qui augmente, un prix des énergies de plus en plus élevé, un climat qui continue à se réchauffer malgré les alertes des scientifiques sur ses conséquences...
...Il est temps de ne plus "regarder ailleurs" et d’agir.La transition énergétique : De quoi s’agit-il ? De quoi parlons-nous ? En quoi sommes-nous concernés ? Quelles actions mettre en œuvre ? Quelles perspectives ? Quelles conséquences ? Quel financement ? Quels impacts sociaux ?...
Venez participer à cette rencontre ouverte à toutes et tous !
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Réunion publique sur le dérèglement climatique
4 mars 2013, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Développement Durable- SDD2013
La municipalité, dans le cadre de la semaine du développement durable organise une réunion publique sur le thème : "Comment agir localement contre le réchauffement climatique ?"
Le vendredi 5 avril à 20h30 salle Renée Losq
première partie : après une illustration vidéo, Ronan Dantec (Sénateur Europe Ecologie-Les Verts de Loire Atlantique) parlera du plan climat de Nantes Métropole et du rôle des grandes villes dans les négociations internationales ;
seconde partie : cinq Lucéens et Lucéennes témoigneront de leur action quotidienne favorisant la lutte contre le dérèglement climatique au cours d’une table ronde.
Cette initiative fait écho à l’Agenda 21 communal dont un bilan intermédiaire vient d’être fait (en février) et diffusé.
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Echos du Conseil Municipal du 5 février 2013
8 février 2013, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalCe Conseil municipal était principalement consacré au Budget Primitif 2013. Mais d’autres questions importantes ont également été débattues : réforme des rythmes scolaires, charte communautaire sur les antennes de téléphonie mobile,...
C’est la raison pour laquelle ces "échos" sont un peu plus longs que d’habitude. Mais il aurait été dommage de tronquer certains débats.Pour lire les "échos", cliquer ici
titre documents joints :- ConsMuniFév2013 (PDF - 436.7 ko)
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Quelle refondation de l’école ?
7 février 2013, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalDes décisions importantes ont été prises pour l’école : recrutement de professeurs (60 000 en 6 ans) et réinstauration d’une formation des enseignants.
Mais aujourd’hui, on entend parler de « refondation » de l’école et le débat porte presqu’exclusivement sur l’ajout d’une demi-journée supplémentaire à la semaine de travail.
Je ne sais pas s’il est préférable d’ouvrir les écoles le samedi matin ou le mercredi matin, ni s’il faut faire cette réforme dès septembre 2013. Les choix finaux seront faits par les communes en fonction des contraintes financières, des contraintes des transports scolaires, des choix des communes voisines…Mais le gouvernement pourrait peut-être attendre la publication de ses textes et engagements avant d’exiger que les communes fassent leur choix !
On voit bien que cette question de la demi-journée (sans qu’on aborde, par exemple, la question de l’amplitude annuelle) apparait comme une nième réforme, mais c’est bien loin de constituer une « refondation » de l’école.
Pour « refonder » l’école, il faut d’abord caractériser ses fondements à changer.Et là, c’est bien le fait que le système scolaire dans son ensemble rejette chaque année 100 à 150 000 jeunes sans emploi ni qualification qui est le plus gros problème.
En réalité, ce système scolaire a pour but objectif (malgré la bonne volonté de la majorité des enseignants) de sélectionner et de dégager une élite qui va bénéficier d’une formation de très haut niveau. L’école est extrêmement normative et applique une batterie de contrôles (même s’ils sont sanctionnés par des lettres et non des notes) sur des « acquis » qui doivent être obtenus dans un temps donné et précis. Les enfants qui ne passent pas dans le « tunnel » sont refoulés par de multiples modalités. Seules les familles qui ont les moyens culturels de soutenir leurs enfants et d’être écoutées par l’institution scolaire peuvent éviter le rejet. C’est en ce sens qu’on peut parler d’école de classe.
Or, on sait bien que les enfants sont tous différents et ont des modalités d’acquisition des savoirs et des connaissances très personnels. Dans ces conditions, refonder l’école c’est avant tout désigner la rupture nécessaire : l’école doit proposer des méthodes pédagogiques diversifiées et des rythmes adaptés au profil des enfants, et pas l’inverse.
Ensuite, les réformes nécessaires pour parvenir à cette refondation vont demander du temps et de l’obstination pour dégager les moyens nécessaires et vaincre les diverses résistances, afin d’offrir des rythmes et des méthodes pédagogiques différenciés et des parcours individualisés. Mais c’est indispensable si on veut renforcer la cohésion sociale et d’efficience économique de notre société.L’ajout d’une demi-journée à la semaine scolaire est peut-être une des nombreuse réformes nécessaires, mais en aucun cas elle n’est, à elle seule, la « refondation » de l’école.
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A propos du "mariage pour tous"
4 février 2013, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursSi on regarde de près les motivations des manifestants hostiles au "mariage pour tous", au-delà des slogans officiels très contrôlés par la hiérarchie catholique, on peut souligner deux points principaux :
Cette manifestation d’hostilité au mariage de personnes de même sexe frôle souvent l’homophobie. Au moment du débat sur le PACS, on constatait la même hostilité, fondée sur les mêmes ressorts. Et ce sont les même dirigeants qui, aujourd’hui, disent vouloir en rester au PACS, et même l’améliorer si nécessaire ;
Mais on peut surtout constater un refus de la possibilité d’adoption et de l’aide à la procréation médicalement assistée.
Et cela, au nom de la nature et du lien biologique entre parents et enfants.
Si on regarde tout cela avec un peu de recul, on perçoit rapidement que ces arguments des liens "naturels" et biologiques sont déjà dépassés par la réalité de ce qui se passe tous les jours dans notre société (et pas toujours aussi prégnants dans d’autres civilisations, où les enfants sont plus "collectivisés").
Le cadre « idéal » d’un père, une mère et un enfant (PME) n’est plus vraiment la norme aujourd’hui, car :Le nombre de divorces fait que la famille recomposée et la famille monoparentale sont tout aussi courantes que l’idéal « PME » ;
Certaines de ces familles recomposées sont homoparentales ;
La procréation médicalement assistée est possible pour les couples stériles par apport externe d’ovocytes, de spermatozoïdes ou des deux, rompant ainsi le lien biologique ;
L’adoption, qui rompt tout lien biologique entre parents et enfants, est reconnu et acceptée depuis très longtemps ;
L’adoption par un parent célibataire est accepté, sachant qu’elle peut aboutir à une homoparentalité.
Dans ce contexte, l’accès à la procréation médicalement assistée par des femmes homosexuelles n’a rien d’extraordinaire. Par contre, il n’est pas question de légaliser le phénomène des "mères porteuses" ; et lorsque tel personnage explique qu’entre vendre ses bras à une entreprise et vendre son ventre, il n’y a pas de différence, on voit bien qu’il n’a aucune expérience de chacune de ces situations !
Mais, s’il n’est pas question de parler d’un droit à avoir un enfant, il faut absolument préserver le droit des enfants à vivre leur situation, quelle qu’elle soit, comme normale, et à ne pas se sentir stigmatisés parce que leur famille ne ressemble pas au modèle « PME » idéologisé par les milieux traditionalistes.
Le 26 janvier : Jacques Ricot oublie le sexe et les enfants
Dans une tribune publiée en page nationale dans "Ouest-France", mon ami Jacques Ricot endosse le rôle du porte-parole des anti-mariage-pour-tous. Son intervention appelle quelques remarques.
Il réduit le souhait de deux personnes de même sexe de reconnaissance de leur union à une simple "volonté de contracter un engagement" à laquelle on pourrait proposer une simple "union civile".
Mais c’est déjà le cas avec le PACS. Ce que le mariage ajoute, c’est la reconnaissance de l’amour, avec sa composante sexuelle et son désir de pérennisation (pouvant se traduire par un désir d’enfant).
Dans la suite de son texte, il idéalise le modèle ‘PME’ et oublie la réalité des familles recomposées (éventuellement homoparentales) et monoparentales qui sont de plus en plus nombreuses. Cela fait que la filiation biologique n’est plus aussi prégnante. Elle est même complètement rompue dans le cas de l’adoption.
Enfin, s’il est hors de question que le désir d’enfant ouvre automatiquement un droit à l’enfant, il est souhaitable de ne plus imposer un modèle (PME) qui ne correspond plus à ce que vivent une bonne partie des enfants d’aujourd’hui. En ce sens, le mariage pour tous pourra permettre aux enfants vivant l’homoparentalité de ne plus se sentir hors norme.Pour lire la tribune de Jacques Ricot, cliquer ici
titre documents joints :- TribuneJ_Ricot (PDF - 17.1 ko)
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